Le manuscrit, réalisé vers le milieu du XVe siècle dans un milieu laïc, dans le sud de l'Allemagne ou en Suisse, est illustré par de nombreux dessins à la plume colorés. Y sont décrits les signes du zodiaque, les planètes, les quatre tempéraments, les quatre saisons et leur influence sur la santé des hommes. Suivent des directives diététiques surtout pour la saignée, mais aussi pour la nourriture, la boisson, le sommeil, la veille, le repos et le mouvement, ainsi que très concrètement pour le bain (illustration à la p. 101) ou la défécation (p. 120). Le texte fut composé à l'origine vers 1400 dans le sud de l'Allemagne par un médecin laïc intéressé par l'astronomie et réuni dans un abrégé. Ce texte fut ensuite complété et modifié à plusieurs reprises. La dernière partie (depuis p. 128) contient une version en prose et en vers de ladite lettre du Pseudo-Aristote à Alexandre le Grand: dans cet écrit, l'érudit grec au savoir universel donne au roi des conseils sur la façon de se maintenir en bonne santé.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit se compose de différents cahiers dont plusieurs présentent à la fin des marques de possession d'un certain Johannes Engler, chanoine de Sankt Leonhard (p. 140, 168, 304). Après le calendrier (p. 4-24) vient la Summa rudium (p. 25-140). Le cahier suivant (p. 143-168) comprend des décrets synodaux de l'évêque de Constance Marquart von Randeck (les décrets, pas la copie, sont datés de 1407, p. 165). Les prochains fascicules contiennent des méditations, des sermons, un vocabulaire latin-allemand (p. 290-304), des recettes et des textes en lien avec le calendrier, ainsi que différents courts textes sacrés et profanes, dont deux collections de fables (p. 141-144 et 266-275). Les cahiers s'ouvrent souvent avec le début des textes mais se terminent par des pages vides ce qui, avec les marques de possession et l'usure des feuillets extérieurs, fait penser qu'ils ont été utilisés pendant un certain temps sans être reliés. La reliure en cuir du XVe siècle a conservé plusieurs boulons. Sur les contreplats, on distingue l'empreinte en négatif d'un document en allemand.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le codex contient, aux pp. 59–111, les Opuscula sacra de Boèce, soit I. De trinitate (pp. 59–70), II. De divinitate (Utrum pater et filius et spiritus sanctus; pp. 70–72), III. De hebdomadibus (Quomodo substantiae; pp. 72–77), IV. De fide catholica (pp. 77–84), V. Contra Eutychen et Nestorium (pp. 84–111), en partie avec gloses. Il est probable que certaines parties ont été ajoutées au XI/XIIe siècle. Aux pp. 4–6, avant le commentaire sur les Opuscula sacra, dont les parties I-III et V sont attribuées à Johannes Scotus Aurigena ou à Rémi d'Auxerre, figure, probablement écrit par une main du XIIIe siècle, le Planctus beati Galli, inc. Quis dabit cineres, une plainte sur le vol du trésor de l'église de Saint-Gall par l'évêque de Constance. A la p. 112, le De septem miraculis mundi du Pseudo Bède le Vénérable. Le manuscrit, en grande partie sans décor, contient, à la p. 26, une décoration ichtyomorphe et, à la p. 59, une initiale I qui s'étend sur 8 lignes du texte.
En ligne depuis: 22.06.2017
Les sermons forment le point fort de ce recueil de textes de théologie morale, qui a été copié par plusieurs mains. Les initiales du premier texte fragmentaire sur une colonne ne sont pas exécutées (p. 29-74). Le De purificatione tel qu'indiqué dans la marge supérieure, copié sur deux colonnes, débute par Sanctificavit tabernaculum suum [1 Par 22,1] Altissimus… (p. 79a–102b). Le miroir de confession De septem viciis, sur une colonne, commençant par Superbia est tumor… (p. 105-120) est doté de six schémas sous forme d'arbres à branches noires et rouges et un tronc orné géométriquement (p. 107, 109, 111, 113, 115 et 120), ainsi que de définitions incluses dans des cercles opposés à la page 117. Vient ensuite l'enseignement sur les vertus Modus vivendi secundum deum sur une colonne (p. 121-124). Puis se trouve la lettre d'un maître Samuel à un rabbin Ysaak, qui aurait été traduite du latin par un frère espagnol du nom d'Alfonsus Boni Hominis. Le texte sur une colonne occupe les p. 125-153. Les Sermones de sanctis du cistercien Konrad von Brundelsheim (Soccus) sont copiés dans une cursive gothique plus ancienne (« ältere gotische Buchkursive »), fréquemment corrigés et annotés (p. 173-389). La première initiale est rouge, les autres non réalisées ou en brun (parmi celles-ci certaines avec un ornement géométrique aux p. 218, 247 et 323). Un signet se trouve à la page 219, une manicula à la page 266. Le traité de Michael de Massa, Tractatus de passione Domini (version Angeli pacis…) avec une introduction allégorique et des dialogues achève le manuscrit (p. 389-470). Le colophon de la dernière partie date l'achèvement de la copie du 8 mars 1427 (p. 470). L'étiquette avec la cote « T 17 » sur la reliure en bois couverte de cuir correspond aux modes de faire les cotes dans le catalogue de la bibliothèque de Saint-Gall de 1461. Cela signifie que ce volume a probablement été assemblé et relié au milieu du XVe siècle. Le bibliothécaire Jodokus Metzler a collé la table des matières sur la feuille de garde antérieure. Aux p. 1-8, 17-24 et 169-172, le cadre de justification pour un commentaire sur deux colonnes a été tracé, mais pas le texte. Les pages 9-16, 25-28, 49-54, 75-78, 103-104, 155-168 et 471-483 sont entièrement vierges. Il y a une note à la p. 484. La page 53-54 est détachée. Un petit fragment détaché avec un main dessinée se situait entre les p. 180 et 181.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit se compose de différentes parties et comprend plusieurs textes de contenus divers. La première partie (p. 1-106), en papier, contient un livre synodal (p. 1-81), ainsi que les Auctoritates sanctorum (p. 82-105) qui, d'après le colophon (p. 105a), ont été copiés par Johannes Gaernler en 1378 ou 1379. Sous le colophon se trouve un dessin, peut-être exécuté par le copiste, qui représente un homme (un roi ?) tenant une coupe en main. Suivent plusieurs cahiers en parchemin (p. 107-224) avec des sermons, des dispositions relatives à la pénitence, etc., datant en partie du XIIIe siècle et en partie du XIVe siècle. La fin du manuscrit, en papier (p. 225-471), comprend à côté du pénitentiel de Johannes de Deo (p. 284-315), des sermons, des textes ascétiques et théologiques (p. 316-471), qui ont été copiés au XIVe siècle. Selon une note de possession (p. 471), le manuscrit ou la dernière partie de celui-ci se trouve au plus tard à la fin du XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall. La reliure souple présente un beau motif d'entrelacs sur le dos.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le premier cahier livre différents textes, copiés de manière non uniforme (p. 5-20). Après un court texte sur une colonne, De excommunicatione (p. 22), se trouve le De audienda confessione de Jean Gerson (p. 23a-70a). Suivent deux œuvres attribuées à Augustin au Moyen Age, De spiritu et anima (cap. I-XXXIII, p. 70a-92b) et Speculum (p. 92b-109b), puis le De gratia et libero arbitrio de Bernard de Clairvaux (p. 110a-138a), le De compositione hominis exterioris de Bonaventure sous le titre de Speculum monachorum (p. 139a-154a) et le De quattuor virtutibus cardinalibus de Sénèque (p. 154a-166b). Les pages 23a-109b sont copiées en textualis sur deux colonnes avec des rubriques et des initiales filigranées alternativement rouges et bleues, comme pour les signes de paragraphe. Aux pages 110a-166b, les initiales sont uniquement réalisées en rouge. Entre la page 6 et 7 a été collé un petit bout de papier avec des notes. Les distinctiones sont insérées dans les marges inférieures sous forme de schémas (p. 30-34, 72-76, 82-85, 111, 113, 121). A la p. 138, dans la première colonne, une matrice numérique a été insérée, et dans la deuxième un essai de plume : ANNO avec des fioritures. Il y a diverses notes marginales. La reliure en carton du XVIIe ou XVIIIe siècle est recouverte de cuir blanc avec un double filet ornemental, et dotée de deux lacets verts. La table des matières est de la main de Pius Kolb (p. 1).
En ligne depuis: 06.09.2023
La Summa de virtutibus et vitiis de Guillaume Peyraut forme le contenu principal de ce volume (p. 9a-290b). Le texte principal est copié sur deux colonnes dans une très petite textualis (50 lignes par page) avec des initiales filigranées alternativement rouges et bleues. Une petite collection de sermons a été copiée, encore au XIVe siècle, sur les pages restées blanches (p. 291a-296b). Aux p. 5a-7b se trouve la table des matières, en partie avec des renvois aux numéros de page inscrits postérieurement. Le volume est clairement référencé : les titres courants et la numérotation des colonnes appartiennent à la première phase de copie. Au début et à la fin du manuscrit se trouve un index alphabétique (p. 3a-4b et 297a-298a) d'une main remontant probablement au XVe siècle. Sur la page 298, il y a le timbre de la bibliothèque de Saint-Gall du temps de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553 et 1564. Les titres et notes en marge sont dues à plusieurs mains. Sur le contreplat antérieur (p. 2 !), on lit le titre Summa virtutum. La reliure en carton est couverte de cuir brun, la tranchefile est piquée en rouge et vert.
