Bern, Burgerbibliothek, Cod. B 219
Titre du manuscrit: Cartularium Lausannense
Origine: Chapitre cathédral de Notre-Dame de Lausanne
Période: 1202-1242 environ
Support: Parchemin de qualité très diverse ; la plupart des feuillets sont très épais et rigides.
Le long de la tranche de gouttière des f. 5-11 on voit encore la lisière de la peau.
Les f. 94-98, qui avec le f. 99 constituent un seul et même cahier, sont en parchemin très fin et souple.
Le long de la tranche de gouttière des f. 5-11 on voit encore la lisière de la peau.
Les f. 94-98, qui avec le f. 99 constituent un seul et même cahier, sont en parchemin très fin et souple.
Volume:
f. 150, précisément : f. 139 + les 11 feuillets, ici numérotés : 3bis (dont il ne reste qu’un petit bout de 3 cm), 21 bis, 49 bis, 51 1, 51 2, 54-55 (perdus), 60bis-60ter (dont il ne reste qu’un petit bout), 71 2-71 3.
A ces 150 feuillets, s’ajoutent 6 fragments non numérotés, cousus au corps du manuscrit par un talon ou insérés dans la reliure sans être cousus.
A ces 150 feuillets, s’ajoutent 6 fragments non numérotés, cousus au corps du manuscrit par un talon ou insérés dans la reliure sans être cousus.
Format: 280 x 175 mm ; taille 455 mm (f. 4r)
Format: 261 x 172 mm ; taille 433 mm (f. 26r)
Format: 253 x 157 mm ; taille 410 mm (f. 57r)
Format: 243 x 193 mm ; taille 436 mm (f. 68r)
Format: 248 x 150 mm ; taille 398 mm (f. 96r)
Numérotation des pages: Foliotation du Cartulaire en chiffres romains I-CXXXVI, tracés au recto, au milieu ou dans le coin externe de la marge supérieure. L’auteur de la foliotation omet de numéroter les feuillets laissés blancs. Dans la suite de la foliotation, on repère des fautes, des omissions et des irrégularités :
Les fragments cousus à la reliure ou directement au corps du manuscrit, de même que les morceaux de parchemin insérés de manière mobile dans la reliure (cf. infra), ne sont pas numérotés.
La table (Tabula cartularii) est numérotée en chiffres arabes : 138, écrit à l’encre noire par une main moderne. Cette numérotation suit la foliotation en chiffres romains du Cartulaire ; le premier et le dernier feuillet de cette table (f. 137 et f. 139) n’ont pas été numérotés.
Quelques uns des feuillets appartenant au noyau d’origine du Cartulaire présentent les traces d’une numérotation plus ancienne que celle en chiffres romains :
Le f. 49 bis, qui n’appartient pas au noyau initial du manuscrit, présente une sorte de numérotation en chiffres romains, dans la marge inférieure du recto : II.
Parfois, les numéros de la foliotation sont répétés sur un même feuillet :
- Le feuillet qui était solidaire avec le f. 13, dont il ne reste qu’un petit bout après arrachement, n’est pas pris en compte dans la foliotation en chiffres romains (ici : 13 bis).
- Le feuillet qui suit le f. 21 et qui a été écrit uniquement au verso n’est pas numéroté (ici : 21 bis).
- Le feuillet qui suit le f. 49 et qui ne porte pas d’écriture n’est pas numéroté (ici : 49 bis).
- Les deux feuillets qui suivent le f. 50 sont numérotés 51 1 et 51 2.
- Le f. 51 1 est également numéroté f. 51 au milieu de la page, tout près de la tranche de gouttière.
- Les f. 54 et 55 manquent, ce qui provoque un saut dans la numérotation : f. 53, 56.
- Entre le f. 60 et le f. 61, le bout d’un bifeuillet reste attaché au point supérieur de la couture ; ces deux feuillets n’ont pas été pris en compte dans la numérotation en chiffres romains (ici : 60bis, 60ter).
- Le bifeuillet qui suit le f. 71 1, ayant été ajouté après la foliotation du manuscrit, est numéroté f. 71 2 et f. 71 3.
Les fragments cousus à la reliure ou directement au corps du manuscrit, de même que les morceaux de parchemin insérés de manière mobile dans la reliure (cf. infra), ne sont pas numérotés.
La table (Tabula cartularii) est numérotée en chiffres arabes : 138, écrit à l’encre noire par une main moderne. Cette numérotation suit la foliotation en chiffres romains du Cartulaire ; le premier et le dernier feuillet de cette table (f. 137 et f. 139) n’ont pas été numérotés.
Quelques uns des feuillets appartenant au noyau d’origine du Cartulaire présentent les traces d’une numérotation plus ancienne que celle en chiffres romains :
- Le f. 30 est numéroté avec un signe en forme de s.
- Le f. 31 est numéroté v.
- Le f. 33 est numéroté avec un signe en forme de v ou de b.
Le f. 49 bis, qui n’appartient pas au noyau initial du manuscrit, présente une sorte de numérotation en chiffres romains, dans la marge inférieure du recto : II.
Parfois, les numéros de la foliotation sont répétés sur un même feuillet :
Composition des cahiers: Les 150 feuillets du manuscrit se repartissent en 44 cahiers de structure et de dimensions très diverses. Dans ces cahiers, on prend aussi en compte le cahier XX, soit un bifeuillet qui était numéroté 54-55, et dont l’existence est attestée par le saut dans la foliotation.
Les cahiers comportent beaucoup de feuillets simples, qui sont cousus au volume ou à un cahier avec un talon ; à ceux-ci, s’ajoutent 7 morceaux non numérotés dont les dimensions sont plus petites que les dimensions moyennes des feuillets du manuscrit ; (cfr. infra).
I-II2 (f. 1-4) ; III8 (f. 5-12) ; IV2-1 (f. 13) ; V8 (f. 14-21) ; VI3 (f. 21bis-23) ; VII2 (f. 24-25) ; VIII2 (f. 26 … 100) ; IX2 (f. 27-28) ; X1 (f. 29) ; XI2 (f. 30 …74) ; XII2 (f. 31 …69) ; XIII2 (f. 32 …62) ; XIV2 (f. 33 …45) ; XV-XVI2 (f. 34-37) ; XVII5 (f. 38-42) ; XVIII2 (f. 43-44) ; (f. …45) ; XIX1 (f. 46) ; XX9 (f. 47-53) ; XXI2-2 (f. 54-55) ; XXII8 (f. 56 …61) ; (f. …62) ; XXIII-XXV2 (f. 63-68) ; (f. …69) ; XXVI6 (f. 70-73) ; (f. …74) ; XXVII-XXVIII2 (f. 75-78) ; XXIX2 (f. 79, 80 …92, 93) ; XXX-XXXII2 (f. 81-86) ; XXXIII5 (f. 87-91) ; (f. …92) ; (f. …93) ; XXXIV6 (f. 94-99) ; (f. …100) ; XXXV4 (f. 101-104) ; XXXVI2 (f. 105 …110) ; XXXVII-XXXVIII2 (f. 106-109) ; (f. …110) ; XXXIX4 (f. 111-114) ; XL10 (f. 115-124) ; XLI4 (f. 125-128) ; XLII-XLIII4 (f. 129-136) ; XLIV3 (f. 137-139).
L’italique désigne le deuxième feuillet (déjà signalé précédemment avec le premier feuillet avec lequel il est solidaire) des bifeuillets à l’intérieur desquels ont été placés d’autres cahiers ou feuillets simples, à l’endroit même où ce deuxième feuillet apparaît dans la séquence des feuillets du manuscrit.
Les cahiers comportent beaucoup de feuillets simples, qui sont cousus au volume ou à un cahier avec un talon ; à ceux-ci, s’ajoutent 7 morceaux non numérotés dont les dimensions sont plus petites que les dimensions moyennes des feuillets du manuscrit ; (cfr. infra).
I-II2 (f. 1-4) ; III8 (f. 5-12) ; IV2-1 (f. 13) ; V8 (f. 14-21) ; VI3 (f. 21bis-23) ; VII2 (f. 24-25) ; VIII2 (f. 26 … 100) ; IX2 (f. 27-28) ; X1 (f. 29) ; XI2 (f. 30 …74) ; XII2 (f. 31 …69) ; XIII2 (f. 32 …62) ; XIV2 (f. 33 …45) ; XV-XVI2 (f. 34-37) ; XVII5 (f. 38-42) ; XVIII2 (f. 43-44) ; (f. …45) ; XIX1 (f. 46) ; XX9 (f. 47-53) ; XXI2-2 (f. 54-55) ; XXII8 (f. 56 …61) ; (f. …62) ; XXIII-XXV2 (f. 63-68) ; (f. …69) ; XXVI6 (f. 70-73) ; (f. …74) ; XXVII-XXVIII2 (f. 75-78) ; XXIX2 (f. 79, 80 …92, 93) ; XXX-XXXII2 (f. 81-86) ; XXXIII5 (f. 87-91) ; (f. …92) ; (f. …93) ; XXXIV6 (f. 94-99) ; (f. …100) ; XXXV4 (f. 101-104) ; XXXVI2 (f. 105 …110) ; XXXVII-XXXVIII2 (f. 106-109) ; (f. …110) ; XXXIX4 (f. 111-114) ; XL10 (f. 115-124) ; XLI4 (f. 125-128) ; XLII-XLIII4 (f. 129-136) ; XLIV3 (f. 137-139).
L’italique désigne le deuxième feuillet (déjà signalé précédemment avec le premier feuillet avec lequel il est solidaire) des bifeuillets à l’intérieur desquels ont été placés d’autres cahiers ou feuillets simples, à l’endroit même où ce deuxième feuillet apparaît dans la séquence des feuillets du manuscrit.
- I Bifeuillet (f. 1 / 2).
- II Bifeuillet (f. 3 / 4).
- III Cahier de 8 feuillets (f. 5-12), dont 3 bifeuillets et 2 feuillets simples (f. 7, 12).
- IV Bifeuillet (f. 13), dont le feuillet de droite qui était solidaire avec le f. 13 a été en grande partie arraché.
- V Cahier de 8 feuillets (f. 14-21), dont 3 bifeuillets et 2 feuillets simples (f. 14, 18).
- VI Cahier de 3 feuillets (f. 21bis-23), dont 1 bifeuillet et 1 feuillet simple (f. 21bis).
- VII Bifeuillet (f. 24 / 25).
- VIII Bifeuillet (f. 26 / 100), à l’intérieur duquel les cahiers IX-XXXIV ont été placés.
- IX Bifeuillet (f. 27 / 28),
- X Feuillet simple (f. 29).
- XI Bifeuillet (f. 30 / 74), à l’intérieur duquel ont été placés les cahiers XII-XXVI (f. 31-73).
