Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. heb. 10, f. 45r – Composite manuscript of arithmetical, astronomical and ethical texts
http://www.e-codices.ch/en/bge/heb0010/45r
Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. heb. 10, f. 45r – Composite manuscript of arithmetical, astronomical and ethical texts
http://www.e-codices.ch/en/bge/heb0010/45r
Manuscript Summary:This manuscript consists of four texts: an anonymous treatise on arithmetic and astronomy, an anonymous commentary on the Sefer ha-Mispar by R. Abraham Ibn Ezra (ca. 1092-1167), the treatise She'elot Tiviot (Problemata Physica) attributed to Pseudo-Aristotle, and the ethical and didactic poem Musar Haskel by R. Hai ben Sherira Gaon (ca. 939-1038). The She'elot Tiviot, translated from Arabic into Hebrew by Moïse Ibn Tibbon (died ca. 1283), are especially important since Ms. heb. 10 contains a version in four chapters. Of a total of seven known surviving manuscripts in the entire world containing the She'elot Tiviot, only three other manuscripts comprise these four chapters.(iss)
Parchment and paper · I + 118 + I ff. · 21.5 x 16 cm · Sephardic · 14th century
Composite manuscript of arithmetical, astronomical and ethical texts
How to quote:
Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. heb. 10, f. 45r – Composite manuscript of arithmetical, astronomical and ethical texts (https://www.e-codices.ch/en/list/one/bge/heb0010)
Foliation: Foliotation en chiffres arabes au crayon gris, de droite
à gauche sur le coin gauche des folios recto.
Collation: 8 cahiers. Les cahiers sont pour la plupart des octonions
(16ff) composés d’un encartage de deux bifolios de parchemin par
cahier ; l’un placé au centre du cahier de papier et l’autre
entourant le cahier. Suivant la foliotation au crayon : 7
(I-VII) octonions : I (1r-16v), II (17r-32v), III (33r-48v), IV (49r-64v), V (65r-80v), VI (81r-96v), VII (97r-112v) et 1 cahier lacunaire de 6 folios : VIII
(113r-118v). 1
réclame au folio 32v.
Condition: Manuscrit très fragilisé sur les bords des pages par la
présence de galeries, creusées pour la plupart dans les marges
de tête et de queue sur les
sections en papier du manuscrit, provoquées par des vrillettes.
Les folios 116r-118v
sont très usés sur leurs bords en plus des galeries d’insectes.
Le parchemin, de taille plus petite et /ou étroite que le
papier, est de très pauvre qualité et contient de nombreux trous
naturels, en plus des quelques trous creusés par des vrillettes,
ainsi que des taches diverses.
Page layout:
Réglure à la pointe sèche,
pas de trace de piqûres.
1+1 colonnes. Pas de lignes tracées visibles.
ff.
1r-116r : entre 24 et 26 lignes écrites. Elongation
des dernières lettres d’une ligne et rétrécissement des derniers
mots de la ligne et lettres adventices.
ff. 116v-118v : entre 23-25 lignes
écrites. Elongation des dernières lettres de la ligne.
ff. 1r-116r : texte
en pleine page ff.
116v-118v : texte en 3 colonnes, dont la 3e est
écrite en horizontal
Alinéas rentrants et sortants, titres
et explicits.
Writing and hands: Ecriture semi-cursive sépharade de petit
module pour le texte principal et de moyen
module pour les mots initiaux.
Main I : main principale (ff. 1r-64v et 65v-116r).
Additions:
f. 2r : deux corrections dans la marge
latérale intérieure dans une écriture semi-cursive de petit
module à l’encre brune, surmonté de 3 points en pyramides
au-dessus des mots.
ff. 5v, 7r, 10r, 22r, 24r, 29r, 55v : marques de
plume circulaires à l’encre brune dans les marges pour indiquer un
endroit important dans le texte. f. 64v :
réclame (?) d’une main postérieure dans une écriture cursive sépharade à
l’encre brune.
f. 66r : deux mains
postérieures de style ashkénazes ont écrit le titre de ce traité en
latin en caractères hébreux: Main 1 : זה הספר נקר' בלשו' פרופש
זה הספר נקר' בלשו' פרופליימש
« C’est le Livre appelé dans leur langue Propleimes ».
