Rouleau d'Esther du début du XVIe siècle d'origine Ashkénaze, pour usage privé avec des dessins à l'encre d'animaux et de fleurs intriqués placés sur les lettres monumentales de la liste des fils d'Haman.
En ligne depuis: 14.12.2018
Codex élégant rédigé dans une écriture humanistique et commandité par le pape Léon X († 1521). L'armoirie des Medici occupe le centre des plats de la reliure originale, dans la riche frise qui orne le frontispice, et dans les initiales aux ff. 3v et 134v. Le décor est attribué au célèbre enlumineur florentin Attavante degli Attavanti († 1525) ou à son entourage. Il provient de la collection du Major J.R. Abbey.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce manuscrit grec, copié sur papier et daté par souscription de 1561, réunit trois traités sur la guerre. Deux traités byzantins, le Strategicon, attribué à l'empereur Maurice (VIe s.) et Le traité sur la guérilla (De velitatione bellica) attribué à l'empereur Nicéphore Phocas (Xe s.) précèdent l'Apparatus bellicus attribué à Jules l'Africain, né à Nicopolis.
En ligne depuis: 02.06.2010
Les deux textes, De rebus bellicis (ff. 5r-17v) et Notitia dignitatum (ff. 19r-94r), réunis dans ce manuscrit, remontent à l'Antiquité et présentent respectivement les machines de guerre utilisées par l'armée romaine pour le premier, et l'organisation militaire du Bas-Empire, dans ses parties occidentale et orientale, pour le second. Ils ont été conçus dès l'origine, entre la fin du IVe et le début du Ve siècle, avec des illustrations, dont la plus ancienne copie connue, remontant à la fin du IXe et le début du Xe siècle, était conservée à la bibliothèque de la cathédrale de Spire (dont il ne subsiste aujourd'hui qu'un seul feuillet). Cet exemplaire fut emprunté en 1436 par le cardinal Pietro Donato alors qu'il se trouvait au concile de Bâle où moins deux copies, enluminées par Péronet Lamy, furent réalisées (Oxford, Bodleian Library, Ms. Canon. Misc. 378 ; Paris, BnF, lat. 9661). Le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer en est une nouvelle reproduction, moins d'un siècle plus tard, qui pourrait avoir servi à l'édition de ces deux textes, images y compris, par Sigismundus Gelenius parue chez Froben à Bâle en 1552.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit contient la transcription d'une série de documents qui se réfèrent directement ou indirectement au bailliage de Neuamt dans le canton de Zurich. Il est composé de trois parties distinctes – une en parchemin (ff. 1-27) et deux en papier (ff. 28-39 et 40-47) – qui ont probablement été reliées ensemble en 1548 comme l'indique la date imprimée sur le plat supérieur. Les textes réunis remontent à une période allant de 1538 à 1604 (ajouts), à l'exception d'un document de 1461 (ff. 36r-38v).
En ligne depuis: 04.10.2018
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
La majeure partie du manuscrit contient des œuvres de Marquart von Stadtkyll – Chirurgie (5r-50r) et Von den Zeichen des Todes (50v-58v) – ou qui lui sont attribuées (59r-109r prescriptions diverses pour des pansements, onguents, poudres, bains, etc.). Dans le reste du manuscrit (1v-4v, 109r-139r), 150 recettes médicales ont été transcrites par différents copistes entre le XVe et le XVIe siècle. Le type d'écriture et le dialecte utilisé renvoient à une provenance du sud-ouest de l'Allemagne. Au XIXe siècle, le manuscrit était en possession d'une famille Hegwein de Herrnsheim (en Basse-Franconie) dont les membres ont laissé les noms et plusieurs dates. En 1969, il est acheté par Martin Bodmer auprès de William H. Schab Gallery à New York.
En ligne depuis: 13.06.2019
Ecrit sans doute dans les années 1520-1528, le Tristan du Lyonnais Pierre Sala se fait l'héritier de la tradition médiévale, des cycles en prose du Tristan et du Lancelot aux romans de la Table Ronde italiens. Ce récit de l'amitié exemplaire entre Tristan et Lancelot, où les aventures chevaleresques le disputent aux intrigues amoureuses, n'en est pas moins déjà ouvert à l'écriture de la Renaissance. Il n'est transmis que par deux manuscrits. Celui de la Fondation Martin Bodmer serait l'exemplaire de dédicace offert au roi François Ier. Il est illustré de vingt-six dessins à la plume et à l'aquarelle.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le manuscrit contient la traduction française de l'oeuvre de Diego de San Pedro (1437-1498) Carcel de amor, par François Dassy, qui se base également sur la traduction italienne de Lelio Manfredi, achevée en 1513. Diego de San Pedro est un poète et narrateur espagnol de la pré-renaissance, peut-être d'origine hébraïque et converti au christianisme. Le Carcel de amor, une de ses deux nouvelles connues, est un récit sentimental centré sur le thème de la domination des passions amoureuses par la raison; il fut imprimé pour la première fois à Séville en 1492 et traduit en diverses langues. Il est illustré par 19 vignettes pour la plupart entourées par un cadre architectural et dans lesquelles les personnages sont représentés en costume d'époque. Le codex a peut-être été exécuté pour Charles III de Bourbon-Montpensier (Charles de Bourbon) – son armoirie est en effet figurée au f. 1v – entre 1521 et 1527. Avant de faire partie de la collection de Martin Bodmer, il appartenait à la famille Demidow, au comte Alexis de Golowkin et à Sir Thomas Phillipps.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce manuscrit écrit en langue perse contient un choix des “Cent sentences d'Ali”, un recueil de sentences et de proverbes, traditionnellement attribués à Ali ibn Abi Talib, le quatrième calife et aussi le cousin et le gendre du prophète Mahomet. Pour les chiites (de šīʿat ʿAlī, le "Parti d'Ali") Ali joue un rôle religieux important, en tant que premier imam. Le mansucrit fut rédigé en 1559 par le calligraphe Jalal ibn Muhammad à Boukhara. Pour le texte celui-ci a utilisé l'écriture Nastaliq, un style calligraphique très répandu pour l'alphabet arabo-persan, tandis que pour les titres il a utilisé l'écriture calligraphique arabe commune Nasḫī. Les six miniatures en pleine page, auxquelles l'or a donné du relief, furent ajoutées dans le second/troisième quart du XVIIème siècle. A remarquer dans l'image à la p. 9, au centre de la marge inférieure, la représentation rare d'un personnage qui tourne le dos à l'observateur et dont on ne voit que l'arrière de la tête. Sur la même page, à gauche, derrière différents musiciens, ont aussi été représentés deux européens, reconnaissables à leur habillement.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Sous le nom de Testeriano sont désignés des manuscrits qui contiennent le catéchisme, dont l'écriture en images fut attribuée au frère missionnaire franciscain Jacobo de Testera (XVIème s.). Déjà durant le XIIème siècle s'était développée en Amérique centrale une écriture constituée d'un mélange d'idéogrammes, de pictogrammes et de signes phonétiques, dont les manuscrits témoins originaux furent détruits lors de la conquête espagnole du XVIème siècle. Afin de pouvoir communiquer avec la population indigène, les missionnaires chrétiens ont repris ce système d'écriture, mais ont inventé eux-mêmes la plupart des symboles, puisque leur but était de transmettre de nouveaux contenus chrétiens. Ainsi, trois têtes couronnées représentaient la Trinité et donc Dieu alors que deux têtes couronnées avec des clés et une épée les apôtres Pierre et Paul. Le manuscrit se lisait de gauche à droite sur deux pages, tandis que les différentes parties étaient divisées par des vignettes décoratives verticales. Le manuscrit contient de nombreuses brèves prières (parmi lesquelles ff. 1v-2r Persignum, 2v-4r Ave Maria, 4v-8r Credo) et une longue oraison (ff. 27v-35r) qui constitue une répétion du dogme chrétien.
