Ce troisième volume est le dernier d'un antiphonaire réalisé en trois volumes en double exemplaire pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. IV en est le pendant. La décoration se compose de cinq initiales enluminées, initiales fleuronnées et à cadeaux, de la main du même artiste qui a décoré le volume I. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. III en est le pendant. La décoration se compose de cadelures, initiales fleuronnées et d'une seule initiales enluminées avec une bordure au f. 1r par un enlumineur anonyme. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit, composé de seulement 28 feuillets et contenant un missel partiel de rite ambrosien, provient de l'oratoire de S. Bernardino de Faido (canton du Tessin). Celui-ci venait d'être nouvellement consacré au XVe siècle (probablement en 1459) sous le patronage de la famille Varesi laquelle offrit, peut-être à cette occasion, ce manuscrit pour permettre la célébration de la messe. Aux premiers cahiers (1-12, 16-19), elle fit probablement ajouter le cahier avec la messe pour le patron saint Bernardin (20-25), ainsi que le feuillet détaché avec deux miniatures représentant la Maiestas domini et la Crucifixion. L'écriture, une rotunda gothique de type italien, contraste avec les miniatures qui partagent une certaine parenté avec des gravures colorées contemporaines d'origine germanique.
En ligne depuis: 13.06.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit de la deuxième moitié du XVe siècle a été copié très soigneusement sur une colonne dans une minuscule humaniste. Il comprend deux textes du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464), Cribratio Alcorani (ff. 1r-70r) et Contra Bohemos (ff. 70v-90r). Dans la Cribratio Alcorani il a cherché à entrependre une étude philologique précise et historique du Coran et dans le Contra Bohemos il s'est occupé d'hussitisme. Le frontispice est orné d'une marge à bianchi girari ainsi que deux médaillons avec des armes (f. 1r). Ces armes d'azur au lion d'argent à la cotice d'or brochant sur le tout, couronnée des insignes papaux, sont celles du pape Paul II (Pietro Barbo, 1464-1471). Le manuscrit a donc soit été commandé par le pape, soit réalisé pendant son pontificat. En tête de chapitre, les initiales sont peintes en or sur un fond bleu et vert. Certaines initiales ressortent plus fortement et l'une a un décor à bianchi girari semblable à celui du frontispice. La riche reliure décorée d'ornements végétaux, de médaillons et de représentations de saints, date du XVIe siècle. Sur le plat supérieur, le médaillon central représente la Vierge à l'Enfant.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit a été copié sur une colonne par une main soigneuse du XIVe siècle. Le volume contient les Omelie (ff. 1r-103r), les Dialogi (ff. 103v-170r) et le Liber pastoralis (ff. 172r-219v) du pape Grégoire Ier (542-604). Les titres sont rubriqués et deux élégantes initiales ornées en rouge figurent aux f. 103v et 172r. Le texte principal est parcouru d'annotations d'une main de peu postérieure. Le manuscrit peut être daté grâce à différentes entrées sur le f. 103r. La main principale indique : Expliciunt omelie sancti Gregorij pape. Anno Nonagesimo. Deux autres mains écrivent au-dessus du texte domini 130° et à côté 1390. Au f. 219v, la main principale a également inscrit : Explicit. Pastorale beati Gregorij pape Etc. Anno Millesimo ccc°. Nonagesimo primo. Finitus est liber iste in die s. Benedicti. Sur le même folio se trouve une marque de possession : Iste liber est domus throni sancte trinitatis in pletriach, qui se rapporte à la chartreuse de Pleterje en Slovénie. Le volume est arrivé à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers la chartreuse d'Ittingen (note de possession du XVIIIe siècle au f. 1r). La reliure à plaques en cuir blanc avec deux fermoirs est datée de 1553 (date dans la représentation d'Esaia). Comme dans le manuscrit Y 39, elle présente des ornements végétaux et des images de saints.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le « Schwesternbuch » (Livre des sœurs) de St. Katharinental a été copié au cours du premier tiers du XVe siècle à Katharinental près de Diessenhofen. Il appartient au genre littéraire des vitae et contient le récit de la vie et des expériences de grâce des 58 moniales. L'inscription sur la reliure – Lebensbeschreibung viler in allhiessigem gottshauss heylig-mässig gelebter closter-jungfrawen – est due à Antonia Bögin ou Botzin de Kaufbeuren (archiviste, † 1763). Une main postérieure a inséré la table des matières sur le contreplat antérieur, ainsi que le nom des moniales de St. Katharinental au-dessus des titres de chapitre et la numérotation de ces vies dans les marges du folio correspondant. Le manuscrit est copié sur deux colonnes par deux mains différentes. La main principale copie les vies des nonnes et une prière (pp. 1a-144a), la deuxième une autre prière (pp. 144b-154a). La reliure en parchemin avec des lacets de fermeture remonte au XVIIIe siècle. Sur la page de garde antérieure se lit la note de possession : diss buoch ist schwester Margreten von Ulm († 1583) closterfrow in Sankt Kattrinen thal by Diessenhofen. En 1720, sœur Antonia est nommée probablement comme nouvelle propriétaire du livre (p. 104).
En ligne depuis: 10.12.2020
Chronique du monastère d'Einsiedeln d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Avant la description des abbatiats d'Eberhard (934-958) à Plazidus (1629-1670) s'insère un dessin à la plume des saints patrons de l'église et un plan dépliant du monastère d'Einsiedeln. Dans la chronique prennent place les transcriptions de Murer d'actes de donation et de confirmations de donation en lien avec le monastère d'Einsiedeln.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique du monastère d'Engelberg et du monastère féminin de Saint-André d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). La chronique débute avec une transcription de la position géographique et de la fondation du monastère (1119). Suit l'histoire du monastère d'Engelberg depuis l'abbé Adelhelm (1124/26-1131) jusqu'à l'abbé Plazidus Knüttel (1630-1658). Dans la seconde partie, plus brève, Murer raconte la fondation (1199) et l'histoire du monastère de Saint-André de 1254 à 1455.