Main 2 : משאלות טבעיות לאריסטו' ונקראו' בלשונ' פרובלימיש דאריסטוטילש
«Des Questions naturelles d’Aristote et qui s’appellent
dans leur langue Probleimeis de Aristoteiles. »
Binding:
Reliure pleine cartonnée du
XVIIIe siècle de couleur grise au dos long, dépourvu de
nervures. Le dos comporte une inscription à l’encre sur la
partie supérieure du dos: n°1 Manus. Heb. Deux
pièces de titre : la première est jaunie et collée sur la partie
supérieure du dos écrit mh 10 à l’encre brune et la seconde est
aussi jaunie et collée dans la partie inférieure du dos, imprimé
à l’encre noire: Bibliothèque de Genève-MSS. Inventaire
1902, barré d’une croix aux crayons rouge et bleu.
Une page de garde et une contre-garde collée en papier
non-filigrané se trouvent au début et
à la fin du volume.
Contents:
Recueil constitué de quatre unités textuelles :
1.
ff. 1v-38r :Traité de type arithmétique et astronomique anonyme, divisé en 8
portes (שערים) :
(ff. 5v-8v)
premier chapitre sur l’addition (במחברת)
(ff. 8v-10r)
deuxième chapitre sur la soustraction (במגרעת)
(ff. 10r-15r)
troisième chapitre sur la multiplication (מערכת)
(ff. 15r-19r)
quatrième chapitre sur la division (במחלוקת)
(ff. 19r-22r)
cinquième chapitre sur les proportions (מערך)
(ff. 22r-32r)
sixième chapitre sur la dérivation du résultat à travers les
calculs, au regard l’un de l’autre (הוצאה זה מזה)
(ff. 32r-33r)
septième chapitre, la comparaison des quantités et leur valeur
égale ou non (השבת זה לזה)
(ff. 33r-38r)
huitième chapitre sur les racines (שרשים) et racines carrées
(שרשים מרובעים)
Le traité arithmétique et astronomique anonyme dans ce manuscrit
ne peut pas être attribué à Abraham Ibn Ezra
car il comporte huit chapitres au lieu de sept, comme dans le Sefer ha-Mispar d’Abraham Ibn
Ezra et bien que ce texte soit lacunaire en son
début, il est possible de constater que l’ordre des sujets y est
différent, ainsi que de l’ajout d’un sujet supplémentaire.
Toutefois, tous deux contiennent des références de type astronomique
telles que les planètes, les signes du zodiaque et les cycles
lunaires et solaires, employées comme exemples.
Abraham Ibn Ezra dans son Sefer ha-Mispar est l’un des premiers à
introduire l’arithmétique d’Al Khwârizmi en Europe. Cet ouvrage comporte la
particularité de commencer par la multiplication (1), suivi de la
division (2), puis des sujets suivants : addition (3), soustraction
(4), fractions (5), proportions (6), racines carrées (7). Il est
intéressant de noter que la multiplication et la division précèdent
ici l’addition et la soustraction. La raison la plus probable pour
cet ordre choisi par Abraham Ibn Ezra est qu’il
aurait adopté une telle organisation pour se plier aux méthodes
d’arithmétiques enseignées à son époque. En effet, les problèmes
d’arithmétique les plus usités en pratique étaient la multiplication
et la division. En revanche, le traité anonyme dans le manuscrit de
Genève heb.10, contient les 8 chapitres suivants : addition (1),
soustraction (2), multiplication (3), division (4), proportions (5),
la dérivation du résultat à travers les calculs (6), la comparaison
des quantités et leur valeur égale ou non (7), racines carrées (8).