En ligne depuis: 25.06.2015
Michel-Ange (1475-1564) adressa ce sonnet et son texte de dédicace à l'une de ses proches amies, la poétesse Vittoria Colonna (1492-1547), marquise de Pescara. Souvent économe dans l'usage du papier, le peintre consacra une belle et large feuille in-folio, pliée en deux et contrecollée (pour créer plus d'épaisseur), afin d'y apposer ces quelques lignes. Adoptant une écriture humanistique proche de la calligraphie, il prit également un soin tout particulier de la mise en page, avec des sauts et retraits de ligne soulignant l'architecture habituelle du sonetto. Le ton est des plus respectueux : Michel-Ange salue certes une amie, mais aussi une grande dame, qui vient de lui faire un don précieux. Ce cadeau, qui devait mener son destinataire « in paradiso », était sans aucun doute un manuscrit des Sonetti spirituali de la poétesse (qui se montrait en général très discrète et ne montrait que fort peu ses vers).
En ligne depuis: 17.12.2015
Provenant du célèbre « Code Gonzague » (conservé à la Biblioteca Ariostea de Ferrare), cette « paperolle » est un manuscrit de travail, pour un passage ajouté au grand poème du Tasse achevé l'année précédente. Ayant soumis son manuscrit original à plusieurs humanistes et lettrés de haut vol, le poète tint compte de certaines de ces critiques ou conseils, en révisant ses vers durant l'été 1576. Certaines strophes furent profondément retouchées, voire complétement réécrites. La strophe 42 fut l'une des plus retravaillées, à tel point que le Tasse dut coller dans le manuscrit cette petite bande de papier contenant la version définitive du texte. Le texte en lui-même décrit l'attitude et les pensées de la princesse musulmane Armide, qui s'apprête à haranguer le calife et ses armées pour les inciter à combattre à mort les croisés et la venger ainsi du héros chrétien Renaud qui l'a abandonnée.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce registre de 275 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2'300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient deux fragments en putèr (dialecte de Haute-Engadine) Histoargia dalg arik huͦm et da lazarus, ff. 1a-18b, achevé en 1591, et La Histoargia da Joseph (…), ff. 19a-38b, où le copiste Jacob ou Jachiam Ger a inséré à plusieurs reprises la date de 1593. Celui-ci continue son travail avec la transcription du drame La Histoargia da las dysch Æteds « Histoire des dix siècles » (f. 40a-f. 42b), dont seul le début est conservé (vers 1-157). Il s'agit du plus ancien texte conservé de l'Histoargia dalg arik huͦm et da lazarus.
En ligne depuis: 22.03.2018
Manuscrit composite, qui peut être daté de la seconde moitié du Xe s. Il contient entre autres les Annales Einsidlenses, le De grammatica de Priscien, le fragment d'un texte sur le jeu d'échec et un calendrier avec des notices nécrologiques jusqu'au XVIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Christus und die Minnende Seele (« Le Christ et l'âme aimante »); Henri Suso, vie et écrits. Le manuscrit passa des mains du couple Ehinger-von Kappel (Constance) au couvent des dominicains de Saint-Pierre à Constance puis, probablement à l'Abbaye de Rheinau. Après la suppression de cette dernière, le manuscrit fut mis en dépôt à Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
Chronique du diocèse de Coire d'Heinrich Murer (1588-1638, depuis 1614 conventuel à la chartreuse d'Ittingen). Murer raconte l'origine du diocèse de Coire et mentionne Asinio (451) comme premier évêque, auquel succèdent 75 autres évêques jusqu'à Johannes IV (1418-1440). En plus de la chronique, sont transcrites quatre copies modernes d'actes de donation de l'empereur Otton Ier et du roi Louis le Germanique ainsi que des notices annalistiques.
En ligne depuis: 22.06.2017
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Les Archives d'Etat de Fribourg possèdent toute une série de livres des bourgeois dont ceux-ci sont numérisés. Le premier et le second livres des bourgeois recouvrant la période allant de 1341 à 1769 sont les plus importants. Les livres des bourgeois permettent d'observer la bourgeoisie de la ville de Fribourg: d'une bourgeoisie très ouverte pour des raisons économiques au tournant des XIVe et XVe siècles, vers une fermeture progressive, jusqu'à un patriciat refermé sur lui-même durant le XVIIIe siècle. Avec ces livres des bourgeois, c'est-à-dire avec l'inscription contrôlée des nouveaux bourgeois sur des listes, qui peuvent avoir depuis l'origine la forme d'un livre, les villes surtout de grande et moyenne taille – qui connaissent une évolution politique et économique certaine à la fin du Moyen Age – réagirent à l'essor démographique, à l'immigration et aussi à la grande peste (milieu du XIVe s.), qu'elles cherchent ainsi à réguler. Le second livre fut commencé en 1416 à la suite d'une planification consciente du chancelier de la ville, Petermann Cudrefin, qui avait rédigé depuis 1396 le premier livre et l'avait trouvé très “désordonné”.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le « Schulordnung und Satzungen der neuaufgerichteten und reformierten Schule zu Freiburg im Üchtland » (ledit « Katharinenbuch »), contient les ordonnances pour une école supérieure, telle qu'elle aurait dû être fondée à Fribourg durant la Réforme catholique, selon le modèle des écoles réformées. Peter Schneuwly (1540-1597), qui a probablement lui-même fréquenté les écoles de Fribourg, peut en être considéré comme l'auteur. Depuis 1557, il suivit des études à Fribourg-en-Brisgau où il obtint un Magister artium. Depuis 1564, il fit partie des clercs du Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg ; en 1565, il devint chanoine et en 1566, prédicateur dans la ville. C'est durant cette période que se situent aussi les premiers travaux préparatoires du « Katharinenbuch ». Entre 1577 et 1597, Schneuwly fut vicaire général du diocèse de Lausanne et, entre 1578 et 1587, prévôt de Saint-Nicolas. Le « Katharinenbuch » est en même temps le document de fondation de la Chambre des scolarques de la ville de Fribourg, en sa possession jusqu'au XIXe s. La réforme scolaire à laquelle aspirait Schneuwly n'est jamais entrée en vigueur, puisqu'en 1580, sur l'initiative de Schneuwly lui-même, les Jésuites, auxquels fut confié l'ensemble du système scolaire supérieur, furent appelés à Fribourg.