En ligne depuis: 22.06.2017
Chronique de l'Abbaye de Fischingen de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen), qui se fonde probablement sur la chronique de Jakob Bucher, également un moine d'Ittingen, dont le texte fut achevé entre le 17 septembre 1627 et le 14 septembre 1628.
En ligne depuis: 15.10.2007
Chronique du monastère de Saint-Jean dans la vallée de la Thur d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). Murer se fonde, selon ses propres indications, entre autres sur les écrits du conventuel, érudit en droit et bibliothécaire de l'abbaye de St-Gall, Jodocus Metzler.
En ligne depuis: 22.06.2010
Chronique de l'Abbaye de Kreuzlingen, par Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 moine dans la Chartreuse d'Ittingen). L'auteur se fonde, pour la description de l'histoire de l'Abbaye de Kreuzlingen, sur des documents plus anciens ainsi que sur une liste des abbés qui s'arrête en 1626.
En ligne depuis: 14.04.2008
Cette chronique du monastère d‘ Eschenbach de Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen) contient deux vedute du monastère des années 1625 et 1629, vraisemblablement sortie de la plume de Heinrich Murer.
En ligne depuis: 19.12.2011
Chronique du monastère de Wettingen de Heinrich Murer (1588-1638, moine dans la Chartreuse d'Ittingen depuis 1614).
En ligne depuis: 19.12.2011
Le recueil à contenu homilétique a été copié à Überlingen en 1495. Grâce à l'explicit (f. 38vb), on peut non seulement connaître son lieu d'origine (opido ùberlingen), mais aussi le nom du scribe – scribebat Stephanus hamgarter nomen – Stephanus Hamgarter von Stein (ancien assistant paroissial à Seefelden près d'Überlingen). Le recueil contient des Sermones dominicales de tempore (ff. 1ra-38vb) de Pérégrin d'Opole (ca. 1260-1335), un Sermo de passione domini (ff. 59ra-66va) et d'autres sermons (ff. 66va-82v). Le volume a été restauré en 1965 par l'atelier Hans Heiland und Sohn, qui a également réalisé la reliure en cuir vert.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'œuvre, écrite en allemand, contient la vie de Thomas d'Aquin, composée par Guillaume de Tocco (1240-1323). Au f. 106v se lit une note relative au copiste et à la possible commanditaire du manuscrit : Dis buoch hat ze tùtsche bracht gemachet vnd geschriben pfaff Eberhard von Rapreswil kilcherr zu Jonen (ajout anno 1418 d'une main du XVIe ou XVIIe siècle). Dem sol Got vnsri frow sant Thoman der heilig lerer vnd die erwirdig frow die Stoeklerin ze Toess wol lonen. Selon cette entrée, la main du XVe siècle est celle de Eberhard von Rapperswil, curé à Jona, dans le canton de Saint-Gall. On y apprend aussi que l'œuvre a été commandée par la nonne Stöklerin de Töss (probablement Elsbeth Stükler). Les initiales sont non seulement mises en évidence en rouge, mais aussi ornées. Le manuscrit possède une reliure en cuir de couleur rouge framboise avec des fermoirs, qui a été restaurée au XXe siècle. Les feuilles de garde antérieure et postérieure proviennent d'un manuscrit neumé (probablement un kyriale) du XIIIe siècle. Dans le manuscrit se trouvent deux marques de possession : Dijs buoch ist erhart blarer von Wartensee zuo Kemten, guothsher zuo kemtem vnd zuo Werdeg (f. 106v) et Monasterij apud D.[ivam] Yddam in Visch.[ingen] (f. 1r). Il a donc appartenu successivement au prince abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee de Kempten, dont les activités sont documentées pour la période allant de 1587 à 1594, et au monastère de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le bréviaire réalisé au cours de la seconde moitié du XVe siècle contient des textes pour la célébration de la liturgie des heures. Son propriétaire est Niklaus Hass (primissaire à Allenbach) : Iste liber pertinent Nicolao Hass primissario in Allenspach (f. 1r). Le manuscrit en papier est probablement arrivé à Kreuzlingen grâce aux bonnes relations de la collégiale de Kreuzlingen et du chapitre de Constance. Ecrit sur deux colonnes, le bréviaire a été copié par six mains différentes, dont la principale (ff. 33ra-287vb, 290ra-303ra, 310ra-340rb et 342r) est celle de Nikolaus Marschalk (m. 1448, gardien et chanoine de la collégiale St. Johann à Constance, cf. f. 1r). Une autre main exécute le calendrier et le début du bréviaire (ff. 1r-8r, 12r-28vb et 309r-309v). Les autres parties sont dues à quatre mains différentes (3e main : ff. 28vb-32ra ; 4e main : ff. 288r-289v ; 5e main : ff. 303ra-304rb ; 6e main : ff. 305ra-308rb). Le manuscrit a été copié en écriture « Kurrent ». La reliure contemporaine en bois recouverte de cuir avec un fermoir et des boulons en laiton est digne d'intérêt. Les armes de Kreuzlingen ont été appliquées seulement plus tard, comme « super ex libri » sur le plat antérieur.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit du « Schwabenspiegel » fut commandé en 1410. Il contient une collection des droits et coutumes des terres et fiefs, en usage en Allemagne du Sud et dans la région de l'actuelle Suisse allemande. A la suite, sont ajoutés les livres bibliques des Rois et des Macchabées ainsi que la première traduction allemande de la Handfeste (la lettre de privilèges et de franchises) de la ville de Fribourg de 1249. Le manuscrit a la particularité de contenir une miniature représentant l'étendard de la ville de Fribourg qui, pour la première fois, arbore ses couleurs actuelles, le blanc et le noir.