- XII Bifeuillet (f. 31 / 69), à l’intérieur duquel ont été placés les cahiers XIII-XXV (f. 32-68).
- XIII Bifeuillet (f. 32 / 62), à l’intérieur duquel ont été placés les cahiers XIV-XXII (f. 33-61).
- XIV Bifeuillet (f. 33 / 45), à l’intérieur duquel ont été placés les cahiers XV-XVIII (f. 34-44).
- XV Bifeuillet (f. 34 / 35).
- XVI Bifeuillet ( f. 36 / 37).
- XVII Cahier de 5 feuillets (f. 38-42), dont 1 bifeuillet et 3 feuillets simples (f. 38, 41, 42).
- XVIII Cahiers de 2 feuillets simples (f. 43, 44).
- XIX Feuillet simple (f. 46).
- XX Cahier de 9 feuillets (f. 47-53), dont 4 bifeuillets et 1 feuillet simple (f. 51 1).
- XXI Bifeuillet aujourd’hui perdu (f. 54 / 55).
- XXII Cahier de 8 feuillets (f. 56-61), dont 3 bifeuillets plus un feuillet simple ajouté au début (f. 56) et un feuillet simple ajouté à la fin (f. 61) ; du bifeuillet relié entre les f. 60 et 61 il ne reste qu’un petit fragment à la hauteur du point de couture supérieur, qui n’a pas été numéroté dans la foliotation en chiffres romains (ici f. 60bis / 60ter).
- XXIII Bifeuillet (f. 63 / 64).
- XXIV Bifeuillet (f. 65 / 66).
- XXV Bifeuillet (f. 67 / 68).
- XXVI Ternion (f. 70 / 73).
- XXVII Bifeuillet (f. 75 / 76).
- XXVIII Bifeuillet (f. 77 / 78).
- XXIX Deux bifeuillets (f. 79, 80 -92, 93) à l’intérieur desquels sont placés les cahiers XXX-XXXIII.
- XXX Bifeuillet (f. 81 / 82).
- XXXI Bifeuillet (f. 83 / 84).
- XXXII Bifeuillet (f. 85 / 86).
- XXXIII Cahier de 5 feuillets (f. 87-91), dont 2 bifeuillets et un feuillet simple (f. 88).
- XXXIV Cahier de 6 feuillets (f. 94-99), dont 2 bifeuillets et 2 feuillets simples (f. 96, 99).
- XXXV Cahier de 4 feuillets (f. 101-104), dont 1 bifeuillet et 2 feuillets simples (f. 102, 103).
- XXXVI Bifeuillet (f. 105 / 110), à l’intérieur duquel sont placés les cahiers XXXVII et XXXVIII.
- XXXVII Bifeuillet (f. 106 / 107).
- XXXVIII Bifeuillet (f. 108 / 109).
- XXXIX Binion (f. 111-114).
- XL Cahier de 10 feuillets (f. 115-124), dont 4 bifeuillets et 2 feuillets simples (f. 119, 120).
- XLI Cahier de 4 feuillets (125-128), dont 1 bifeuillet et 2 feuillets simples (f. 126, 127).
- XLII Binion (f. 129-132).
- XLIII Binion (f. 133-136).
- XLIV Cahier de 3 feuillets (f. 137-139), dont 1 bifeuillet et 1 feuillet simple (f. 137).
-
A l’intérieur du manuscrit, 6 fragments en parchemin, non numérotés, ont été ou cousus directement aux feuillets, ou cousus avec un talon au bloc des cahiers, ou insérés dans la reliure sans être cousus de manière à rester mobiles :
- Un fragment écrit au recto et au verso est cousu sur le recto du f. 46 (108 x 150 mm) ;
- Un bandeau écrit uniquement au verso est relié entre le f. 53-56, à hauteur de la marge inférieure (45 x 170 mm) ;
- Un fragment plié en deux et écrit tant au recto qu’au verso est glissé à l’extérieur du bifeuillet 85 / 86, sans être cousu à la reliure ou aux autres feuillets du cahier, de sorte qu’il reste mobile (98 x 230 mm) ;
- Un fragment portant de l’écriture simplement au recto est relié entre les f. 89-90, à hauteur de la marge inférieure (84 x 145 mm) ;
- Un fragment écrit au verso est relié entre les f. 104-105 ; il a été placé de sorte que les lignes d’écriture sont parallèles au pli des cahiers (102 x 232 mm) ;
- Un bandeau plié en deux et écrit au recto et au verso a été glissé à l’extérieur du bifeuillet 111 / 114, sans être cousu à la reliure, de sorte qu’il reste mobile ; les deux parties du bandeau plié sont visibles entre les f. 110-111 et les f. 114-115. Les lignes d’écriture sont parallèles au côté court du bandeau et donc parallèles au pli des cahiers.
Etat: Le manuscrit est en très bon état.
En plusieurs endroits, la partie du feuillet qui vraisemblablement ne portait pas d’écriture a été coupée et enlevée, comme aux f. 2 (écrit au recto et au verso), f. 12 (écrit uniquement au recto), f. 61 (écrit uniquement au recto), f. 99 (écrit au recto et au verso).
En plusieurs endroits, la partie du feuillet qui vraisemblablement ne portait pas d’écriture a été coupée et enlevée, comme aux f. 2 (écrit au recto et au verso), f. 12 (écrit uniquement au recto), f. 61 (écrit uniquement au recto), f. 99 (écrit au recto et au verso).
Mise en page:
- Le noyau le plus ancien du Cartulaire, vers 1202.
Piqûres :
Le régime des piqûres pour le tracé de la linéation est bien visible dans la marge externe ; il a été exécuté en une seule fois sur deux feuillets superposés (f. 30 et 31) ou sur un bifeuillet fermé (f. 58 / 59 ; f. 79 / 93 ; f. 80 / 92) ; sur la plupart des feuillets de celui qui était le premier cahier du noyau initial du Cartulaire (cf. infra) (f. 30, 31, 58, 59, 60, 69, 74), les piqûres de la linéation ont une forme de fentes obliques. Sur les feuillets du quaternion qui devait suivre (f. 79, 80, 87, 89 / 90, 91, 92, 93), les piqûres ont la forme de petit trous, plus ou moins ronds.
Sur tous les feuillets, des piqûres maîtresses ont été réalisées servant à guider le tracé des verticales de la justification ; néanmoins, si la verticale gauche délimitant le côté fermé de la colonne d’écriture passe par les deux piqûres maîtresses de la justification, la verticale droite du côté ouvert est tracée nettement en retrait vers l’intérieur, da manière à définir une largeur de colonne inférieure à celle qui avait été prévue par les piqûres de la justification.
Réglure :
La réglure est exécutée à l’encre brune. Le schéma de réglure comporte une double rectrice majeure supérieure et une double rectrice majeure inférieure.
La linéation prévoit entre 32 et 34 rectrices sur les feuillets du premier cahier, et 36 rectrices sur les feuillets du deuxième. La première ligne d’écriture est régulièrement placée au-dessus de la première rectrice.
Dimensions de la mise en page :- f. 74r (275 x 170 mm) : 25 + 205 + 45 x 16 + 105 + 49 mm
32 lignes d’écriture / 32 rectrices
UR : 6,61 mm
Dimensions du cadre de justification : 205 x 105 mm = 21525 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,512 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 46,04 % - f. 79r (253 x 154 mm) : 19 + 200 + 34 x 16 + 97 + 41 mm
36 lignes d’écriture / 36 rectrices
UR : 5,71 mm
Dimensions du cadre de justification : 200 x 97 mm = 19400 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,485 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 49,79 %
- f. 74r (275 x 170 mm) : 25 + 205 + 45 x 16 + 105 + 49 mm
- B. Premier accroissement du Cartulaire, vers 1210-1212.
Piqûres :
Les piqûres pour le tracé de la linéation dans la marge externe des f. 95 et 96 ont été exécutées en une seule fois, sur les deux feuillets superposés.
Réglure :
Au f. 96, la réglure, tracée à l’encre brune, prévoit une double rectrice majeure supérieure et une seule rectrice majeure inférieure ; au verso, l’ajout postérieur d’un acte aux lignes 6-8 a requis l’exécution de trois rectrices supplémentaires, qui se prolongent jusqu’à la tranche du feuillet.
Aux f. 94r et 95r-v, seul le tracé de la linéation est partiellement visible.
Dimensions de la mise en page :- f. 96r (248 x 150 mm) : 12 + 207 + 29 x 10 + 107 + 33 mm
46 lignes d’écriture / 46 rectrices
UR : 4,60 mm
Dimensions du cadre de justification : 207 x 107 mm = 22149 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,516 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 59,54 %
- f. 96r (248 x 150 mm) : 12 + 207 + 29 x 10 + 107 + 33 mm
- C. Deuxième accroissement du Cartulaire, entre 1213-1216.
Piqûres :
Les piqûres pour le tracé de la linéation sont visibles dans la marge externe du bifeuillet 81 / 82.
Réglure : Le plus souvent, le schéma de la réglure, tracé à l’encre brune, prévoit une double rectrice majeure supérieure et une seule rectrice majeure inférieure. Aux f. 81r-v et 82r, ont été tracées une double rectrice majeure supérieure et une double rectrice majeure inférieure ; tandis que au f. 82v, on trouve une triple rectrice majeure inférieure.
Au f. 26v et sur le bifeuillet 81 / 82, les verticales de la justification ont été doublées, de manière à définir un couloir d’alinéa sur le côté fermé comme sur le côté ouvert de la colonne d’écriture.
Dimensions de la mise en page :- f. 26v (261 x 172 mm) : 15 + 219 + 27 x 54 + 4 + 106 + 3 + 5 mm
47 lignes d’écriture / 48 rectrices, dont la dernière ne régit pas d’écriture
UR : 4,65 mm
Dimensions du cadre de justification : 219 x 113 mm = 24747 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,515 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 55,12 % - f. 81r (280 x 170 mm) : 22 + 206 + 52 x 14 + 4 + 107 + 5 + 40 mm
35 lignes d’écriture / 35 rectrices
UR : 6,05
Dimensions du cadre de justification : 206 x 116 mm = 23896 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,563 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 50,20 %
- f. 26v (261 x 172 mm) : 15 + 219 + 27 x 54 + 4 + 106 + 3 + 5 mm
- D. Troisième accroissement du Cartulaire, 1216-1226/1228.
Piqûres :
Les piqûres pour le tracé de la linéation ont été effectuées dans la marge externe des bifeuillets 63 / 64, 75 / 76, 105 / 110 et du f. 104. Sur les bifeuillets 105 / 110 et 106 / 107, les piqûres ont été exécutées tout près de la verticale droite de la colonne d’écriture, de manière à être presque cachées en dessous du texte écrit.