En ligne depuis: 13.12.2013
Cette question disputée de l'ermite de S. Augustin Johannes von Paltz (vers 1445-1511) est une parfaite illustration d'une des méthodes de travail de la scolastique médiévale. Rédigée à Erfurt en été 1486, elle a pour objet de réfuter trois erreurs. La première de celles-ci concerne ceux qui « prétendent pouvoir calculer et prévoir la date du Jugement Dernier ». Il semble bien que le présent document soit l'unique version manuscrite de ce texte connu par ailleurs grâce à deux éditions imprimées du XVe siècle. Franz Xaver Karker (1812-1892), chanoine de la cathédrale de Breslau (aujourd'hui Wrocław en Pologne) est le donateur qui a confié cet ouvrage à la bibliothèque fribourgeoise.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit du début du XVIe siècle contient le second livre des Illustrations de Gaule et singularitez de Troye de Jean Lemaire de Belges (1473-1524), suivi des XXIV coupletz de la valitude et convalescence de la royne trescrestienne et du virelai « Espritz haultains ». C'est le seul manuscrit connu pour ces trois textes. Il porte la signature autographe de Lemaire de Belges (f. 199v).
En ligne depuis: 14.06.2018
Vasque de Lucène traduisit en français l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce à la demande d'Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il compléta le texte lacunaire de l'écrivain romain en puisant principalement dans les textes de Plutarque et de Justin. Achevée en 1468, cette traduction, qui présente un Alexandre conquérant, dépouillé des légendes héritées de la littérature courtoise, est dédiée au fils d'Isabelle, Charles le Téméraire. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève a été enluminé par un artiste flamand, le Maître d'Edouard IV, actif à Bruges à la fin du XVe siècle, et par une seconde main dont l'identité n'est pas clairement établie.
En ligne depuis: 23.09.2014
Notaire, secrétaire, puis conseiller du roi Charles VII, Noël de Fribois compose son Abrégé des chroniques de France qu'il présente au roi en juin 1459. Il débute sa chronique par le siège de Troie pour l'achever en 1383. L'exemplaire genevois présente deux continuations anonymes relatant les règnes de Charles VII et celui de Louis XI. Vingt-sept scènes enluminées ornent cette première partie du manuscrit. Le texte se poursuit avec le Mémoire sur les rois de Sicile de Jean de Candida, traduit en français par Charles Guillart, et enfin diverses chroniques, histoires et autres écrits ajoutés au XVIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008
Gaston Phébus écrivit à la fin des années 1380 un traité de vénerie, en français et en prose, connu sous le nom de Livre de la chasse. Ce traité présente les différentes manières de chasser et capturer le gibier. Gaston Phébus dédia son ouvrage au duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, célèbre pour son goût pour la chasse. On recense à ce jour 44 manuscrits médiévaux de cette œuvre.
En ligne depuis: 22.03.2012
Frédéric II de Hohenstaufen écrivit dans les années 1240 un traité de fauconnerie en latin (De arte venandi cum avibus) pour initier son fils Manfred à la chasse aux oiseaux. Composé de 6 livres, ce traité fit l'objet d'une seconde rédaction par Manfred qui remania les deux seuls premiers livres. Il fut traduit en français au début du XIVe siècle d'après un manuscrit déposé aujourd'hui au Vatican et contenant les additions de Manfred, soit les deux premiers livres uniquement. La version française est conservée dans 4 manuscrits dont celui de Genève décoré par le Maître Brugeois de 1482 et ses associés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Philippe Prevost, seigneur du Plessis-Sohier-lez-Tours, conseiller et maître d'hôtel du roi Henri IV, est l'auteur et le copiste de ce texte d'art militaire, introduit par une dédicace au roi Henri IV (1591), une épître au même monarque, et accompagné de plusieurs sonnets, ainsi qu'un court traité sur la fortification. Manuscrit autographe, il contient également un court imprimé de Philippe Prevost, Himne de la guerre et de la paix, paru à Tours en 1590. Un certain nombre de dessins, dérivant probablement de gravures, ainsi que des plans de bataille, illustrent le texte de Mars qui n'a jamais été publié, alors qu'il paraît avoir été préparé dans ce but comme en témoignent les nombreuses ratures, additions et remarques.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le bénédictin Jean d'Auton (v. 1466-1528), chroniqueur à la cour royale auprès de Louis XII, est le promoteur, en 1511, d'un concours d'épîtres fictives adressées au roi, pour lequel il rédige l'Epistre d'Hector au roy, à laquelle répond, entre autres, Jean Lemaire de Belges avec une Epistre du roy Loys à Hector. Le manuscrit de Genève s'ouvre par une enluminure en pleine page due à un artiste actif à Lyon, le Maître des Entrées, où Hector remet un livre à un satyre devant une armée de soldats en armure dont certains sont couronnés du laurier des poètes. Les références multiples à l'Antiquité, textuelles et visuelles, sont typiques du milieu humaniste lyonnais, milieu auquel appartient le possesseur de ce manuscrit, Jean Sala, demi-frère du célèbre auteur et amateur d'antiquités Pierre Sala.
