La Chronique de Bertrand du Guesclin (version B) est une des deux mises en prose du poème épique de Cuvelier, Chanson de Bertrand du Guesclin. L'œuvre raconte la vie du connétable de Charles V, depuis son enfance jusqu'à sa mort.
En ligne depuis: 14.12.2018
Psautier, écrit sur deux colonnes, dans une bâtarde avec des initiales fleuronnées du premier quart du XVème siècle (Wetzel), précédé de deux tableaux astrologiques encore ajoutés au XVème siècle sur la page de garde antérieure (f. 1r) (Wetzel). Le texte du psautier en dialecte francique rhénan (de Hesse?) est étroitement apparenté à celui du psautier de Göttingen, de la Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek, Cod. Ms. theol. 214, du début du XVème siècle. Wetzel suppose l'existence d‘au moins un modèle commun. La traduction fait donc partie du Schöndorfs 9. Gruppe, Untergruppe c) constitué autour de München, Bayerische Staatsbibliothek, Cgm 182 respectivement du psautier Walters 18.
En ligne depuis: 17.12.2015
Dédicacée aux « femmes amoureuses », l'Elegia di madonna Fiammetta évoque à la première personne les sentiments de la jeune Napolitaine Fiammetta, abandonnée par son amant Panfilo. Œuvre en prose de la jeunesse de Boccace, célébrée pour la subtilité de son approche psychologique, l'Elégie mêle éléments autobiographiques et références ostensibles à la littérature latine. Elle est conservée ici dans un manuscrit copié en 1467 par Giovanni Cardello da Imola, dont la caligraphie régulière est mise en lumière par une décoration à bianchi girari.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit contient un recueil de 100 fables Der Edelstein, publié vers 1330 par le frère dominicain bernois Ulrich Boner. Ces fables sont extraites de diverses sources latines, puis remaniées et traduites en dialecte par ses soins. Le type d'écriture et les caractéristiques de la pagination, avec l'espace laissé libre pour les illustrations qui ne furent jamais insérées, plaident en faveur d'une production de la période tardive – vers 1455-1460 – de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau en Alsace, préparée pour être complétée à la demande éventuelle d'un acquéreur.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit sur parchemin de la fin du XVe siècle contient la « Chronique de Londres » et la version unique d'une paraphrase de la « Chronique en vers » de Robert de Gloucester. Il a été copié par un scribe dont le dialecte marque son origine du sud des Midlands.
En ligne depuis: 25.03.2009
Témoin de l'extraordinaire vitalité des Commentaires de César au début de la Renaissance (on en dénombre plus de 240 exemplaires au XVème siècle), le CB 44 a été réalisé vers 1480 à Naples, dans l'atelier de l'enlumineur Cola Rapicano. Son importante décoration à bianchi girari et les initiales ornées qui marquent l'ouverture des différents livres est courante dans les manuscrits classiques humanistes. L'initiale ornée du f° 1r, montrant un cavalier en armure, est par contre une représentation inhabituelle de l'empereur.
En ligne depuis: 25.03.2009
Collection de poèmes espagnols adressée à Don Alvar Garcia de Santa Maria, conseiller du Roi Jean II de Castille. Le recueil contient l'ensemble des Proverbios de Inigo Lopez de Mendoza, marquis de Santillane, ainsi que des poèmes de Juan de Mena, Diego del Castilla, Fernando de Escobar, Gomes Manrique, Juan Angras, Jean de Duenas, Juan Rodrigues de la Camara, etc. Le manuscrit a été commandité par Pedro Fernandez de Velasco, premier comte de Haro, l'un des plus puissants notables du XVe siècle, connu comme homme d'Etat, homme de lettres, poète et bibliophile.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le codex contient les carmina de Catulle et est rédigé dans une écriture cursive humanistique attribuée au copiste Ludovico Regio di Imola. Le frontispice, en grisaille rehaussée d'or, est entouré de motifs antiquisants, trophées, sphinx, mascarons, tandis que le titre se détache en lettres dorées sur un fond pourpre. L'armoirie au fond de la page, insérée dans un disque, soutenu par deux putti, a été recouverte par un fond de couleur pourpre.
En ligne depuis: 13.12.2013
Les Contes de Cantorbéry écrits vers 1388-1400 par le « père de la poésie anglaise », Geoffrey Chaucer, sont conservés dans quelques 82 manuscrits médiévaux et quatre éditions incunables. Le CB 48, copié par un seul scribe du XVe siècle, a gardé son exceptionnelle reliure d'origine en peau de daim chamoisée tendue sur des ais de bois.
En ligne depuis: 09.12.2008
Commandité vers 1460 par le grand bibliophile Antoine de Bourgogne, le CB 49 contient l'Epître d'Othea, texte écrit par la première femme à vivre de sa plume, Christine de Pisan. Il est orné par une centaine de magnifiques peintures (le cycle complet), dont l'enluminure de dédicace, où l'on voit quatre personnages que l'on a identifiés comme Philippe le Bon, Charles le Téméraire et les deux bâtards David et Antoine de Bourgogne.
En ligne depuis: 25.07.2006
Le codex contient les oeuvres De senectute, De amicitia et les Paradoxa ad Brutum de Ciceron, les Synonyma du Pseudo-Ciceron et le traité anonyme De punctorum ordine. Réalisé en Italie dans une écriture humanistique de la seconde moitié du XVe s., le frontispice et les initiales qui introduisent les divers textes sont décorés à bianchi girari; l'armoirie sur le f. 1r, représentant un lion d'or sur un fond rouge, encadrée d'une couronne de laurier, n'a pas été identifiée.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient les discours de Cicéron et a été rédigé en Italie au XVe s., dans une écriture humanistique. La décoration consiste en initiales à “bianchi girari” sur un plafond à caissons coloré, qui introduisent chacun des discours et un frontispice dont la décoration s'étend sur les quatre côtés du f. 1r. Au centre de la marge inférieure, encadrée par une couronne de laurier, se détache l'armoirie de la famille florentine des Médicis, qui en recouvre une plus ancienne. Le manuscrit appartint ensuite au cardinal Giovanni Salviati (1490-1553) de Florence, puis à l'abbé vénitien, devenu ensuite marchand de manuscrits, Luigi Celotti (1768-1846).
En ligne depuis: 13.12.2013
La traduction française de l'Histoire d'Alexandre, destinée au futur Charles le Téméraire, a été commandée à Vasque de Lucene, « Portugalois » attaché au service de l'Infante Isabelle, épouse de Philippe le Bon. Le recours à Quinte-Curce, complété par les textes de Plutarque, Valère-Maxime, Aulu-Gelle ou Justin, permet à l'auteur de débarrasser le conquérant macédonien des légendes héritées de la tradition médiévale. Miroir des princes offrant le héros antique en modèle, il s'inscrit dans le mouvement humaniste qui se développe autour des ducs de Bourgogne à la fin du Moyen-âge. Le CB 53 a été copié en Bourgogne, précisément, quelques années seulement après la composition du texte, il est orné de miniatures réalisées dans le cercle du maître de Marguerite d'York (ca 1470-1475).