(Remerciements à Ilana Wartenberg, chercheure associée à University
College, Londres, pour l’identification des chapitres
6 et 7). Il existe diverses recensions manuscrites du Sefer ha-Mispar d’Abraham Ibn
Ezra, en plus d’autres traités d’arithmétique
médiévaux (en hébreu, arabe ou en latin), qui sont constitués de 10
ou 12 portes, comme le traité d’arithmétique (comportant 10
chapitres) d’Abu Bakhr Al-Hassar (XIIe s.),
traduit de l’arabe en hébreu par Moïse ibn Tibbon en 1271, intitulé
le Sefer ha-Ḥeshbon (Oxford, Christ
Church College MS 189, Neubauer cat. n° 2457) ou un autre
traité d’arithmétique intitulé Sefer Ma’asseh
Hoshev, aussi communément et erronément connu sous le nom
de Sefer ha-Mispar, composé en 1321 par
Gersonides (Levi ben Gershom, Ralbag,
c.1288-1344), et dont seulement une traduction latine subsiste
aujourd’hui sous le nom de De Numeris
Harmonicis.
2.
ff. 39r-65r :Commentaire anonyme sur les 7 ‘chapitres’ du (Sefer ha-Mispar), le Livre du Nombre d’Abraham Ibn Ezra
(c. 1092-1167) :
(ff. 39r-41v)
début lacunaire. Premier chapitre sur la multiplication
(כפל)
(ff. 41v-44r)
deuxième chapitre sur la division (חלוק)
(ff. 44r-44v)
troisième chapitre sur l’addition (חבור)
(ff. 44v-45r)
quatrième chapitre sur la soustraction (חסור)
(ff. 45r-52r)
cinquième chapitre sur les fractions (שברים)
(ff. 52r-56v)
sixième chapitre sur les proportions (ערכים)
(ff. 56v-65r)
septième chapitre sur les racines (שרשים) et racines carrées
(שרשים מרובעים)
Le commentaire sur le Sefer ha- Mispar d’Abraham Ibn Ezra,
également anonyme, est structuré autour des 7 chapitres
correspondants dans cet ouvrage.
3.
ff. 66r-116r :Traité Pseudo-Aristotélicien des Problemata
Physica, traduit sous le titre de תבעיות (She’elot Tiviot) par Moïse Ibn Tibbon en
1264 à partir d’une traduction arabe de Hunain Ibn
Ishaq (IXe siècle) (voir ci-dessus sous
colophon et sous ajouts/ mains postérieures) :
Traité composé
de questions - réponses, divisé en quatre chapitres (מאמרים). Liste
récapitulative des questions-réponses aux folios 65v-72v.
(ff. 66r-67r)
Liste du chapitre 1 comportant 28 questions-réponses avec le
titre suivant : 'המאמר הראשון משאלות טבעיות לארסטוט (« Le
chapitre premier des Questions
d’Aristote »).
(ff. 67r-68v)
Liste du chapitre 2 comportant 33 questions-réponses avec le
titre suivant : המאמר השני משאלות ארסטוטאליס יזכור בו שאלות
הרפואות במופתים ובפעולות המלאכותיות (« Le chapitre deuxième des
Questions d’Aristote traite des questions
de guérison, de symptômes et d’avantages techniques »).
(ff. 68v-70v)
Liste du chapitre 3 comportant 37 questions-réponses avec le
titre suivant : המאמר השלישי משאלות ארסטוטליס הטבעיות בסבות
הזיעה (« Le chapitre troisième des Questions
naturelles d’Aristote[traite] des causes de la transpiration
»).
(ff. 70v-72v)
Liste du chapitre 4 comportant 36 questions-réponses avec le
titre suivant : המאמר הרביעי משאלות ארסטוט' הטבעיות נזכר בהם
שאלות ביין ונספר ענין השכורים (« Le chapitre quatrième des Questions naturelles d’Aristote[traite] des questions du vin et discute du
sujet des ivrognes »).
Textes des 4 Sections (מאמרים) se rapportant aux sujets dans les
titres ci-dessus :
Le texte des Problemata Physica (שאלות תבעיות) attribué à
Pseudo-Aristote a été traduit de l’arabe en hébreu par Moïse Ibn Tibbon (mort c. 1283), fils Samuel Ibn Tibbon (c.1150-1230) le
traducteur du Guide des Egarés de Moïse Maïmonide (c. 1135/38-1204).