En ligne depuis: 10.10.2019
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. A sa suite figure la Danse aux aveugles (avant 1465) de Pierre Michault. Le Maître d'Antoine Rolin réalise pour ces deux textes un très riche décor enluminé, lequel n'est toutefois pas entièrement achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit est composite et comporte 3 tomes et 7 unités codicologiques différentes. Il transmet plus de 30 œuvres, athanasiennes ou ps-athanasiennes, souvent en plusieurs exemplaires. Les textes ont été écrits au XVIe siècle en Italie du Nord, Suisse ou Allemagne, peut-être à l'initiative de Théodore de Bèze, pour préparer la première édition des œuvres d'Athanase en grec, due à Peter Felckmann et parue en 1600-1601 à Heidelberg chez Commelin. Le manuscrit ne transmet que des textes tardifs, mais revêt une importance historique exceptionnelle par son statut d'exemplaire d'impression pour l'édition princeps d'Athanase. C'est la source de toutes les variantes textuelles relevées par Felckmann, reprises par B. de Montfaucon en 1686 et passées dans Migne.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit est composite et comporte 3 tomes et 7 unités codicologiques différentes. Il transmet plus de 30 œuvres, athanasiennes ou ps-athanasiennes, souvent en plusieurs exemplaires. Les textes ont été écrits au XVIe siècle en Italie du Nord, Suisse ou Allemagne, peut-être à l'initiative de Théodore de Bèze, pour préparer la première édition des œuvres d'Athanase en grec, due à Peter Felckmann et parue en 1600-1601 à Heidelberg chez Commelin. Le manuscrit ne transmet que des textes tardifs, mais revêt une importance historique exceptionnelle par son statut d'exemplaire d'impression pour l'édition princeps d'Athanase. C'est la source de toutes les variantes textuelles relevées par Felckmann, reprises par B. de Montfaucon en 1686 et passées dans Migne.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit est composite et comporte 3 tomes et 7 unités codicologiques différentes. Il transmet plus de 30 œuvres, athanasiennes ou ps-athanasiennes, souvent en plusieurs exemplaires. Les textes ont été écrits au XVIe siècle en Italie du Nord, Suisse ou Allemagne, peut-être à l'initiative de Théodore de Bèze, pour préparer la première édition des œuvres d'Athanase en grec, due à Peter Felckmann et parue en 1600-1601 à Heidelberg chez Commelin. Le manuscrit ne transmet que des textes tardifs, mais revêt une importance historique exceptionnelle par son statut d'exemplaire d'impression pour l'édition princeps d'Athanase. C'est la source de toutes les variantes textuelles relevées par Felckmann, reprises par B. de Montfaucon en 1686 et passées dans Migne.
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit en papier filigrané remontant au XVIe siècle. Texte médical, il contient les onze livres du De simplicium medicamentorum [temperamentis ac] facultatibus de Galien. L'écriture étroite et « pointue » rappelle celle de Demetrius Moschus, un humaniste grec actif à Venise et à Ferrare (milieu du XVe – après 1519). La copie est inachevée comme en témoigne la présence d'espaces laissés blancs qui étaient destinés à recevoir des initiales enluminées. Le codex fut acheté par Alexandre Petau en 1655. Passé dans les mains du pasteur et théologien Ami Lullin, il fut légué à sa mort à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Ce manuscrit du XVe ou XVIe siècle regroupe des textes provenant de divers auteurs: Isidore de Séville, saint Jérôme, Eusèbe de Césarée traduit par Rufin d'Aquilée, Paul Orose et saint Bernard, dans un volume qui semble homogène au niveau codicologique.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
L'humaniste Lazare de Baïf (1496-1547), ambassadeur de François Ier, est l'auteur du traité latin, De re vestiaria, qui constitue, en 1526, le premier texte monographique portant sur les costumes anciens. Participant du goût antiquaire, ce texte écrit en latin et parsemé de citations en grec – une langue que Baïf étudia auprès de Giovanni Lascaris à Rome – connut une large diffusion à travers les éditions imprimées par exemple à Bâle auprès de Froben (1537) ou à Paris chez Charles Estienne (1535). La copie manuscrite de la Bibliothèque de Genève présente le texte complet du De re vestiaria, divisé en 21 chapitres, avec de nombreuses annotations marginales, vraisemblablement de la main de Lazare de Baïf (f. 79v), ce qui en fait un témoin particulièrement précieux.
En ligne depuis: 18.06.2020
Datant de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, ce recueil contient dix traités scientifiques (astronomie, physique, mécanique, etc.) notés en latin ou en français et accompagnés de quelques dessins techniques. Si quatre textes demeurent anonymes, les autres sont l'œuvre de Christian de Prague, Pierre de Maricourt, Franco de Pologne, Filonius de Byzance, Marbode de Rennes et Jean Fusoris. Les sujets abordés concernent divers domaines, comme l'astrolabe, le magnétisme, les pierres précieuses, le clavicorde, etc.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit du début du XVIe siècle est composé de deux poèmes de Raoul Bollart, l'un destiné à célébrer la victoire remportée par le roi de France Louis XII en 1509 contre les Vénitiens, l'autre à valeur morale présentant la requête de pauvres gens à un homme riche. Les miniatures exécutées à Rouen illustrent différentes scènes, et celles ornant le poème moral se succèdent comme dans une bande dessinée moderne. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit du XVIe siècle contient la traduction latine du traité de Plutarque intitulé De tranquillitate animi, réalisée par l'humaniste français Guillaume Budé en 1505; elle est précédée d'une lettre de celui-ci adressée au pape Jules II, destinataire de la traduction. Le manuscrit est dépourvu de décor mais la reliure du XVIe siècle présente deux scènes consacrées à la Vierge Marie: son assomption et sa bénédiction par la Trinité.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit de Philibert de Viry est l'un des rares livre d'heures à l'usage du diocèse de Genève ayant été conservé jusqu'à nos jours. Enluminé à Lyon par le Maître de l'Entrée de François Ier, il contient des miniatures inspirées très directement des bois gravés de la Petite Passion d'Albrecht Dürer (1511), ce qui constitue un témoignage précoce de la réception de cette série en France, et un exemple des échanges souvent insoupçonnés allant de la gravure vers l'enluminure.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit fut probablement composé dans les vallées vaudoises du Piémont (Italie) durant le XVIème siècle. De même qu'une grande partie des codices vaudois conservés, aujourd'hui dispersés dans diverses bibliothèques européennes, il s'agit d'un recueil de traités, sermons, textes doctrinaux ou édifiants, en partie en latin, en partie en langue vulgaire. Le manuscrit rejoignit Genève probablement en 1662, apporté par le pasteur vaudois Jean Léger avec d'autres manuscrits. Au début classé parmi les mansucrits latins, ce n'est qu'en 1832 qu'il a été identifié comme faisant partie des codices vaudois.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit contient un recueil de 46 sonnets commentés et organisés en bref ‘canzoniere'. Il est attribué au mystérieux poète d'origine napolitaine Gironimo Del Riccio, à propos duquel nous manque toute information. Il fut vraisemblablement offert au Roi de France Henri III à l'occasion de ses noces avec Louise de Lorraine-Vaudémont et, comme l'indiquent les armoiries présentes sur la reliure, entra dans la bibliothèque royale.
En ligne depuis: 08.10.2020
Manuscrit composite contenant : 1. recueil autographe du poète florentin Gabriele Simeoni (Florence, 1509 – Lyon 1577?), dédié à Cosimo de' Medici, Grand-Duc de Toscane, composé de poésies en langue italienne et en latin, illustré de la main de l'auteur ; 2. recueil partiellement autographe de Giovan Battista Strozzi (1489-1538), contenant ses madrigaux, ainsi que des compositions de Leonardo Giustiniani (1388-1446) et de Anton Francesco Grazzini (1505-1584).