Réglure :
Aux f. 3r-4v, seule la verticale droite de la justification a été tracée à la mine de plomb ; le texte concernant le pouillé des églises du diocèse est disposé en cinq, quatre et trois colonnes d’écriture.
Au f. 39r, seule la verticale de la marge interne de la colonne d’écriture a été tracée, au recto comme au verso.
La réglure de la justification et de la linéation, tracée à la mine de plomb, est visible aux f. 44r-v, 45r-v, 47r-v, 101r, aux bifeuillets 77r-v / 78r-v et 108r-v / 109r-v, sur le fragment placé entre les f. 104 et 105.
Au f. 51 2r et 52r, le copiste trace uniquement les rectrices nécessaires à la transcription du texte : respectivement 5 et 6 rectrices.
Sur le bifeuillet 63 / 64 la réglure, tracée à l’encre brune, prévoit une double rectrice majeure supérieure et une double rectrice majeure inférieure, ainsi que le redoublement des verticales de la justification sur le côté fermé comme sur le côté ouvert de la colonne d’écriture.
Au f. 107v, les verticales de la justification définissent une marge externe, à droite de la colonne d’écriture, très large (63 mm) et un marge interne, à gauche de la colonne d’écriture, très étroite (10 mm) ; la linéation à été tracée uniquement sur la moitié supérieure de la page (31 rectrices).
Dimensions de la mise en page- f. 45r (253 x 168 mm) : 13 + 195 + 45 x 16 + 115 + 37 mm
46 lignes d’écriture / 46 rectrices
UR : 4,33 mm
Dimensions du cadre de justification : 195 x 115 mm = 22425 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,589 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 52,75 % - f. 63r (280 x 173 mm) : 24 + 205 + 51 x 16 + 4 + 105 + 5 + 43 mm
35 lignes d’écriture / 35 rectrices
UR : 6,02 mm
Dimensions du cadre de justification : 205 x 114 mm = 23370 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,556 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 48,24 %
- f. 45r (253 x 168 mm) : 13 + 195 + 45 x 16 + 115 + 37 mm
- E. Quatrième accroissement du Cartulaire, 1228-1242.
Piqûres :
Aux f. 8 et 56, les piqûres pour le tracé de la justification sont visibles dans la marge supérieure et dans la marge inférieure.
Aux f. 5-8 et 10-11, ainsi qu’aux f. 133-134 (les deux premiers feuillets du cahier XLIII, un binion) les piqûres pour le tracé de la linéation, très fines et allongées, ont été pratiquées en un seul et même mouvement.
Aux f. 14, 15, 19 et 20 du cahier V, une piqûre dont la forme est très allongée a été exécutée dans le coin supérieur externe, tout près de la tranche des feuillets.
Deux piqûres ont été pratiquées dans la marge externe du f. 117, à hauteur de la deuxième et de la troisième rectrice, et dans la marge externe du f. 129, à hauteur de la première et de la deuxième rectrice.
Dans la marge inférieure du f. 119 (feuillet simple, relié au milieu du cahier XL), ont été exécutées 4 piqûres servant à guider le tracé des verticales d’une mise en page en deux colonnes, même si par la suite le texte a été transcrit en longues lignes.
Réglure :
Aux f. 5r-11v du cahier III et aux f. 14-18 du cahier V, des verticales très épaisses ont été tracées à la mine de plomb dans la marge externe du recto et dans la marge interne du verso de chaque feuillet. Les lignes tracées dans la marge externe auraient pu servir à une éventuelle opération de rognage et d’égalisation des tranches des feuillets, opération qui n’a probablement pas été exécutée. Cette hypothèse est corroborée par le fait qu’aux f. 10r et 11r, dont la tranche de gouttière est irrégulière, cette ligne est oblique par rapport aux lignes d’écriture, de manière à suivre parallèlement la direction de la tranche ; de plus, ces lignes ne sont pas tracées aux f. 19-21 du cahier V, dont la largeur est inférieure à celle des autres feuillets du même cahier et pour lesquels, par conséquent, le rognage ne s’imposait pas. Par contre, cette ligne dans la marge externe ne semble pas servir de verticale du côté ouvert de la colonne d’écriture, comme le montre le fait qu’au f. 16r on a tracé aussi bien les verticales de la justification que la verticale marginale.
Sur les f. 5-11, 14v-16r, 18r, 22r-v, 23r-v, 43r, 46r (le verso est blanc), 83r-v, 84r-v, 86r-v, 116r, 128v, 131v, 132r-v, 133r-v le tracé de la réglure, et tout particulièrement le tracé de la linéation, est à peine visible.
Au f. 23v, la verticale gauche de la colonne d’écriture a été redoublée, de manière à créer un couloir d’alinéa sur le côté fermé de la colonne d’écriture.
Au f. 24v, lignes 18-29, l’acte n° 73 est copié en trois colonnes d’écritures ; pour cette mise en page, une réglure à la mine de plomb a été spécialement tracée.
Dimensions de la mise en page- f. 8r (228 x 158 mm) : 10 + 185 + 33 x 5 + 115 + 38 mm
41 lignes d’écriture / 41 rectrices
UR : 4,62 mm
Dimensions du cadre de justification : 185 x 115 mm = 21275 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,621 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 59,05 % - f. 56r (248 x 163 mm) : 13 + 222 + 13 x 9 + 144 + 10 mm
54 lignes d’écriture (ni les piqûres ni le tracé de la linéation ne sont visibles)
UR : 4,11 mm
Dimensions du cadre de justification : 222 x 144 mm = 31968 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,648 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 79,08 % - f. 117r (267 x 185 mm) : 14 + 231 + 22 x 9 + 165 + 11 mm
54 lignes d’écriture (ni les piqûres ni le tracé de la linéation ne sont visibles)
UR : 4,35 mm
Dimensions du cadre de justification : 231 x 165 mm = 38115 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,714 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 77,16 %
Le f. 117r ne présente pas de piqûres et n’est pas réglé ; les dimensions concernent la surface occupée par l’écriture.
- f. 8r (228 x 158 mm) : 10 + 185 + 33 x 5 + 115 + 38 mm
- F. Derniers ajouts : après 1242.
Quatre grosses piqûres pour le tracé des lignes verticales et horizontales de la justification ont été exécutées en une seule fois dans les marges du bifeuillet 71 1 / 71 2 plié en deux.
La réglure est tracée à la mine de plomb.
Dimensions de la mise en page
- f. 71 2 (276 x 167 mm) : 25 + 209 + 42 x 7 + 113 + 47 mm
32 lignes d’écriture / 32 rectrices
UR : 6,74 mm
Dimensions du cadre de justification : 209 x 113 mm = 23617 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,540 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 51,23 %
- f. 71 2 (276 x 167 mm) : 25 + 209 + 42 x 7 + 113 + 47 mm
- G. Table, XIVe siècle.
Piqûres :
Les piqûres servant à guider le tracé des lignes de la justification ont été exécutées dans les marges externes des feuillets, tout près de la tranche. Ces piqûres, de forme très allongée et fine, ont été pratiquées en une seule fois, sur les trois feuillets superposés. Les piqûres de la linéation ne semblent pas avoir été exécutées.
Réglure :
Au recto et au verso des f. 137-139, les verticales et les horizontales de la justification ont été tracées à la mine de plomb. Le tracé de la linéation a été réalisé uniquement sur les feuillets écrits, soit les f. 137r-v et 138r-v ; le f. 139 présente uniquement le tracé du cadre de la justification.
Dimensions de la mise en page- f. 137r (236 x 177 mm) : 30 + 187 + 19 x 23 + 132 + 22 mm
26 lignes d’écriture / 26 rectrices
UR : 7,48 mm
Dimensions du cadre de justification : 187 x 132 mm = 24684 mm2
Proportion du cadre de justification : 0,705 mm
Pourcentage de l’espace d’écriture (= noir) sur la page : 59,09 %
- f. 137r (236 x 177 mm) : 30 + 187 + 19 x 23 + 132 + 22 mm
Type d'écritures et copistes: Cursive. Vingt-cinq copistes, selon leur désignation par Charles Roth (1948) :
(L’astérisque à la suite du numéro de l’acte indique les textes copiés par deux copistes différents.)
(L’astérisque à la suite du numéro de l’acte indique les textes copiés par deux copistes différents.)
- Copiste A : f. 30r, lignes 1-27 ; f. 30v, lignes 1-27 ; f. 31r, lignes 1-2, 6-13, 17-36 ; f. 31v, lignes 1-27 ; f. 57r, lignes 20-36 ; f. 57v, lignes 1-9 ; f. 58r, lignes 14-27 ; f. 58v, lignes 1-12, 19-34 ; f. 59r, lignes 1-33 ; f. 59v, lignes 1-5, 14-35 ; f. 60r, lignes 1-33 ; f. 60v, lignes 1-34 ; f. 62r, lignes 1-6, 11-34 ; f. 69r, lignes 14-37 ; f. 69v, lignes 1-32 ; f. 74r, lignes 1-32 ; f. 74v, lignes 1-32 ; f. 79r, lignes 1-15, 18-33 ; f. 79v, lignes 1-36 ; f. 80r, lignes 1-36 ; f. 80v, lignes 1-35 ; f. 87r, lignes 1-36 ; f. 87v, lignes 1-36 ; f. 89r, lignes 1-2, 7-36 ; f. 89v, lignes 1-24 ; f. 90r, lignes 1-36 ; f. 90v, lignes 1-36 ; f. 91r, lignes 1-36 ; f. 91v, lignes 1-36 ; f. 92r, lignes 1-36 ; f. 92v, lignes 1-36 ; f. 93r, lignes 1-33 ; f. 93v, lignes 1-36.