En ligne depuis: 21.12.2009
Le CB 59 réunit sous une reliure contemporaine trois manuscrits copiés indépendamment l'un de l'autre. Marqués tous les trois par le dialecte alémanique, réalisés à la fin du XVe siècle, ils offrent un choix de sermons écrits par Maître Eckart ou par l'entourage du maître de la mystique rhénane. La première partie pourrait avoir été exécutée dans un atelier de Constance ou de Ravensburg, elle a appartenu à la Chartreuse de Buxheim. On remarquera les fils cousus dans les feuillets de papier, qui servent de marque-pages.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le Sachsenspiegel d'Eike von Repgow est l'un des plus anciens livres de droit composés en allemand. Le CB 61, manuscrit copié sur parchemin dans les premières années du XVe siècle, traite ainsi du droit privé et pénal, du droit public et du droit de procédure.
En ligne depuis: 31.07.2007
Après Eschyle (Les sept contre Thèbes) et Sophocle (Œdipe roi), Euripide à son tour entreprend de réécrire le mythe thébain. Les feuillets initiaux de ce manuscrit, copié à la fin du XVe siècle sur papier, exposent l'argument de la pièce, rappellent l'oracle d'Œdipe et l'énigme de la Sphinge, puis présentent la liste des personnages. Le feuillet qui suit la transcription de la pièce même offre quant à lui l'argument d'Œdipe roi de Sophocle, mettant ainsi en lumière les liens entre les deux chefs-d'œuvre du théâtre antique.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le manuscrit, d'origine anglaise, contient l'Historia regum Britannie de Geoffrey of Monmouth (env. 1100-1154). A la fin du texte (114v), le scribe a transcrit quelques annotations à propos de l'Heptarchie anglo-saxonne, une notice sur Edouard Ier, roi d'Angleterre, et sur la défaite subie par Edouard II à Bannockburn.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le Roman de Fauvel est un poème français en vers écrit au XIVème siècle par différents auteurs parmi lesquels le clerc Gervais du Bus. Il est conservé dans pas plus de 15 manuscrits. En usant de la métaphore d'un âne devenu maître de la maison de son propriétaire, ce poème se livre à une critique de la corruption de l'Eglise et du système politique. Le manuscrit, rédigé dans une écriture bâtarde, est resté incomplet dans sa décoration.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le manuscrit contient une version allemande de la Gesta Romanorum, une collection d'anecdotes et de récits à l'origine en latin, compilée à la fin du XIIIème siècle ou au début du XIVème siècle. Elle jouit d'un grand succès durant tout le Moyen Âge et fut imprimée à plusieurs reprises. Le codex fut écrit en 1461 (f. 150vb), en Bavière.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce manuscrit hébraïque du XVe siècle réunit les textes liturgiques et commente les rites qui scandent la cérémonie de la Pâque juive. La Haggadah de Pessah, richement illustrée et enluminée, contient la version liturgique intégrale du récit de l'Exode. La première partie du manuscrit présente le texte du rite italien, la seconde celui du rite ashkénaze. Il a été copié et enluminé par Joël ben Siméon, qui signe son ouvrage dans un colophon (f. 34r) : Je suis Joël ben Siméon – que sa mémoire soit une bénédiction – appelé Veibusch Ashkénazi, originaire de la ville de Cologne, sise sur les bords du Rhin.
En ligne depuis: 23.04.2013
L'Ilias Latina fut abondamment copiée durant tout le Moyen Age occidental, qui a eu accès à la matière troyenne grâce à des adaptations latines. On en recense aujourd'hui une centaine de manuscrits. Le Bodmer 87 est daté et localisé par une souscription, « Aretii die 15 Iuli 1469 » (Arezzo, le 15 juillet 1469, fol. 22). Son écriture humanistique, en cursive légèrement anguleuse, est de la main d'un seul copiste.
En ligne depuis: 02.06.2010
Plusieurs scribes ont contribué à la copie des œuvres d'Horace, de Virgile, de Perse et de Stace réunies dans le CB 90. Ces écritures humanistes du XVe siècle témoignent de la réception des auteurs latins dans l'Italie de la Renaissance. Deux feuillets de la fin du codex sont palimpsestes : une lettre des Héroïdes d'Ovide (de Sapho à Phaon) et un extrait des Epigrammes de Martial ont été transcrits sur le texte biblique du Livre de Tobias.
En ligne depuis: 21.12.2009
Copié par deux scribes en 1468 dans le sud du Tyrol, le CB 91 réunit sous une reliure contemporaine l'œuvre didactique d'Hugo von Trimberg, Der Renner, et la compilation du Roman d'Alexandre par Hans Hartlieb. Il se distingue par ses 91 dessins à la plume, exécutés d'après les instructions données en bas de page à l'illustrateur.
En ligne depuis: 20.12.2007
Roman de la génération des pères des héros de la Table Ronde, Guiron le Courtois est une œuvre-fleuve composée sans doute vers 1235. Dans une tradition manuscrite particulièrement touffue, le CB 96, magnifiquement enluminé et copié au début du XVème siècle, présente un arrangement unique des différents récits qu'il contient.
En ligne depuis: 25.03.2009
Roman de la génération des pères des héros de la Table Ronde, Guiron le Courtois est une œuvre-fleuve composée sans doute vers 1235. Dans une tradition manuscrite particulièrement touffue, le CB 96, magnifiquement enluminé et copié au début du XVème siècle, présente un arrangement unique des différents récits qu'il contient.
En ligne depuis: 25.03.2009
Les deux parties de ce manuscrit, à l'origine indépendantes, ont été reliées probablement dans le dernier tiers du XVème siècle (après 1469, voir index IV). La première partie, en pleine page (cc. 1r-272), contient le Buch der Natur (Prologfassung de Conrad de Megenberg). Dans cette partie du manuscit sont présentes des corrections marginales et des gloses (surtout dans les sections les plus pertinentes pour la médecine) qui pourraient être attribuées au premier propriétaire du manuscrit (Hayer 1998, p. 162). Surtout dans les parties I, III, IV et V du Buch der Natur se trouvent des notes marginales et des gloses interlinéaires d'une main du XVème siècle qui traitent le contenu de l'histoire naturelle dans un sens allégorique pour la prédication. Nombreuses illustrations marginales petites et grandes. La seconde partie, écrite sur deux colonnes (cc. 274ra-307rb), contient un compendium médical en six parties (maladies infantiles - maladies dues au déséquilibre des humores - maladies des yeux – pestes, maladies de la peau, fièvre – chirurgie – maladies vénériennes, blessures des os, brûlures), des ordonnances en latin et en allemand, ainsi qu'un index du contenu en allemand. Au f. 284ra se trouve un dessin d'un instrument chirurgical. Première propriété privée de la librairie spécialisée en livres anciens de Hans P. Kraus à New York, Nr. 1958/13, précédemment Maihingen, Fürstl. Öttingen-Wallersteinsche Bibl., Cod. III.1.2° 3.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit contient les œuvres de Lactance, copiées dans une écriture humaniste dans la seconde moitié du XVe s. La décoration se compose de nombreuses initiales avec des bianchi girari, des bordures latérales qui s'étendent dans les marges et d'un frontispice, décoré sur trois côtés de bianchi girari et d'éléments naturels : des oiseaux, des papillons et un âne. Dans la bordure inférieure deux putti tiennent une couronne de laurier qui entoure les armoiries du commanditaire. Elles appartiennent à un membre de la famille royale d'Aragon à Naples, probablement Ferdinand Ier, roi de Naples (1458-1494). Une ancienne cote confirme que le manuscrit provient de la bibliothèque aragonaise des rois de Naples.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
John Lydgate rédige le Troy Book vers 1412-1420, à la demande d'Henry V, alors qu'il était encore prince de Galles. Il se compose de couplets, avec un prologue, cinq livres, un épilogue et une dédicace à Henry V, ainsi qu'un envoi intitulé « Verba auctoris ». Lydgate y traduit l'histoire de la Guerre de Troie en anglais, en ne se fondant pas directement sur Homère, mais sur les réécritures du Roman de Troie de Benoit de Sainte-Maure (1165), et de l'Historia Destructionis Troiae de Guido delle Colonna (1287).