En ligne depuis: 12.12.2019
Le volume contient, dans la première partie, plus volumineuse, un imprimé : Hortulus animae, Lyon : Johannes Clein pour Anton Koberger, 1513. Un recueil de prières personnelles y a été ajouté. Le mansucrit provient d'un couvent dominicain féminin.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le Livre d'heures contient en premier l'office des défunts et de Marie. Les initiales se distinguent les unes des autres par leurs couleurs et rendent le texte vivant.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit contient des hymnes et des cantiques pour la prière du chœur monastique. A l'origine, il avait probablement été réalisé pour le monastère de Muri, mais il fut en usage plus tard dans celui d'Hermetschwil.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre de prières a probablement été écrit par une sœur. Les textes sont en relation avec la communion. Ils servent à se préparer avant la communion et à rendre grâce après.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit se compose de deux parties à l'origine séparées. La première contient diverses oraisons, la seconde, datée du 16 novembre 1517, contient la « grande prière des Confédérés ».
En ligne depuis: 10.11.2016
Le recueil de prières, utilisé depuis le XVIIème siècle dans le monastère féminin d'Hermetschwil, est daté du 20 mai 1505 par la seconde main qui le rédigea. Les précédents propriétaires étaient Peter Affeldranngel et Elsbeth Lötter de Zoug.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le livre de prières provient probablement du Bickenkloster Sainte-Claire de Villingen. Il contient, en plus des oraisons, diverses contemplations et sermons, parmi lesquels deux discours pour la nouvelle année de Ursula Haider pour les années 1496 et 1500.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le livre de prières date du premier quart du XVIème siècle et était destiné à une femme. Il contient surtout des prières à la Vierge et la liturgie des heures pour la Passion du Christ.
En ligne depuis: 20.12.2016
L'antiphonaire monastique contient les chants pour la liturgie des heures. Les mélodies sont entièrement transcrites sous forme de neumes sans portée et désignées par les lettres du tonarium. Les ajouts sur feuilles de papier datent de la fin du XVIème siècle.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit n'a pas été entièrement conservé. Le début et la fin manquent, ainsi que plusieurs fascicules au milieu. Des rubriques en allemand accompagnent par endroits les textes latins des prières et les indications pour la messe et la liturgie des heures, qui font référence aux usages locaux.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le livre de prières contient des prières en ancien dialecte alémanique. Elles sont adressées à des saints, dédiées à des défunts ou à la contemplation de la Passion du Christ.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le diurnale provient du monastère des clarisses de Gnadental à Bâle. Le décor se compose d'un grand nombre de personnages grimaçants, drôleries et figures de saints.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le volume contient les prières pour la liturgie des heures à réciter durant la journée. Il contient les textes dédiés à la vénération des saints. Il a subi quelques pertes (chute d'une page au début et à la fin, bandes de parchemin découpées dans la marge inférieure). Il provient d'un couvent féminin, peut-être de Zurich.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le volume a été rédigé par Sr. Dorothea Schermann dans le couvent des Clarisses de Gnadental (Bâle) et est daté du 1 juillet 1515. Il contient le psautier marial et les litanies de Marie en dialecte bas alémanique.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le recueil Grenet est un manuscrit poétique réalisé par le marchand genevois Gilbert Grenet (1510 ?-1568) qui rassemble des poésies françaises composées pendant les décennies 1530-1560. Le recueil est ouvert par une quarantaine d'épîtres et de dizains de Clément Marot vraisemblablement copiés pendant et après le séjour du poète à Genève (1542-1543). Il conserve ensuite des poèmes anonymes sur les vertus de l'éducation et de l'art d'écrire. Il se conclut par une quarantaine d'épigrammes et de poésies diverses louant la Réforme et polémiquant contre le catholicisme. Certains sont des récritures personnelles de textes de Théodore de Bèze et de Ronsard. Le codex, partiellement décoré, illustre le rôle joué par la poésie militante dans les milieux marchands soutenant la Réforme à Genève au temps de Jean Calvin. Il a été acquis par la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne en 1844.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce livre de prières provient de la région de Cologne, comme l'indiquent le choix des textes de prières et le calendrier, ou de l'abbaye de Münstereifel, parce que les saints Crisant et Daria, qui y sont vénérés, sont explicitement mentionnés aux folios 218r et 219r. Par l'intermédiaire de Catharina von Wrede (contreplat supérieur), il est entré à la Bibliothèque des Cèdres, laquelle passa en 1966 dans le fonds de la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ce volume de petit format, illustré de 18 miniatures, contient un cycle de prières sur la vie et les souffrances du Christ, des prières sur la vérité de la foi et sur divers saints. Les miniatures et le début des différents textes sont encadrés de rinceaux à feuillages et d'entrelacs ; le décor est complété par 35 initiales dorées, des bordures filigranées et des lombardes bleues, rouges et dorées.
En ligne depuis: 08.10.2020
La chronique, terminée en 1513, raconte l'histoire de la ville de Lucerne depuis les origines, et à partir de la guerre de Sempach (1386), l'histoire de la Confédération du point de vue d'un partisan de l'empereur romain-germanique. Les 450 illustrations, réalisées par deux mains différentes, constituent, en raison de leur clarté, des thèmes et de la richesse des détails, un témoignage unique de la vie à la fin du Moyen Âge.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le second livre des bourgeois contient l'admission des nouveaux bourgeois de Lucerne depuis 1479 jusqu'à 1572. Le volume constitue une source précieuse pour étudier l'immigration vers Lucerne, puisque les entrées mentionnent non seulement le nom des nouveaux bourgeois, mais aussi leur origine exacte. D'autre part, il témoigne du repli progressif de la bourgeoisie lucernoise au cours du XVIème siècle, lorsque toujours moins de nouveaux venus obtiennent les droits de cité. Ce volume représentatif, relié en cuir, contient en plus de la liste originale, ordonnée selon les prénoms des bourgeois, un index de l'archiviste de la ville Joseph Schneller († 1879).
En ligne depuis: 22.03.2017
Le plus ancien nécrologe du couvent franciscain de Lucerne n'est pas conservé; KF 80 est le deuxième obituaire qui reprend des parties du premier volume perdu et dont les entrées s'étendent jusqu'en 1734. Deux importantes familles de donateurs, particulièrement liées au couvent, sont spécialement commémorées dans des sections séparées avec leurs armoiries familiales, les Martin (fol. 17v) et les Sonnenberg (fol. 62-63v). Le volume rejoignit les archives d'Etat avec toutes les archives du couvent, après sa sécularisation, en 1838.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le moine cistercien Sebastian Seemann (1492-1551), abbé du monastère de St. Urban depuis 1535, écrivit après 1517, à l'occasion de la nouvelle construction des bâtiments du monastère, brûlés en 1513, une histoire du monastère, insérée dans l'histoire de la Confédération et de l'Eglise en général. L'incendie du monastère et la révolte des paysans de 1513 y sont amplement décrits. Le même volume contient aussi un livre de comptes pour diverses charges du monastère. Le volume rejoignit les Archives d'Etat en même temps que toutes les archives du monastère, après sa sécularisation en 1848.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'état de conservation précaire du volume (la reliure et plusieurs fascicules manquants, les coutures défaites, les changements de couleur dus à diverses substances) témoignent de l'usage intensif auquel fut soumis le volume au cours des siècles. Les recettes qui couvrent divers domaines (médecine humaine et vétérinaire, cuisine), datent du XVème au XVIIème siècle. Le manuscrit fut déposé aux archives d'Etat avec les archives de la famille patricienne lucernoise des Balthasar.