Actes 101-110, 117, 123-127, 288, 292-293, 295-297, 300-301, 345-349, 406-410, 438, 440, 442-444, 492-493, 501, 505-515, 518-524.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le copiste définit l’unité graphique de chaque acte par l’initiale majuscule du texte isolée en dehors de la verticale gauche de la colonne d’écriture et par 2/3 rectrices laissées en réserve entre un texte et le suivant. Au f. 30r, correspondant à la première page de ce noyau initial du Cartulaire, les initiales majuscules au début et dans le corps du texte sont rehaussées par des petites touches à l’encre rouge. Les f. 59v et 89v ont été en laissés en blanc, vraisemblablement pour pouvoir y ajouter d’autres textes par la suite. - Copiste B : f. 3r, lignes 1-37 ; f. 3v, lignes 1-35 ; f. 4r, lignes 1-43 ; f. 4v, lignes 1-39 ; f. 13r, lignes 38-50 ; f. 13v, lignes 1-29 ; f. 22r, lignes 1-14 ; f. 26r, lignes 1-18 ; f. 30v, lignes 28-49, marge externe ; f. 31r, lignes 3-5 ; f. 47r, lignes 1-36 ; f. 47v, lignes 1-37 ; f. 50r, lignes 1-35 ; f. 51 2r, lignes 1-5 ; f. 52r, lignes 1-6 ; f. 53r, lignes 1-23 ; f. 75v, lignes 32-45 ; f. 76r, lignes 26-44 ; f. 77r, lignes 29-48 ; f. 77v, lignes 1-3 ; f. 81r, lignes 1-25 ; f. 83r, lignes 21-46 ; f. 83v, lignes 1-52 ; f. 84r, lignes 1-53 ; f. 84v, lignes 1-6 ; f. 89v, lignes 26-40 ; f. 93r, lignes 34-38 ; f. 94r, lignes 1-15, 19-26 ; f. 95r, lignes 1-48 ; f. 95v, lignes 1-52 ; f. 96r, lignes 1-46 ; f. 96v, lignes 1-5, 9-20 ; f. 97r, lignes 1-44 ; f. 97v, lignes 1-21 ; f. 98v, lignes 1-7 ; f. 102v, lignes 38-42 ; f. 103r, lignes 1-7 ; bandeau glissé à l’extérieur du f. 111-114, recto lignes 1-32, verso lignes 1-13.
Actes 15, 21-29, 54, 76, 111-114, 116, 118-119, 240-242, 259-262, 267-270, 272-273, 416, 421-422, 427, 446, 460-462, 464-471, 502, 504, 516*, 517, 525, 527-529, 531-550, 552-553, 556*, 557-559, 571, 614-618, 694.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes ; chaque texte est séparé du suivant par un espace de 3 rectrices laissées en réserve. Le début de chaque texte est marqué par une initiale majuscule placée à l’intérieur de la colonne d’écriture et, parfois, par un pied-de-mouche, exécuté dans la marge externe à hauteur de l’initiale. Aux f. 3r-4v, la liste détaillée des églises du diocèse (document n° 15) est disposée sur plusieurs colonnes, à savoir : cinq colonnes au f. 3r, quatre colonnes aux f. 3v et 4r, trois colonnes au f. 4v. Au f. 95v, lignes 40-41, la notice n° 547 est entièrement transcrit à l’encre rouge. - Copiste C : f. 26v, lignes 1-7, 17-40 ; f. 31r, lignes 7-14 ; f. 32r, lignes 1-40 ; f. 32v, lignes 1-24 ; f. 58v, lignes 13-18 et marge externe ; f. 59v, lignes 6-10 ; f. 62r, lignes 11-34 ; f. 62v, lignes 1-5, 15-36 ; f. 69r, lignes 1-6 (texte biffé) ; f. 70r, lignes 1-8 ; f. 73v, lignes 1-19 ; f. 74r, lignes 1-3 ; f. 88r, lignes 1-35 et marge externe ; f. 88v, lignes 1-16 ; f. 96v, lignes 6-8, 24-28 ; f. 97v, lignes 24-55 ; f. 98r, lignes 1-42 ; f. 98v, lignes 9-39.
Actes 80, 82, 121, 129-130, 132-133, 294, 298, 303-305, 308, 310, 344, 350, 400-401, 405, 494-495, 497, 551, 554, 556*, 560-570, 572-574.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes ; une ou plusieurs rectrices (3-5) sont laissées en réserve entre un acte et le suivant. Le début de chaque texte est marqué par un alinéa sortant, l’initiale majuscule étant exécutée en dehors de la verticale gauche de justification. Au f. 26v, où le schéma de réglure prévoit le redoublement des deux verticales de la justification sur le côté fermé comme sur le côté ouvert de la colonne d’écriture, le texte est transcrit entre les verticales internes. Normalement, le copiste respecte le tracé de la réglure, sauf au f. 62v, où il utilise la surface de la colonne d’écriture ainsi que la marge externe pour la transcription de l’acte n° 310. - Copiste Conon d’Estavayer : f. 1v, lignes 1-51 ; f. 2r, lignes 1-30 ; f. 2v, lignes 1-29 ; f. 14v, lignes 21-29 ; f. 16r, lignes 1-28 ; f. 17r, lignes 22-40 ; f. 17v, lignes 1-35 ; f. 19r, lignes 15-39 ; f. 24r, lignes 1-19, 40-43 ; f. 24v, lignes 1-17 ; f. 26r, lignes 20-41 ; f. 26v, lignes 8-16, 41-47 ; f. 27r, lignes 1-50 ; f. 27v, lignes 1-53 ; f. 28r, lignes 1-13 ; f. 28v, lignes 12-52 ; f. 29r, lignes 1-46 ; f. 32r, lignes 41-45 ; f. 33r, lignes 1-46 ; f. 33v, lignes 1-54 ; f. 34r, lignes 1-40 ; f. 34v, lignes 1-43 ; f. 35r, lignes 1-37 ; f. 35v, lignes 1-37 ; f. 36r, lignes 1-48 ; f. 36v, lignes 1-42 ; f. 37r, colonne B, lignes 1-48 ; f. 37v, lignes 1-59 ; f. 38r, lignes 1-60 ; f. 38v, lignes 1-17 ; f. 39r, lignes 2-50 ; f. 39v, lignes 1-50 ; f. 40r, lignes 19-36 ; f. 41r, lignes 11-12, 24-35 ; f. 41v, lignes 18-35 ; f. 42r, lignes 7-26 ; f. 44r, lignes 28-50 ; f. 45r, lignes 31-46 ; f. 48r, lignes 1-48 ; f. 48v, lignes 1-57 ; f. 49r, lignes 1-27 ; f. 50v, lignes 1-45 ; f. 51r, lignes 1-12 ; f. 53r, lignes 24-41 ; f. 53v, lignes 1-25 ; f. 56r, lignes 43-54 ; f. 56v, lignes 1-2 ; f. 57r, lignes 1-19 ; f. 61r, lignes 1-18 ; f. 63r, lignes 32-35 ; f. 63v, lignes 1-36 ; f. 64r, lignes 1-39 ; f. 64v, lignes 1-32 ; f. 65r, lignes 1-20, 34-45 ; f. 65v, lignes 1-15 ; f. 66r, lignes 37-43 ; f. 67r, lignes 25-46 ; f. 67v, lignes 1-3 ; f. 70r, lignes 9-45 ; f. 70v, lignes 1-47 ; f. 71 1r, lignes 1-34 ; f. 71 1v, lignes 1-33 ; f. 72r, lignes 12-16, 32-49 ; f. 72v, lignes 26-40 ; f. 73v, lignes 20-39 ; f. 76r, lignes 1-20 ; f. 76v, lignes 14-55 ; f. 77r, lignes 1-27 ; f. 77v, lignes 4-15 ; f. 78r, lignes 40-42 ; f. 79r, lignes 16-17, 33, 37 et marge externe ; f. 81r, lignes 27-36 ; f. 81v, lignes 1-35 ; f. 82r, lignes 1-15, 31-35 ; f. 82v, lignes 1-34 ; f. 83r, ligne 46 ; f. 84v, lignes 7-38 ; f. 85v, lignes 6-23 ; f. 87r, marge externe ; f. 88r, lignes 36-43 ; f. 88v, lignes 17-48 ; f. 89r, lignes 3-6 ; f. 94r, lignes 16-18 ; f. 96v, lignes 41-47 ; f. 99r, lignes 1-10 ; f. 100v, lignes 13-15, 29-31 ; f. 101r, lignes 1-34 ; f. 101v, lignes 1-44 ; f. 102r, lignes 1-43 ; f. 102v, lignes 1-36 ; f. 103r, lignes 8-46 ; f. 103v, lignes 1-45 ; f. 104r, lignes 1-49 ; f. 104v, lignes 1-49 et marge inférieure ; f. 105r, lignes 1-41 ; f. 105v, lignes 1-36, 41-52 ; f. 106r, lignes 1-43 ; f. 106v, lignes 1-57 ; f. 107r, lignes 1-45 ; f. 107v, lignes 20-64 ; f. 109v, lignes 1-41 ; f. 110r, lignes 1-51 ; f. 110v, lignes 1-54 ; f. 111r, lignes 1-48 ; f. 111v, lignes 1-56 ; f. 112r, lignes 1-16, 23-56 ; f. 112v, lignes 1-38 ; f. 113r, lignes 18-30, 34-36 ; f. 113v, lignes 40-47 ; f. 114r, lignes 1-12, 32-34 ; f. 114v, lignes 14-57 ; f. 115r, lignes 16-49 ; f. 115v, lignes 1-11, 16-33 ; f. 116r, lignes 4-7, 13-64 ; f. 116v, lignes 1-38 ; f. 117r, lignes 1-54 ; f. 117v, lignes 1-57 ; f. 118r, lignes 1-50 ; f. 118v, lignes 1-50 ; f. 119r, lignes 1-53 ; f. 119v, lignes 1-47 ; f. 121r, lignes 1-55 ; f. 121v, lignes 1-48 ; f. 122r, lignes 1-38 ; f. 124v, lignes 34-41 ; f. 125v, lignes 23-46 ; f. 126r, lignes 1-25 ; f. 127r, lignes 1-16, 37-46 ; f. 127v, lignes 1-46 ; f. 128r, lignes 1-45 ; f. 128v, lignes 1-45 ; f. 129r, lignes 1-45 ; f. 129v, lignes 1-44 ; f. 130r, lignes 1-42 ; f. 130v, lignes 1-3, 7-24.
Actes 6-14, 33, 40, 41*, 42-43, 48*, 49, 66-68, 70-72, 77-79, 81, 83-92, 96-100, 131, 136-174, 177-189, 191*, 192-200, 202, 207, 209, 211-212, 215-218, 225-226, 233-234, 235*, 243-258, 263-266, 274-276, 284-287, 306-307, 312-322, 325-328, 333, 339, 351-360, 362-364, 366, 386, 389-390, 395-396, 402-404, 417-419, 424-425, 426*, 428-430, 435*, 439, 447-452, 454-457, 463, 472-475, 480-481, 491, 496, 498-500, 526, 555, 556*, 577, 586-587, 591, 593-613, 619-645, 647-656, 658-681, 683-689, 690*, 691, 696-726, 728-737, 744-746, 748, 754-756, 758, 761-768, 770-774, 775*, 776-778, 784, 787-792, 794-809, 812-833, 840-841, 852-856, 859-860, 866-896, 898-901.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le début du texte est marqué par l’initiale majuscule placée en dehors de la colonne d’écriture et bien détachée du restant de la ligne. Sur quelques pages, l’unité graphique du texte est définie par une rectrice laissée en réserve entre un acte et le suivant.