En ligne depuis: 21.12.2009
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit contient un obituaire qui enregistre les célébrations à réaliser pour l'anniversaire du clergé de la cathédrale de Lausanne – cf. page de titre non numérotée : Iste liber est capellanorum celebrancium in ecclesia katedrali Lausannensi de anniversariis que fiunt per dictos celebrantes. La partie originelle pourrait dater des années 1420, à la suite de quoi sont venues s'ajouter de nombreuses mains plus tardives pour compléter les messes anniversaires à célébrer. L'organisation interne suit le calendrier, mois après mois. L'obituaire débute ainsi au premier janvier (à la page 1) et se termine au 24 décembre (à la page 167). Chaque page est constituée de deux colonnes, chacune représentant un jour différent, dont le titre (lettre – parfois suivie du nom de la fête liturgique) est rubriqué. Les jours sont également exprimés en quantième de mois (chiffres romains) au sommet de chaque colonne, par une écriture gothique cursive, élément qui semble avoir été ajouté plus tardivement. Les obituaires du chapitre cathédral de Lausanne plus anciens ne sont connus que par le biais d'extraits (introduits dans le cartulaire de Lausanne en 1224 et 1238 sur ordre de Conon d'Estavayer) ou par une simple mention d'existence (en 1354 les délégués du chapitre ont reçu mandat d'écrire un « livre anniversaire » – mais qui a disparu). L'obituaire conservé à Fribourg, vraisemblablement arrivé après la conquête bernoise du Pays de Vaud, par fuite de la Réforme, est donc le plus ancien qui nous soit parvenu pour la période médiévale. Il permet ainsi de combler certaines lacunes documentaires.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le « Schulordnung und Satzungen der neuaufgerichteten und reformierten Schule zu Freiburg im Üchtland » (ledit « Katharinenbuch »), contient les ordonnances pour une école supérieure, telle qu'elle aurait dû être fondée à Fribourg durant la Réforme catholique, selon le modèle des écoles réformées. Peter Schneuwly (1540-1597), qui a probablement lui-même fréquenté les écoles de Fribourg, peut en être considéré comme l'auteur. Depuis 1557, il suivit des études à Fribourg-en-Brisgau où il obtint un Magister artium. Depuis 1564, il fit partie des clercs du Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg ; en 1565, il devint chanoine et en 1566, prédicateur dans la ville. C'est durant cette période que se situent aussi les premiers travaux préparatoires du « Katharinenbuch ». Entre 1577 et 1597, Schneuwly fut vicaire général du diocèse de Lausanne et, entre 1578 et 1587, prévôt de Saint-Nicolas. Le « Katharinenbuch » est en même temps le document de fondation de la Chambre des scolarques de la ville de Fribourg, en sa possession jusqu'au XIXe s. La réforme scolaire à laquelle aspirait Schneuwly n'est jamais entrée en vigueur, puisqu'en 1580, sur l'initiative de Schneuwly lui-même, les Jésuites, auxquels fut confié l'ensemble du système scolaire supérieur, furent appelés à Fribourg.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le contenu liturgique de ce manuscrit correspond à ce qui était en usage dans les chartreuses. La mention de la fête de dédicace de l'église dans le Proprium de Sanctis entre les deux fêtes du 4 et du 23 avril, laisse supposer qu'il a été réalisé pour la chartreuse de La Lance (canton de Vaud), dont la fête tombe le 18 avril. Plusieurs ex-libris datables des alentours de 1500 confirment la conservation du codex dans cette chartreuse au plus tard jusqu'à sa suppression en l'an 1538. Le manuscrit fut ensuite remis à la chartreuse de la Part-Dieu dans le canton de Fribourg. Il fut récemment restauré et l'ancienne reliure remplacée.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient, en plus de diverses Formulae epistolarum, la Summa dictaminis de Johannes Wrantz (ff. 1r-126r), des extraits du Viaticus dictandi de Nicolaus de Dybin (ff. 138v-140r) et une chanson en allemand, avec une notation musicale partielle, peut-être composée par Neidhart von Reuental (ff. 144v-145r), un des plus célèbres chanteurs de Minne (Minnesänger) allemands. Le manuscrit est entré à la BCUF à une date inconnue, probablement à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
La Légende dorée de Jacques de Voragine, un des textes les plus souvent transcrits au moyen âge, se présente ici dans une copie très soignée du XIVe siècle. Celle-ci est particulièrement remarquable par la finesse extrême et l'élégance des travaux d'aiguille qui ont été réalisés afin de réparer les défauts du parchemin (trous et déchirures). Ils ne sont pas sans rappeler des réalisations similaires sorties du couvent double des chanoines et chanoinesses à Interlaken. Quant à la décoration, elle doit être rapprochée de la production d'un atelier zurichois. L'histoire ancienne du manuscrit demeure mal connue ; il est néanmoins attesté chez les cisterciens d'Hauterive depuis au moins le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit contient un bréviaire monastique complet. Le décor est constitué d'initiales rouges, bleues et vertes, dotées de motifs végétaux, anthropomorphes et zoomorphes dessinés à la plume. Quelques initiales situées sur les premières pages (ff. 8-11) ont été, probablement dans un second temps, encadrées sur un fond doré. D'origine française, le bréviaire fut utilisé dès le XIIe siècle à Payerne, pour passer ensuite, après la sécularisation du prieuré, en mains privées.