Il existe huit traditions de ce texte, d’après l’ouvrage de Pieter
de Leemans et Michel Goyens, où la version arabe découlerait d’une
version précédente syriaque, hypothèse réfutée par Lou S. Filius,
qui prétend à une traduction arabe directement du Grec. Sur les 38
Livres qui constituent les Problemata Physica d’Aristote, la version
arabe de Hunain Ibn
Ishaq (c. 808-873) comprend 17 chapitres,
correspondant aux 15 premiers Livres de la collection grecque.
La traduction en hébreu, intitulée She’elot Tiviot, ne compte que
quatre chapitres traduits par Moïse Ibn Tibbon. Moritz
Steinschneider est le premier à avoir recensé et brièvement décrit
le texte des Problemata Physica Hebraica, conservé en trois
manuscrits dans son œuvre monumentale Die Hebraïschen Uebersetzungen
des Mittelalters und die Juden als Dolmetscher. Seuls deux des
manuscrits suivants comportent les quatre chapitres et le troisième
ne renferme qu’un chapitre. Ces trois manuscrits qui ont constitué
la base pour l’édition critique de Lou S. Filius :
- Oxford, Bodleian
Library, MS Opp. Add. Qu.141, c. 1269, folios 1v-57r, contient les
quatre chapitres.
- Oxford, Bodleian Library, MS Reggio 44, c. XIVe
siècle, folios 101r-111v, contient seulement le premier chapitre.
- Munich, Staatsbibliothek MS 297, c. 1431-1439, folios 43r-60r,
contient les quatre chapitres.
Le texte des Problemata Physica
d’Aristote (She’elot Tiviot), conservé dans le manuscrit heb.10 de
la bibliothèque de Genève, contient également les quatre chapitres.
Il existe deux différences de structure mineures entre le texte du
manuscrit heb. 10 et ceux utilisés dans l’édition critique de Lou S.
Filius. Le texte des Problemata Physica dans le manuscrit heb.10 a
la particularité de contenir une liste récapitulative de toutes les
questions-réponses, surmontées par les titres respectifs à
celles-ci. De plus les chapitres trois et quatre ont été inversés et
le titre des quatre chapitres dans la copie du manuscrit de Genève
semble lacunaire comparé à celui que l’on peut trouver dans le
manuscrit Oxford, Bodleian Library, Opp. Add. Qu.141, folio 1v.
Celui-ci précise en plus le nombre de questions dans tous les
chapitres, comme dans l’exemplaire de Genève.
Il existe trois autres
manuscrits préservés qui comportent les She’elot Tiviot :
- Moscou,
Russian State Library, MS Guenzburg 828, c. 1397, folios 52v-55v,
contient trois chapitres.
- St Petersbourg, Institute of Oriental
Studies of the Russian Academy, MS C67, XVIe s., folios 1r- 35v,
contient les quatre chapitres.
- Rome, Biblioteca Casanatense, MS
2875, XIIIe s. (chapitrage non connu).
Par conséquent, en incluant le
Ms. heb.10 de la Bibliothèque de Genève, il existe sept textes (dont
quatre qui comportent les quatre chapitres) connus et préservés des
She’elot Tiviot dans le monde.
Il existe aussi une autre paraphrase
indépendante de certaines sections des She’elot Tiviot dans l’œuvre
de Shem Tov ben Joseph Ibn Falaquera (c. 1225-1290), intitulée De’ot
ha-Filosofim. (Remerciements pour cette information à Steven Harvey,
Professeur de philosophie juive médiévale à l’Université de
Bar-Ilan, Israël).