Normalement, le copiste respecte le schéma de la mise en page, par exemple aux f. 39r, 44r-v, 45r. Au f. 64r, par contre, le tracé de la réglure n’est pas entièrement respecté : le copiste commence la transcription du texte après la deuxième verticale du côté fermé de la colonne d’écriture, mais il termine bien au-delà de la deuxième verticale de droite, de manière à utiliser une grande partie de la surface de la marge externe du feuillet ; sur cette même page, s’il place la première ligne d’écriture au-dessus de la première rectrice, en bas de page il ajoute trois lignes d’écriture supplémentaires dans la marge inférieure, en dehors de la justification. Sur les feuillets qui n’ont pas été réglés, le copiste transcrit le texte de manière à occuper la plus grande partie de la page et parvenir ainsi à une exploitation maximale de la surface d’écriture ; sur ces pages, l’espace des marges est fortement réduit, au point que parfois le début des lignes d’écriture est tout près de la tranche externe du feuillet et la largeur des marges est de quelques millimètres à peine, comme par exemple aux f. 117r, 117v, 118r, 118v, 119r, 119v, 127r, 127v, 128r, 128v, 129r, 129v, 130r et 130v. Cette tendance à exploiter la page au maximum est également attestée par le pourcentage très élevé de la surface occupée par l’écriture par rapport à la surface totale de la page ; ce pourcentage atteint, par exemple, la valeur de 79 % au f. 56r et de 77 % au f. 117r.
Lorsque le copiste ajoute des actes sur les rectrices laissées en réserve par d’autres copistes entre un texte et le suivant, il respecte la disposition et la mise en page du texte adoptées auparavant, comme par exemple au f. 37r, où le texte est disposé en deux colonnes. - Copiste D : f. 98v, lignes 39-40. Acte 575.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes, avec une initiale majuscule marquant le début de l’acte en dehors de la colonne d’écriture. - Copiste E : f. 32v, lignes 26-33 ; f. 37r, colonne A, lignes 1-46 ; f. 58r, lignes 1-9 ; f. 71 1r, lignes 35-42 ; f. 98v, lignes 41-47 ; f. 105v, lignes 37-40 ; f. 107v, lignes 1-17 ; f. 116r, lignes 1-3, 8-12.
Actes 134, 175-176, 291, 361, 576, 657, 682, 783, 785-786.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes, à l’exception du f. 37r, où il est disposé en deux colonnes ; le copiste marque le début du texte par l’initiale majuscule placée soit à l’extérieur de la colonne d’écriture, comme aux f. 37r colonne A, f. 71 1r, 98v, 105v, 116r, soit à l’intérieur de la colonne d’écriture, comme aux f. 32v, 58r, 107v. Au f. 107v, dans la transcription de l’acte n° 783 aux lignes 1-17, le copiste respecte les verticales de la justification, qui délimitent une marge externe de 63 mm, soit la moitié de la colonne d’écriture qui mesure 170 mm avec, par conséquent, un effet visuel de déséquilibre du texte qui est décentré vers la gauche. - Copiste F : f. 13r, lignes 1-36 ; f. 24r, lignes 20-39 ; f. 31r, lignes 16-17 ; f. 38v, lignes 21-43 ; f. 39r, lignes 1-2 ; f. 40r, lignes 1-18 ; f. 44r, lignes 4-27 ; f. 45v, lignes 18-43 ; f. 46r, lignes 1-19 ; f. 57v, lignes 10-13 ; f. 71 1v, lignes 34-48 ; f. 72r, lignes 1-11 ; f. 75v, lignes 23-31 ; f. 76r, lignes 21-25 ; f. 76v, lignes 1-13 ; f. 83r, lignes 7-19 ; f. 99v, lignes 1-18 ; f. 108r, lignes 1-43 ; f. 108v, lignes 1-44 ; f. 109r, lignes 1-45 ; f. 112r, lignes 17-22 ; f. 113r, lignes 37-42 ; f. 113v, lignes 1-9 ; f. 114r, lignes 13-31, 37-50 ; f. 114v, lignes 1-13 ; f. 115r, lignes 1-15 ; f. 115v, lignes 11-15 ; f. 116v, lignes 39-46.
Actes 18-20, 69, 120, 122, 190, 201, 224, 236-237, 289, 365, 367, 385, 415, 420, 423, 426*, 458*, 459, 578, 690*, 692-693, 727, 749, 757, 759-760, 769, 775*, 793.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Sur les pages où il a été tracé, le copiste respecte scrupuleusement le schéma de réglure. L’initiale majuscule marquant le début du texte peut être placée soit à l’intérieur soit à l’extérieur de la colonne d’écriture, à savoir au delà ou en deçà de la verticale gauche de la justification. Entre un texte et le suivant, une ou plusieurs rectrices sont laissées en réserve, à l’exception des actes n° 18-19 qui sont copiés au f. 13r l’un à la suite de l’autre, avec le début de l’acte n° 19 qui suit sur la même rectrice et sans solution de continuité la fin du texte précédent. Aux f. 57v, 75v, 76r, le début du texte est marqué par un pied-de-mouche tracé dans la marge externe du feuillet. - Copiste G : f. 30v, marge externe ; f. 31v, lignes 29-36 ; f. 32v, lignes 35-45 ; f. 62v, lignes 7-14, 38-44 ; f. 63r, lignes 1-30 ; recto du fragment entre les f. 89-90, lignes 1-10 ; f. 100r, lignes 1-33 ; f. 100v, lignes 1-12, 18-28, 31-27.
Actes 115, 128, 135, 309, 311, 503, 516*, 579-585, 588-590, 592.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes ; le début du texte est marqué par un alinéa sortant et une initiale majuscule. Le copiste respecte régulièrement le schéma de mise en page tracé sur le feuillet. - Copiste H : recto du fragment entre les f. 104-105, lignes 1-32. Acte 646.
Organisation du texte écrit : le copiste suit le tracé des rectrices et utilise toute la surface du fragment comme cadre d’écriture, sans définir de marges latérales et supérieure. - Copiste I : f. 109r, lignes 41-45. Acte 695.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes dans la marge inférieure du feuillet. - Copiste J : f. 1r, lignes 1-34 ; f. 22r, lignes 16-35 ; f. 22v, lignes 1-38 ; f. 23r, lignes 1-40 ; f. 23v, lignes 1-19 ; f. 28r, lignes 14-51 ; f. 41r, lignes 1-10, 13-23 ; f. 42r, lignes 1-6, 28-35 ; recto du fragment cousu au f. 46r, lignes 1-11 ; f. 52r, lignes 7-12 ; f. 57v, lignes 15-28 ; f. 59v, marge externe ; f. 65r, lignes 21-33 ; f. 65v, lignes 16-21 ; f. 71 3v, lignes 1-17 ; f. 72r, lignes 17-31 ; f. 75r, lignes 1-34 ; f. 75v, lignes 1-21 ; f. 77v, lignes 16-23 ; f. 80v, marges externe et inférieure ; f. 83r, lignes 1-6 ; f. 94r, lignes 28-46 ; f. 112v, lignes 39-54 ; f. 113r, lignes 1-17, 31-33 ; f. 113v, lignes 10-39 ; f. 122r, lignes 39-49 ; f. 122v, lignes 1-47 ; f. 123r, lignes 1-46 ; f. 123v, lignes 1-36 ; f. 124r, lignes 1-42 ; f. 124v, lignes 1-26, 30-33.
Actes 1-5, 55-62, 93-94, 205-206, 208, 214, 219, 238, 271, 290, 299, 323-324, 329, 378-380, 387-388, 411-414, 431, 445, 458*, 530, 738-743, 747, 750-753, 834-837, 839.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Entre un acte et le suivant, une rectrice est laissée en réserve. Le début des actes est marqué par une grande initiale majuscule à l’encre noire ; le plus souvent, elle est placée en vedette, en dehors de la colonne d’écriture et bien détachée du restant du texte, mais elle peut également être exécutée à l’intérieur de la colonne d’écriture. Au f. 23v, où la réglure prévoit le redoublement des verticales de gauche de la justification, la grande initiale majuscule est exécutée dans la marge, au delà de la verticale la plus externe. Aux f. 22v, 23v, 57v, 123r et 123v les grandes initiales majuscules sont ornementées. Le début des paragraphes au f. 71 3v est marqué par des pieds-de-mouche. Aux f. 122r-123v, l’acte n° 835 s’articule en paragraphes correspondant aux lieux où les chanoines de Lausanne avaient des prébendes ; le début de chaque paragraphe est mis en évidence par le premier mot, tout entier en majuscules, et rehaussé par une grande initiale. - Copiste K : f. 5r, lignes 1-41 ; f. 5v, lignes 1-41 ; f. 6r, lignes 1-39 ; f. 6v, lignes 1-39 ; f. 7r, lignes 1-41 ; f. 7v, lignes 1-43 ; f. 8r, lignes 1-43 ; f. 8v, lignes 1-32 ; f. 45r, lignes 1-30 ; f. 72v, lignes 1-25 ; f. 82r, lignes 17-29 ; f. 115v, lignes 34-61.
Actes 16, 231-232, 391-394, 453, 779-782.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le copiste suit scrupuleusement le schéma de mise en page. Au f. 5r, le début des Chroniques des évêques de Lausanne est marqué par une grande initiale majuscule et par un alinéa sortant ; les articulations principales du texte, telles que les paragraphes, sont toujours à la ligne et sont marquées par un pied-de-mouche exécuté à côté de la majuscule initiale, en dehors de la colonne d’écriture. Les articulations textuelles mineures à l’intérieur du paragraphe sont marquées par une majuscule initiale, qui est incluse dans le corps du texte, sans retour à la ligne ; ces initiales sont précédées par un pied-de-mouche, également inclus dans le corps du texte. Au f. 72v seulement, le copiste laisse une rectrice en réserve entre un acte et le suivant. Au f. 82r, où le schéma de réglure prévoit le redoublement des verticales de la justification, le copiste isole et détache l’initiale majuscule du texte dans la marge externe, au delà des deux verticales du côté fermé de la colonne d’écriture. - Copiste L : f. 8v, lignes 32-43 ; f. 9r, lignes 1-43 ; f. 9v, lignes 1-43 ; f. 10r, lignes 1-43 ; f. 10v, lignes 1-47 ; f. 11r, lignes 1-50 ; f. 11v, lignes 1-48 ; f. 12r, lignes 1-23 ; f. 14v, lignes 30-41 ; f. 15r, lignes 1-20 ; f. 17v, lignes 38-50 ; f. 18r, lignes 1-14 ; f. 23v, lignes 20-23 ; f. 24v, lignes 18-29 ; f. 40r, lignes 37-44 ; f. 41v, lignes 36-40 ; f. 67v, lignes 4-13 ; f. 72v, lignes 41-46 ; f. 73r, lignes 1-17 ; f. 78v, lignes 19-20 ; f. 79r, lignes 38-41 ; f. 85v, lignes 24-38 ; f. 86r, lignes 1-36 ; f. 86v, lignes 1-23 ; f. 120r, lignes 1-27 ; f. 130v, lignes 25-35 ; f. 131r, lignes 1-38 ; f. 131v, lignes 1-37 ; f. 132r, lignes 1-42 ; f. 132v, lignes 1-47 ; f. 133r, lignes 1-43 ; f. 133v, lignes 1-42 ; f. 134r, lignes 1-43 ; f. 134v, lignes 1-40 ; f. 135r, lignes 1-32 ; f. 135v, lignes 1-39 ; f. 136r, lignes 1-23.