En ligne depuis: 18.06.2020
Marie de France, la femme écrivain du XIIe siècle auteur des si célèbres Lais, a composé un recueil de fables héritées de la tradition ésopique. Dans le manuscrit conservé à la Fondation Martin Bodmer, recopié directement d'un manuscrit de la Bibliothèque nationale de France, les 101 fables sont accompagnées de six fabliaux dont certains passages osés ont été grattés.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le manuscrit, copié dans une écriture humanistique, contient les Epigrammata de Martial (vers 40-vers 102), en douze livres, suivi des deux textes conclusifs habituels Xenia et Apophoreta. Il manque le premier feuillet du manuscrit, et quelques épigrammes ont été rajoutées, probablement à la même époque, par une autre main que celle du copiste principal (41v, 105v, 132r, 133v, 136v). En l'absence de la page de titre, le décor se limite à une série d'initiales réalisées par deux artistes différents, les unes à bianchi girari, les autres ornées d'entrelacs noués sur fond d'or, parfois dites « a cappio annodato ». Chaque épigramme est quant à elle introduite par une initiale simple peinte en bleu. Produit vers le milieu du XVe siècle en Italie du Nord, le manuscrit est attesté en France dès le XVIIIe siècle, dans les mains de la famille de Jarente de Sénas, puis chez Ambroise Firmin-Didot. Au cours du XIXe siècle il changea plusieurs fois de propriétaires, avant d'entrer dans la collection de Martin Bodmer.
En ligne depuis: 22.03.2018
Attesté par près d'une quarantaine de manuscrits, la Nibelungenlied a connu au Moyen Age un succès durable, ainsi qu'en témoigne le CB 117 (« manuscrit de Maihingen ») copié au XVème siècle par trois scribes différents. Les cinq premières aventures y sont brièvement résumées et une centaine de strophes supplémentaires ne sont pas retranscrites. La Plainte (Die Klage), qui contrebalance la fin abrupte du Chant en racontant l'ensevelissement des morts, le couronnement de Gunther et du fils de Brünhild, complète le volume.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le manuscrit sur papier, copié en Italie du Nord, se compose de deux textes d'histoire antique copiés indépendamment : l'Abrégé d'histoire romaine de Florus et l'Histoire contre les païens de Paul Orose. Ces textes ont connu un immense succès pendant tout le Moyen Age et ils se retrouvent dans toute bibliothèque médiévale un peu importante. D'après l'ex-libris du XVe siècle (f. 147r), cet exemplaire a appartenu à l'abbaye des Ermites de Saint Augustin de San Pier d'Arena près de Gênes.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le double feuillet d'ouverture de ce manuscrit des Métamorphoses et des Fastes d'Ovide affiche ses références à l'Antiquité : l'utilisation des lettres capitales à l'antique, la teinte pourpre colorant l'ensemble du folio et la figuration du laurier couronnant les vers du poète placent la production du volume à la Renaissance italienne. La dédicace écrite en lettres d'or au f. 1v confirme cette origine : le manuscrit a été copié par le Napolitain Ippolito Lunense pour le secrétaire de Ferdinand Ier d'Aragon, Antonello Petrucci, dont on découvre les armes encadrées de putti et de cornes d'abondance au f. 2r. Les écritures changent, dans le style et dans la couleur des encres, selon la nature du texte. Le décor, à bianchi girari, de très haute qualité, révèle une facture typiquement napolitaine, réalisée dans le style de l'enlumineur royal Cola Rapicano.
En ligne depuis: 21.12.2009
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Témoin exceptionnel de cette « Renaissance » qui redécouvre Platon, se démarquant ainsi du thomisme médiéval fondé sur Aristote, le CB 136 est copié de la main du grand humaniste florentin, Leonardo Bruni, dit l'Arétin. Ce manuscrit sur parchemin à l'écriture régulière contient plusieurs Dialogues du philosophe, il aurait servi à établir la traduction latine du Phédon, effectuée par l'Arétin.
En ligne depuis: 21.12.2009
Dans cette œuvre de maturité de Platon, Phédon relate la mort de Socrate, dont il est le témoin, et rapporte les derniers propos du grand philosophe sous la forme d'un ultime dialogue avec Cébès et Simmias. Ce manuscrit, qui contient plusieurs belles initiales peintes, a été copié au XVe siècle sur parchemin. L'écriture humanistique ronde est de la main d'un seul copiste, qui signe en rouge « Marcus Speegnimbergensis scripsit » (f. 76).
En ligne depuis: 02.06.2010
Les vingt comédies de Plaute contenues dans ce manuscrit ont été copiées dans une écriture humanistique très soignée, au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Chaque comédie débute par une initiale or à bianchi girari. Le premier folio est en outre doté d'un cadre composé d'entrelacs végétaux interrompu sur la partie inférieure par une couronne de laurier encadrée de deux putti, dont l'intérieur non peint aurait dû recevoir les armes du possesseur. Selon une ancienne cote indiquée au verso du plat supérieur, le manuscrit appartenait au XVIIe siècle à la bibliothèque des mauristes à Rome.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit, copié sur parchemin au XVe siècle à Florence, est conservé dans sa reliure d'origine. L'écriture humanistique est d'un seul copiste, avec de grandes initiales d'or à «bianchi girari» au début de chaque livre. On observe quelques gloses marginales à l'encre violette ainsi que d'autres plus récentes, peut-être du XVIe siècle. Après Hérodote et Thucydide, Polybe est le troisième des grands historiens grecs. Ce dernier se concentre sur le récit de la conquête romaine qui se caractérise par des conflits livrés sur de multiples théâtres d'opérations.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le manuscrit contient les Elégies de Properce et a été écrit en 1466 à Florence par Gian Pietro da Spoleto dans une élégante écriture humanistique. Il appartenait à Antonello Petrucci d'Aversa († 1487) actif dans la chancellerie aragonaise, et entra ensuite dans la bibliothèque des rois aragonais de Naples. Les initiales qui introduisent les différents livres et le frontispice sont décorés avec des bianchi girari ; l'armoirie qui devait figurer dans la couronne de laurier au f. 1r n'y a pas été insérée.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le Romuleon, compilation latine anonyme de textes traitant de l'histoire romaine, a été attribué à Benvenuto da Imola. Exécuté en France vers 1440, le CB 143 a peut-être été copié du vivant du roi Charles VII, représenté au f° 6v. L'ouverture des livres de ce recueil est marquée par de délicates enluminures.
En ligne depuis: 25.03.2009
Huit magnifiques peintures à pleine page exécutées vers 1470 par Jean Colombe illustrent Le Mortifiement de Vaine Plaisance du roi René d'Anjou. Ce poème allégorique, débat entre l'âme et le cœur écrit en 1455, invite l'homme à renoncer aux désirs toujours insatisfaits du cœur pour se tourner vers ceux que peut combler la présence divine.