En ligne depuis: 14.12.2017
Cet important manuscrit en papier contient les sermons de tempore et de sanctis pour la partie estivale, quelques textes hagiographiques et des exempla. Le manuscrit, d'une éventuelle provenance zurichoise, appartenait à la bibliothèque des ermites de Saint-Augustin à Fribourg avant d'entrer à la Bibliothèque cantonale de Fribourg en 1848.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient principalement les Sermones quadragesimales du dominicain Jacques de Voragine. Il provient du même scriptorium que le Cod. L 34 comprenant la Legenda aurea du même auteur et présente les mêmes réparations des défauts de parchemin, exécutées avec des fils colorés. Ce type de réparation se retrouve dans des réalisations analogues du couvent augustinien double d'Interlaken. La provenance de ce manuscrit demeure méconnue ; sa présence est toutefois attestée chez les cisterciens à Hauterive depuis le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Bréviaire à l'usage du diocèse de Lausanne. Les ajouts du calendrier montrent que le manuscrit fut utilisé depuis le XIVe siècle dans un couvent dominicain de Lausanne. Quelques initiales pour la plupart à décor végétal et des drôleries marginales forment la décoration du manuscrit, lequel a été lourdement rogné au moment de la nouvelle reliure effectuée au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit cistercien, que l'on peut dater de la première moitié du XIIIe siècle, ne contient qu'une partie de l'Ancien Testament, soit les livres d'Isaïe jusqu'à Malachie compris. Nous avons ici l'exemple d'un livre ayant dû changer de bibliothèque pour des raisons historiques. Conservé dans l'abbaye cistercienne de Frienisberg au canton de Berne, il a rejoint Hauterive lorsque le monastère bernois fut supprimé par la Réforme protestante. Le dernier abbé de Frienisberg, Urs Hirsinger, aurait ainsi gagné l'abbaye fribourgeoise en emportant avec lui une poignée de manuscrits.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le psautier-hymnaire est destiné à l'usage des Dominicains. Les saints rappelés dans le calendrier font penser à une origine possible en Allemagne du Sud ou en Bohème. Surtout les caractéristiques de la décoration des initiales enluminées et à filigranes font pencher pour cette dernière origine et pour une datation dans la première moitié du XVe siècle (communication de Martin Roland, Vienne).
En ligne depuis: 04.10.2011
Très probablement réalisé à Hauterive aux alentours de 1200, ce missel cistercien a retenu récemment l'attention des historiens de Sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231). Il est ainsi considéré, en compagnie d'un autre manuscrit d'Hauterive, l'antiphonaire L 301, comme un témoin de la rapide diffusion du culte de la sainte dans un monastère cistercien. En effet, c'est en 1236 que le chapitre général des cisterciens décida de faire inscrire au martyrologe et au calendrier de l'ordre le nom de la sainte qui venait d'être canonisée l'année précédente. L'inscription correspondante figurant de deuxième main dans le calendrier de notre manuscrit est très vraisemblablement une conséquence de cette décision.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit comporte majoritairement des textes hagiographiques et a été copié par plusieurs mains au début du XIIIe siècle. Une origine altaripienne peut être raisonnablement envisagée. C'est sans nul doute le texte figurant en tête du recueil qui revêtait la plus grande importance aux yeux des moines, une Vie de S. Bernard de Clairvaux (la Vita prima), qui occupe plus de la moitié du manuscrit. Il faut signaler la présence d'un texte assez surprenant dans un contexte monastique : la Description des lieux saints à l'époque du Royaume latin de Jérusalem de Fretellus de Nazareth († après 1154). Une autre particularité du manuscrit est sa reliure en portefeuille à rabats sur laquelle se distinguent des traces de cabochons en forme d'étoile.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le colophon placé à la fin du manuscrit établit de manière certaine que celui-ci a été copié à l'abbaye cistercienne d'Hauterive au cours du XIIIe siècle. Son auteur, ou son commanditaire, a sans nul doute voulu « recueillir les œuvres de deux auteurs cisterciens qui ont exercé des fonctions importantes dans la région : Henri, abbé du monastère voisin de Hautcrêt, et Amédée, évêque du diocèse de Lausanne » (Ciardo). Pentaconthamonadius (« la cinquante-et-unaine »), le titre savant choisi par Henri, dont la biographie reste encore discutée, désigne ici un sermonnaire composé de dix-sept groupes de trois sermons destinés à la liturgie des moines blancs. Moine cistercien devenu évêque de Lausanne, Amédée de Clermont (1145-1159) est notamment l'auteur de huit homélies à la gloire de la Mère de Dieu qui ont connu un succès durable en étant utilisées comme textes liturgiques dans le bréviaire du diocèse de Lausanne.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce Missel cistercien, réalisé vers 1300, « représente une phase déjà avancée du développement de ce type de livre liturgique : les chants du graduel sont entièrement intégrés dans le sacramentaire et ne sont plus accompagnés de notations musicales ; ils sont écrits dans une calligraphie plus petite. Sous cette forme, le missel pouvait servir à l'officiant soit pour la messe conventuelle soit pour la messe privée, connue des cisterciens dès leurs débuts. Le lieu d'origine du codex n'est pas déterminé avec certitude. Il s'est sans doute trouvé à partir du XVe siècle à Hauterive, où l'on a rénové sa reliure. L'illustration dans le canon offre un bel exemple d'initiales filigranées de la fin du XIIIe siècle ; la décoration de rinceaux semble ici encore « domestiquée » par un encadrement rigoureux » (Joseph Leisibach, Liturgica Friburgensia. Des Livres pour Dieu, 1993, p. 89).