Actes 17, 34-39, 44-47, 63, 73-75, 203-204, 213, 340, 397-399, 437, 441, 482-490, 810-811, 902-919.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le début du texte est marqué par une grande initiale majuscule, exécutée à l’extérieur de la colonne d’écriture, comme aux f. 9v, 10r, 10v. Au f. 23v, où la réglure prévoit le redoublement des verticales du côté fermé de la colonne d’écriture, la majuscule du début du texte est exécutée entre les deux verticales. Au f. 24v, le rôle des chanoines à Vuarrens est disposé sur trois colonnes ; le côté fermé de chacune d’entre elles est délimité par une ligne verticale à la mine de plomb, expressément tracée pour ce texte. Dans le nécrologe aux f. 131r-135r, chaque entrée est précédée par un pied-de-mouche, exécuté dans la marge de gauche à hauteur de la date. - Copiste L’ : f. 44r, lignes 1-2 ; f. 44v, lignes 1-4 ; verso du fragment cousu entre les f. 53-56, lignes 1-6 ; fragment entre f. 85-86 : recto, lignes 1-20, verso, lignes 1-3.
Actes 223, 227, 277-281, 478-479.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes ; le début du texte est marqué par une initiale majuscule. - Copiste M : verso du fragment cousu au f. 46r, lignes, 1-11 ; f. 124v, lignes 26-30.
Actes 239, 838.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes ; au f. 124v, le texte est transcrit sur 5 lignes d’écriture ajoutées dans l’espace des deux rectrices laissées auparavant en réserve entre les actes n° 837 et n° 839. - Copiste N : f. 14r, lignes 1-39 ; f. 14v, lignes 1-20 ; f. 17r, lignes 1-22 ; f. 19r, lignes 1-14 ; f. 20r, lignes 1-28 ; f. 21r, lignes 1-22 ; f. 23v, lignes 24-42 ; f. 28v, lignes 1-11 ; f. 41r, lignes 36-48 ; f. 41v, lignes 1-17 ; f. 43r, lignes 1-40 ; f. 43v, lignes 1-16 ; f. 45r, lignes 38-46 ; f. 56r, lignes 1-42 ; f. 62r, lignes 7-10 ; f. 65v, lignes 23-51 ; f. 66r, lignes 1-36, 44-57 ; f. 66v, lignes 1-51 ; f. 67r, lignes 1-24 ; f. 68r, lignes 1-39 ; f. 68v, lignes 1-39 ; f. 77v, lignes 24-41 ; f. 78r, lignes 1-39, 43-47 ; f. 78v, lignes 1-18 ; f. 84v, lignes 39-48 ; f. 85r, lignes 1-34 ; f. 85v, lignes 1-5 ; f. 124v, lignes 42-51 ; f. 125r, lignes 1-50 ; f. 125v, lignes 1-22 ; f. 126r, lignes 27-35 ; f. 126v, lignes 1-36 ; f. 127r, lignes 17-36.
Actes 30-32, 50-52, 64-65, 95, 210, 220-222, 228-230, 282-283, 302, 330-332, 334-338, 341-342, 343, 432-434, 435*, 436, 476-477, 842-851, 857-858, 861-865.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le début de chaque acte est marqué par une initiale majuscule, exécutée à l’extérieur de la colonne d’écriture et détachée du restant du texte. Au f. 23v, où la réglure prévoit le redoublement des verticales de gauche de la justification, les majuscules du début du texte sont calées sur la verticale extérieure. - Copiste O : f. 130v, lignes 4-6. Acte 897. Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes.
- Copiste P : f. 21 bisv, lignes 1-7. Acte 53. Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes.
- Copiste Q : f. 71 2r, lignes 1-27 ; f. 71 2v, lignes 1-13.
Actes 368, 372*.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le début du texte est marqué par une grande initiale majuscule exécutée à l’intérieur de la colonne d’écriture. Au f. 71 2v, le copiste laisse 3 et 2 rectrices en réserve entre les différents paragraphes de l’acte n° 368 ; le début du deuxième et du troisième paragraphe sont également mis en évidence par un pied-de-mouche exécuté dans la marge interne, sur le côté fermé de la colonne d’écriture. - Copiste R : f. 71 2v, lignes 28-36. Actes 369-371.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes qui se prolongent dans la marge externe du feuillet, au delà de la verticale de justification. Le début du texte est marqué par une initiale majuscule, flanquée d’un pied-de-mouche. - Copiste S : f. 71 2r, lignes 13-16. Acte 372*.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le copiste, intervenant pour compléter l’acte n° 372 copié par le copiste Q, utilise les rectrices laissées auparavant en réserve entre ce texte et le suivant et, faute d’espace, il est même contrait de terminer la transcription dans la marge interne du feuillet, soit sur le côté ouvert de la colonne d’écriture. - Copiste T : f. 71 2v, lignes 17-34 ; f. 71 3r, lignes 1-32 ; f. 71 3r, lignes 36-42.
Actes 373, 374*, 376-377, 383.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes. Le début du texte présente une grande initiale majuscule qui, au f. 71 2v, acte n° 377, est flanquée d’un pied-de-mouche ; entre un texte et le suivant une rectrice est laissée en réserve. - Copiste U : f. 71 2v, lignes 34-37 ; f. 136v, ligne 1. Actes 374*, 920.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes ; au f. 71 2v, le copiste complète l’acte n° 374 dans la marge inférieure. Au f. 136v, il se borne à transcrire la première ligne de l’acte n° 920 dans la marge inférieure. - Copiste V : f. 71 2v, lignes 38-39. Acte 375. Le texte, copié dans la marge inférieure du feuillet, est presque illisible.
- Copiste W : f. 71 3v, lignes 18-33, 43-46. Actes 381-382, 384.
Organisation du texte écrit : Le texte est transcrit en longues lignes ; l’acte n° 384, copié dans la marge inférieure du feuillet, semble avoir été effacé.
Décoration:
- Eléments rubriqués Les ajouts et les textes rubriqués sont postérieurs à la transcription des actes.
- Titres courants
- Titres courants de la main du copiste B : f. 3r, 13r, 22r, 26r, 26v, 27r, 27v, 28r, 30r, 30v, 31r, 31v, 32r, 32v, 33r, 33v, 34r, 34v, 35r, 35v, 36r, 36v, 37r, 37v, 38r, 38v, 39r*, 44r, 44v, 45r, 47r, 47v, 48r, 48v, 50r, 51 2r, 53r, 57r, 57v, 58r, 58v, 59r, 59v, 60r, 60v, 61r, 62r, 62v, 63r, 63v, 64r, 64v, 65r, 69r, 69v, 70r, 70v, 71 1r*, 73v, 74r, 74v, 75r, 75v, 76r, 76v, 77r, 79r, 79v, 80r, 80v, 81r, 81v, 82r, 82v, 83r, 83v, 84r, 87r, 87v, 88r, 88v*, 89r, 89v, 90r, 90v, 91r, 91v, 92r, 92v, 93r, 93v, 94r, 95r, 95v, 96r, 96v, 97r, 97v, 98r, 98v, 100r, 100v, 101r, 101v, 102r, 102v, 103r, 103v, 104r, 104v, 105v, 106r, 106v, 107r, 107v, 111r, 111v, 112r, 112v*, 114r, 114v, 115r, 115v.
- Titres courants de la main de Conon d’Estavayer : 14r, 14v, 16r, 17r, 17v, 19r, 20r, 21r, 24r, 24v, 28v, 29r, 39r*, 39v, 41r, 41v, 43r, 43v, 45v, 50v, 52r, 56r, 65v, 66r, 66v, 67r, 67v, 68r, 68v, 71 1v, 72v*, 77v, 85r, 85v, 88v*, 99v, 112v*, 113r, 113v, 116r, 116v, 117r, 117v, 118v, 119r, 119v, 120r, 121r, 121v, 122r, 122v, 123r, 125r, 125v, 126r, 126v, 127r, 127v, 128r, 128v.
- Titres courants de la main du Copiste E : 71 1r*.
- Titres courants de la main du Copiste J : f. 72r.
- Titres courants de la main du Copiste K : f. 72v*.
- Titres courants de la main du Copiste L : f. 73r, 86v, 131r.
Ajouts: Eléments annexes au manuscrit
Signets en queues de parchemin dans la marge et nouées aux feuillets suivants :
Signets en queues de parchemin dans la marge et nouées aux feuillets suivants :
- f. 31 (tranche supérieure)
- f. 33 (tranche supérieure, ce signet présente des traces d’écriture)
- f. 47 (tranche supérieure)
- f. 51 2 (tranche supérieure)
- f. 63 (tranche inférieure)
- f. 100 (tranche de gouttière)
- f. 101 (tranche de gouttière)
- f. 103 (tranche de gouttière)
- f. 114 (tranche de gouttière)
- f. 121 (tranche inférieure)
Reliure:
Le manuscrit présente une reliure souple en peau chamoisée (280 x 540 mm), avec un rabat qui, à l’origine, était fixé sur la partie antérieure du volume par un fermoir en peau, aujourd’hui perdu.
Une feuille en parchemin avec la table de comput de datant du XIe-XIIe siècle a été collée sur la face interne de la couverture, avant que celle-ci soit cousue au bloc de cahiers du manuscrit.
Le plat antérieur de la reliure a la cote No. 37,2’’ et ce qui reste d’un sceau rouge, en grande partie tombé, où il est encore possible de lire Episcopatus Lausannae.
A l’intérieur du plat antérieur, tout près de la tranche supérieure, on a marqué la cote Cod. Bern. B 219 ; sur la partie inférieure de la table de comput de Gerbert d’Aurillac, il y a un tampon de la bibliothèque (XIXe-XXe siècle) : Stadtbibliothek Bern ; à son côté, un fragment de papier avec une notice de bibliothécaire, écrite au crayon au début du XXe siècle, concernant les Annales de Lausanne placées au début du manuscrit.
A l’intérieur du rabat de la couverture, on lit Geschenk des Schultheissen Albrecht v. Mülinen. 1803 ; plus bas, le tampon de la bibliothèque (XIXe-XXe siècle) : Stadtbibliothek Bern.