En ligne depuis: 25.07.2006
La majeure partie du manuscrit contient des œuvres de Marquart von Stadtkyll – Chirurgie (5r-50r) et Von den Zeichen des Todes (50v-58v) – ou qui lui sont attribuées (59r-109r prescriptions diverses pour des pansements, onguents, poudres, bains, etc.). Dans le reste du manuscrit (1v-4v, 109r-139r), 150 recettes médicales ont été transcrites par différents copistes entre le XVe et le XVIe siècle. Le type d'écriture et le dialecte utilisé renvoient à une provenance du sud-ouest de l'Allemagne. Au XIXe siècle, le manuscrit était en possession d'une famille Hegwein de Herrnsheim (en Basse-Franconie) dont les membres ont laissé les noms et plusieurs dates. En 1969, il est acheté par Martin Bodmer auprès de William H. Schab Gallery à New York.
En ligne depuis: 13.06.2019
Achevé en novembre 1402 par le copiste Johannes Man de Creussen (cf. f° 187), le CB 151 est un des plus anciens manuscrits de l'Alexander de Seifrit. Une main du XVème siècle a ajouté un remède contre la peste en latin sur le dernier feuillet.
En ligne depuis: 25.03.2009
Précurseur de la redécouverte de Stace à la Renaissance du XIIe siècle, ce manuscrit de la Thébaïde du XIe siècle a sans doute été copié en Allemagne. Il contient quelques gloses marginales tirées en partie du commentaire de Lactance et se distingue surtout par les neumes qui surmontent les vers aux ff. 46v, 80r et 81r. Ces notations marquant le rythme du texte mettent en valeur des passages particulièrement pathétiques : plainte d'Hypsipyle devant le cadavre de l'enfant Archémore, prière de Tydée au seuil de la mort, douleur de Polynice sur le corps de Tydée.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit en papier daté contient l'œuvre très diffusée à la fin du Moyen Age du mystique et dominicain allemand Henri Suso (1295-1366), le Büchlein der ewigen Weisheit, et le traité allégorique, Die zwölf Lichter im Tempel der Seele, qui faisait peut-être partie à l'origine d'un sermon. Les caractéristiques linguistiques du texte (dialecte bavarois) renvoient à une provenance du Tyrol du Sud, tandis qu'une annotation tardive sur la page de garde (XVIII-XIX s.) pourrait être la cote d'appartenance à la bibliothèque du monastère des clarisses de Sainte-Elisabeth à Bressanone.
En ligne depuis: 14.06.2018
Les légendes thébaine et troyenne ont connu au Moyen Age un extraordinaire rayonnement. « Escript par la main de Jacotin de Lespluc » en 1469, le CB 160 sur papier contient des adaptations en prose de l'Historia trojana de Guido delle Colonne et une version de la geste de fils d'Œdipe rattachée à l'Histoire ancienne jusqu'à César. Ses dessins à l'encre rehaussés de lavis sont apparentés à ceux du manuscrit 9650-52 de la Bibliothèque royale de Belgique.
En ligne depuis: 25.03.2009
Dans son De bello Peloponensium, Thucydide fait un véritable travail d'historien en retraçant l'origine du conflit de la guerre en Péloponnèse, puis en rapportant les événements année après année avec une grande exactitude. Ce manuscrit sur parchemin est magnifiquement illustré, notamment par deux « putti » et par un personnage vêtu d'une armure bleue et tenant une épée à l'intérieur d'une initiale. L'écriture humanistique, en cursive légèrement anguleuse, est de la main d'un seul copiste.
En ligne depuis: 02.06.2010
Cet élégant manuscrit, rédigé dans une cursive humanistique, contient les Elegiae du poète élégiaque latin Tibulle, un texte peu diffusé durant le Moyen Âge et redécouvert, à la fin du XIVème siècle, par les humanistes italiens. Le manuscrit fut écrit à Florence et enluminé, peut-être pour Braccio, un membre de la famille Martelli, dont les armoiries sont peintes dans le frontispice. Il passa plus tard entre les mains de la famille florentine des Medici, dont les armoiries furent ajoutées sur la page de garde antérieure. En 1968 Martin Bodmer en fit l'acquisition à partir de la collection de Thomas Phillipps.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le récit en vers Willehalm de Wolfram von Eschenbach – un des plus importants auteurs allemand du Moyen Age – est un roman historico-légendaire sur le modèle des chansons de geste françaises. Il raconte les aventures amoureuses de Willehalm, comte de Toulouse, et Arabel, fille d'un roi musulman, et reflète l'histoire du conflit entre les deux cultures médiévales. Depuis les années 1360, il se trouve réuni dans un cycle unique avec l'Arabel de Ulrich von dem Türlin, qui en rapporte les épisodes précédents, et le Rennewart, qui en représente la continuation. Il subsiste un peu plus d'une dizaine de manuscrits complets et de nombreux fragments de ce cycle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Manuscrit humanistique italien de la fin de la Renaissance, contenant des extraits de diverses oeuvres d'auteurs latins et grecs, parmi lesquels Pline, Cicéron, Silius Italicus, Plaute, Tite-Live, Horace, Salluste, Plutarque, Sénèque et d'autres. Pellegrin reprend de Tammaro de Marinis l'attribution de l'écriture au copiste Gian Marco Cinico, actif pour les rois de Naples, entre 1458 et 1494. Les différentes parties sont introduites par des initiales en or avec un décor de bianchi girari, seulement partiellement dessiné (ff. 1v, 4v, 20r, 22r, 50r, 186v). Certains de ces bianchi girari sont épargnés sur fond bleu, rouge, vert ou noir, d'autres colorés en rose, vert ou bleu sur fond noir ou doré. Les rameaux de vigne sont peuplés de putti et d'animaux tels que des lapins, des cerfs, des papillons et des oiseaux. Dans les divers cadres, les putti sont représentés en train de s'adonner à la chasse ou à d'autres activités ludiques (par ex. ff. 55r, 79r, 139r, 169r).
En ligne depuis: 17.12.2015
Composée par Boccace entre 1353 et 1356, puis complétée en 1373, cette œuvre morale traitant de l'instabilité de Fortune, abondamment copiée, imprimée puis traduite dans de nombreuses langues, a connu un immense succès en Europe. La traduction française de Laurent de Premierfait pour Jean de Berry a rencontré le même succès que l'original, comme en témoignent les soixante-huit manuscrits conservés de ce texte. Contrairement à la version latine, les manuscrits français présentent un riche programme iconographique, sans doute établi par Laurent de Premierfait lui-même. Ainsi le CB 174, exécuté en France au XVe siècle, dont chacun des livres s'ouvre sur une suite de petites peintures (150 au total) illustrant les « cas » exposés dans le texte qui suit.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Rhetorica, œuvre latine de l'enseignement de Guillaume Fichet pendant plus de dix ans, est le témoignage de cet art du « bien parler » dont les traités disparaîtront bientôt. Ce manuscrit richement enluminé a été écrit en Sorbonne à Paris, en 1471 (la même année que l'édition imprimée du texte) ; il s'ouvre sur une grande miniature qui représente l'auteur offrant son livre à la princesse Yolande de Savoie.