En ligne depuis: 06.09.2023
Exemplaire complet des Sententiae de Pierre Lombard († 1160). Les titres des chapitres sont réunis en tête de chaque livre respectif (p. 3–5, 91–93, 170–171, 229–231). Avec des initiales figurées en rouge et vert, bleu et jaune pâle (p. 6: célébration d'une messe ainsi que Synagogue et Eglise; p. 172: Annonciation; p. 232: le Bon Samaritain), et nombreuses initiales filigranées en rouge et bleu. Beaucoup d'annotations marginales. Aux p. 325/326, placées tête-bêche, écriture estompée datant du XVe siècle ( ?) ; à l'intérieur de la couverture postérieure empreinte de deux pages d'un manuscrit carolingien, en partie tiré des Homilia VIII in Ezechielem d'Origène.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit est un exemplaire complet des quatre livres des Sentences (Libri quatuor sententiarum) de Pierre Lombard (p. 4-430), précédé et suivi d'une série de vers latins, en partie en hexamètres léonins (p. 3 et 430-431). Cette copie soignée du XIIIe siècle, sur deux colonnes, est entièrement rubriquée. Les noms abrégés des auteurs cités dans le texte sont également copiés en rouge dans la marge. Les citations sont parfois signalées par un long trait vertical rouge, quelquefois terminé par un fleuron. Le prologue (p. 4a) et les quatre livres des Sentences (p. 8b, 126b, 237a und 315a), ainsi que les tables de chapitres des livres II et III (p. 123a et 235a), sont introduits par une élégante initiale ornée rouge, ou bicolore rouge et noire. Le manuscrit possède une reliure en bois du XVe siècle, typique de l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.09.2022
Ce recueil de logique et de dialectique aristotélicienne (AL 1160) a été composé de manière uniforme, copié par plusieurs mains en textualis et doté de riches commentaires interlinéaires et marginaux dus à diverses mains. La première partie comprend l'Isagoge de Porphyre (p. 1-17), des écrits d'Aristote, Categoriae (p. 17-46) et De interpretatione (p. 46-63) dans la traduction de Boèce, la compilation anonyme aristotélicienne du XIIe siècle Liber sex principiorum (p. 63-78) et le De divisione de Boèce lui-même, (p. 78-96). La deuxième partie commence avec le De differentiis topicis de Boèce (p. 97-148). La troisième partie contient les Topica d'Aristote dans la traduction de Boèce (p. 149-287). Viennent ensuite le De sophisticis elenchis (p. 288-322) d'Aristote dans la traduction de Boèce. Le quatrième livre débute avec l'Analytica priora d'Aristote dans la traduction de Boèce (p. 323-392). Le reste de la p. 392 est réglé, mais vide. La page 393 est entièrement blanche. La page 394 est utilisée pour des notes. La cinquième partie comprend la traduction latine des Analytica posteriora d'Aristote (p. 395-434). La reliure a une couverture verte (ou bleue), ornée de grands losanges (estampé à froid ou tracé à l'encre). La tranchefile est cousue de fils de couleur bleu et nature. A l'origine la reliure possédait deux fermoirs en cuir retenu par un clou sur le plat inférieur. Sur le contreplat antérieur sont notés plusieurs noms : dasz buch ist [getilgt] wirt oder sinez bruoder [sic] […] Rug Hanns […] Jacob Wirt von Sant Gallen […] Maister Cuonrat […]. A la page 41 se trouve le timbre de la bibliothèque de Saint-Gall du temps de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553-1564. De nombreuses maniculae apparaissent dans le manuscrit (p. 36, 93, 276, 302, 352, 416, 432 et 434), un diagramme topique (p. 132), une scène de tournoi (p. 241), une banderole inscrite du chiffre de l'année ·1·5·6·7· (p. 244, 245), des nus (p. 254, 432, page de garde postérieure), des médaillons (p. 300), une sécante (p. 350), des schémas de catégories (p. 354, 366), ainsi que des couronnes (page de garde postérieure).
En ligne depuis: 06.09.2023
Copie des Catégories (Categoriae) et de l'Herméneutique (De interpretatione) d'Aristote en langue latine, suivie des commentaires de Boèce. Entre les deux oeuvres est transcrit le poème de Remmius Favinus (?) sur les poids et mesures, le De ponderibus et mensuris. Le manuscrit, orné de trois belles initiales (p. 44, 203 et 221), fut écrit au XIe s., mais seulement partiellement à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit composite, écrit entre 1425 et 1428 dans la région du lac de Constance mais non à l'Abbaye de Saint-Gall, contient un grand nombre de traités de comput, d'astronomie et de cosmographe en langue latine, parmi lesquels l'œuvre très diffusée le De sphaera mundi de Jean de Sacrobosco et son œuvre de base d'arithmétique le Tractatus de algorismo. Le manuscrit qui commence par un calendrier, contient aussi quelques illustrations, comme les douze signes du zodiaque, une carte des vents, des dessins de l'écliptique du soleil et de la lune, les constellations de planètes et d'étoiles, un homme aux points de saignée, une carte du monde ronde qui rappelle les cartes T-O du début du Moyen-Age et (aux pp. 265 et 266) douze images simples des mois, avec des brèves légendes versifiées en allemand, inspirées de la vie quotidienne des hommes de la fin du Moyen-Age imprégnée par la nature et l'agriculture.
En ligne depuis: 04.10.2011
Manuscrit composite destiné à l'enseignement scolaire, écrit à Mayence, dans la première moitié du XIe s., peut-être apporté à Saint-Gall par le moine Ekkehart IV. Celui-ci fut, par intermittence, maître de l'école de la cathédrale de Mayence et ajouta un grand nombre de gloses au manuscrit. Le codex contient de nombreux textes d'usage scolaire, par exemple une copie du commentaire de Boèce de l'Herméneutique d'Aristote, la Topica de Cicéron, la Géométrie I du (pseudo?)-Boèce et de nombreuses autres oeuvres de Boèce, telles que De differentiis topicis, De divisione, De syllogismis categoricis o De syllogismis hypotheticis. A la fin du volume, sont transcrits deux courts textes d'Ekkehart IV sur les Septem Artes Liberales: le De Boethio (p. 488) et une allégorie des Septem Artes Liberales (p. 490) sous forme d'instructions à un orfèvre.
En ligne depuis: 15.04.2010
Manuscrit composite du XIe s. écrit probablement à l'Abbaye de Saint-Gall. Le codex contient surtout des commentaires de Boèce: de la Topica de Cicéron et de l'Isagoge du philosophe néoplatonicien Porphyre († après 300), l'Isagoge lui-même de Porphyre et divers autres textes, parmi lesquels, par exemple, de courts écrits de Walahfrid Strabon (Regulae metricae; une lettre avec l'incipit Domino meo benedictus salus et vita) et de l'érudit latin de l'Antiquité tardive, Marius Victorinus (De generatione divina).
En ligne depuis: 15.04.2010
Copie annotée de l'oeuvre d'Aristote De natura animalium tractatus XIX, dans une transcription latine de l'érudit Michael Scotus († vers 1235), écrite au XIIIe s. et ornée d'une initiale historiée partiellement dorée et représentant un homme assis devant un livre. En 1453, le codex s'est retrouvé en possession d'un Johannes Kalb de Wangen (en Allgäu) et fut relié avec une reliure souple.
En ligne depuis: 15.04.2010
Manuscrit du De consolatione philosophiae de Boèce, écrit au Xe siècle à l'Abbaye de Saint-Gall, contenant de nombreuses gloses en latin et en vieil allemand.
En ligne depuis: 09.12.2008
La première partie du manuscrit contient aux pages 3-44 les Canones in motibus caelestium corporum, un mode d'emploi et une explication des tables qui vont suivre, avec un ajout dans la même mise en page et écriture (p. 44-46). Dans la deuxième partie suivent les Tabulae Toletanae (p. 47-203). Il s'agit de tables pour la comparaison de différents calculs de temps, pour le calcul des mouvements des planètes et des éclipses, pour l'astronomie sphérique et avec des répertoires d'étoiles et de lieux. La petite écriture, entre une minuscule gothique et une textualis simplifiée, renvoie plutôt à la seconde moitié du XIIIe siècle ou à la première moitié du XIVe siècle (contrairement à Scherrer), le « s » final rond tracé sous la ligne pourrait indiquer une origine italienne. A la page 204 se trouve un zodiaque, un hymne marial Gaude virgo gratiosa (AH 9, p. 54) et un autre texte de la même période environ. D'après la note N. 102 sur la page 3, le manuscrit est entré à la Stiftsbibliothek en 1768 avec le legs d'Aegidius Tschudi (1505-1572). La reliure en carton avec le dos et les coins renforcés de cuir, ainsi que les doubles pages en papier qui servent de feuilles de garde antérieures (p. 1/2), et postérieures (p. 205/206) remontent aux décennies autour de 1800.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le codex, rédigé dans une écriture humanistique, contient les œuvres philolosophiques de Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero) (106–43 v. Chr.): p. 3–121 Tusculanae disputationes (« Tusculanes »), p. 121–248 De finibus bonorum et malorum (« Sur la fin des bonnes et mauvaises choses »), p. 249–344 De natura deorum (« De la nature des dieux »), p. 345–416 De divinatione (« De la divination »). Les armes à la p. 3 (quatre visages humains barbus de profil, disposés en cercle) appartiennent très probablement au futur pape Nicolas V, nommé Tommaso Parentucelli (1397–1455, Pape 1447–1455). Parentucelli utilisait ces armes (« stemma delle quattro barbe », Manfredi, S. 662) dans les années précédant son élection pontificale. Il se retrouve dans 38 manuscrits de la Bibilothèque apostolique du Vatican à Rome ainsi que dans un codex de la Bibliothèque capitulaire à Padoue (ms. C27). Les initiales à entrelacs sur fond blanc typique de l'enluminure florentine ressemblent à celles du codex de Padoue, dont les enluminures ont été attribuées par Silvia Fumian à l'artiste florentin Bartolomeo Varnucci (* env. 1412/1413). Parentucelli fit probablement réaliser le manuscrit, lorsqu'il résidait à Florence pour le concile, en 1439–1443.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit, qui n'a probablement pas été réalisé à Saint-Gall, contient, des pp. 1-21, les Topica de Cicéron (à la fin incomplet) et, des pp. 21-216, le commentaire de Boèce sur cette oeuvre. A l'intérieur de la couverture antérieure se laissent reconnaître une empreinte en négatif d'une page de l'Edictum Rothari (Cod. Sang. 730, S. 17).
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit scolaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant les Institutiones saecularium litterarum de Cassiodore (manuel sur les sept arts libéraux).