En ligne depuis: 22.03.2017
Hans Salat (1498-1561), originaire de Sursee, fut chancelier du tribunal de 1531 à 1540; durant cette prériode, il écrivit une histoire de la Réforme d'un point de vue catholique. Le manuscrit des Archives cantonales de Lucerne, acheté à un privé en 2004, est un autographe de Salat et était dédié au gouvernement lucernois.
En ligne depuis: 13.10.2016
Selon quelques indications, Hans von Hinwil, propriétaire du château de Elgg (1498-1544), rédigea son livre de famille en 1541. Après une introduction sur l'histoire de la famille, suivent, par ordre chronologique, les armoiries des ancêtres. Le manuscrit peut donc être comparé à d'autres célèbres livres de famille, comme celui des seigneurs de Eptingen, ou des seigneurs de Hallwyl; il constitue ainsi un exemple isolé pour la Suisse orientale de la formation d'une tradition noble en textes et en images.
En ligne depuis: 22.03.2017
Unique œuvre connue du monogrammiste B.G., créée en 1557 pour l'abbé de Wettingen Peter I. Eichhorn (m. 1563). Tandis que la majeure partie des nombreuses initiales ont été dessinées à partir de gravures sur bois de Bernard Salomon (Quadrins historiques de la Bible, Lyon 1553), le peintre a composé des ornements marginaux autonomes fascinants, faisant allusion au nom du commanditaire (Eichhorn = écureuil) et au motif de l'oie.
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit contient, dans la première partie, des oeuvres de et sur la mystique Elisabeth de Schönau (morte en 1164) avec traduction en langue alémanique: Liber visionum, Prophetia Elisabethae, Adiuratio conscriptoris, Liber viarum Dei, Liber revelationum de sacro exercitu virginum Coloniensium, Epistolae, Visio Egberti de Ursula, Epistola Eckeberti ad cognatas suas de obitu dominae Elisabeth. La seconde partie contient le traité mystique de Mathilde de Magdeburg (morte vers 1282), Das Liecht der Gotheit, dans une retraduction du latin en langue alémanique. Il s'agit de l'unique témoignage textuel connu de cette version.
En ligne depuis: 21.12.2010
Obituaire de la paroisse de S. Siro de Mairengo (Tessin), écrit par le prêtre Ambrogio Rossi de Chironico, recopiant un obituaire plus ancien, probablement abîmé ou dont les pages étaient déjà entièrement utilisées. Dans le calendrier, de type ambrosien, sont inscrites les fondations pour les messes annuelles, les anniversaires ou les solennités, les indulgences et les mentions de voeux pour la paroisse et pour toute la vallée. Le 28 décembre, jour des Saints Innocents, a été enregistrée la commémoration de la bataille des Sassi Grossi de Giornico (1479).
En ligne depuis: 23.06.2016
Petit livre contenant des suggestions pour recevoir la sainte communion avec dévotion. Celles-ci sont traversées par l'esprit de la mystique allemande et visent l'union avec Dieu.
En ligne depuis: 22.06.2017
Manuscrit sur papier de 1509 écrit en minuscule gothique tardive avec initiales rouges. Le rituel de la profession religieuse a été repris d'un autre monastère bénédictin. Il contient tous les éléments de la cérémonie comme la formule de profession, les litanies de saints et les oraisons. Les rubriques (indications) sont en allemand, les prières en latin.
En ligne depuis: 22.06.2017
Livre d'heures selon l'usage liturgique romain, richement illustré par des miniatures en pleine page, des bordures et des initiales, en écriture cursive (bâtarde), qui peut être daté vers 1500. Il contient des textes en latin, en français et en flamand. Le style des miniatures, avant tout les bordures avec des motifs naturalistes, des fleurs et des insectes, mais aussi des représentations scéniques, semble typique de l'école ganto-brugeoise.
En ligne depuis: 22.03.2012
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, réalisé à la demande de Christophe d'Utenheim, prince-évêque de Bâle de 1502 à 1527, qui a fait peindre ses armes, écartelées à celles de l'évêché de Bâle, dans la marge inférieure du f. 2r. Le Canon de la Messe, qui, à l'origine, manquait, a été ajouté dans un deuxième temps et est décoré d'une initiale historiée avec la Messe de St. Grégoire. La décoration végétale dans la marge latérale et la probable miniature du début avec la Crucifixion ont disparu.
En ligne depuis: 09.04.2014
Au vu de la liturgie et de la présence d'un office pour le saint, le bréviaire provient de l'église collégiale de Saint-Lébuin à Deventer (Pays-Bas). Il a appartenu à Swibert de Keyserswerth (décédé après 1551), grand-père paternel de l'organiste et compositeur néerlandais Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621).
En ligne depuis: 09.04.2014
Relié dans une couverture de parchemin, l'ordinaire prémontré a été copié sur papier, probablement au XVIe siècle. Il s'ouvre par un court prologue (Br), suivi de la table des matières (Br- Cv). Vient ensuite le texte de l'ordinaire lui-même qui correspond à l'édition de Pl. F. Lefèvre (L'ordinaire prémontré d'après des manuscrits du XIIe et du XIIIe siècle, Louvain, 1940). Plusieurs marques de possession permettent de reconstituer le parcours de cet ouvrage. Il a appartenu au chanoine de Bellelay et prieur de la Porte-du-Ciel Jean Grosjean de Porrentruy († 1617) d'après sa signature datée de 1610 (Br). Au XIXe siècle, il passe successivement dans les mains du père Grégoire Voirol – Recuperavit ao 1802, G. Voirol, ? –, de P. Migy – ex-libris P. Migy, parochi Bruntruti, 1809, puis de L. Vautrey, par. Delemont (contregarde).