En ligne depuis: 22.03.2012
Les 13 grandes peintures de ce manuscrit français copié au XVe siècle reproduisent les enluminures exécutées par l'un des plus importants enlumineurs de la fin du Moyen-âge : Jean Fouquet (BnF, ms. fr. 247). Abondamment rehaussées d'or, elles occupent les deux tiers de la page ; de nombreuses initiales enrichies de fleurs sur fond d'or complètent le programme iconographique. L'ouvrage est incomplet du premier feuillet, qui était certainement orné d'une enluminure (Adam et Eve ?). En tête du prologue, une petite miniature représente l'auteur écrivant son livre. Les Antiquitates iudaicae retracent l'histoire de la nation juive depuis la genèse jusqu'en l'an 66 de notre ère.
En ligne depuis: 22.03.2012
Exemplaire de luxe de la Vie d'Ésope, mi historique, mi légendaire, composé par Maxime Planude vers 1300. Ces folios constituaient autrefois la première partie d'un manuscrit des Fables d'Ésope, aujourd'hui principalement conservé à New York, écrit à Florence entre 1482 et 1485 par Démétrios Damilas, copiste majeur de la cour des Médicis, pour le jeune fils de Laurent le Magnifique, Pierre II Médicis, alors âgé de 10-12 ans. Dans le splendide frontispice, on a reconnu les portraits de Planude et de Pierre II.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le De verborum significatu du grammairien latin Pompeius Festus est un dictionnaire de langue latine et de mythologie très précieux pour comprendre le monde romain. Conservé dans sa reliure contemporaine sur ais de bois, ce manuscrit d'origine italienne, copié sur parchemin au XVe siècle, contient de belles initiales d'or sur fond bleu et rouge. Des citations ont été ajoutées dans les marges afin d'illustrer certains mots du texte. Les derniers feuillets sont occupés par des extraits d'auteurs grecs et latins.
En ligne depuis: 02.06.2010
Ce manuscrit non relié contient l'un des textes les plus copiés de la tradition de la branche shvetambara du jaïnisme, le Kalpasūtra, qui était très populaire dans toute l'Inde depuis le XIVe siècle. Il s'agit d'une collection d'histoires de la vie des grands Tīrthaṅkāras. Ce manuscrit, copié en devanagari, débute avec la vie de Mahāvīra Jīna, et se poursuit avec les biographies de Pārśvanātha et de Neminātha. Le texte est incomplet, les feuillets manquants (32, 85, 97, 103 et 125) qui étaient peints, ont dû être vendus séparément. Toutefois leurs sujets peuvent être reconstitués grâce à la comparaison avec des manuscrits semblables. Les peintures qui se trouvent toujours dans cet exemplaire (1v, 7r, 9v, 16v, 17v, 21r, 45v, 47v, 51r, 58r, 62v, 70r, 71v, 72v, 77v, 78r, 81v, 92r) représentent les événements les plus importants des vies des figures du Kalpasūtra. D'après le style de ces peintures, le manuscrit doit dater de la fin du XVe siècle.
En ligne depuis: 22.03.2018
Il s'agit d'un exemplaire particulièrement beau, écrit en France (à Paris ?) ou en Flandres, dudit Heilsspiegel, le Speculum humane salvationis. L'oeuvre elle-même est contenue dans plus de 200 manuscrits et dans de nombreux ouvrages imprimés. Elle se divise en plusieurs parties: l'histoire précédant le Salut (l'Ancien Testament), l'histoire du Salut du Nouveau Testament (de l'Annonciation au Jugement dernier), les 7 stations de la Passion, les 7 douleurs et les 7 joies de la Vierge Marie. Aujourd'hui, il manque 4 pages, ainsi que la partie initiale.
En ligne depuis: 04.11.2010
Recueil de textes homilétiques et de théologie pastorale datés des années [14]52, [14]54 et [14]55, réunis à Einsiedeln, mais en provenance de la région du Lac de Constance. Les principales œuvres sont : Nikolaus von Dinkelsbühl les Sermones de sanctis, le De tribus partibus poenitentiae, le De indulgentiis, le De oratione Dominica, un recueil de textes latins de Marquard von Lindau OFM et de Jordanus von Quedlinburg OESA les Sermones de communi sanctorum et les Sermones ad religiosos et religiosas.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre de dévotion de l'abbé Ulrich Rösch de Saint-Gall, écrit 1472, contenant entres autres des prières et un calendrier, a de nombreuses initiales ornées.
En ligne depuis: 31.07.2009
Dans ce manuscrit sur papier du milieu du XVe s. à Bellinzone, ont été transcrits une série de décrets émanant du pouvoir des Visconti entre 1352 et 1443 et adressés aux autorités de la cité. Dans les pages restées vierges à la fin du texte ont été copiées des lettres d'exemption pour des gens de la vallée Mesolcina en 1498-1499. Le codex appartient alors à la famille Varone, puis fut acquis en 1537 et restauré par le notaire de Bellinzone Giovanni Giacomo Rusca. Il parvint en 1787 à la Bibliothèque de l'Abbaye d'Einsiedeln, après que Carlo Bernardino Zacconi en ait fait don au XVIIe s. à la Bibliothèque des Jésuites de Bellinzone, qui, par la suite, a été relevée par les Bénédictins.
En ligne depuis: 20.12.2012
Manuscrit composite, qui peut être daté de la seconde moitié du Xe s. Il contient entre autres les Annales Einsidlenses, le De grammatica de Priscien, le fragment d'un texte sur le jeu d'échec et un calendrier avec des notices nécrologiques jusqu'au XVIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Psautier allemand. Les psaumes sont précédés par les rubriques qui définissent à quelle occasion ces derniers sont récités. Ce psautier contient aussi quelques cantiques, le Te deum et les litanies des saints. Les noms contenus dans les litanies indiquent que l'origine du manuscrit est bénédictine. Le codex a été écrit en 1421 par Othmar Ortwin. En l'an 1839, il est acquis par un moine bibliothécaire d'Einsiedeln, P. Gallus Morell, pour le monastère cistercien de Wurmsbach, au bord du lac de Zurich.
En ligne depuis: 17.03.2016
En plus de la vie de Benoît selon les Dialogi de Grégoire, dans une traduction qui semble n'exister que dans ce Cod. 671 (selon Werner Williams-Krapp), le manuscrit réalisé dans le couvent des dominicaines de St. Verena à Zürich, en 1449, contient la traduction de trois autres légendes de saints dominicains du XIIIème siècle : elles ne sont transmises que dans ce codex peu étudié et n'ont encore jamais éditées. La première est l'une des trois versions de la traduction de la Vita S. Dominici de Dietrich von Apolda; une autre est la traduction de la Legenda maior de l'inquisiteur Pierre de Milan (connu aussi sous le nom de Pierre Martyr ou Pierre de Vérone), rédigée par Thomas Agno de Lentino, suivie de la bulle de canonisation d'Innocent IV de 1253. Il faut remarquer que la traduction de la bulle contient aussi une légende de Pierre, qui, selon Regina D. Schiewer, est indépendante de celle de Thomas Agno. Si les traductions de légendes de saints en langue alémanique contenues dans ce Cod. 671 devaient avoir été rédigées vers 1300 (comme le suppose Schiewer), alors la version (abrégée?) de la traduction de la vie de Dominique contenue dans le Cod. 671 constituerait le plus ancien témoignage de la présence des Révélations de Mechtild de Magdebourg en Allemagne du sud-ouest, puisque le chapitre final du cinquième livre de la vie de Dominique (cfr. ff. 80v-82r) se fonde sur des extraits de la traduction latine du Das Fließende Licht der Gottheit.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le manuscrit de très petit format contient des traités musicaux de divers auteurs aussi bien italiens que français, parmi lesquels Marchettus de Padoue (f. 1-44), Johannes de Muris (f. 83-104v) et Prosdocimus de Beldomandi (f. 51-55, 75-82). Il fut rédigé en Italie du Nord au début du XVe s.