En ligne depuis: 31.12.2005
Ce manuscrit (aussi appelé « St. Galler Epenhandschrift »), écrit sur deux colonnes et d'une manière très uniforme par trois copistes principaux anonymes et par quatre copistes secondaires, offre dans la meilleure rédaction un recueil unique en son genre de récits des héros et des chevaliers en ancien allemand moyen. Il contient « Parzival » (p. 5−288 ; version D) de Wolfram von Eschenbach, la Chanson des Niebelungen (p. 291−416 ; version B) avec la « Klage » conclusive (p. 416−451 ; version B), le poème « Karl der Grosse » (p. 452−558 ; version C) de Stricker, le récit en vers « Willehalm » (p. 561−691 ; version G) de Wolfram von Eschenbach ainsi que cinq strophes (« Sangspruchstrophen ») de Friedrich von Sonnenburg (p. 693 ; version G). Sans doute jusqu'en 1768, date de l'acquisition du manuscrit par l'Abbaye de Saint-Gall, se trouvaient aussi à la fin de ce volume des fragments des épopées en vers « Die Kindheit Jesu » de Konrad von Fussesbrunnen et Unser vrouwen hinvart de Konrad von Heimesfurt. Ces deux dernières œuvres furent extraites avant 1820 du manuscrit épique et se trouvent à présent dans la Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz à Berlin (mgf 1021) et respectivement dans la Badische Landesbibliothek à Karlsruhe (Cod. K 2037). Le manuscrit, illustré par 78 initiales peintes de façon uniforme par des artistes inconnus de l'école de miniature de Padoue, a dû être commandité par un riche personnage, intéressé par les épopées en moyen-haut-allemand. Le premier propriétaire connu nommément était l'humaniste glaronnais et savant universel Aegidius Tschudi (1505−1572), dont le legs de manuscrits put être acquis en 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit, copié en 1499 dans l'entourage du maître d'école de Lindau, Cunradus Reuschman (note p. 448), contient surtout des œuvres d'auteurs antiques, en plus de textes d'auteurs italiens du XVe siècle. Tous les textes sont encadrés par un commentaire et les œuvres les plus importantes précédées d'un argumentum. Il y a souvent des pages blanches entre chaque texte. Dans les marges se trouvent de simples dessins à la plume (pp. 498–501, 504, 511, 513 ; à la p. 706 et 712 esquisses de mappemonde). A la p. 3, il y a un dessin en pleine page de la ville de Troie. En détail, les textes sont les suivants: Publius Baebius Italicus, Ilias latina (pp. 5–51); Virgile, Georgica (pp. 57–146) ; Horace, Epistolae (pp. 148–230) ; Horace, Carmen saeculare (pp. 231–234) ; Lactance, De ave Phoenice (pp. 234–241) ; Perse, Satires (pp. 245–282); Margarita passionis, inc. Cum prope pasca foret (pp. 283–288) ; Sénèque, De providentia (pp. 289–298); Agostino Dati, Elegantiolae (pp. 323–361) ; Carmen de dolo et astutia cuiusdam mulieris, inc. Summe procus caveat ducatur ne mala coniunx (pp. 362–365); hymnes (pp. 366–388) ; Parvulus philosophiae moralis (pp. 395–417) ; Domenico Mancini, De quattuor virtutibus (pp. 419–488) ; Hieronymus de Vallibus, Jesuida (pp. 491–514) ; Matteo Bosso, Oratio in beata coena domini (pp. 515–524) ; Pseudo-Leonardo Bruni, Comoedia Poliscena (pp. 539–549); Térence, Andria (pp. 563–621) ; Virgile, Bucolica (pp. 629–660) ; Horace, Ars poetica (pp. 661–678); Horace, Epodes (pp. 679–692) ; Pseudo-Virgile, Moretum (pp. 692–694) ; Pseudo-Ovide, Remedia amoris, inc. Qui fuerit cupiens ab amica solvere colla (pp. 694–695) ; Pseudo-Ovide, De arte amandi, inc. Si quem forte iuvat subdi sapienter amori (pp. 695–698) ; un traité sur la ponctuation, De kanone punctorum (p. 699) ; Virgile, Aeneis, lib. 1 et 3 (pp. 701–726 et 741–760) ; Salluste, De coniuratione Catilinae (pp. 765–802) ; Salluste, De bello Iugurthino, incomplet (pp. 803–804) ; Sénèque, Epistolae morales (pp. 812–853).
En ligne depuis: 04.10.2018
De bello civili (aussi connu sous le titre de Pharsale) de Marcus Annaeus Lucanus (39-65 ap. J.-C.), un poème épique sur la guerre civile entre Pompée et César dans les années 48 à 45 av. J.-C. Manuscrit avec quelques rares dessins à la plume.
En ligne depuis: 12.06.2006
Le codex se compose de quatre parties indépendantes les unes des autres qui n'ont probablement pas été écrites à Saint-Gall: 1. Horace, les Odae (incomplètes à la fin, avec de nombreuses gloses); 2. Lucain, la Pharsalia (incomplète à la fin avec de nombreuses gloses); 3. Salluste, la De coniuratione Catilinae (complète) et le De bello Iugurthino (quelques chapitres manquent); 4. Ovide, les Amores (incomplets à la fin, avec de nombreuses gloses) ainsi qu'une page des Metamorphoseon.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le codex contient l'oeuvre la plus connue du poète latin Publius Papinius Statius (Stace), son poème épique sur la guerre des Sept contre Thèbes (Thébaïde), avec les argumenta métriques des livres II-IV. Manquent deux fascicules avec les livres IV, V. 578 –VII, V. 30 (entre p. 75 et 76) ainsi qu'un bifeuillet avec le livre IX, 671–751 et le livre X, 5–84 (entre p. 128 et 129, et entre 132 et 133). Les débuts des livres et des argumenta métriques (p. 3, 21, 40, 58/59, 92, 112, 132, 173) sont introduits par des initiales, en partie bicolores (rouge/vert). Figurent aussi des gloses marginales et interlinéaires, pour la plus grande partie des XIIe et XIIIe siècles. Aux pp. 196–197, probablement de la même main, le Planctus Oedipodis, inc. Diri patris infasuta pignora (plainte d'Oedipe sur la mort de ses fils). Le récit comprend 21 strophes rimées de quatre lignes, dont la première est surmontée de neumes sur une portée de quatre lignes. Cette forme de notation musicale plaide contre une origine du manuscrit à Saint-Gall.
En ligne depuis: 22.06.2017
Les Pontiques d'Ovide sont l'unique texte de ce manuscrit copié en minuscule gothique par une seule main au XIIIe siècle. Regroupées en quatre livres dans les éditions modernes, les 46 lettres, des élégies poétiques liées à l'exil du poète à Tomis, se suivent ici sans interruption. Des initiales simples peintes en rouge les distinguent les unes des autres jusqu'à la p. 66 ; par la suite, il n'y a que des espaces réservés pour des initiales non réalisées. En plus de maniculae le long des marges, il y a de nombreuses gloses, interlinéaires ou marginales, qui datent plus ou moins de la même époque que la copie.
En ligne depuis: 22.09.2022
Manuscrit composite, contenant principalement des textes grammaticaux, écrits par plusieurs mains différentes, vers 800, à l'Abbaye de Saint-Gall. Pour la plupart de ces textes, le codex offre la plus ancienne et, dans le cas d'un traité anonyme De scansione heroyci versus et specie eorum, la seule et unique version au monde. Les textes grammaticaux se composent de la grande et de la petite grammaire de Donat, une compilation de la grammaire de Donat par Pierre de Pise, le De metris de Mallius Theodorus, l'Ars grammatica de Diomède ou les deux œuvres, le De arte metrica et le De schematibus et tropis de Bède le Vénérable.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit composite de Saint-Gall, datant des années 800, contenant un grand nombre de traités de grammaire.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le manuscrit en parchemin contient aux pages 1-188 les livres 17 et 18 des Institutiones grammaticae de Priscien (éd. Keil, vol. 3, p. 107–278, l. 12). Ensuite, aux pages 189-204, se trouve le troisième livre de l'Ars maior de Donat (éd. Keil, vol. 4, p. 392-402), suivi, aux pages 205-223, du traité De accentibus du Pseudo-Priscien (éd. Keil, vol. 3, p. 518-528). L'ensemble de ce manuscrit de grammaire est copié dans la même textualis du XIVe siècle. Au début des quatre textes (p. 1, 115, 189 et 205) se trouve une initiale peinte en or, bleu, blanc, rouge, rouge foncé ou vert, haute de 10-18 lignes ; la première initiale historiée représente une scène d'enseignement et la troisième initiale est très fortement endommagée. Les autres initiales sont de simples initiales filigranées rouge et bleu. Les Institutiones grammaticae sont accompagnées de nombreuses gloses et commentaires écrits à l'encre par différentes mains du XIVe siècle. A partir de la p. 189, le nombre de gloses diminue et, à la fin, elles sont toutes inscrites à la pointe sèche. Aux pages 118 et 224 se trouve le timbre de l'abbé Diethelm Blarer de 1553-1564, à la page 1 l'ancienne cote D.n. 241 avec une annotation de contenu de Pius Kolb. Avant la page 1, est attaché un fragment en papier avec des restes de deux longues notes. La reliure en bois est recouverte d'un demi-cuir.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit en parchemin contient le Doctrinale d'Alexandre de Villedieu avec le commentaire qu'en a fait le maître Bertholdus Turicensis. On ne connaît rien d'autre de ce commentateur zurichois, ni du copiste, un certain « Hermannus », dont les noms sont révélés au colophon (p. 123). Le volume disposé sur deux colonnes est soigneusement articulé : les hexamètres du doctrinal sont généralement divisés en paragraphes d'un ou plusieurs vers et copiés dans une taille plus grande que les commentaires qui les suivent. Ce commentaire plus ou moins long selon les vers est en outre truffé d'abréviations contrairement au texte commenté. D'élégantes initiales filigranées, caractéristiques de la production enluminée du Haut-Rhin au début du XIVe siècle, ponctuent l'ensemble de cet exemplaire. La présence du sceau de l'abbé Diethelm Blarer (p. 59) confirme sa présence à la Stiftsbibliothek au plus tard depuis 1553-1564.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit de l'école de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant une grammaire grecque de Dositheus et une version en prose, illustrée de dessins à la plume, des Phaenomena d'Aratos de Soles.
En ligne depuis: 14.09.2005
Manuscrit de Priscien, en écriture irlandaise de Saint-Gall: copie des Institutiones Grammaticae du grammairien Priscien de Césarée (VIe s. ap. JC), contenant plus de 9000 gloses, dont 3478 en vieil irlandais, servant de fondement à la reconstitution de cette langue. Il contient un grand nombre d'initiales à la plume. Copié dans un scriptorium irlandais (Bangor? Nendrum?).
En ligne depuis: 12.06.2006
Le plus ancien livre en langue allemande, un manuscrit d'Abrogans, datant environ de 790, contenant les plus anciens Notre Père et Credo en allemand.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le glossaire palimpseste Abba-Ababus est un des manuscrits les plus anciens de la Bibliothèque abbatiale de St-Gall qui existe encore en tant que livre relié. Le glossaire, dans lequel un mot latin est expliqué par un autre, a probablement été écrit à l'abbaye de Bobbio à partir de textes du Ve siècle. Les textes inférieurs, plus ou moins lisibles, contiennent des fragments des psaumes et du livre de Jérémie de l'ancien testament ou des extraits d'œuvres du grammairien Donatus et du poète romain Térence. Avec une miniature d'un rhéteur en pose d'orateur.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le plus ancien capitulaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant entre autres, un martyrologe, un nécrologe, des annales de Saint-Gall et diverses règles monastiques.