En ligne depuis: 14.06.2018
Chroniques rédigées en latin par nonante-six mains successives jusqu'à la suppression de la Compagnie des Jésuites en 1773, les Annales présentent de façon pragmatique et sur une longue durée l'application des principes de la pédagogie des jésuites et donnent en outre des données très intéressantes concernant les personnes.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit du plus ancien manuscrit contenant le drame « Joseph » de Gian Travers, mis en scène en 1534 à Zuoz. Il a été écrit trois ans après la mort de Travers dans une orthographe qui n'est plus en usage au moment de la transcription. Le copiste est Conradin Planta, probablement un parent; Gian Travers avait épousé Anna Planta. Le manuscrit n'est pas relié correctement: le texte débute avec les ff. 9-13, puis il manque un feuillet, puis f. 14, f. 1, f. 5, f. 3, f. 4, f. 6, f. 2, f. 15, un feuillet manque, f. 7, f. 16. Le folio 8r, à l'origine le dernier, contient une poésie d'avertissement; le folio 8v était laissé blanc. Les pages de garde antérieures sont faites à partir d'un grand feuillet en parchemin qui appartenait à l'origine à un manuscrit du XIIe siècle avec un texte de Constantin l'Africain, De febribus, chap. 3-5.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le livre d'heures provient d'un couvent féminin franciscain bavarois. Il contient l'office de la Vierge, les psaumes pénitentiels et l'office des défunts. Sa présence à Muri est attestée depuis 1790.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le Livre Blanc de Sarnen fut écrit par Hans Schriber (1436–1478), chancelier d'Obwald. Il fut appelé « Livre Blanc » parce que, à l'origine, il était conservé dans une reliure en peau de porc de couleur blanche. Il contient la copie des privilèges, des pactes et des plus importantes décisions du tribunal arbitral de la Landsgemeinde d'Obwald depuis 1316, et fut écrit, pour sa partie principale, en 1470/71. Ce cartulaire, le plus important de la chancellerie d'Obwald à la fin du Moyen Age, est conservé encore aujourd'hui dans les Archives cantonales. Le livre doit sa célébrité au fait qu'il contient le plus ancien récit de la légende de la fondation de la Confédération en seulement 25 pages (p. 441–465). L'histoire de Guillaume Tell et du fameux tir dans la pomme y sont racontés. (« Livre Blanc » p. 447: Nu was der Tall gar ein güt Schütz er hat oüch hübsche kind die beschigt der herre zü imm / vnd twang den Tallen mit sinen knechten / das der Tall eim sim kind ein öpfel ab dem höupt müst schiessen …).
En ligne depuis: 22.03.2012
Ce manuscrit sur papier relié en parchemin fait partie du genre littéraire des « libri di ricordanze », très répandu parmi les marchands florentins. Dans le cas de ce « libro di ricordanze » du grand duc de Toscane, il s'agit probablement d'annotations (et de copies) d'un certain Roberto di Pandolfo Pandolfini, à propos de l'administration des mines de fer de l'île d'Elbe. Figurent aussi des listes dans lesquelles sont probablement consignés les prix du fer. – De vastes gisements de fer ont été découverts sur l'île d'Elbe, dont le minerai se caractérisait par une forte concentration en fer ; les exportations étaient destinées à l'Italie centrale. – A la fin des annotations proprement dites sont encollés huit encarts de petit format (pp. 52a-d, pp. 54a-d, pp. 56a-b, p. 59, p. 61, pp. 62a-b, p. 65, p. 67) et à la suite de nombreuses feuilles blanches (pp. 68-288), dont se compose de fait la plus grande partie du volume. – Le manuscrit a été acquis en 1957 à Florence.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le Mss 12 est un recueil réalisé par plusieurs mains entre 1553 et 1653. La première partie, qui est la plus longue – Mss 12,1 (pp. 1-147) –, décrit la réglementation de l'industrie minière mise en place en Basse-Autriche au milieu du XVIe siècle. Il s'agit d'une copie de l'édition officielle du « Bergk Ordnung » qui fut écrite à la cour de l'archiduc d'Autriche et imprimée en 1553 par Hans Syngriener (Johann Singriener le Jeune [ ?-1562]) à Vienne (exemplaire de l'Eisenbibliothek : EM/Cr 48). Le nom de Syngriener est mentionné après l'index à la fin du manuscrit (p. 147). Le manuscrit débute avec une déclaration établissant l'autorité de Ferdinand de Habsbourg [1503-1564], alors archiduc d'Autriche (pp. 1-2). Suit une série de 208 articles numérotés qui prennent en compte un grand nombre de facteurs, allant de la manière dont les puits et les fosses minières doivent être établis au traitement des anciennes galeries et à l'emploi de la main-d'œuvre qualifiée (pp. 2-133). Ce manuscrit se termine par une déclaration finale (pp. 133-134) et un index complet des différents articles (pp. 135-147). La deuxième partie – Mss 12,2 – constitue en une étude de cas décrivant l'histoire et le fonctionnement de l'extraction et de la production du fer en Haute-Styrie. L'addendum à ce rapport contient des annotations marginales d'une main différente offrant des commentaires additionnels. Le manuscrit a été acquis à Vienne en 1956.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit de brevet contient les détails des règlements établis en 1553 pour gérer les activités minière et forestière dans la région de la Carinthie. Il débute par une déclaration établissant l'autorité de Ferdinand de Habsbourg [1503-1564], qui gouvernait alors l'Archiduché d'Autriche et avait ordonné la compilation de ces règlements (ff. 1r-2v). Suit une série de 208 articles numérotés. Ceux-ci abordent les multiples aspects relatifs à la façon dont les mines sont établies, mais aussi les droits de pêche et de chasse sur les terrains utilisés pour l'extraction minière et la sylviculture (f. 4v), ainsi que les dispositions pour le travail des produits miniers de valeur comme l'argent (f. 81r). Le manuscrit se termine par une déclaration finale (f. 85v) et un index complet des différents articles (ff. 86r-91v). Le manuscrit a été acquis à Rome en 1952.