En ligne depuis: 13.12.2013
Christus und die Minnende Seele (« Le Christ et l'âme aimante »); Henri Suso, vie et écrits. Le manuscrit passa des mains du couple Ehinger-von Kappel (Constance) au couvent des dominicains de Saint-Pierre à Constance puis, probablement à l'Abbaye de Rheinau. Après la suppression de cette dernière, le manuscrit fut mis en dépôt à Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le Cod. 337 contient un recueil de neuf sermons pour la Pâques en allemand, du corpus des « Engelberger Predigten » (connu auparavant sous le nom de « Engelberger Prediger »), rédigés probablement entre 1415 et 1420. Il offre un complément au recueil de sermons contenu dans les manuscrits d'Engelberg Cod. 335 et Cod. 336. En 1615, les bénédictines de Saint-André ont transféré dans leur nouvel établissement de Sarnen ce volume, le Cod. 335, le Cod. 336 (un troisième a probablement été perdu) et au moins 24 autres manuscrits; depuis 1887, les volumes sont conservés dans la bibliothèque d'Engelberg.
En ligne depuis: 21.12.2010
L'origine du Büchlein der ewigen Weisheit attribué à Henri Suso (1295-1366) est inconnue; il pourrait provenir d'un milieu franciscain de la région alémanique occidentale. Le texte devrait avoir été écrit un siècle après les plus anciens témoins contenus dans les codd. 141 et 153.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, peu après sa fondation en 1484/85. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, composée de diverses initiales enluminées, est attribuée au Maître du bréviaire de Jost von Silenen, un enlumineur itinérant qui travailla à Fribourg, Berne, Sion, puis à Ivrea et Aoste, et qui doit son nom au bréviaire en deux volumes réalisé vers 1493 pour l'évêque de Sion Jost von Silenen (1482-1496). Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume – parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient le Proprium de sanctis et le Commune de sanctis pour la partie estivale (25 mars-25 novembre), selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, analogue à celle du volume I, est toutefois attribuable à un autre enlumineur anonyme et de moindre qualité. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume - parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce troisième volume est le dernier d'un antiphonaire réalisé en trois volumes en double exemplaire pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. IV en est le pendant. La décoration se compose de cinq initiales enluminées, initiales fleuronnées et à cadeaux, de la main du même artiste qui a décoré le volume I. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. III en est le pendant. La décoration se compose de cadelures, initiales fleuronnées et d'une seule initiales enluminées avec une bordure au f. 1r par un enlumineur anonyme. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit, composé de seulement 28 feuillets et contenant un missel partiel de rite ambrosien, provient de l'oratoire de S. Bernardino de Faido (canton du Tessin). Celui-ci venait d'être nouvellement consacré au XVe siècle (probablement en 1459) sous le patronage de la famille Varesi laquelle offrit, peut-être à cette occasion, ce manuscrit pour permettre la célébration de la messe. Aux premiers cahiers (1-12, 16-19), elle fit probablement ajouter le cahier avec la messe pour le patron saint Bernardin (20-25), ainsi que le feuillet détaché avec deux miniatures représentant la Maiestas domini et la Crucifixion. L'écriture, une rotunda gothique de type italien, contraste avec les miniatures qui partagent une certaine parenté avec des gravures colorées contemporaines d'origine germanique.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Burgauer Offnung de 1469 est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Burgau près de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. A l'origine, les Coutumes de Flawil, Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen ainsi que celles de Burgau étaient réunies dans un seul volume. Les Coutumes de Flawil (jusqu'à la page 17) furent extraites (décousues) et reliées séparément. Avant la transcription des Coutumes de Burgau sur les pages 18-28 se trouvent copiées les Coutumes de gebhartschwil, uffhoven und rudeln. Le livre était confié à l'amman (président du tribunal) de Burgau. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, le livre devint la propriété de la corporation du village de Burgau. Après la fusion avec Flawil, il passe sous la garde de l'administration communale de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
La 'Offnung' (Coutume) de Flawil de 1471, scellée le 21 janvier 1472, est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était, au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. Le document donne un aperçu de la situation judiciaire et économique dans le XVe siècle finissant/à la fin du XVe siècle. A l'origine, les Coutumes de Flawil étaient réunies dans un seul volume avec les Coutumes de Burgau, de Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen (Aufhofen et Rudeln). Plus tard, elles furent séparées. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, les Coutumes de Flawil entrèrent en possession de la corporation bourgeoisiale, aujourd'hui la commune de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
La « Historienbibel » de Frauenfeld a été réalisée vers 1450 dans l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau (Alsace) et remaniée peu après. Elle contient 80 illustrations auxquelles ont travaillé trois artistes différents. A partir du XVIe s. elle est en possession du Couvent des Augustins de Kreuzlingen.
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuscrit de la deuxième moitié du XVe siècle a été copié très soigneusement sur une colonne dans une minuscule humaniste. Il comprend deux textes du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464), Cribratio Alcorani (ff. 1r-70r) et Contra Bohemos (ff. 70v-90r). Dans la Cribratio Alcorani il a cherché à entrependre une étude philologique précise et historique du Coran et dans le Contra Bohemos il s'est occupé d'hussitisme. Le frontispice est orné d'une marge à bianchi girari ainsi que deux médaillons avec des armes (f. 1r). Ces armes d'azur au lion d'argent à la cotice d'or brochant sur le tout, couronnée des insignes papaux, sont celles du pape Paul II (Pietro Barbo, 1464-1471). Le manuscrit a donc soit été commandé par le pape, soit réalisé pendant son pontificat. En tête de chapitre, les initiales sont peintes en or sur un fond bleu et vert. Certaines initiales ressortent plus fortement et l'une a un décor à bianchi girari semblable à celui du frontispice. La riche reliure décorée d'ornements végétaux, de médaillons et de représentations de saints, date du XVIe siècle. Sur le plat supérieur, le médaillon central représente la Vierge à l'Enfant.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le livre de prières a été copié en 1475 (f. 217v). Son lieu d'origine demeure inconnu. Le texte est introduit par l'incipit Diss büchlin ist von anis und zwantzig festen und von sextechen hochziten die durch das gantz jahr begangen werdent [...] (f. 1r). Les initiales et l'incipit sont rubriqués, tandis que le reste du texte est sans ornement, copié à l'encre marron sur une colonne par une main principale. Au centre de nombreux cahiers se trouvent des onglets provenant d'un missel du XIVe siècle (copié en textualis). La reliure en cuir est contemporaine de la réalisation du manuscrit. Elle est décorée de filets disposés en diagonale et d'ornements estampés à froid.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le « Schwesternbuch » (Livre des sœurs) de St. Katharinental a été copié au cours du premier tiers du XVe siècle à Katharinental près de Diessenhofen. Il appartient au genre littéraire des vitae et contient le récit de la vie et des expériences de grâce des 58 moniales. L'inscription sur la reliure – Lebensbeschreibung viler in allhiessigem gottshauss heylig-mässig gelebter closter-jungfrawen – est due à Antonia Bögin ou Botzin de Kaufbeuren (archiviste, † 1763). Une main postérieure a inséré la table des matières sur le contreplat antérieur, ainsi que le nom des moniales de St. Katharinental au-dessus des titres de chapitre et la numérotation de ces vies dans les marges du folio correspondant. Le manuscrit est copié sur deux colonnes par deux mains différentes. La main principale copie les vies des nonnes et une prière (pp. 1a-144a), la deuxième une autre prière (pp. 144b-154a). La reliure en parchemin avec des lacets de fermeture remonte au XVIIIe siècle. Sur la page de garde antérieure se lit la note de possession : diss buoch ist schwester Margreten von Ulm († 1583) closterfrow in Sankt Kattrinen thal by Diessenhofen. En 1720, sœur Antonia est nommée probablement comme nouvelle propriétaire du livre (p. 104).