En ligne depuis: 31.12.2005
Le volume in-quarto réunit différents textes, brefs pour la plupart. Il contient surtout des méditations spirituelles et des prières, dont un traité sur la Passion (p. 4-38), des oraisons pour la Passion (p. 68-84) et pour les heures canoniques (p. 88-91), un traité sur le péché originel (p. 92-107) et un autre intitulé quattuor gemitus turturis (p. 112-159) ; une Biblia pauperum rassemble les situations de détresse où certains saints peuvent être invoqués (p. 160-193). Parmi les textes spirituels, on en trouve également en allemand (par ex. p. 218-220, 238). Deux lettres se rapportent à Saint-Gall, l'une est adressée à l'abbé Eglolf (p. 40-43), l'autre à des moines qui ont fui à Saint-Gall (p. 85-88). D'autres textes traitent du concile de Constance et de la réforme monastique, ici aussi en rapport avec Saint-Gall (p. 239-250). Le dernier cahier, en parchemin, pouvant remonter au XIVe siècle, comprend une grammaire et des textes médicaux (p. 251-266). Le manuscrit est dans une reliure souple. Pour les onglets, un document en parchemin rédigé en allemand, dont on peut encore lire l'année 1415 et le nom, ulrichen leman burger ze arbon, a été utilisé.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit comprend comme texte principal la Waldregel (pp. 1-180), une traduction en nouvel haut-allemand de la Regula solitarium (règle pour les ermites), que le moine Grimlaicus, probablement originaire de Lorraine, avait écrit au IXe ou Xe siècle. La Waldregel est complétée de textes postérieurs sur les thèmes de la vie érémitique et de la pauvreté : pp. 180–222 Hie fachet an ein ander buoch von der bewerung einsidliches lebens …, inc. Die muoter der heilge kristenheit het zweyerhand geistlicher lüte ; pp. 222–277 Dz ander buoch von bewerung armuot, inc. Gelobet sy got vnser herre vnd got iesus cristus ; pp. 277–284 [sermon] inc. Fünf stuk sind dar inne begriffen. Aux pages 285-289 figurent des prières. La décoration consiste en de simples initiales rouges, aux pages 1 et 3 avec des filigranes verts. A l'exception des prières, ce manuscrit est une copie du Cod. Sang. 930. Il appartenait à l'ermitage de l'église de Saint-Georges devant les murs de Saint-Gall. Trois femmes spirituelles qui y habitaient dans les années 1430 sont représentées par de modestes dessins à la plume sur la feuille de garde postérieure.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient la « Reformatio Sigismundi », un texte sur la réforme de l'Eglise et de l'Empire, écrite anonymement en allemand en 1439 durant le Concile de Bâle par un auteur qui n'a toujours pas été identifié de manière fiable. Le texte est imprimé pour la première fois en 1476. Le traité formule des propositions de réforme où l'importance de la pastorale est soulignée, et où la libération du clergé séculier de l'obligation du célibat et celle des évêques de l'exercice du pouvoir temporel est suggérée. Il se réfère en outre à une vision présumée de l'empereur Sigismond, auquel serait apparu un prêtre-roi Frédéric avec des plans de réforme. Dans une souscription à la p. 234, le copiste se nomme dans une souscription, Petrus Hamer von Weissenhorn, chapelain à Kirchberg. Celui-ci introduit les chapitres avec des initiales rouges et en décore deux avec des visages barbus caricaturaux (p. 158 et 212).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit de 1467, qui appartenait au monastère des Clarisses de Fribourg-en-Brisgau avant d'être acquis par l'Abbaye de Saint-Gall en 1699, contient en plus de quelques textes en latin, plusieurs traités spirituels et édifiants en traduction allemande parmi lesquels une Ars moriendi, le Cordiale de quattuor novissimis de Gerard van Vliederhoven, les dites lettres de Jérôme traduites par Jean de Neumarkt (ca. 1315-1356), le Spiegelbuch – un texte sous forme de dialogue versifié sur la manière correcte de mener sa vie, tentatives d'une vie séculière et les punitions dans l'au-delà avec en tout vingt dessins à la plume colorés – et la légende des trois bienheureux rois dans la version de Jean de Hildesheim (1310/1320-1375). Dans le manuscrit se trouvent encore d'autres dessins à la plume : une licorne (p. 87), deux figures d'apôtres (p. 107; Paul et Jean?), un homme et une femme en vêtements séculiers, un cerf et un sanglier (p. 513). Sur les pages de garde antérieure et postérieure se reconnaissent des traces d'une minuscule carolingienne (sur la page de garde postérieure: Raban Maur De computo).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit contient trois volumineux traités en langue allemande. Au début, figure la vie de l‘évêque Johannes d'Alexandrie (p. 5−83), composée par Anastasius Bibliothecarius. Suivent le traité édifiant Die vierundzwanzig Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele de Otto de Passau (p. 87−544) et la légende des trois Rois (Historia trium regum) de Johannes de Hildesheim (p. 546−602). Le traité de Otto de Passau est illustré par 25 dessins à la plume colorés et encadrés en rouge sur la largeur d'une colonne. La légende des trois Rois a recours à une miniature en pleine page (p. 546), qui montre les trois Rois durant leur visite à l'enfant Jésus. Le scribe et l'illustrateur de ce manuscrit probablement réalisé dans l'entourage de la communauté des frères convers de Saint-Gall ne sont pas connus ; les caractéristiques stylistiques rappellent cependant l'enluminure du peintre de Constance, Rudolf Stahel. Le manuscrit est daté à trois endroits de l'année 1454 (p. 93 inscription de l'image; p. 544; p. 602). Il se trouvait au XVème siècle en possession des frères convers de l'Abbaye de Saint-Gall (qui ne maîtrisaient pas le latin). En 1618 le manuscrit se trouvait encore dans la bibliothèque des frères convers. Au plus tard en 1755, sa présence est attestée dans la bibliothèque principale de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015
Les cinq parties du manuscrit ont été copiées par différents scribes, dont le conventuel de Saint-Gall Hans Conrad Haller (1486-1525), calligraphe, prêtre et, de 1523 à 1525, bibliothécaire du monastère de Saint-Gall, qui a transcrit plusieurs œuvres comme un missel et de la littérature spirituelle, ainsi qu'une vie de Notker Balbulus. Dans le Cod. Sang. 1006, Haller a souvent laissé des souscriptions, par exemple aux pages 531 et 540. Les cinq parties du manuscrit contiennent les textes suivants : dans la partie I, des oraisons pour la Passion (pp. 13-45), et des mystères – en partie fragmentaires –, dont le Ludus ascensionis (pp. 33-44). Partie II (pp. 46-65) : prière à sainte Dorothée, traduite du latin et copiée en 1430 selon le copiste (pp. 61-62). Partie III (pp. 66-80) : le Der Seele Klage d'Heinrich der Teichner. Partie IV (pp. 81-95) : liturgie des heures du Christ. Partie V (pp. 96-762) : un grand nombre de textes édifiants comme des prières et des réflexions dont Ein babst lag uurmals an dem tod (pp. 188-90), St. Anselmi Fragen an Maria (pp. 406-486) et un Salve Regina en rimes et en allemand (pp. 508-524).
En ligne depuis: 14.12.2018
La plus grande partie de ce manuscrit comprend des sermons copiés sur deux colonnes par plusieurs scribes (p. 1-144). Les différentes homélies sont parfois introduites par des rubriques et de petites initiales alternativement bleue ou rouge avec des filigranes. La dernière partie (p. 145-157), de plus petite taille (19 x 17 cm) et copiée en majeure partie sur une seule colonne, contient des vers léonins et des dictons versifiés. En possession de la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au moins depuis le milieu du XVIe siècle (cf. timbre de l'abbé Diethelm Blarer p. 120), le manuscrit est nouvellement relié au XVIIIe/XIXe siècle dans une reliure de parchemin blanc collée sur du carton, avec des lacets de soie verte.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le volume en parchemin (p. 5-162) contient en son cœur (p. 8-162) une collection de sermons en latin sur les fêtes selon l'ordre liturgique (temporal et sanctoral) copiés dans une petite minuscule gothique du XIIIe siècle. Dans la partie supérieure de la page 7, il y a un tableau avec des lettres de l'alphabet grec comme signes numériques, et dans la partie inférieure un incipit en majuscules rouges, qui est en partie recouvert par le sceau de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer entre 1553 et 1564. Le feuillet isolé (p. 5/6) contient la table des matières des sermons allant jusqu'à l'Assomption de la Vierge, qui a probablement été complétée dans la 2e moitié du XIVe siècle. La collection débute avec des sermons sur l'Avent (p. 8) et se poursuit jusqu'à l'érection de la croix (p. 109) et l'Assomption (p. 112). Suivent encore d'autres sermons, dont un Ad populum (p. 157, 162), qui s'interrompt au bas de la page 162. Les sermons sont la plupart du temps introduits par des initiales ornées hautes de deux ou trois lignes, en rouge, bleu et vert. La reliure date certainement, comme les feuilles de garde antérieures et postérieures (p. 1-4, 163-190), de la fin du XVIIe ou du XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit a été copié en textualis probablement pendant la 2e moitié du XIIIe ou la 1e moitié du XIVe siècle. L'ancienne numérotation des pages va de I à CLXXXIII et de CCLVI à CCLXXX (foliotation au crayon : 184-20). La foliotation A-B au crayon, puis I-CLXXXIII à l'encre rouge, et enfin 184-216 au crayon fait aujourd'hui foi. La table des matières du XIVe siècle inscrite sur le dernier cahier séparé (fol. 211r-214v) utilise des chiffres romains de I à CCLXXVIII sans lacune. On peut donc déduire qu'après la transcription de la table des matières, quelques feuillets ont été perdus après le feuillet CLXXXIII, ce qui est indiqué, déjà au XVe siècle, par la formule vacat dans la table des matières. Les pages restantes livrent tout d'abord des sermons de Bertold de Ratisbonne († 1272) sur les fêtes dominicales et des saints (fol. Ir-CLXXIIIIv) et ensuite – à cause des feuillets perdus – seulement la fin de ses sermons sur le Commune sanctorum (fol. 184r-184v). Parmi ceux-là et après se trouvent d'autres sermons (Sermones ad religiosos, Sermones ad speciales) ou des traités spirituels de la même main, alors que la fin est d'une autre main (fol. 209r-210r). Après la table des matières suivent d'autres notes probablement du XIVe siècle, dont certaines en allemand (fol. 214r-215v). D'après la note de possession Liber sancti Galli au fol. Br, le manuscrit se trouve au plus tard depuis le XVe siècle à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit contient presque un tiers de la Legenda aurea de Jacques de Voragine, avec certains textes apparaissant deux fois. La première partie (p. 1-267) commence avec l'Avent et se termine avec la Toussaint et la dédicace de l'église. Le titre au-dessus du premier texte (Sermo de adventu domini, p. 1) est trompeur et a conduit à une identification fautive du contenu du manuscrit comme des sermones. La deuxième partie (p. 271-665) commence avec Matthias (24 février) et s'achève à Thomas (21 décembre). Cette collection est complétée par quelques textes issus de l'ainsi dite Provincia-annexe (Oswald, Ulrich, Pelagius, Verena, Gallus, Otmar, Konrad), insérés à l'endroit correspondant de l'année liturgique. Entre les deux parties (p. 267-270) se trouvent sept courts exempla, dont les trois premiers se rapportent au texte des Verba seniorum. Deux copistes se sont réparti la réalisation de ce manuscrit. Le changement de main à la page 382/383 (à la fin du cahier, mais au milieu d'un mot) s'accompagne d'un changement dans la décoration. Tandis que la première partie est ornée seulement de quelques initiales rouges hautes de plusieurs lignes avec des filigranes rouges simples, la seconde est ornée d'initiales filigranées à deux couleurs (rouge/bleu), plus exubérantes et élégantes. Elles ressemblent à celles d'un manuscrit conservé à Fribourg (BCU, ms. L 34), bien qu'un peu moins raffinées. Dans la première partie, de nombreuses coutures décoratives multicolores attirent l'attention (p. 55/56, 75/76, 115/116, 123/124, 131/132, 143/144 et 147/148). Une ancienne foliotation (III-CCCXXXI) se trouve dans la marge supérieure de la page p. 7-664. La reliure en carton, couverte de parchemin blanc et munie des rubans de soie verte en guise de fermoirs, remonte au XVIIIe/XIXe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit contient principalement des sermons. Il débute (pp. 1-279) avec le Speculum ecclesiae de Honorius Augustodunensis (ca. 1080 – 1150/1151). Viennent ensuite (pp. 279-281) 20 vers sur les vices et les vertus en hexamètres léonins, chacun avec une brève explication en prose. A la p. 282, restée blanche, a été ajouté un dessin à la plume de l'Apôtre Paul. A la fin (pp. 283-411) les Sermones de Maurice de Sully (ca. 1120-1196), avec une liste des chapitres et un prologue à la p. 283. Aux pages 411-414, commentaire sur la profession de foi catholique (inc. Quo nomine vocatur hec doctrina apostolica symbolum, expl. latine dicitur vere fideliter fiat). Le texte très bref à la p. 415 traite de la communion pour les excommuniés (inc. Communicans excommunicato, expl. ad correctionem communicabis excommunicato).