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le rédacteur du manuscrit se nomme lui-même au début (p. 3) : Wok Pňovsky von Eulenberg (en tchèque. Vok Pňovický ze Sovince) était originaire d'une famille noble de Moravie, von Eulenberg (en tchèque ze Sovince), dont les armoiries sont représentées dans le manuscrit (p. 130). Dans le premier tiers du XVIème siècle, Wok exerça de hautes fonctions en Moravie et a composé, en 1526, dans ce présent manuscrit, un exemple précoce d'un «Probierbuch» (livre d'expériences). Y sont traités divers procédés pour l'analyse et la transformation de différents minéraux et métaux. La première partie du manuscrit se divise en 40 chapitres (p. 4-130), dans la seconde partie, les paragraphes ne sont pas numérotés (p. 133-420). Un index (p. 429-444) a été ajouté plus tardivement (XVIIème s.?) et offre un bref résumé des chapitres. – L'art de l'expérimentation revêt une grande importance dans la pratique de l'industrie minière et de la métallurgie, à l'aube des temps modernes. A proximité d'Eulenburg (en tchèque hrad Sovinec), le berceau de sa famille dans le nord de la Moravie, Wok s'engagea lui-même dans l'industrie minière des métaux précieux (Papajík 2005, p. 198-200). Wok était donc à la fois entrepreneur et expérimentateur. Avant 1924, le manuscrit appartenait à la Bibiliothèque du musée du gymnase (en tchèque Knihovna gymnazijního muzea) à Troppau (en tchèque Opava), l'institution qui précédait l'actuelle Bibliothèque du Landesmuseum de Silésie (en tchèque Knihovna Slezského zemského muzea). Le manuscrit passe pour avoir disparu depuis 1924. Après un incendie dévastateur, survenu au printemps 1945, qui détruisit tous les registres des acquisitions, il n'existe de nos jours plus aucun document dans la Bibliothèque du musée relatif à ce manuscrit (information du 16.07.2015). David Papajík a synthétisé l'état des connaissances actuelles de la recherche tchèque : «Vok s'occupait également des aspects théoriques de l'industrie minière. En 1526, il composa à ce sujet une œuvre importante, de 420 pages, en allemand ; elle resta préservée jusqu'à un passé récent et fut conservée dans la Bibliothèque du musée d'Opava, mais avait déjà disparu en 1924. Nous n'en avons connaissance qu'à travers la description de 1881 de Josef Zukal. [...]. Il est vraiment dommage que ce document unique concernant la conception de l'industrie minière de cette époque n'ait pu être préservé jusqu'à nos jours (Papajík 2005, S. 200). La description de 1881, mentionnée ci-dessus, offre les informations complémentaires suivantes : «Ms. chart. sec. XVI. Kl. Oct. relié dans un cuir noir, sans décoration, 420 pages [...]. La région d'Eulenberg possédait au XVème et XVIème siècles une industrie minière florissante ; cette œuvre doit son existence à des raisons pratiques. Il s'agit sans aucun doute du manuscrit original de Wok et permet de jeter un regard intéressant sur l'état de la métallurgie à cette époque. L'index, ajouté dans un second temps, a été écrit par une autre main à une époque plus tardive ; cette circonstance ainsi que les traces d'usage intense démontrent que le livre fut utilisé pendant longtemps (Zukal 1881, S. 15 f.). Le manuscrit fut acquis à New York, en 1955.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit contient les statuts complets de la commune de Sils i.E. de 1591, 1601, 1606, 1617, 1621 et 1626. Les corrections et les ajouts des statuts de 1596 furent intégrés dans les statuts des années 1591, ceux de 1611 dans les statuts de 1606, ceux de 1631 et 1636 ajoutés sur quelques folios dans les statuts de 1626. Après le texte des statuts se trouve à chaque fois une liste des estimations cadastrales. Le manuscrit contient en outre les comptes annuels de la commune de 1606 à 1651, ainsi que d'autres résolutions de l'assemblée communale.
En ligne depuis: 22.03.2018
Les Statuts du Valais ou Landrecht du 23 mai 1571 (Statuta et decreta inclitae patriae Vallesii noviter sedulo recognita, multis in loci aucta et in subsequentem ordinem redacta), rédigés sous l'épiscopat de Hildebrand Ier de Riedmatten, représentent la codification d'anciennes coutumes ainsi que d'un droit nouveau pour le Valais, d'influence romaine, valables dès lors pour tout le territoire du diocèse de Sion. Ces statuts sont, selon Jean Graven, grand spécialiste du droit ancien, « par leur valeur intrinsèque et par leur aspect, la pièce royale, l'honneur et le couronnement de notre législation valaisanne ». Dès les années qui suivirent sa rédaction, ce document reçut de nombreux compléments, additions et commentaires, officialisés par la Diète et rédigés dans les recès de celle-ci. Une révision globale n'eut lieu qu'en 1780. Ce droit « cantonal » resta en vigueur plus de 200 ans, jusqu'à la période troublée du tournant des XVIIIe et XIXe siècles, signe d'une pérennité peu commune. Les Statuts du Valais contiennent tant des aspects purement juridiques (procédure, organisation de la justice, statut des notaires), que de droit pénal (délits contre l'Etat, contre la foi, contre les individus ; peines et châtiments) et civil (relations entre les individus, droit de la famille, obligations, propriété, succession). Les neuf sceaux de cire contenus dans des boîtes métalliques sont les signes d'autorité des Sept Dizains, de l'évêque et du Chapitre de Sion.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce manuscrit de la bibliothèque de l'évêque de Sion Walter Supersaxo (ca. 1402-1482) et de son fils Georges (ca. 1450-1529), broché d'une feuille de parchemin, se divise en plusieurs parties. La partie principale (ff. 2r-43r) est consacrée aux statuts du Valais (Statuten der Landschaft Wallis), précédés d'une table des matières, dans une version qui se rapproche des statuts (Landrecht) de l'évêque de Sion et cardinal Mathieu Schiner, des années 1511-1514, mais avec un autre ordre des articles, et avec des modifications et adjonctions importantes. Le même scribe a recopié aux ff. 65r-69v les statuts (Kürzerung des Rechten) promulgués en 1525, notamment par Georges Supersaxo, et confirmés en 1550. Le présent manuscrit de la bibliothèque Supersaxo ne constitue donc qu'une version préliminaire des Statuta de 1571. C'est bien le manuscrit de 1571, que l'on trouve aux Archives de l'Etat du Valais (AV 62/4), et qui existe également en version allemande et française, qui est la référence normative de base jusqu'à la promulgation du code civil valaisan en 1852. Entre ces deux rédactions des statuts, aux ff. 51r-54v, se trouve le testament de Johannes Grölin (Groely), bourgeois et ancien châtelain de Sion (civis et olim castellani dominorum civium Sedunensium), rédigé le 8 janvier 1585 à Sion par le notaire Martin Guntern (1538-1588). Des notes diverses des années 1557-1590 figurent au début et à la fin du manuscrit (sur la contre-garde supérieure et le f. 1 ; aux ff. 70v-77v et sur la contre-garde inférieure) ; il s'agit de fragments de comptes et de travaux, de plusieurs mains dont celle de Martin Guntern, ainsi que des notes relatives aux naissances des enfants de Bartholomäus Supersaxo (mort en 1591), petit-fils de Georges Supersaxo. Martin Guntern fut non seulement notaire, mais aussi une personnalité politique (notamment secrétaire d'Etat de 1570 à sa mort) qui joua un rôle important dans la rédaction et la traduction des statuts du Valais de 1571. Quant à Bartholomäus Supersaxo, qui laissa en 1565 une marque de possession sur la contre-garde supérieure du S 95, il fut gouverneur de Monthey (1565-1567), châtelain de Sion (1574) et vice-bailli (1579-1585) ; en 1573, il épousa en secondes noces Juliana, fille de Johannes Groely.
En ligne depuis: 22.03.2018
Johannes Aal (env. 1500-1551) était, en tant qu'érudit humaniste, prévôt de la collégiale et dramaturge, une figure importante et de grande influence de la vie culturelle de Soleure. Durant ses études à Fribourg-en-Brisgau, son maître, l'humaniste Heinrich Loriti (Glaréan, 1488-1563), lui dicta, le 17 mai 1537, ces observations sur son De geographia liber.
En ligne depuis: 25.06.2015