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit composite a été réalisé entre 1460 et 1470 dans la région du Lac de Constance. Il s'est peut-être trouvé pendant un certain temps en possession de la Chartreuse de Ittingen près de Frauenfeld. Il contient des textes à caractère spirituel et profane de la fin du Moyen Age qui sont en partie publiés pour la première fois à partir de ce manuscrit, comme par exemple Die fünf Herzeleid Mariä, le Frauenfelder Passionsgedicht ou le roman en prose Willehalm, ainsi qu'un extrait du Büchlein der ewigen Weisheit de Henri Suso.
En ligne depuis: 23.04.2013
L'obsequiale (processionnal) de l'évêque de Constance Otto IV von Sonnenberg (1481-1491) a été copié alors qu'il vivait dans la région de Constance. Il contient des instructions pour l'organisation de cérémonies liturgiques (par exemple, dons des sacrements, bénédictions ecclésiastiques et exorcismes).
En ligne depuis: 29.03.2019
Le recueil à contenu homilétique a été copié à Überlingen en 1495. Grâce à l'explicit (f. 38vb), on peut non seulement connaître son lieu d'origine (opido ùberlingen), mais aussi le nom du scribe – scribebat Stephanus hamgarter nomen – Stephanus Hamgarter von Stein (ancien assistant paroissial à Seefelden près d'Überlingen). Le recueil contient des Sermones dominicales de tempore (ff. 1ra-38vb) de Pérégrin d'Opole (ca. 1260-1335), un Sermo de passione domini (ff. 59ra-66va) et d'autres sermons (ff. 66va-82v). Le volume a été restauré en 1965 par l'atelier Hans Heiland und Sohn, qui a également réalisé la reliure en cuir vert.
En ligne depuis: 10.12.2020
Grâce au colophon (Finitus est liber Iste feria secunda Post festum Concepcionis virginis Marie. Anno domini 1498. Per fratrem iohannem Coci Conuentualem huius monastery. Iiij ydus decembris Laus deo, f. 186r), on déduit que le psautier fut copié par Johannes Koch (il apparaît dans l'obituaire de Fischingen et est documenté entre 1498 et 1514, curé à Bichelsee (TG) dès 1483) et achevé en 1498. Il est à noter que le texte des ff. 98r-110r a été copié par une main successive à l'encre noire. Les pages en papier avec l'hymne (ff. 187r-188v) ont probablement été reliées dans le volume dans un second temps. Les chants sont indiqués suivant la notation allemande de plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes rouges. Le manuscrit débute par un simple titre rubriqué (f. 1r) : Incipit psalterium in nomine domini, suivi de l'indication des jours de la semaine. Les autres titres sont aussi rubriqués. Sur les contregardes antérieure et postérieure, on distingue l'empreinte en négatif d'anciennes feuilles de garde. La reliure en cuir jaune avec des motifs renaissants des XVe ou XVIe siècles estampés à froid possède deux fermoirs et des écoinçons métalliques. Sur le plat supérieur se trouve une étiquette en papier du XVIIIe siècle avec la cote C:XV. S:13. Notat: 10 qui renvoie sans aucun doute au monastère bénédictin de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'œuvre, écrite en allemand, contient la vie de Thomas d'Aquin, composée par Guillaume de Tocco (1240-1323). Au f. 106v se lit une note relative au copiste et à la possible commanditaire du manuscrit : Dis buoch hat ze tùtsche bracht gemachet vnd geschriben pfaff Eberhard von Rapreswil kilcherr zu Jonen (ajout anno 1418 d'une main du XVIe ou XVIIe siècle). Dem sol Got vnsri frow sant Thoman der heilig lerer vnd die erwirdig frow die Stoeklerin ze Toess wol lonen. Selon cette entrée, la main du XVe siècle est celle de Eberhard von Rapperswil, curé à Jona, dans le canton de Saint-Gall. On y apprend aussi que l'œuvre a été commandée par la nonne Stöklerin de Töss (probablement Elsbeth Stükler). Les initiales sont non seulement mises en évidence en rouge, mais aussi ornées. Le manuscrit possède une reliure en cuir de couleur rouge framboise avec des fermoirs, qui a été restaurée au XXe siècle. Les feuilles de garde antérieure et postérieure proviennent d'un manuscrit neumé (probablement un kyriale) du XIIIe siècle. Dans le manuscrit se trouvent deux marques de possession : Dijs buoch ist erhart blarer von Wartensee zuo Kemten, guothsher zuo kemtem vnd zuo Werdeg (f. 106v) et Monasterij apud D.[ivam] Yddam in Visch.[ingen] (f. 1r). Il a donc appartenu successivement au prince abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee de Kempten, dont les activités sont documentées pour la période allant de 1587 à 1594, et au monastère de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit en papier, sur une colonne, est daté du 20 décembre 1453 (f. 163r). Le Liber officiorum a été copié par un scribe principal, qui est également l'auteur des notes marginales rubriquées. Une deuxième main est responsable des gloses interlinéaires, d'autres notes marginales et de maniculae dessinées en rouge. Les titres de chapitre et les lombardes sont en rouge dans tout le volume. Chacune des trois parties du texte est introduite par une initiale avec une figure (f. 1r, 69r, 112v). Le frontispice est de plus décoré d'un cadre d'ornements végétaux (f. 1r). L'ex-libris sur la garde antérieure indique Georg Alfred Kappeler (1839-1916, théologien et pasteur) de Frauenfeld comme propriétaire de ce volume. La famille Kappeler est documentée à Frauenfeld depuis 1443. Par ses activités influentes en tant que gouverneur, enseignant ou pasteur, la famille Kappeler appartenait à la classe moyenne instruite du XIXe siècle. Le legs de Georg Alfred Kappeler vit aujourd'hui encore à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers quelques manuscrits et imprimés précieux.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit réalisé à la fin du XVe siècle appartient aux plus anciens volumes de la bibliothèque de la chartreuse d'Ittingen. Jacobus Saurer von Blaubeuren († 1514) en est le copiste (à l'exception des ff. 179r-180v) : […] Jacobum Sënger alias Säurer propria ipsius manu conscriptus. Le manuscrit en papier sur deux colonnes contient le Tractatus super espistolas dominicales du scolastique français Johannes Algrinus de Abbatisvilla (Jean Halgrin d'Abbeville) et ses notes sur les Evangiles pour la Pentecôte. Le texte est copié dans une écriture « Kurrent » régulière très soignée. La reliure sur ais de bois revêtue de peau marron avec des fermoirs est contemporaine du manuscrit. Elle est décorée de filets et de motifs ornementaux estampés (étoiles et ornements feuillus).