En ligne depuis: 22.03.2018
Armorial de l'abbé de Saint-Gall Ulrich Rösch (1463-1491), contenant 1626 armoiries de hauts personnages laïcs ou ecclésiastiques, avant tout de la région du sud de l'Allemagne. L'armorial fut probablement produit dans l'atelier de Hans Ingeram, établi à Heidelberg, pour un commanditaire inconnu entre le Neckar et l'Oberrhein. Dans les années 1480, l'abbé de Saint-Gall, Ulrich Rösch, acheta le volume et y ajouta, dans la dernière partie, un grand nombre d'armoiries de Suisse et de l'Allemagne limitrophe, qu'il fit dessiner par le peintre de Winterthur, Hans Haggenberg. L'un des plus importants armoriaux du XVe siècle.
En ligne depuis: 23.12.2008
Armorial de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi (1505-1572), entre 1530 et 1572. Il contient plus de 2000 armoiries, surtout de familles de l'ancienne Suisse. Plusieurs armoiries contiennent des explications généalogiques de la main de Tschudi.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le plan carolingien de Saint-Gall est le plus ancien dessin architectural d'Occident qui nous a été transmis et constitue de ce fait un monument important dans l'histoire de la culture européenne. Il se compose de cinq feuilles de parchemin de mouton cousues les unes aux autres, et dans un second temps pliées en format in-quarto. Sur la face antérieure se trouve le plan original d'une abbaye avec 52 édifices, 333 notes explicatives en latin et une lettre de dédicace. Il fut réalisé, probablement sur la base de modèles, à Reichenau, sous l'abbatiat de Heito ou Erlebald, pour (l'abbé ?) Gozbert de Saint-Gall (819 ou vers 827/830) ; des notes explicatives ont été ajoutées par le bibliothécaire Reginbert et un jeune confrère. Sur la face postérieure – à l'origine blanche – (et sur une rasure de la partie inférieure de la face antérieure) a été ajoutée la Vita beati Martini episcopi sur la base de Sulpice Sévère (rédigée à Saint-Gall à la fin du XIIème siècle).
En ligne depuis: 20.03.2014
Ce manuscrit relié s'intitule « Schlacht-, Nammen-, Schilt- und Waappen-Buoch von denen noch bewusten Graffen, Freyen, Edlen, Ritter und Knechten, welche mit Hertzog Leopoldo II. von Oesterreich auff St. Cirilli den 9.ten Tag Iulij 1386 vor Sempach umbgekommen und erschlagen worden ». L'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1717−1740) avait commandité cette copie en 1738, parce qu'après l'étude du Chronicon Helveticum, la grande œuvre historique de l'érudit glaronnais Aegidius Tschudi (1505−1572), et de sa copie, qu'il avait faite réaliser pour son abbaye peu de temps avant d'après l'exemplaire du château de Gräpplang près de Flums (Cod. Sang. 1213−1220), il avait constaté certaines inexactitudes par rapport à une copie plus ancienne du « Wappenbuchs von Sempach ». Sur un bifeuillet de parchemin (p. 6−7) est transmise, comme une sorte de frontispice, une peinture en couleur du déroulement de la bataille, semblable à celle de la chapelle commémorative de la bataille de Sempach et qui, selon le catalogue des manuscrits de Franz Weidmann (Cod. Sang. 1405, p. 2002) « von einem gar alten Kupferstich getreülich abgemalet worden ». Joseph Leodegar Bartholomäus Tschudi (1708−1772), un descendant d'Aegidius Tschudi, est visiblement l'auteur de la décoration du livre (p. V1). Après des remarques introductives, le portrait du duc Léopold III (p. 34) inaugure le riche apparat décoratif des armoiries du volume.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, copié par le moine de Saint-Gall Jakob an der Rüti (1562-1615), peut-être pour son usage personnel, contient dans la première partie (f. 1r-125r) des répons pour les fêtes solennelles de l'année liturgique, avec des mélodies en notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) et souvent des indications pour les processions. A la fin, se trouvent des indications sur le lieu où se déroulent certaines vêpres (f. 126r-128r), d'autres indications sur l'ordre des processions (f. 128v-136v), des mélodies pour la doxologie (f. 128v-140v), des indication pour les vêpres de l'abbas scholasticus le jour de Saint Jean et lors de la veillée de la fête de la Circoncision (f. 140v-147v), ainsi que des oraisons pour les processions (f. 150r-155v). Jakob an der Rüti a décoré le manuscrit avec quelques dessins maladroits à la plume et des bordures (enluminures en pleine page aux f. 1r, 58v-59r et 77v-78r, en plus des représentations figurées dans les initiales). Il se nomme au f. 126r avec les initiales (F.I.A.R.), au f. 125r avec son nom complet (effacé, mais lisible à la lumière UV: Per me fratrem Jacobum An der Rüti …um Anno 1582).
En ligne depuis: 23.06.2014
Journal de voyage de Georg Franz Müller, un voyageur alsacien (1646-1723). Müller séjourna au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, entre 1669 et 1682, comme soldat dans l'archipel indonésien et dessina dans son journal de voyage des hommes, des animaux et des plantes, qu'il avait rencontrés durant son voyage en Indonésie, via l'Afrique du Sud. Pour tous ces hommes, ces animaux et ces plantes, il composa aussi des poèmes simples et de temps à autre hésitants, qu'il écrivit, selon sa volonté, dans une écriture difficile à déchiffrer.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le manuscrit fut acquis en 1779 par le moine de Saint-Gall Gall Metzler (1743-1820), curé à Ebringen près de Fribourg, paroisse appartenant encore à Saint-Gall. Il est divisé en deux parties et contient des instructions pour l'année liturgique (de tempore et de sanctis). Il a été écrit en Allemagne et était destiné à éviter l'ignorance (‘vnwißenheit') en matière liturgique. Les informations concernant les collectes ont été omises, par manque de place, mais aussi, parce qu'elles ne préoccupaient que les prêtres. Cet état de fait laisse penser que le manuscrit était destiné aux moniales (bien qu'il ait conservé les formes grammaticales au masculin). Il reste encore à clarifier à quoi se réfère le texte, quand il est question dans le prologue d'‘Index'.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient plusieurs textes normatifs et est destiné aux sœurs du couvent cistercien de Günterstal. Il est écrit en partie en allemand, en partie en latin. Il commence par un traité sur la simonie, en latin et allemand, écrit par le ‘brůder Johannes' et dédié à ‘der erwurdigen frowen von Mulhein', probablement Veronica von Mülheim, abbesse du couvent de décembre 1504 jusqu'à sa mort en mai 1508. Johannes pourrait avoir été un moine de Tennenbach, le monastère cistercien qui détenait la responsabilité de la cura animarum des religieuses. Le reste du manuscrit contient un certain nombre de traductions de textes normatifs de l'ordre cistercien, parmi lesquels le Liber definitionum et l'Ecclesiastica Officia. La traduction allemande et la prise en compte uniquement des chapitres les plus pertinents démontrent l'usage de ce manuscrit par les moniales. Plusieurs de ces traductions furent aussi envoyées dans le couvent des cisterciennes de Lichtenthal, près de Baden-Baden. Bien que le couvent n'ait jamais été officiellement réformé, ce manuscrit atteste des aspirations à une réforme dans la première partie du XVIème s. Le manuscrit fut acquis en 1782 par le moine de Saint-Gall Gall Metzler (1743-1820), curé à Ebringen près de Fribourg, paroisse appartenant encore à Saint-Gall.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le petit livre de prières de l'abbé Otmar Kunz (1564-1577), qui présente une riche ornementation sur quelques pages (fleurs, entrelacs, animaux), fut écrit et décoré en 1574 par un artiste inconnu. Les deux miniatures en pleine page sont les plus dignes de mention. A la p. 4, l'abbé est représenté en habits de fête, agenouillé dans un paysage avec une cité, des collines et des arbres, et au-dessus de lui, se trouve le Père avec le globe terrestre, la main levée en signe de bénédiction. A la p. 10, l'abbé de Saint-Gall, vêtu d'une simple tunique, est agenouillé avec Marie et Jean au pied du Christ sur la croix. Le livre de prières contient (depuis la p. 11) les cinq psaumes dits de la Passion (Ps 22, 31, 55, 69, 109). A ceux-ci s'ajoutent les 15 psaumes du graduel, les vigiles des morts et les sept psaumes pénitentiels avec les litanies de tous les saints. Après la mort de l'abbé Otmar, un copiste portant les initiales FVF a ajouté une prière (pp. 105−109); il s'agit peut-être du frère Ulpianus Fischer d'Überlingen, entré au monastère de Saint-Gall en 1583. Le livre de prières de l'abbé d'alors appartenait en 1594 au moine saint-gallois Georg Spengler, natif de Wil († 1609). En 1599, le codex reçut son actuelle reliure avec des impressions à froid.