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce manuscrit de la fin du XIIIe siècle contient une partie du best-seller médiéval qu'est le Lancelot en prose, à laquelle on a donné le nom de convention d'Agravain, d'après le nom du chevalier de la Table ronde ayant dénoncé la relation adultère entre Lancelot et la reine Guenièvre. Lacunaire au début et à la fin, cette sobre copie soignée est dotée d'initiales filigranées, alternativement rouge et bleu. De provenance inconnue, elle est attestée à l'abbaye de Hauterive depuis le XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Contient le cartulaire et le censier du prieuré clunisien de Rüeggisberg, dans le canton de Berne, premier prieuré clunisien en aire germanophone et probablement le plus ancien couvent du territoire bernois. Il est constitué de deux parties distinctes réunies vraisemblablement à Berne au début du XVIe sicle, ou en 1484, quand le prieuré fut supprimé et ses biens incorporés dans le chapitre bernois de Saint-Vincent nouvellement fondé. La première partie (ff. 1-200 et 261-267) contient les transcriptions exécutées en 1425-1428 de divers documents, de bulles et du censier du prieuré recopié de cartulaires plus anciens. Dans la deuxième partie (ff. 201-260) sont transcrits des documents produits au chapitre de Saint-Vincent de Berne.
En ligne depuis: 08.10.2020
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Copié dans un lieu inconnu durant la première moitié du XIVe siècle, le présent manuscrit constitue un bel exemple d'antiphonaire cistercien noté (seul le propre du temps est ici conservé) : une élégante écriture de grand module garantissant une bonne lisibilité, une notation musicale carrée disposée sur des portées de 4 lignes et un riche décor de lettres filigranées et de drôleries. Les fragments d'une Bible du XIIe siècle reliés en tête du manuscrit sont de précieux témoins pour l'étude paléographique des plus anciens manuscrits réalisés par les cisterciens à Hauterive.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce missel du diocèse de Lausanne reflète le contenu du Ms. 7 du couvent des Cordeliers de Fribourg. La décoration est constituée de lettres décorées d'élégants filigranes en rouge, bleu et vert et de la page du Te igitur encadrée par une frise de petites feuilles trilobées avec un oiseau tenant une fleur dans son bec. La page lui faisant face, qui contenait probablement une miniature de la Crucifixion, a été découpée. Le missel appartenait à la collection de Karl Friedrich von Steiger (m. 1982) et a été acheté par la BCU de Fribourg en 1991.
En ligne depuis: 08.10.2020
Cet antiphonaire à l'usage des franciscains, bien qu'il puisse être daté de la fin du XIIIe ou du début du XIVe s., reflète cependant la tradition liturgique franciscaine primitive. Il contient des chants (texte et musique) pour les offices de l'année liturgique tout entière, y compris la fête en l'honneur d'Antoine de Padoue à sa juste place, et un office en l'honneur du Corpus Christi ajouté par une autre main (f. 157r-159v).
En ligne depuis: 21.12.2010
Antiphonaire du couvent des Franciscains de Fribourg, daté de 1488, d'après le colophon f. 214v. Dans les marges et dans les initiales sont représentées des drôleries. Il contient une miniature (f. 14v : Naissance du Christ) et de belles initiales (fleurs, fruits, courges) attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel du couvent des Franciscains de Fribourg, qui selon l'indication dans la note de possession sur la page de garde, était encore en usage au XVI-XVIIème siècle. La reliure date du XVIème siècle. Il a été écrit en minuscules gothiques vers 1300. Le début des fêtes les plus importantes a été marqué par de grandes initiales, parfois avec des miniatures (par exemple f. 128v Ascension, f. 132v miracle de la Pentecôte).
En ligne depuis: 09.04.2014
Jean Joly (gardien du couvent franciscain de Fribourg, dans les années 1467-1469, 1472-1478, 1481-1510) acheva pendant son séjour d'études à Avignon la copie des Quaestiones in quattuor libros sententiarum du franciscain italien Pierre d'Aquila, qui a enseigné à Paris dans les années 1330. Son commentaire aux Sentences de Pierre Lombard lui valut le surnom de « Scotellus », car il rendit accessible l'enseignement de la doctrine de Jean Duns Scot (m. 1308). La reliure en bois (XVe siècle) de ce volume à l'origine enchaîné a été restaurée par Carole Jeanneret en 2022.
En ligne depuis: 20.12.2023
Extraits du commentaire de Bonaventure aux Sentences de Pierre Lombard, rédigé par le franciscain Henri d'Isny (évêque de Bâle, 1275-1286). Marque de possession au fol. 1r (Johannes Joly). Colophons aux fol. 336vb (frater Henricus), fol. 337ra (Antonius de Maasmünster, copiste, 1478), fol. 352ra (Johannes Joly, copiste, 1478). Volume qui était à l'origine enchaîné, avec une reliure en cuir du XVe siècle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Manuscrit des « Péricopes de Fribourg ». Plénier en langue allemande avec les lectures de la messe en allemand; gloses et textes supplémentaires pour les dimanches et les jours de fête importants.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le cod. 28 contient une copie du Defensor pacis, un traité sur la théorie de l'Etat, que Marsile de Padoue dédia en 1324 à l'Empereur Louis de Bavière. Friedrich von Amberg (vers 1350-1432) se procura, vers la fin du XIVe s., une copie peu soigneuse réalisée à partir du groupe de textes d'origine allemande, qui contient la plus ancienne rédaction de Marsile. Cette version provenant de l'Allemagne centrale, datable, grâce aux filigranes, de la dernière décennie du XIVe s., fut corrigée par Amberg, annotée de gloses marginales et finalement reliée.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce livre d'heures fut réalisé à Florence aux alentours de 1470-1480; son riche et élégant décor est l'oeuvre de l'atelier de l'enlumineur le plus connu de Florence à cette époque, Francesco d'Antonio del Chierico, qui réalisa chaque enluminure au début des Offices ainsi que les initiales enluminées dans le texte. Les initiales en filigrane sont d'une grande élégance. Une armoirie, malheureusement partiellement effacée, nous informe que le manuscrit fut réalisé pour le mariage d'un membre de la famille Serristori. En 1970, le manuscrit fut acheté par un collectionneur privé qui a déposé à la Bibliothèque de Genève sa collection des Comites Latentes.