4.
ff. 116v-118vPoème éthique Musar Haskel par R. Hai ben Sherira
Gaon (c. 939-1038) :
Lacunaire à la fin. R. Hai ben Sherira Gaon (c. 939-1038) était à la tête de la Yeshiva
de Pumbedita en Babylonie dans la première moitié du XIe siècle. Il
est l’auteur de codification de lois talmudiques, de commentaires de
la Mishnah, de responsa et de quelques poésies religieuses (seliḥot)
dont les subsistantes sont encore employées aujourd’hui dans le rite
sépharade. Le poème éthique et didactique Musar Haskel est attribué
non sans réserve à R. Hai Gaon, puisqu’il n’est pas mentionné dans
le corpus immense des traductions d’arabe en hébreu par les
Tibbonides. L’Editio Princeps est paru à Fano en 1505 et une version
latine existe de cette œuvre, intitulée Cantica eruditionis
intellectus auctore per celebri R. Hai, imprimé à Paris en 1561. Le
Musar Haskel renferme 189 double versets selon le mètre arabe
‘rajaz’, où chaque strophe est une unité textuelle indépendante de
la précédante. Si ce poème est bien attribué à R. Hai Gaon, il aura
été le premier auteur oriental à employer le mètre arabe dans le
domaine de la poésie hébraïque.
Origin of the manuscript:
Manuscrit de provenance sépharade.
Colophon : Identification du nom de l’auteur de la source à partir de
laquelle le scribe principal a copié les Problemata Physica
attribués à Aristote, situé à la fin de la première section de
celle-ci au folio 84r : נשלם המאמר
הראשון מספר שאלות הטעביות לארסטוטאליס העתקת חנין בן אסחק ולא'' התהלה « J’ai terminé la première section du Livre des She’elot
Tivitot d’Aristote, copié [par] Ḥunain ben Isḥaq et [...] louange. »
Le manuscrit Oxford,
Bodleian Library, Opp. Add. Qu.141, folio 16r donne une
variante dans le colophon suivant :
נשלם המאמר הראשון מספר ארסטו
בשאלות הטבעיות. העתיק חנין בן אסחק. ולא'' שבח ותהילה .
Voir The Problemata Physica
Attributed to Aristotle. The Arabic Version of Hunayn ibn
Ishaq and the Hebrew Version of Moses ibn Tibbon, L.S.
Filius (éd.) (Leiden, Boston, Köln : Brill, 1999), p.
699.
Provenance of the manuscript:
Anciennes cotes : écriture au crayon gris sur la contre-garde
collée à la fin du volume : M. h. 10 et dessous
Inv. no 1901 également au crayon gris. f. 1r : Estampille de la Bibliothèque
Publique de Genève.
Notes de possesseurs : Verso de la première page de garde: «
Ce Manuscrit contient plusieurs observations et calculs
astrologiques. On y traite diverses questions sur les causes de
la variété des saisons, et de leur influence sur la santé &
sur les maladies. »
Texte identique à celui trouvé dans la notice du catalogue de Jean
Senebier. Par conséquent, il est fort
possible que ce texte a été rédigé par M. Jean
Senebier lui-même.
f.
1r : Diverses écritures, dont voici celles lisibles :
- une note en latin en haut du folio (Anno Domini milesimo … ) - une note en hébreu
précisant le contenu partiel du livre :
מספר לחכם אבן
עזרא נע' ושאלות תבעיות לאריסטוטליס « Du Livre du Sage ibn Ezra, que son âme soit dans l’Eden, et
Questions Naturelles d’Aristote ».
- une note en allemand sous
l’inscription hébraïque, presque illisible : Josef
Denovas den […] Juden.
f. 1v : Nom de Barthelemi Roberti
(Roberti), ainsi que trois textes par trois mains
différentes dans un style sépharade.
f. 64v : deux notes de possesseurs, le
premier dans une écriture de type cursive sépharade de très
petit module, écrit à l’encre brun clair et presque
illisible et le second dans une écriture semi-cursive
ashkénaze de petit module d’une signification obscure :
"שאול רופא שאל אל שואליך. ותקח אם ירוצה
פעלך''
"זכור כי ישכחו חולים בקומם. בשמיך ואבקת רועליך'' « Pose une question au médecin qui te questionnera. Il prendra
ton action (?) s’il veut. »
« Souviens-toi les
malades ont été oubliés dans leur droiture. En ton nom et le poison
du médicament. »
Acquisition of the manuscript:
Ce manuscrit fut ensuite acquis par Barthelemi
Roberti (dont les dates ne sont pas connues), médecin
d’Andrea Doria (1466-1560),
Condottiere et Amiral de Charles Quint
(1500-1558). Deux manuscrits arabes de la
Bibliothèque de Genève conservent des notes
autographes de Barthelemi Roberti qui précisent
son rôle de médecin pour Andrea Doria : 1.
Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. o. 88, f. 2r :
« 1550 et le 8 septe[m]bre je prins
ce present libvre en la prise de Mehedia que l’on appelle africa
ville de barbarie estant médecin du prince Andre
Doria. » 2. Genève, Bibliothèque de Genève, Ms.
o. 18a, f. 262v : « 1550. En le 8 du mois de
septe[m]bre le present libvre feust prins en la moscheta quest le
temple des mores en l’expugnation de la ville de Afrique ainsi
communément nommée du nom de la province estant moi medecin du
prince André Doria.-Riberti-. » Par la suite,
ce manuscrit est entré à la Bibliothèque de Genève entre
1667 et la fin de ce siècle, car il apparaît pour
la première fois dans le Catalogue,
inventaire des livres de la bibliothèque de Genève, rédigé
au milieu du XVIIe siècle (Arch. BPU Dk 3), f.
90v/115v : « Manuscript. Anonymi Ebraio in 4°
[dono Roberti in 1° et ultra folio]. »
Ce manuscrit est également décrit dans le catalogue de Jean
Senebier, Catalogue raisonné
des manuscrits conservés dans la bibliothèque de la ville et
république de Genève (Genève : Barthélémy Chirol,
1779), p. 23.
A. Louca, « Catalogue des
manuscrits arabes », Genava, 16 (1968),
pp. 28 et 58.
J. Prijs, Die
hebraïsche Handschriften der Bibliothèque universitaire de
Genève beschrieben von Joseph Prijs, ergänzt und in gekürzte
Form gebracht von D. Goldschmidt, 1936-39 (catalogue
dactylographié)
J. Senebier, Catalogue raisonné des manuscrits conservés dans la
bibliothèque de la ville et république de Genève
(Genève : Barthélémy Chirol, 1779), pp. 23-24.
Références sur les traités d’arithmétique en hébreu et en
arabe et le Sefer ha-Mispar d’Abraham Ibn Ezra :
K. Chemla et S. Pahaut, « Remarques sur les ouvrages
mathématiques de Gersonides », in Studies on
Gersonides. A Fourteenth-Century Philosopher Scientist,
Gad Freudenthal (éd.) (Leiden : E.J. Brill, 1992), pp.
149-194.
M. Friedländer, « Abraham Ibn
Ezra’s Arithmetic », The Jewish Quarterly
Review, vol. 8, 4, (juillet 1896), pp. 657-662.
Lexikon des Mittelalters, vol. IV
(Munich et Zurich : Artemis & Winkler Verlag, 1993), pp.
381-390, s.v. « Mathematik ».
Sefer ha-Mispar, Das Buch der Zahl, ein
hebraïsch-aritmetisches Werk des R. Abraham Ibn Esra, Zum ersten
Male herausgegeben in Deutsche übersetzt und erläutert von Dr
Moritz Silberberg (Frankfurt a. M., 1895).
S. Sela, Abraham
Ibn Ezra and the Rise of Hebrew Medieval Science
(Leiden : Brill, 2003).
M. Silberberg, Sefer ha-Mispar, Das Buch der Zahl, ein
hebraïsch-arithmetisches Werk des R. Abraham Ibn Esra. Text
des Einleitung des A. Ibn Esra mit deutscher Ubersetzung und
Anmerkungen (Hall : C.A. Kaemmerer & Co, 1981), pp.
1-31.
M. Steinschneider, « Abraham Ibn
Esra (Abraham Judaeus, Avenare) », Supplement zur Zeitschrift
für Mathematik und Physik, XXV, 1880, pp. 59-128 (= Gesammelte
Schriften (Berlin : 19251), pp. 407-498) (= Gesammelte Schriften, Hildesheim : G. Olms, 19802),
pp. 407-506, (part. pp. 465-469).