En ligne depuis: 22.06.2017
Recueil de fragments II de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall (« Veterum Fragmentorum Tomus II »). En plus d'autres textes, ce volume contient 110 feuillets isolés plus ou moins grands de la plus ancienne version de la Vulgate des Evangiles, écrite au Nord de l'Italie (Vérone?) vers 410/420, des fragments d'un manuscrit des psaumes en latin et grec, respectivement du VIIe et du Xe siècle, ainsi qu'un assez grand nombre de fragments irlandais de la Stiftsbibliothek du VIIe au IXe siècle, entre autres la représentation de l'Evangéliste Matthieu en train d'écrire avec son symbole (p. 418), une croix (p. 422) et une initiale de « Peccavimus » (p. 426).
En ligne depuis: 31.07.2009
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcements du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 1er cahier du Cod. Sang. 1397 comprend des fragments avec une notation musicale provenant de six manuscrits liturgiques, qui sont précédés d'un fragment d'un commentaire sur la métaphysique (p. 1-2). Ils datent du Xe/XIe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 3e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de sept manuscrits liturgiques datant du XIe au XIIIe/XIVe siècle.
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Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 5e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de quatre manuscrits liturgiques datant du XIe au XIIIe siècle.
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Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 7e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de cinq manuscrits liturgiques datant du XIIe au XIVe siècle.
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Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 8e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de cinq manuscrits liturgiques datant du XIe/XIIe au XIIIe siècle.
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Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 9e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de sept manuscrits liturgiques datant du XIIe au XIVe siècle, et d'un bréviaire imprimé.
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Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 11e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments, dont un avec une notation musicale, provenant de huit manuscrits liturgiques datant du IXe au XIIIe siècle.
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Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 13e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments provenant de cinq manuscrits liturgiques datant du XIe au XIIIe siècle.
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Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 14e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments provenant de huit manuscrits liturgiques datant du XIIe au XIVe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 22e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments provenant de deux psautiers datant du IXe au Xe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1398a est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2003 à 2004 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1398a a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 14 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1398a.1, p. 1–2 (= Cod. Sang. 1398a, cahier 1, p. 1–2). Le 1e cahier du Cod. Sang. 1398a comprend neuf fragments de textes bibliques et un document (p. 25-26). Ils datent du VIIIe au XV/XVIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1398a est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2003 à 2004 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1398a a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 14 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1398a.1, p. 1–2 (= Cod. Sang. 1398a, cahier 1, p. 1–2). Le 5e cahier du Cod. Sang. 1398a contient des fragments d'un seul manuscrit de la Forma institutionis canonicorum d'Amalaire de Metz, datant du IXe/Xe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Cod. Sang. 1398a est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2003 à 2004 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1398a a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 14 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1398a.1, p. 1–2 (= Cod. Sang. 1398a, cahier 1, p. 1–2). Le 12e cahier du Cod. Sang. 1398a contient des fragments de sept manuscrits avec des homélies, des textes bibliques et des commentaires, ainsi que les Antiquités Judaïques de Flavius Josèphe (p. 9-12). Ils datent du XIe au XIIIe siècle.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit en papier contient les chroniques du bibliothécaire de Saint-Gall Jodocus Metzler (1574-1639) : la plus longue d'entre elles est consacrée à l'histoire de l'abbaye de Saint-Gall (p. 11-750), suivie de celle d'Engelberg (p. 813-825), puis de Sankt Johann dans la vallée de la Thur (p. 829-840), et enfin par un catalogue des abbés de Saint-Magne de Füssen (p. 845-848). Cette copie a été réalisée par le conventuel de Saint-Gall Marianus Buzlin en 1613, tandis que les notes marginales sont de la main de Metzler. Une enluminure en pleine page sur parchemin ouvre le manuscrit (p. 13) : dans les marges latérales figurent les saints Gall (à gauche) et Otmar (à droite), au bas de la page sont représentées les armes de l'abbé Bernhard Müller (1594-1630), alors que le fond peint en bleu qui aurait probablement dû accueillir le titre est resté vide à l'exception d'ornements dorés dans les angles.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le volume commémoratif pour le doyen de Saint-Gall, p. Ägidius Hartmann (1691-1776), s'intitule la Corona gloriae et sertum exultationis. La communauté monastique le lui a dédié pour son jubilé d'or sacerdotal le 16 octobre 1766. Chacun des trois poèmes, odes et élégies louent Ägidius Hartmann en tant que dispensateur de sacrements, pasteur et sacerdoce jubilaire. Chaque poème est précédé par un emblème avec une fleur dans un jardin; tandis que chacune des trois sections débute avec une couronne de trois fleurs. Le volume fut dessiné et probablement aussi copié par le p. Domenikus Feustlin (qui a aussi copié l'antiphonaire en quatre volumes Cod. Sang. 1762, 1763, 1764 et 1795). A la fin du manuscrit, il y a deux livrets de petit format avec des textes commémoratifs pour l'abbé Beda Angehrn. Il reçut, en 1778, le premier texte, intitulé Duplicis piique voti unanimis consensio, de ses élèves de Kreuzlingen. Le second, Alte und neue Dichtkunst. Ein Tafelgesang, lui fut aussi offert en 1778 par le chapitre impérial de Petershausen à Constance. Ces deux écrits étaient probablement destinés à un spectacle chanté, puisqu'ils contiennent des airs et un chœur, mais pas de notation musicale.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vespéral pontifical du prince-abbé de Saint-Gall Cölestin Sfondrati (abbatiat 1687–1696). Il fut trouvé en 1864 parmi les livres du frère de Saint-Gall Notker Hager († 1836). Le volume contient les chants pour les vêpres (antiphons et hymnes) des fêtes solennelles et des saints de toute l'année liturgique. Seuls les incipits présentent chaque fois une notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) sur une portée à cinq lignes. Chaque fête est décorée avec une initiale dans le style grotesque et plusieurs miniatures marginales (à la p. 56 la plus ancienne représentation en couleur du monastère de Saint-Gall). Le volume se divise en Proprium de tempore (pp. 1–30), Proprium sanctorum (pp. 31–63), Commune sanctorum (pp. 64–74) et Festum sanctorum reliquiarum monasterii sancti Galli (p. 75–77).
En ligne depuis: 25.06.2015
Les écrits pour l'abbé de Saint-Gall Joseph von Rudolphi (1666-1740, abbé 1717-1740) portent le titre Novus Hercules in divi Galli requie exsuscitatus. Les élèves de l'école du monastère (Musae Sangallenses) le lui offrirent en 1739 à l'occasion de son anniversaire. Par analogie aux douze travaux d'Hercule, douze réalisations extraordinaires accomplies dans le monastère au cours de ses douze siècles d'existence sont louées. Pour chaque siècle, deux pages d'une Historia fournissent l'arrière-plan, suivie d'une représentation emblématique et par deux pages d'un Elogium, qui se rapporte à l'emblème. La conclusion de l'œuvre est formée par trois poèmes de louange de l'abbé, en latin, grec et hébreu.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit fut copié en 1775 par le frère Romano (Romanus) Fromenwiller pour le prince-abbé Beda Angehrn de Saint-Gall, très probablement pour l'abbaye de Saint-Gall. Il s'agit d'une version abrégée de deux parties du Theasaurus linguæ Armenicæ (Արամեան լեզուին գանձ), publié par Joachim Schröder en 1711 à Amsterdam. Le contenu principal du manuscrit est l'Ecclesiæ armenicæ confessio (troisième partie du Theasaurus linguæ Armenicæ), suivi d'un index alphabétique, accompagné par la translittération des lettres arméniennes en caractères latins, copiée de la deuxième partie du Theasaurus linguæ Armenicæ).