En ligne depuis: 23.06.2014
La haggadah manuscrite Comites Latentes 69 est une création viennoise de 1756, décorée à l'encre noire et imitant de manière magistrale la gravure sur cuivre. L'auteur est le célèbre scribe-illustrateur Zimmel ben Moïse de Polna (actif entre 1714 et 1756) qui a produit une trentaine de manuscrits datés et conservés, mais dont seulement 17, incluant le CL 69, sont autographes. Son œuvre s'insère parmi les spécimens les plus exceptionnels de la décoration manuscrite hébraïque d'Europe centrale du XVIIIe siècle. A la suite, un texte du Cantique des Cantiques, copié par des mains postérieures, vient clôturer ce manuscrit magnifique.
En ligne depuis: 22.06.2017
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 26.09.2017
En 1389, Jean de Souabe, frère franciscain, traduit en français l'Horologium sapientiae d'Henri Suso, un mystique rhénan (1295-1366). Dans ce traité de morale, Sagesse dialogue avec un disciple sur le chemin spirituel à suivre inspiré de la passion du Christ et l'invite à méditer sur le passage du temps. Plus d'une cinquantaine d'exemplaires sont répertoriés. Le manuscrit conservé à la Bibliothèque de Genève, daté de 1417, a probablement été écrit dans la cité épiscopale.
En ligne depuis: 04.10.2018
A la demande de Charles le Téméraire, Vasque de Lucène traduisit en 1470, sous le titre « Traitté des faiz et haultes prouesses de Cyrus », la Cyropédie de Xénophon d'après la version latine due à Poggio Bracciolini (Institutio Cyri, 1445). Enluminé par le « Maitre des prières de 1500 », le manuscrit présente sept miniatures racontant l'histoire de Cyrus propre à inspirer le duc de Bourgogne dans ses actions politiques et militaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Philippe Prevost, seigneur du Plessis-Sohier-lez-Tours, conseiller et maître d'hôtel du roi Henri IV, est l'auteur et le copiste de ce texte d'art militaire, introduit par une dédicace au roi Henri IV (1591), une épître au même monarque, et accompagné de plusieurs sonnets, ainsi qu'un court traité sur la fortification. Manuscrit autographe, il contient également un court imprimé de Philippe Prevost, Himne de la guerre et de la paix, paru à Tours en 1590. Un certain nombre de dessins, dérivant probablement de gravures, ainsi que des plans de bataille, illustrent le texte de Mars qui n'a jamais été publié, alors qu'il paraît avoir été préparé dans ce but comme en témoignent les nombreuses ratures, additions et remarques.
En ligne depuis: 08.10.2020
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. Entièrement et abondamment enluminé, le manuscrit date du troisième quart du XVe siècle.
En ligne depuis: 13.10.2016
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (Ms. fr. 183/1, f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Jouvencel narre les exploits d'un jeune noble qui, grâce à sa bravoure et à ses exploits militaires, épouse la fille du roi Amydas. Le texte s'inspire de la carrière militaire de Jean de Bueil qui a longuement servi Charles VII. Le manuscrit est orné de trois peintures attribuées au Maître du Mamerot de Vienne, proche de Jean Fouquet.
En ligne depuis: 18.06.2020
Cette megillah est constituée de trente médaillons circulaires de texte, entourés par une décoration gravée et polychrome de type floral, animal et architectural baroque. Ce rouleau peu connu est l'un des six rouleaux complets composé du motif « lion, agneau et ours », produit par le célèbre graveur Shalom Italia (c. 1619-1664). Ce dernier a aussi gravé de nombreux rouleaux d'Esther de différents motifs qui sont toujours conservés dans des collections particulières, musées et bibliothèques du monde entier.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce magnifique Mahzor pour les fêtes solennelles (Rosh ha-Shana et Yom Kippur) de l'année liturgique juive, selon le rite de la France du nord (Nussaḥ Tsarfat), est accompagné par un grand nombre de poèmes liturgiques (piyyutim), récités dans les communautés autrefois florissantes de la France du nord médiévale. Plusieurs réclames sont encadrées par des dessins figuratifs à l'encre. Ce volume entra à la Bibliothèque de Genève à une date inconnue entre 1667 et la fin du XVIIe siècle, après avoir appartenu au médecin d'Andrea Doria, Condottiere de Charles Quint (1500-1558).
En ligne depuis: 18.06.2020
Mise en place dans le milieu des dominicains de Saint-Jacques à Paris, les concordances verbales de la bible constituent des ouvrages autonomes permettant le repérage de toutes les occurrences d'un terme dans la bible. Arrangé suivant l'ordre l'alphabétique, chaque mot est renvoyé au nom abrégé du livre biblique où il apparaît, suivi du numéro de chapitre – la division en chapitres est définitivement établie vers 1200 – et d'une lettre allant de A à G (chaque chapitre étant arbitrairement divisé en sept parties à une époque où la numérotation des versets n'existe pas encore). L'exemplaire de la Bibliothèque de Genève appartient à la quatrième version des concordances dominicaines, une version qui divise les chapitres en quatre parties (de A à D) au lieu de sept. Datée de 1308, cette copie a été offerte au couvent des Dominicains de Plainpalais à Genève au début du XVe siècle (f. 394v).