Le manuscrit est conservé dans une pochette souple en peau chamoisée (280 x 205 x 60 mm) datant du XIXe siècle ; sur la partie antérieure le titre Cartularium Lausanense a été brodé avec du fil jaune. Cette pochette est fermée par quatre rubans noirs, dont un est aujourd’hui perdu.
Couture des cahiers. Parfois, les cahiers sont cousus ensemble de manière assez lâche et provisoire. Par exemple, les deux cahiers XLII et XLIII (f. 129 / 132 et f. 133 / 136) sont reliés au bloc des cahiers uniquement par un point de couture dans le haut des feuillets ; la partie inférieure est unie au restant du manuscrit par une boucle de fil qui passe autours du f. 27. Ce système de couture a été vraisemblablement utilisé pour ajouter au bloc des cahiers, déjà assemblés, ces deux cahiers supplémentaires qui précèdent le dernier cahier (XLIV) avec la table, lequel est à son tour directement cousu à l’avant-dernier cahier.
Le point inférieur de la couture qui passe au milieu du bifeuillet 22-23 a été exécuté avec une languette en parchemin portant des traces d’écriture.
Le cahier XXXIV (f. 94-99) est cousu avec du fil vert et le f. 96 est collé au milieu du bifeuillet central de ce même cahier.
Du f. 30 au f. 38, une paire de trous et un troisième trou sont visibles tout près de la pliure médiane des cahiers où passe le fil de couture, respectivement à environ 2,5 cm (à hauteur de la 2ème rectrice) et à environ 10 cm (à hauteur des 17ème et 18ème rectrices) de la tranche supérieure du feuillet. Au f. 117, une paire de trous est également visible tout près de la pliure médiane du bifeuillet, à hauteur de la 45ème rectrice, à environ 63 mm de la tranche inférieure du feuillet. Ces trous pourraient avoir été laissés par une ancienne couture des feuillets et des bifeuillets du manuscrit.
Une feuille en parchemin avec la table de comput de datant du XIe-XIIe siècle a été collée sur la face interne de la couverture, avant que celle-ci soit cousue au bloc de cahiers du manuscrit.
Le plat antérieur de la reliure a la cote No. 37,2’’ et ce qui reste d’un sceau rouge, en grande partie tombé, où il est encore possible de lire Episcopatus Lausannae.
A l’intérieur du plat antérieur, tout près de la tranche supérieure, on a marqué la cote Cod. Bern. B 219 ; sur la partie inférieure de la table de comput de Gerbert d’Aurillac, il y a un tampon de la bibliothèque (XIXe-XXe siècle) : Stadtbibliothek Bern ; à son côté, un fragment de papier avec une notice de bibliothécaire, écrite au crayon au début du XXe siècle, concernant les Annales de Lausanne placées au début du manuscrit.
A l’intérieur du rabat de la couverture, on lit Geschenk des Schultheissen Albrecht v. Mülinen. 1803 ; plus bas, le tampon de la bibliothèque (XIXe-XXe siècle) : Stadtbibliothek Bern.
Le manuscrit est conservé dans une pochette souple en peau chamoisée (280 x 205 x 60 mm) datant du XIXe siècle ; sur la partie antérieure le titre Cartularium Lausanense a été brodé avec du fil jaune. Cette pochette est fermée par quatre rubans noirs, dont un est aujourd’hui perdu.
Couture des cahiers. Parfois, les cahiers sont cousus ensemble de manière assez lâche et provisoire. Par exemple, les deux cahiers XLII et XLIII (f. 129 / 132 et f. 133 / 136) sont reliés au bloc des cahiers uniquement par un point de couture dans le haut des feuillets ; la partie inférieure est unie au restant du manuscrit par une boucle de fil qui passe autours du f. 27. Ce système de couture a été vraisemblablement utilisé pour ajouter au bloc des cahiers, déjà assemblés, ces deux cahiers supplémentaires qui précèdent le dernier cahier (XLIV) avec la table, lequel est à son tour directement cousu à l’avant-dernier cahier.
Le point inférieur de la couture qui passe au milieu du bifeuillet 22-23 a été exécuté avec une languette en parchemin portant des traces d’écriture.
Le cahier XXXIV (f. 94-99) est cousu avec du fil vert et le f. 96 est collé au milieu du bifeuillet central de ce même cahier.
Du f. 30 au f. 38, une paire de trous et un troisième trou sont visibles tout près de la pliure médiane des cahiers où passe le fil de couture, respectivement à environ 2,5 cm (à hauteur de la 2ème rectrice) et à environ 10 cm (à hauteur des 17ème et 18ème rectrices) de la tranche supérieure du feuillet. Au f. 117, une paire de trous est également visible tout près de la pliure médiane du bifeuillet, à hauteur de la 45ème rectrice, à environ 63 mm de la tranche inférieure du feuillet. Ces trous pourraient avoir été laissés par une ancienne couture des feuillets et des bifeuillets du manuscrit.
Sommaire:
- f. 1v-2v Annales de Lausanne.
- f. 3r-4v Pouillé des églises du diocèse de Lausanne.
- f. 5r-12v Chronique des évêques de Lausanne.
- f. 13r-100v Cartulaire topographique, y compris le Livre censier du Chapitre cathédral de Lausanne.
- f. 101r-117v, 121r-130v, 135v-136v Registre chronologique.
- f. 117v-120r Récit du transfert des reliques et des miracles opérés par Notre Dame de Lausanne dans les années 1232-1242.
- f. 131r-135r Obituaire de Notre-Dame de Lausanne (Anniversaria).
- f. 137r-138v Table (Tabula cartularii), XIVe-XVIIe siècles.
Origine du manuscrit: Evolution de la structure du manuscrit.
La réalisation du Cartulaire s’étale sur quatre décennies, à partir de 1202 jusqu’à 1242 environ, et elle s’articule autours des événements suivants :
La réalisation du Cartulaire s’étale sur quatre décennies, à partir de 1202 jusqu’à 1242 environ, et elle s’articule autours des événements suivants :
- Vers 1202 : compilation du Livre censier du Chapitre cathédral de Lausanne.
- 1210-1212 environ : premier accroissement du Cartulaire.
- 1213-1216 environ : deuxième accroissement du Cartulaire, qui prend alors la forme d’un livre avec une couverture.
- 1216 à 1226-1228 : troisième accroissement du Cartulaire sous la supervision de Conon d’Estavayer, prévôt du Chapitre cathédral depuis 1202.
- 1235-1242 : quatrième accroissement du Cartulaire, à partir de l’incendie de la ville en 1235, jusqu’à 1242, peu avant la mort de Conon d’Estavayer survenue en 1243 ou 1244.
- Deuxième moitié du XIIIe siècle : derniers ajouts au Cartulaire.
- XIVe siècle : ajout de la table à la fin du manuscrit.
- Réalisation du noyau le plus ancien du Cartulaire : vers 1202 ; f. 18 ; 2 cahiers, respectivement de 10 et de 8 feuillets : [30, 31,57, 58 / 59, 60,(60bis / 60ter), 69, 74 ], (79, 80, 87,89 / 90, 91, 92, 93) Cette partie du Cartulaire contient le Livre censier du Chapitre cathédral de Lausanne, rédigé par le copiste A. Le verso du f. 93, correspondant à la dernière page de ce premier bloc de cahiers, avait été laissé en blanc, car elle constituée vraisemblablement la page finale du volume.
- B. Premier accroissement du Cartulaire : vers 1210-1212 ; ajout du cahier formé des f. 94-98 à la suite du noyau initial du Cartulaire, selon l’ordre suivant (les feuillets ajoutés sont en caractères gras) : [30, 31, 57, 58 / 59, 60, (60bis / 60ter), 69, 74 ], (79, 80, 87, 89 / 90, 91, 92, 93), (94, 95, 96 / 97, 98). Le responsable de ce premier accroissement du manuscrit est le copiste B, qui copie également quelques actes dans les marges ou sur des pages laissées en réserve par le copiste A aux f. 30r, 31r, 74r, 89v, 93v.
- C. Deuxième accroissement du Cartulaire : entre 1213-1216 ; ajout des bifeuillets 32 / 62 et 70 / 73 au premier cahier, du bifeuillet 81 / 82 et du f. 88 au deuxième cahier ; le bifeuillet 26 /100 est placé à l’extérieur du bloc de cahiers tout entier : {26, [30, 31, (32, 57, 58, 59, 60, 60bis, 60ter, 62), 69, (70 / 73), 74 ], [79, 80, (81 / 82), 87, (88), 89 / 90, 91, 92, 93 ], (94, 95, 96 / 97, 98), 100 }. Le bifeuillet 26 /100 est utilisé comme couverture ; pour cette raison, il a été laissé en blanc pour créer une page de titre et une page finale du volume. Le bloc des f. 26-100 a été cousu à l’aide d’une seule et unique lanière de parchemin, bien visible au dos du manuscrit, qui à présent passe entre les bifeuillet 49bis / 50. Le responsable de ce nouvel accroissement du Cartulaire, le copiste C, ajoute également des actes dans les marges et dans les espaces libres à l’intérieur de la colonne d’écriture, laissés en réserve par le copiste A aux f. 58v, 59v, 69r, 74r ; il copie également des textes sur les feuillets ajoutés vers 1212, précisément aux f. 96v, 97v, 98r-v.
- D. Troisième accroissement du Cartulaire : de 1216 à 1226/1228 ; ajout de plusieurs cahiers, surtout des bifeuillets, et des feuillets simples au début, au milieu et à la fin du bloc des f. 26-100. Parfois les bifeuillets sont emboîtés les uns dans les autres ; par exemple, les bifeuillets 34 / 35, 36 / 37, 39 / 42 et les f. 38 et 44 sont placés entre le bifeuillet 33 / 45, tandis que les bifeuillets 106 / 107 et 108 / 109 se trouvent à l’intérieur du bifeuillet 105 / 110 : (3 / 4), (13 / 13bis), {26, (27 / 28), 29, 30, 31, 32, [33, (34 / 35), (36 / 37), (38, 39 / 42) (44), 45 ], (47, 48, 49, 49bis / 50, 51
- 2 , 52, 53) (54 / 55), [(57, 58, 59, 60, 60bis, 60ter), 61 ], 62, (63 / 64), (65 / 66), 69, (70 / 73), 74, (75 / 76), (77 / 78), [79, (81 / 82), 87, (88), 89 / 90, 91, 92, 93 ], [(94, 95, 96 / 97, 98), 99 ], 100 }, [101, (102) / (103, 104 ], [105 (106 / 107), (108 / 109), 110 ], (111, 112 / 113, 114), (115 / 124). Le responsable de ces nouveaux ajouts est Conon d’Estavayer, qui transcrit également des actes sur le f. 26r, auparavant laissé en blanc par le copiste C comme page de titre. En prévision de l’addition éventuelle d’autres textes, plusieurs feuillets ajoutés au manuscrit à cette époque sont laissés en réserve ; il s’agit précisément des f. 65v, 66r-v et du f. 124r-v, soit le deuxième feuillet du dernier bifeuillet.