En ligne depuis: 26.09.2017
Premier volume dudit Sacrarium Sancti Galli en six volumes (introuvable au moment du catalogage des manuscrits par Gustav Scherrer avant 1875). Les volumes 2 à 6 des Sacrarium portent les cotes Cod. Sang. 1719−1723. Ce volume dresse une liste des objets liturgiques du trésor de l'Abbaye de Saint-Gall en 1693, tels que les calices, les statues, les monstrances, les candélabres, les petits autels, les patènes, les encensoirs, les reliquaires, etc. La liste de tous ces objets, établie et écrite par le Père Gregor Schnyder (1642−1708), dédiée au prince-abbé de Saint-Gall à cette époque, Cölestin Sfondrati (1687−1696), comporte des informations historiques sur chaque objet liturgique et présente, comme illustrations, 60 images en couleur, fidèles à l'original. Le fait que, lors de l'invasion militaire des troupes zurichoises et bernoises en 1712 et des Français en mai 1798 ainsi qu'en 1805, lors de la sécularisation de l'abbaye et de la liquidation d'une grande partie de ses biens qui s'ensuivit, bon nombre de ces objets ont été perdus, réquisitionnés ou fondus, confère à cette liste une très grande importance. Différentes œuvres réalisées par des orfèvres du début de la Renaissance (avant tout Hans Jacob Bayr, Augsburg; Heinrich Domeisen, Rapperswil; Fidel Ramsperg, Appenzell; Johannes Renner, Wil) ne sont susceptibles d'être reconstituées que grâce au Hierogazophylacium (en allemand: Heiligschatzbehälter = trésor des reliques sacrées). D'autres objets liturgiques sont conservés encore aujourd'hui dans le trésor de la cathédrale de Saint-Gall, ainsi la cuillère de saint Gall (p. 170b) encore en usage liturgique de nos jours ou un petit ostensoir avec des reliques contenant des parties de la ceinture et le vêtement de pénitence de saint Gall (p. 168b). Le P. Gregor Schnyder accorde une attention particulière aux différents objets liturgiques contenant des reliques; il nomme leur origine et copie l'authentique, le document attestant leur authenticité. Le volume est introduit par un frontispice peint dans des tons bruns (fol. IIIr), qui montre la légende de fondation de l'Abbaye de Saint-Gall avec comme arrière-plan la cathédrale de Saint-Gall telle qu'elle se présentait vers 1693.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce volume, presque entièrement rédigé en latin, contient un recueil de nombreuses sources plus anciennes sur les translations de saints dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. Le premier texte, dans l'ordre chronologique, fut rédigé par le moine de Saint-Gall et custode Gregor Schnyder (1642−1708), le 19 avril 1699, et remis à l'abbé Leodegar Bürgisser (abbé de 1696−1717), à l'occasion de la fête de son saint patron. Les illustrations en couleurs sont l'œuvre du père Gabriel Hecht (1664−1745). Au début, sont relatées les différentes translations de reliques de saint Gall, entre env. 640 et 1484 (fol. IXv – p. 20), et de saint Otmar, entre 759 et 1692 (p. 24b−99). Suivent les récits des translations des reliques de Notker Balbulus, y compris sa béatification en 1513 (p. 104b−163) et l'importante dislocation des reliques d'Otmar et de Notker en 1623 et 1628, nécessaire à cause de la nouvelle construction de l'église d'Otmar (p. 169−286). Les comptes rendus se concluent (p. 287−354) par les récits des donations de reliques de différents saints venant de l'Abbaye de Saint-Gall ou y parvenant, parmi lesquels l'arrivée dans le monastère de Saint-Gall des reliques particulièrement vénérées de Magnus (898), de Constantius de Pérouse (904), de Remaclus de Stavelot (1035), de Fides d'Agen (1084), de Charles Borromée (1611), de Sigisbert et Placidus de l'Abbaye de Disentis (1624) ainsi que de l'évêque Landolo de Trévise (1631). Dans la partie finale du manuscrit, figure un recueil d'actes et de comptes rendus sur les translations de reliques de saints venant des catacombes romaines, au XVIIème siècle, dans la région de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall : sont décrites (chaque fois avec les récits historiques et les fêtes correspondants) les translations d'Honorat dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1643 (p. 367b−453), d'Antonin et de Théodore dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1654, et dans l'église de l'Abbaye de Neu St. Johann, en 1685, et d'Antonius, en 1654, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 458−507), de Léandre, en 1652, dans le couvent des capucines de Maria der Engel près de Wattwil (p. 508−513), de Marinus, en 1657, à Lichtensteig (p. 518−530), de Theodora, en 1662, dans le monastère des cisterciennes de Magdenau (p. 533−539), de Pancrace, en 1672, à Wil (p. 541−571), de Constantius, en 1672, à Rorschach (p. 573−644), de Laureatus, en 1676, à Wildhaus (p. 647−682) ainsi que de Sergius, Bacchus, Hyacinthus et Erasmus, en 1680, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 687–747).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le volume, presque entièrement rédigé en latin, contient dans la première partie (pp. 1-480) des informations sur la consécration des églises, chapelles, autels et cloches au monastère de Saint-Gall et dans la zone de l'Alte Landschaft (pp. 1-187), en Thurgovie (pp. 188-263), dans la vallée du Rhin (pp. 264-309) et dans le Toggenbourg (pp. 310-457), en plus des églises du territoire urbain de Saint-Gall, St. Laurenzen, St. Mangen et St. Leonhard (pp. 475-480). Cette partie a été copiée par le moine et gardien de Saint-Gall le père Gregor Schnyder (1642-1709), vers 1706, et contient de nombreuses additions de l'époque jusqu'en 1788. Sur une page non numérotée placée avant la p. 57, on peut voir un dessin au lavis de la tour de l'horloge du monastère achevée en 1661. La seconde partie (pp. 487-556) est de la main du moine de Saint-Gall Chrysostomus Stipplin (1609-1672). Elle contient un calendrier des fêtes des saints pour le monastère de Saint-Gall, qui indique chaque fois où se célèbre la fête correspondante (pp. 487-501), une liste des chapelles et des autels avec la date de consécration (pp. 501-502), deux listes des saints patrons des autels disposés selon le calendrier (pp. 503-506 et 507-509), un panorama des autels avec les reliques qui y sont contenues (pp. 509-515) et une liste de toutes les reliques du monastère et de ses chapelles (pp. 519-556). La première partie se conclut par un index des lieux (datant de la même époque que les derniers ajouts).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce volume, principalement écrit en allemand, a été composé et compilé par le custode de Saint-Gall, le père Kolumban Brändle (1720−1780) et copié par le frère Gall Beerle (1734−1816). Il décrit les fêtes célébrées à l'occasion des translations de reliques de saints des catacombes romaines, au XVIIIème siècle, dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. A l'introduction générale (fol. Vr – fol. VIIIr) succède une riche documentation sur les translations de Benoît dans le couvent des capucines de Sainte-Scholastique à Rorschach, en 1732 (fol. IXv−2v), de Justin à Gossau, en 1743 (fol. 63v−68v), de Julien dans le couvent des capucines de Notkersegg, en 1748 (fol. 69v−77v), de Valentin à Goldach, en 1761 (fol. 78v−129v), de Célestin à Waldkirch, en 1763 (fol. 130v−167r), de Clémence dans le monastère des bénédictines de Sainte-Wiborada à St. Georgen, en 1769 (fol. 168v−226v), de Théodore à Neu St. Johann, en 1685 (fol. 228v−237r), de Placide, Felicissimus, Victor, Prosper et Redempta, en 1689, à Neu St. Johann (fol. 238v−246r), sur le jubilé des cent ans de la translation de Théodore à Neu St. Johann, en 1755 (fol. 247r−265r) et le jubilé des cent ans de la translation de Marinus à Lichtensteig, en 1757 (fol. 266v−291r), ainsi que sur les translations de Théodore à Berneck, en 1766 (fol. 292v−352v). Les comptes rendus sont accompagnés d'aquarelles représentant les saints des catacombes revêtus d'habits de fête. En outre, des actes, des documents et des comptes rendus relatifs à l'autorisation obtenue de Rome de pouvoir vénérer Eusèbe de Viktorsberg, dans la région de l'Abbaye de Saint-Gall (fol. 3v-54v) et à l'ordonnance de la procession de saint Pancrace à Wil, en l'an 1738 (fol. 55r−62v), figurent aussi dans le volume. Dans ce volume est aussi conservée une esquisse à l'encre, peu connue, de la forteresse d'Iberg près de Wattwil (fol. 238v).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le fascicule a été réuni en 1785 par le trésorier du monastère de Saint-Gall, p. Ambrosius Epp (1752-1817). Il contient, subdivisé en plusieurs parties, des dessins, des descriptions et des inventaires d'une partie du trésor de la cathédrale de Saint-Gall (« les objets liturgiques sacrés »), ainsi que des documents s'y rapportant. La première partie (pp. 1-157) réunit des dessins à la plume de calices, burettes, plats, armes, candélabres, etc., ainsi que de quatre autels. La deuxième partie (fol. 1-240, avec un index aux pp. 161-166 de la première partie) comprend les inventaires du trésor de la cathédrale des XVIIe et XVIIIe siècle. Certains ne sont pas datés, d'autres le sont (1665, 1691, 1712, 1720, 1723, 1739 et 1781). La troisième partie (fol. 1-104, avec un index aux ff. 242-244 de la deuxième partie) est un recueil des documents se rapportant à ces objets – factures, lettres, notes de carnets, etc. rangés pour la plupart suivant l'ordre chronologique. La quatrième partie (pp. 1-67 et fol. 68-95, avec un index aux ff. 107-110 de la troisième partie) contient des privilèges et des indulgences, manuscrites et imprimées.
En ligne depuis: 22.03.2018
Copie littérale des livres I-III du compendium d'alchimie Aureum Vellus oder Guldin Schatz und Kunstkammer imprimé en 1589/99 par Georg Straub à Rorschach. Les gravures sur bois de la troisième partie (Splendor Solis, pp. 219-270) ont été copiées, à quelques exceptions près, exactement d'après l'édition imprimée, et ont été rehaussées à l'aquarelle. Un dessin au lavis à la page 116 représente Paracelse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit de grand format, qui forme un seul volume avec le Cod. Sang. 1758, se compose de deux parties. La première (p. 1-214), de 1473 (datation dans l'initiale à la p. 1), fut complétée au XVI/XVIIe s. par la seconde partie. Les deux parties sont incomplètes. De fait, en plusieurs endroits des passages ont été effacés et remplacés par d'autres. Le volume comprend des chants pour la messe Proprium de sanctis, Commune sanctorum, Ordinarium missae (en partie avec tropes), des séquences et le Tractus- avec notation allemande du plain chant ("Hufnagelnotation") sur 5 lignes. Avec le Cod. Sang. 1758, ce manuscrit offre la notation musicale la plus ancienne et la plus systématique de Saint-Gall, des séquences sur portée. Quelques pages présentent une décoration composée de bordures et d'initiales, en partie avec des représentations figurées. Le manuscrit fut conservé jusqu'en 1930 dans la bibliothèque du choeur (d'abord de l'Abbaye, puis de la cathédrale de Saint-Gall).
En ligne depuis: 07.10.2013
Le manuscrit de grand format, qui forme un seul volume avec le Cod. Sang. 1757, contient les chants de la messe Proprium de tempore, Ordinarium missae (en partie avec tropes), des séquences et des messes votives – en notation allemande du plain chant ("Hufnagelnotation") sur 4 lignes. Souvent, des parties ont été effacées et remplacées par d'autres. Avec le Cod. Sang. 1757, ce manuscrit offre la notation musicale la plus ancienne et la plus systématique de Saint-Gall, des séquences sur portée. Quelques pages présentent une décoration composée d'initiales (quelques-unes magnifiques avec des images en partie dorées à la feuille d'or) et des bordures marginales. La lourde ferrure est ornée de têtes d'animaux et d'êtres fabuleux. Le manuscrit fut conservé jusqu'en 1930 dans la bibliothèque du choeur (d'abord de l'Abbaye, puis de la cathédrale de Saint-Gall).
En ligne depuis: 07.10.2013
Partie hivernale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie estivale dans Cod. Sang. 1760), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit vers 1770 par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre le premier dimanche de l'Avent et l'Ascension. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (pp. 1−357), le Proprium sanctorum (pp. 358−500) et le Commune sanctorum (pp. 501−559). A la fin, figurent des suffrages et des antiennes et répons pour les jours de semaine (pp. 560-616). Les chants pour les jours des fêtes de l'archange Gabriel et de sainte Scholastique sont aussi ajoutés (pp. 617-626). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du choeur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Partie estivale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie hivernale dans Cod. Sang. 1759), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit en 1770 (chronogramme en argent sur le frontispice), par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre Pentecôte et le dernier dimanche après Pentecôte. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−113), le Proprium sanctorum (p. 114−353) et le Commune sanctorum (p. 354−400). A la fin, figurent des suffrages, des antiennes et répons pour les jours de semaine (p. 401−431). Les chants pour les jours des fêtes de saint Joachim et de l'archange Raphaël sont aussi ajoutés (p. 432−440). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du chœur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Partie hivernale d'un antiphonaire, organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Codd. Sang. 1763, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pages 1, 45, 48, 53, 101, 104, 162, 178, 202 et 214. La partie hivernale contient le Proprium de tempore pour la prime de l'Avent jusqu'au mercredi des cendres (pp. 1-161), le Proprium de Sanctis de novembre à fin février (pp. 162–213), le Commune Sanctorum (pp. 214–251), des messes votives (pp. 252–272) et les Antiphonae feriales (pp. 272–297).