En ligne depuis: 08.10.2020
Le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève comme l'indique l'incipit du temporal (f. 1r : Incipit missale secundum usum maioris ecclesie gebennensis). Sans calendrier, ni sanctoral, ni commun des saints – à l'exception d'une colonne biffée (f. 145v) – cette copie très soignée est probablement réalisée à Genève au cours du XVe siècle. D'après Huot, il s'agit du plus ancien manuscrit liturgique étant entré dans le fonds de la Bibliothèque de Genève, à la fin du XVIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2018
Datant du XVe siècle, ce Livre d'Heures selon l'usage de Paris comprend également un psautier biblique complet. Ses miniatures ont été attribuées à l'atelier du duc de Bedford dans sa période terminale (vers 1435-1460). Chaque mois du calendrier est précédé d'un vers hexamètre latin qui indique les deux jours néfastes mensuels (1er et 25 janvier, 4 et 26 février, 1er et 28 mars, 10 et 20 avril, 3 et 25 mai, 10 et 16 juin, 13 et 22 juillet, 1er et 30 août, 3 et 21 septembre, 3 et 22 octobre, 5 et 28 novembre, 7 et 22 décembre). Entré dans la « collection Petau », constituée par deux conseillers au Parlement de Paris : Paul Petau († 1614) et son fils Alexandre Petau († 1672), ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin (1695-1756) et légué par lui à la Bibliothèque de Genève après son décès.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le livre d'heures à l'usage de Rome présente dans le calendrier des dévotions à saint Clair (2 janvier) ou à la dédicace de l'église Saint-Pierre de Genève (8 octobre) qui sont spécifiques au diocèse de cette ville. Le manuscrit a subi à une période indéterminée de nombreux dommages : arrachage et lacération de pages, découpage d'initiales enluminées. Sur les cinq enluminures d'origine, il n'en subsiste que deux, placées respectivement en tête des heures de la Croix (fol. 15r) et des psaumes pénitentiels (fol. 74v), lesquelles ont probablement été exécutées à Genève ou dans ses environs immédiats, vers le milieu du XVe siècle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Enluminé dans un atelier vénitien, ce Rituel romain fut copié pour l'archevêque Philippe de Lévis au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Il contient les paroles prononcées selon l'usage de la Curie romaine lors de diverses cérémonies, tels le baptême, les relevailles, le mariage, la communion des malades, l'extrême-onction, les funérailles. Soigneusement calligraphié, orné de bordures florales vivement colorées et de fines miniatures, et enrichi à la feuille d'or, ce manuscrit est d'une grande qualité.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
Hugues d'Amiens, archevêque de Rouen (1130-1164), est l'auteur des deux traités théologiques, Sur la foi catholique et Sur l'oraison dominicale, copiés dans ce manuscrit. Selon l'inscription figurant sur la page de garde antérieure, il a été offert à la cathédrale de Rouen par l'archevêque Rotrou de Warwick, le successeur immédiat de Hugues d'Amiens à la tête de l'archevêché (1165-1183). Avant de rejoindre les collections de la Bibliothèque de Genève, il appartenait à Alexandre Petau comme en témoigne une inscription sur le premier feuillet du manuscrit (f. 1r).
En ligne depuis: 04.10.2018
"Vénérable" est le qualificatif qui s'impose pour désigner ce manuscrit. En effet, on peut le considérer comme "vénérable" du fait de son grand âge, puisqu'il est daté d'environ 825. De plus, l'auteur des principaux textes qui y furent copiés est Beda Venerabilis ou Bède le Vénérable (672/674, † 735), lequel fut moine au monastère de Jarrow en Angleterre. Copié dans l'abbaye bénédictine de Massay (France, Cher, près de Bourges), ce manuscrit contient plusieurs œuvres scientifiques de Bède le Vénérable, comme les Cycles de Pâques dits Cycles de Bède, le De natura rerum, le De temporibus et le De temporum ratione. Divers autres textes ont également été insérés : les Annales Petaviani et les Annales de l'abbaye de Massay, des calendriers, des fragments relatifs au comput, des lettres.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit contient la traduction latine du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure réalisée en 1287 par Guido de Columnis. Le texte se divise en 35 livres, dont neuf seulement sont introduits par une miniature, pour la plupart en pleine page (f. 1r, 5v, 16v, 46r, 72v, 83v, 89v, 107v, 124v). Insérées dans un cadre de style renaissance, les peintures illustrent différents moments importants de la destruction de la ville de Troie. Le manuscrit appartenait à la collection de Paul et Alexandre Petau, avant d'entrer en possession d'Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui en fît don à la Bibliothèque de Genève en 1756.
En ligne depuis: 22.03.2018
Les « vies de philosophes » constituent une sous-catégorie du genre antique des « Vies des hommes illustres », revisité dès le XIIe siècle. Le texte latin de ce manuscrit, attribué à Gautier Burley (en fait un auteur anonyme italien du début du XIVe siècle), le Liber de vita et moribus philosophorum veterum, est un recueil de maximes morales dues à différents philosophes, dont les noms sont indexés en fin d'ouvrage (f. 93r-94r). Cette copie datée de 1452 provient peut-être de l'abbaye de Saint-Denis, et a appartenu par la suite à Paul et Alexandre Petau, avant de rejoindre le fonds de la Bibliothèque de Genève, à l'occasion du legs d'Ami Lullin (1756).