- E. Quatrième accroissement du Cartulaire : de 1235 à 1242 ; toujours sous la supervision de Conon d’Estavayer, quatre cahiers sont ajoutés au début du manuscrit et cinq cahiers à la fin ; plusieurs feuillets et bifeuillets sont également placés à l’intérieur : (1 / 2), (3 / 4), (5, 6, 7, 8 / 9, 10, 11, 12), (13/ 13bis), (14, 15, 16, 17, 18 / 19, 20, 21), (21bis, 22 / 23), (24 / 25), 26, (27 / 28), 29, {30, 31, 32, [33 (34 / 35), (36 / 37), (38, 39, (40) / (41), 42), (43), (44), 45 ], (46), (47, 48, 49, 49bis/ 50, (51 1), 51 2, 52, 53), (54 / 55), [(56), (57, 58 / 59, 60), (60bis / 60ter), 61 ], 62, (63 / 64), (65 / 66), (67 / 68), 69, (70, 71 1 / 72, 73), 74, (75 / 76), (77 / 78), [79, 80, (81 / 82), (83 / 84), (85 / 86), (87, (88), 89 / 90, 91), 92, 93 ], (94, 95, 96 / 97, 98, 99), 100 }, [101, (102) / (103), 104 ], [105, (106 / 107), (108 / 109), 110 ], (111, 112 / 113, 114), [115, 116, 117, 118 / (119), (120), 121, 122, 123, 124 ], [125, (126), (127) / 128 ], (129, 130 / 131, 132), (133, 134 / 135, 136). Le cahier I (f. 1 / 2) a été ajouté au Cartulaire après 1220, date à laquelle s’achèvent les Annales de Lausanne, copiées par Conon d’Estavayer aux f. 2r-v ; néanmoins, il n’est pas possible d’établir si ce bifeuillet a été ajouté au manuscrit avant 1226-1228 avec le cahier II (troisième accroissement du Cartulaire) ou après 1235 (quatrième accroissement du Cartulaire). Le cahier III (f. 5-12) contient en entier la Chronique des évêques de Lausanne, rédigée par Conon d’Estavayer en deux temps : la première partie est écrite après l’incendie de la ville en 1235 (f. 5r-8v), la deuxième partie après 1240 (f. 8v-12r). L’ajout du bifeuillet 67 / 68 a déterminé une rupture dans la séquence textuelle des actes du Cartulaire à cet endroit. A l’époque du troisième accroissement du manuscrit, l’acte n° 336 avait été copié en partie au f. 66v et en partie dans la marge supérieure du f. 69r, où avait également été copié l’acte n° 337 en entier ; la partie finale de l’acte n° 336 et l’acte n° 337 se trouvent ainsi avant le texte de l’acte 338 a f. 69r, qui avait été transcrit par le copiste A dans le noyau initial du manuscrit datant de 1202 environ. Après 1235, lorsque le bifeuillet 65 / 66 est intercalé entre les f. 64 et 67, le copiste est contraint de biffer les deux textes copiés auparavant dans la marge supérieure du f. 69r et de les copier à nouveau au tout début di f. 67r.
- F. Derniers ajouts su Cartulaire : après 1242, le bifeuillet 71 2 / 71 3, sur lequel ont été transcrits des actes datant de la deuxième moitié du XIIIe siècle (1250-1294) a été glissé au milieu du cahier XXVI.
- G. Au XIVe siècle, les feuillets (137, 138 / 139) ont été ajoutés à la fin du manuscrit pour y transcrire la table du Cartulaire.
Provenance du manuscrit: Jusqu’à la conquête bernoise du Canton de Vaud, le manuscrit du Cartulaire était conservé aux archives du Chapitre Notre-Dame de Lausanne. En 1544, il était encore à Lausanne lorsque le chanoine François des Vernets le montre à l’historien Johann Stumpf ; dans son Reisebericht des Chronisten, un chapitre entier porte le titre Antiquitates aliquot ex libro vetusto, quem nobis exhibuit dominus N. de Wernetis, canonicus Lausannensis (p. 225-234).
Après cette date, le manuscrit est transféré dans les archives du commissariat romand à Berne. Au XVIIe siècle, il est utilisé par Samuel Gaudard pour la rédaction de son Catalogus venerabilium dominorum canonicorum insignis ecclesiae cathedralis Lausannensis (1658). Le Cartulaire figure également parmi les sources consultées par le commissaire bernois Emmanuel Herrmann pour la rédaction du Catalogus episcoporum Aventicorum et Lausannensium (1664).
Plus tard, au début du XVIIIe siècle, le Cartulaire est utilisé par Abraham Ruchat (1680-1750) dans ses recherches sur l’histoire ecclésiastique du Pays de Vaud.
Le Cartulaire est mentionnée dans l’Inventaire des Titres, parchemins et papiers concernants le bailliage de Lausanne déposés aux Archives, qui date 1758.
A la fin du XVIIIe siècle, le manuscrit appartient à l’historien et collectionneur Albert de Mülinen, avoyer de Berne de 1791 à 1799, qui en 1803 le donne à la Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne, où il est conservé encore aujourd’hui.
Après cette date, le manuscrit est transféré dans les archives du commissariat romand à Berne. Au XVIIe siècle, il est utilisé par Samuel Gaudard pour la rédaction de son Catalogus venerabilium dominorum canonicorum insignis ecclesiae cathedralis Lausannensis (1658). Le Cartulaire figure également parmi les sources consultées par le commissaire bernois Emmanuel Herrmann pour la rédaction du Catalogus episcoporum Aventicorum et Lausannensium (1664).
Plus tard, au début du XVIIIe siècle, le Cartulaire est utilisé par Abraham Ruchat (1680-1750) dans ses recherches sur l’histoire ecclésiastique du Pays de Vaud.
Le Cartulaire est mentionnée dans l’Inventaire des Titres, parchemins et papiers concernants le bailliage de Lausanne déposés aux Archives, qui date 1758.
A la fin du XVIIIe siècle, le manuscrit appartient à l’historien et collectionneur Albert de Mülinen, avoyer de Berne de 1791 à 1799, qui en 1803 le donne à la Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne, où il est conservé encore aujourd’hui.
Bibliographie:
- Karl Ludwig von Steiger, Nachtrag zum Handschriften-Catalog von J.R. Sinner, Bern, 1760-1772, vol. III, p. 3.
- Chronica Lausannensis chartularii, primum edidit George-Auguste Matile, Novicastri, 1840.
- Cartulaire du chapitre de Notre-Dame de Lausanne, rédigé par le prévôt Conon d’Estavayer (1228-1242). Publié pour la première fois en entier, avec préface, sommaire chronologique, table alphabétique des matières, glossaire, fac-simile et la carte du diocèse de Lausanne, par Frédéric de Gingins-La Sarra, David Martignier et Jean Rickly, Lausanne, 1851 (Mémoires et documents publiés par la Société d’Histoire de la Suisse Romande, première série, tome 6).
- Hermann Hagen, Catalogus Codicum Bernensium (Bibliotheca Bongarsiana), Bernae, 1875, p. 270 ;
- Georg Waitz, « Monumenta historiae Lausannensis a Conone praeposito collecta », in Monumenta Germaniae Historica. Scriptores, vol. 24, 1879, p. 774-810.
- Hermann Escher, « Ein Reisebericht des Chronisten Johannes Stumpf aus dem Jahr 1544 », in Quellen zur schweizer Geschichte, 6 (1884), p. 276-284.
- Henri Stein, Bibliographie générale des cartulaires français ou relatifs à l’histoire de France, Paris, 1907 (Manuels de bibliographie historique, 4), p. 264.
- Louis Dupraz, « Date de deux documents carolingiens du cartulaire de Notre-Dame de Lausanne », in Annales fribourgeoises, 22 (1934), p. 90-108.
- Charles Roth, « Le cartulaire du Chapitre de Notre-Dame de Lausanne », in Ecole nationale des Chartes. Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1941, 1941, p. 93-98.
- Cartulaire du Chapitre de Notre-Dame de Lausanne. Première partie : Texte, édition critique par Charles Roth, Lausanne, 1948 (Mémoires et documents publiés par la Société d’Histoire de la Suisse Romande, troisième série, tome 3).
- Charles Roth, « Le cartulaire du Chapitre de Notre-Dame de Lausanne. Sa composition et sa place dans l’historiographie romande », in Mémoires de la Société pour l’Histoire du Droit et des Institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, 12 (1948-1949), p. 287-291.
- Georges Tessier, « Compte rendu : Cartulaire du Chapitre de Notre-Dame de Lausanne, édition critique par Charles Roth, Première partie : Texte, Lausanne, 1948 », in Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, 107 (1948), p. 302-305.
- Marie-Humbert Vicaire, « Compte rendu : Cartulaire du chapitre Notre-Dame de Lausanne par Charles Roth, Lausanne, 1948 », in Revue d’histoire ecclésiastique, 44 (1949), p. 628-629.
- Peter Rück, « Les registres de l’administration capitulaire de Lausanne (XIIIe-XVIe siècle) », in Revue historique vaudoise, 83 (1975), p. 135-146.
- Catherine Santschi, Les évêques de Lausanne et leurs historiens des origines au XVIIIe siècle. Erudition et société, Lausanne, 1975 (Mémoires et documents publiés par la Société d’Histoire de la Suisse Romande, troisième série, tome 11), p. 79-135, en particulier p. 84-85.
- Frank M. Bischoff, « Kodikologische Beiträge zum Lausanner Kartular », in Mabillons Spur, hrsg. von Peter Rück, Marburg a.d. Lahn, 1992, p. 167-191.
- Wulf Müller, « Le cartulaire de Lausanne comme source anthroponymique », in Estudis de lingüística i filologia oferts a Antoni M. Badia i Margarit, Barcelona, 1996 (Biblioteca Abat Oliba, 149, 156, 169), vol. 2, p. 65-72.
- Catherine Santschi, « Conon, Estavayer d’ », in Dictionnaire historique de la Suisse, vol. 4, 2004, p. 583-584.
- Ernst Tremp, « Wunder und Wallfahrt. Das Marienheiligtum von Lausanne nach den Mirakelberichten im Chartular Conos von Estavayer (1232-1242) », in Francia, 32/1 (2005), p. 91-120, en particulier p. 93-94.
- Jean-Daniel Morerod, « Lausanne, Cartulaire de », in Dictionnaire historique de la Suisse, vol. 7, 2008, p. 585-586.