En ligne depuis: 22.03.2018
Partie du printemps d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 68, 87, 106, 123, 179, 206, 260, 271 et 307. La partie du printemps comprend le Proprium de tempore du mercredi des cendres au jour de l'Ascension (pp. 1-205), le Proprium de sanctis de la fin février à mai (pp. 206-306), le Commune sanctorum (pp. 307-338), les offices en l'honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 339-343) et de la Vierge (les samedis, pp. 344-347), les Suffragia sanctorum (pp. 348-352) et les antiennes et les répons pour les jours de la semaine (pp. 352-384). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pp. 1, 36, 43, 122, 202 et 241. La partie d'été comprend le Proprium de tempore de Pentecôte au dimanche XVI après Pentecôte (pp. 1-121), le Proprium de sanctis de juin à août (pp. 122-240), le Commune sanctorum (pp. 241-269), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 270-273), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 274-279) et de la Vierge (les samedis, pp. 280-285), les Suffragia sanctorum (pp. 286-289) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 290-297). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le Graduale de tempore a été commandité par le prince-abbé Franz Gaisberg (1504-1529, armoiries p. 1) et enluminé par l'artiste Augusta Nikolaus Bertschi (initiales, miniatures et bordures avec entrelacs et animaux). La banderole à la p. 55, qui se termine avec etc. 156, fournit une (fausse) indication sur la datation (1506 ou 1516 ?). Les chants pour la messe sont écrits en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes. Le codex constitue le plus grand manuscrit de la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. A l'origine, il était encore plus grand, mais les pages ont été fortement découpées à l'occasion d'une nouvelle reliure, comme on peut le voir d'après la marge inférieure repliée de la p. 1 ou d'après la bordure découpée de la p. 444. La reliure se compose de lourdes ferrures sur un fond de velours rouge.
En ligne depuis: 22.06.2017
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'hiver se trouve dans le Cod. Sang. 1768. Il s'ouvre par un calendrier allant d'avril à novembre (pp. A-6), suivi par le Proprium de tempore (pp. 7-191), le Proprium de sanctis (pp. 195-425), le Commune sanctorum (pp. 429-495) et des antiennes pour complies (pp. 497-499). Sur deux feuillets en papier ajoutés deux répons (p. 501, 503). La décoration se limite à des lombardes avec des arabesques. Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'automne d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1764, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 1, 36, 73, 118, 151, 203 et 266. Page finale avec un chronogramme (1762) à la p. 360. La partie d'automne comprend le Proprium de tempore pour les samedis de fin août et du XIe au XXIVe dimanche après Pentecôte (pp. 1-30), des antiennes pour le troisième et le sixième dimanche après l'Epiphanie (pp. 31-36), le Proprium de sanctis de septembre à novembre (pp. 36-265), le Commune sanctorum (pp. 266-305), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 306-311), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 312-319) et de la Vierge (les samedis, pp. 319-326), les Suffragia sanctorum (pp. 326-331) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 361-365). Après la page finale (p. 360) suit encore la fête pour l'archange Raphael (pp. 361-365). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le volume de petit format contient deux écrits de la main de Mathias Jansen, comme en atteste la souscription de 1774 à la p. 201. Aux pp. 7-39, Jansen décrit les peintures de la cathédrale de Saint-Gall en faisant une description à la manière d'un inventaire travée après travée, champ après champ. A la p. 20, il rapporte l'amélioration d'une peinture représentant Othmar et d'autres saints. Le deuxième écrit (pp. 40-201) recueille les récits historiques sur la vie, l'au-delà et le culte de saint Othmar sous la forme de procès-verbaux de décisions, ainsi que de préparatifs et de procédures d'actes rituels, dont l'élévation des ossements d'Othmar en 1773/1774. A la p. 99 est dessiné un autel décoré. Les pp. 202-207 contiennent des ajouts tardifs de 1823 ou peu après. Aux p. 39 et 202 se trouvent des ajouts sporadiques (ap. 1823) au sujet du bas-relief du sculpteur Johann Christian Wentzinger, et toujours à la p. 39 sur les nouvelles peintures du chœur de l'artiste Antonio Moretto. Les pp. 1-6 et 208-236 sont blanches. Provenant du couvent des capucines de Notkersegg, selon une note inscrite sur la garde antérieure, le manuscrit entre probablement en possession de l'évêque Greith de Saint-Gall vers 1852. Depuis 1939, il se trouve à la bibliothèque abbatiale en dépôt de la bibliothèque épiscopale.
En ligne depuis: 13.06.2019
Copie des ainsi dits « Engelberger Predigten ». Recueil de sermons en allemand, pour différentes occasions de l'année liturgique, écrit vers 1400, dans un couvent dominicain, probablement à St. Katharinental près de Diessenhofen, où se trouvait le manuscrit durant plusieurs siècles.
En ligne depuis: 22.06.2010
Psautier/bréviaire pour un couvent féminin dominicain. Il contient un calendrier des saints avec de nombreuses femmes et des saints rares (pp. 1-12). La présence de saints de Saint-Gall et de Constance renvoie à une origine dans le diocèse de Constance. Aux pp. 390-393 figurent des instructions de prières en allemand. Particulièrement dignes d'intérêt sont les treize miniatures et initiales à feuille d'or. Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Bréviaire dominicain pour des sœurs, probablement écrit au sud de l'Allemagne. L'écriture et la décoration du livre suivent des modèles du XIVe siècle, mais la présence de saint Vincent Ferrer (canonisé en 1453/54) et sainte Catherine de Sienne (canonisée en 1461) renvoient à une datation au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Nombreuses initiales à feuille d'or et rinceaux, bordures marginales aux pages 21 et 168 (deux chiens, misericordia et Justicia, chassent un cerf, Verbum patris). Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Psautier en allemand, complet mis à part la chute d'un feuillet à la fin : psaumes (pp. 1-164), cantiques (pp. 164-178). Avec quelques initiales figurées (chien à la p. 1, poissons aux pp. 141, 153 et 157). Le volume provient du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall ; il n'est pas possible d'affirmer avec certitude, s'il y a aussi été rédigé. Il se trouve depuis 1930 dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall comme dépôt de la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Livre de prières de la fin du Moyen-Age. Il contient dans la première partie un office marial incomplet (fol. 1r-45v) avec des variantes pour l'Avent et pour le temps entre Noël et la Chandeleur (fol. 46r-51v), les absolutions, les bénédictions, les oraisons et d'autres courtes prières (fol. 51v-68r). Un office des défunts (fol. 69r-98v) avec vêpres, vigile et prières pour toute l'année des prêtres, abbés et autres défunts font suite à des prières d'indulgence (fol. 99r-111v). Le début de l'office marial ainsi que peut-être le calendrier qui le précédait sont perdus. Le fait que les seuls saints nommés, outre Marie et Benoît, sont les saints locaux Gall et Otmar (fol. 56r-56v; fol. 58r-58v), laisse songer à une provenance de l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit, écrit dans une écriture livresque gothique, est pourvu de nombreuses initiales ornées à la feuille d'or ainsi que de quelques pages isolées ornées d'arabesques végétales colorées dans les marges. Le début de l'office des défunts (fol. 69r) est orné d'une petite miniature représentant un catafalque, entouré de deux moines bénédictins, dont l'un tient dans ses mains un livre de prières. La reliure en cuir, réalisée par un maître du cuir inconnu possédant le monogramme S, est remarquable. Sur la couverture sont représentés, entourés d'une riche ornementation végétale, les deux princes des apôtres Pierre (couverture antérieure, avec un livre et une clé) et Paul (couverture inférieure, avec un livre et une épée). La bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall a pu acquérir ce manuscrit en juin 2006, lors d'une vente de Christie's à New York de la collection du brasseur américain Cornelius J. Hauck (1893−1967) de Cincinnati (ex-libris sur l'intérieur de la couverture antérieure).
En ligne depuis: 23.09.2014
Le vespéral, relié dans une couverture d'apparat, a été commandité par le prince-abbé Beda Angehrn (1767−1796), écrit en 1774 par Joseph Adam Bürke (chronogramme avec le nom du copiste à la p. 92), un ancien diplômé du gymnase de Neu St. Johann, tenu par les moines de Saint-Gall, et richement décoré par le père Notker Grögle (1740−1816). Le volume contient les incipit des chants des vêpres en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes (antiennes et hymnes) pour les fêtes solennelles et celles de saints de l'année liturgique. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−36), le Proprium sanctorum (p. 37−80) et le Commune sanctorum (p. 81−92). Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque du chœur de la cathédrale de Saint-Gall jusqu'en 1989. Puis, il fut transféré dans les archives de la paroisse de la cathédrale de Saint-Gall, avant d'être déposé, en 2014, dans la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. Le volume, qui comprenait, en 1774, 96 pages, était très certainement utilisé pour la liturgie dans la cathédrale de Saint-Gall jusque dans les années 30 du XXème siècle. La plupart des compléments et des ajouts manuscrits (après p. 97) datent du XIXème siècle. Des textes tirés d'éditions liturgiques imprimées du XIXème et du début du XXème siècle, qui n'ont pas été identifiées plus précisément, ont aussi été encollés et reliés. Parmi les illustrations, il faut noter plus particulièrement la plus ancienne représentation connue de l'actuelle cathédrale de Saint-Gall, à ce moment-là nouvellement édifiée (p. 72). Sur la page de garde, ont été finement dessinées les armoiries du prince-abbé Beda Angehrn.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le codex d'Engelberg, aujourd'hui conservé en Carinthie, correspond parfaitement à la production soignée, mais sobre des manuscrits de l'époque de l'abbé Frowin (1143-1178), auquel le volume est attribué au f. 1r. Au début des premiers textes, se trouve un espace laissé vide (1v, 103v) ou rempli avec des initiales à l'encre rouge et noire (2r) et l'incipit à l'encre rouge ; à part quelques majuscules décorées (surtout au début du dernier texte, 145r) il n'y a aucune autre décoration. En revanche, dans les parties abîmées du manuscrit, il y a des réparations, typiques des manuscrits réalisés à Engelberg (18, 59, 62, 141, 153).
En ligne depuis: 04.07.2012
Le manuscrit, pratiquement inconnu jusqu'à nos jours, contient un épistolier de rite ambrosien. Il a été commandité en 1342 par le prêtre Giacomo de Parazo pour une église dédiée à S. Fermo, non identifiée. Le manuscrit arriva probablement au XVe/XVIe siècle dans le territoire ambrosien de Tesserete (canton du Tessin) où il fut démantelé et relié à nouveau avec l'ajout d'une copie d'un testament – d'authenticité douteuse – rédigé en 1078 par Contessa, de la ville de Milan, en faveur de l'église de S. Stefano à Tesserete. Au XVIIe siècle, le codex était en possession de la famille de notaires Verdoni et depuis le XXe siècle il est conservé auprès de la paroisse de Tesserete. Il présente sur la page d'ouverture une initiale enluminée figurant le saint patron du diocèse de Milan, Saint Ambroise.
En ligne depuis: 14.12.2017