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit contient le Decretum Gratiani accompagné de la glose de Bartolomeo da Brescia. Il s'agit d'un témoin caractéristique de la virtuose mise en page des textes juridiques, où le texte principal est encadré, en général sur tous ses côtés, par son commentaire. Le scribe, le frère Adigherio, signe de son nom cette copie (fol. 341v). Elle est en outre somptueusement décorée de grandes miniatures introduisant soit les parties principales du texte, soit les différentes causes, ainsi que de très nombreuses initiales historiées, souvent pleines d'humour (par exemple f. 2r, 127v), et des initiales à personnages. Deux enlumineurs bolonais, le Maître de 1346 et l'Illustratore, sont les auteurs de ce décor réalisé dans les années 1340. Le Décret de Gratien entra en 1756 à la Bibliothèque de Genève à l'occasion du legs d'Ami Lullin qui avait acquis cette copie de la collection de Paul et Alexandre Petau.
En ligne depuis: 14.06.2018
Produit dans un atelier parisien au milieu du XIIIe siècle, ce manuscrit contient les livres I à XVIII du Digestum vetus de Justinien, avec un texte offrant des variantes par rapport à la « vulgate » du Digeste. Une peinture, sous forme de bande verticale, présente l'empereur Justinien surmontant les cinq principaux juristes du début du IIIe siècle, abondamment cités dans le Digeste.
En ligne depuis: 15.04.2010
Ce manuscrit issu d'un atelier parisien de la fin du XIIIe siècle contient la version latine de treize traités rédigés par Aristote, ou considérés comme tels. Le volume se termine par un fragment du De uno deo benedicto, de Moïse Maïmonide. Quarante initiales embellissent le texte, et une grande peinture du Christ en croix avec Marie et Jean fut ajoutée au dernier folio.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le De officiis de Cicéron est un ouvrage politique traitant de l'éthique qui a été utilisé pendant tout le Moyen Age, déjà par saint Augustin, puis par les compilateurs de sentences morales, jusqu'à Christine de Pizan dans son Chemin de long estude. Il a fait l'objet de nombreux commentaires comme en témoigne ce manuscrit sur papier du XVe siècle. Sur la double page finale (f. 120v-121r), un schéma des vertus prolonge la thématique éthique du texte cicéronien. Ce manuscrit appartenait au régent du Collège de Genève, Hugues Lejeune (1634-1707), qui l'offrit à la Bibliothèque de sa ville.
En ligne depuis: 08.10.2020
Daté des années 1170-1180, ce manuscrit conserve le texte de l'Alexandreis, une épopée latine versifiée rédigée par Gautier de Châtillon pour relater l'histoire d'Alexandre le Grand. Dédiée à l'archevêque de Reims, cette œuvre connut rapidement le succès et reste encore appréciée comme le « meilleur poème épique de la littérature du Moyen Age ». En outre, la version conservée dans ce manuscrit serait l'une des plus anciennes.
En ligne depuis: 09.04.2014
Daté d'environ 1200, ce manuscrit contient plusieurs textes, dont le martyrologe d'Usuard (moine bénédictin mort vers 875), un homéliaire incomplet, la règle de saint Augustin et le nécrologe de l'abbaye de Sixt (France, Haute-Savoie), lequel fut complété d'additions ultérieures jusqu'au XVIIe siècle. Selon François Huot, ces différentes parties ont pu exister séparément, mais semblent avoir été réunies dès le début du XIIIe siècle. Sur les folios qui n'avaient pas été écrits, divers textes ont été ajoutés, principalement aux XIIIe et XIVe siècles, entre autres des listes de redevances dues à l'abbaye notées aux f. 75v et 99r. Propriété des chanoines augustins de l'abbaye de Sixt, qui l'utilisaient pendant l'Officium capituli, ce manuscrit a dû rester en leur possession jusqu'à la Révolution française. Au XIXe siècle, il fut acquis par le genevois Auguste Turrettini (1818-1881).
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit a été déposé à la Bibliothèque de Genève en 2007 par les Pères de la Congrégation de Saint-François de Sales (Genève, Institut Florimont). Il s'agit d'un manuscrit composite réunissant deux textes autrefois séparés : les Institutions grammaticales de Priscien, copiées en Italie au XIe ou XIIe siècle, et le Commentaire de l'Apocalypse de Beatus de Liébana, illustré de 65 miniatures, copié au XIe siècle, vraisemblablement dans le sud de l'Italie, par des scribes utilisant l'écriture bénéventine et la minuscule caroline. Inconnu des spécialistes, ce Beatus découvert à Genève vient s'ajouter aux 26 exemplaires enluminés déjà recensés.
En ligne depuis: 03.11.2009
Ce manuscrit fut probablement composé dans les vallées vaudoises du Piémont (Italie) au cours du XVème siècle. De même qu'une grande partie des autres manuscrits vaudois, aujourd'hui dispersés dans différentes bibliothèques européennes, il s'agit d'un recueil de divers traités, sermons et textes doctrinaux ou édifiants. Le manuscrit rejoint Genève probablement en 1662, apporté par le pasteur vaudois Jean Léger en même temps que d'autres codices. Classés parmi les manuscrits espagnols par Jean Senebier en 1779, il n'a été reconnu comme vaudois qu'à partir du milieu du XIXème siècle.
En ligne depuis: 23.06.2016
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
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Cette œuvre n'existe dans le monde qu'en six autres exemplaires manuscrits et un imprimé ancien. Son auteur est le célèbre rabbin, astronome et mathématicien de Bohême, R. David ben Salomon Gans (1541-1613), disciple du Maharal de Prague, R. Judah Loew (1525-1609) et du Rema, R. Moshe Isserles (1520-1572). Cette copie a été nommée le Manuscrit de Genève par André Neher en 1974, dans sa monographie sur David Gans. Un colophon dans le manuscrit indique la date de 1613, mais une étude récente sur l'histoire de la transmission textuelle de cette œuvre suggère qu'il s'agit d'une copie du XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.06.2018