En ligne depuis: 10.12.2020
Le bréviaire réalisé au cours de la seconde moitié du XVe siècle contient des textes pour la célébration de la liturgie des heures. Son propriétaire est Niklaus Hass (primissaire à Allenbach) : Iste liber pertinent Nicolao Hass primissario in Allenspach (f. 1r). Le manuscrit en papier est probablement arrivé à Kreuzlingen grâce aux bonnes relations de la collégiale de Kreuzlingen et du chapitre de Constance. Ecrit sur deux colonnes, le bréviaire a été copié par six mains différentes, dont la principale (ff. 33ra-287vb, 290ra-303ra, 310ra-340rb et 342r) est celle de Nikolaus Marschalk (m. 1448, gardien et chanoine de la collégiale St. Johann à Constance, cf. f. 1r). Une autre main exécute le calendrier et le début du bréviaire (ff. 1r-8r, 12r-28vb et 309r-309v). Les autres parties sont dues à quatre mains différentes (3e main : ff. 28vb-32ra ; 4e main : ff. 288r-289v ; 5e main : ff. 303ra-304rb ; 6e main : ff. 305ra-308rb). Le manuscrit a été copié en écriture « Kurrent ». La reliure contemporaine en bois recouverte de cuir avec un fermoir et des boulons en laiton est digne d'intérêt. Les armes de Kreuzlingen ont été appliquées seulement plus tard, comme « super ex libri » sur le plat antérieur.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit du « Schwabenspiegel » fut commandé en 1410. Il contient une collection des droits et coutumes des terres et fiefs, en usage en Allemagne du Sud et dans la région de l'actuelle Suisse allemande. A la suite, sont ajoutés les livres bibliques des Rois et des Macchabées ainsi que la première traduction allemande de la Handfeste (la lettre de privilèges et de franchises) de la ville de Fribourg de 1249. Le manuscrit a la particularité de contenir une miniature représentant l'étendard de la ville de Fribourg qui, pour la première fois, arbore ses couleurs actuelles, le blanc et le noir.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le manuscrit contient un obituaire qui enregistre les célébrations à réaliser pour l'anniversaire du clergé de la cathédrale de Lausanne – cf. page de titre non numérotée : Iste liber est capellanorum celebrancium in ecclesia katedrali Lausannensi de anniversariis que fiunt per dictos celebrantes. La partie originelle pourrait dater des années 1420, à la suite de quoi sont venues s'ajouter de nombreuses mains plus tardives pour compléter les messes anniversaires à célébrer. L'organisation interne suit le calendrier, mois après mois. L'obituaire débute ainsi au premier janvier (à la page 1) et se termine au 24 décembre (à la page 167). Chaque page est constituée de deux colonnes, chacune représentant un jour différent, dont le titre (lettre – parfois suivie du nom de la fête liturgique) est rubriqué. Les jours sont également exprimés en quantième de mois (chiffres romains) au sommet de chaque colonne, par une écriture gothique cursive, élément qui semble avoir été ajouté plus tardivement. Les obituaires du chapitre cathédral de Lausanne plus anciens ne sont connus que par le biais d'extraits (introduits dans le cartulaire de Lausanne en 1224 et 1238 sur ordre de Conon d'Estavayer) ou par une simple mention d'existence (en 1354 les délégués du chapitre ont reçu mandat d'écrire un « livre anniversaire » – mais qui a disparu). L'obituaire conservé à Fribourg, vraisemblablement arrivé après la conquête bernoise du Pays de Vaud, par fuite de la Réforme, est donc le plus ancien qui nous soit parvenu pour la période médiévale. Il permet ainsi de combler certaines lacunes documentaires.
En ligne depuis: 14.12.2018
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le premier livre n'avait pas été planifié mais résulte de l'assemblage de fascicules isolés peut-être reliés en 1416.
En ligne depuis: 23.06.2014
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le second livre fut commencé en 1416 à la suite d'une planification consciente du chancelier de la ville, Petermann Cudrefin, qui avait rédigé depuis 1396 le premier livre et l'avait trouvé très “désordonné”.
En ligne depuis: 23.06.2014
Manuscrit en papier contenant les Vies parallèles de Plutarque dans la traduction latine. Sur la première page, se trouve une initiale d'or sur fond à bianchi girari et dans la marge inférieure une armoirie, peut-être celle de Guiniforte Zazzi, juriste de Padoue, au côté duquel peut se lire le nom de Peter Falck (†1519), l'humaniste fribourgeois par l'intermédiaire duquel le manuscrit est parvenu à Fribourg, pour ensuite passer à la Bibliothèque des Capucins et en 2004, à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le contenu liturgique de ce manuscrit correspond à ce qui était en usage dans les chartreuses. La mention de la fête de dédicace de l'église dans le Proprium de Sanctis entre les deux fêtes du 4 et du 23 avril, laisse supposer qu'il a été réalisé pour la chartreuse de La Lance (canton de Vaud), dont la fête tombe le 18 avril. Plusieurs ex-libris datables des alentours de 1500 confirment la conservation du codex dans cette chartreuse au plus tard jusqu'à sa suppression en l'an 1538. Le manuscrit fut ensuite remis à la chartreuse de la Part-Dieu dans le canton de Fribourg. Il fut récemment restauré et l'ancienne reliure remplacée.
En ligne depuis: 19.03.2015
Bréviaire destiné à l'usage du diocèse de Lausanne, précédé d'un psautier. Les deux parties du texte commencent avec des miniatures de facture archaïque. D'après une notice à la fin du texte, le manuscrit a été terminé vers 1400 par maître Gilles, sur mandat de Pierre Frenscher de Montagny, curé de Saint-Nicolas de Fribourg. Une autre annotation rappelle une donation pour l'autel de Saint Sylvestre dans l'église de Saint-Nicolas à Fribourg.
En ligne depuis: 04.10.2011
Peu d'œuvres de l'Antiquité ont exercé une influence aussi profonde sur le moyen âge que la Consolation de Philosophie de Boèce. Le présent exemplaire porte de précieuses informations qui permettent de le replacer dans un intéressant contexte historique. Il a été achevé de copier à Dijon, la veille de Noël 1447, par les soins du clerc fribourgeois Pierre Guillomin. Le colophon qui nous livre ces détails désigne également le destinataire du manuscrit, Jacques Trompettaz († 1503), un compatriote du copiste. Ce dernier a également pris soin d'intégrer à plusieurs endroits du texte, outre son propre nom et celui du dédicataire, ceux de deux autres Fribourgeois de ses amis : Claude de Gruyère et Jacques Sutz, moine d'Hauterive.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le Liber ordinarius est une œuvre liturgique, dans laquelle sont décrites les cérémonies quotidiennes et festives propres à une cathédrale, à une église collégiale ou conventuelle. Dans ce cas, il s'agit d'un Liber à l'usage des ermites de Saint-Augustin, selon une annotation au f. 63v-64r écrite par le frère Georius Vituli du couvent des ermites de Saint-Augustin de Fribourg-en-Brisgau. Celui-ci contient aussi diverses prières, enseignements et un traité sur les dix commandements en allemand. De Fribourg-en-Brisgau, il rejoignit, à une date inconnue, le couvent des Augustins de Fribourg (Suisse).
En ligne depuis: 19.03.2015