M. Steinschneider, « Die Mathematik
bei den Juden », in Die Jüdischen Mathematiker
und die Jüdischen anonymen mathematischen Schriften
alphabetisch geordnet mit Angabe ihrer Zeit, Adeline
Goldberg (éd.) (Berlin : Mayer & Müller, 1901).
G. Toomer, Dictionary of Scientific Biography, VII, 1973, pp.
357-365, s.v. « Al- Khwârizmi ».
I. Wartenberg, « Abraham ibn Ezra
on Nativities and Continuous Horoscopy: A Parallel Hebrew-
English Critical Edition of the Book of Nativities and the Book
of Revolution » Journal for the History of
Astronomy, 46 (2015), pp. 106-108.
I. Wartenberg, « The Naissance of
the Medieval Hebrew Mathematical Language as Manifest in Ibn
al-Aḥab’s Iggeret ha-Mispar » in A Universal
Art: Hebrew Grammar Across Disciplines and Faiths, N.
Vidro, I. Zwiep, J. Olszowy-Schlanger (éd.), (Leiden : Brill,
2014), pp. 117-131. Pour une version manuscrite du
Sefer ha-Mispar d’Abraham Ibn
Ezra, voir le site gallica.fr, (Note: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9064875p/f41.image.r=Hébreu%201052.langFR
(consulté le 9 mai 2016) où se trouve le recueil
scientifique sur papier d’origine sépharade, Paris,
Bibliothèque nationale, MS Hébreu 1052, c. 1401-1500, ff.
42r-54r.
Références sur les She’elot Tiviyot
(Problemata physica) ou Questions naturelles de
Pseudo-Aristote:
Des Tibbonides à Maïmonide. Rayonnement des
Juifs andalous en pays d’Oc médiéval, Danièle
Iancu-Agou et Elie Nicolas (éd.) (Paris : Les Editions du Cerf,
2009).
P. De Leemans et M. Goyens, « La transmission des savoirs
en passant par trois langues : le cas des Problemata d’Aristote
traduits en latin et en moyen français », in La transmission des savoirs au Moyen Âge et à la
Renaissance. [Actes du colloque international
organisé à Besançon et à Tours, du 24 au 29mars
2003.] Tome I : Du XIIe au
XVe siècle, sous la dir. de
Pierre Nobel, (Besançon, 2005), pp. 231-257.
Lou S. Filius, « The genre Problemata in Arabic : Its Motions and
Changes », in Aristotle’s Problemata in
Different Times and Tongues, P. De Leemans et M. Goyens
(éd.) (Louvain : Leuven University Press, 2006), pp.
32-54.
S. Harvey, « Shem-Tov Ibn
Falaquera’s De’ot ha Filosofim. Its
Sources and Use of Sources », in Encyclopedias
of Science and Philosophy, S. Harvey (éd.) (Dordrecht :
Springer, 2011), pp. 211-237.
Medieval Science, Technology and Medicine,
an Encyclopedia, Th. Glick, S.J. Livesey, F. Wallis
(éd.) (New York, London : Routledge, 2005), pp. 232-234, s.v. «
Hunayn ibn Ishaq ».
G. Sacerdote, « Catalogo dei codici
ebraici della Bibliotheca Casanatense », in Cataloghi dei codici Orientali di alcune biblioteche
d’Italia (Florence : 1878), pp. 475-665.
M. Steinschneider, Die hebraïsche Handschriften der K. Hof-und
Staatsbibliothek in Muenchen (Berlin : 1895).
M. Steinschneider, Die Hebraïschen Uebersetzungen des
Mittelalters und die Juden als Dolmetscher (Graz :
Akademische Druck-und Verlagsanstalt, 1956).
The Aristotelian Problemata Physica.
Philosophical and Scientific Investigations, R. Mayhew
(éd.) (Leiden : Brill, 2015).
The Problemata Physica attributed to
Aristotle. The Arabic Version of Hunayn ibn Ishaq and the
Hebrew Version of Moses ibn Tibbon, L.S. Filius (éd.)
(Leiden, Boston: Brill, 1999).
Références sur le poème éthique et didactique Musar Haskel de R. Hai Ben Sherira Gaon
de Pumbedita (c. 939-1038) :
I. Davidson, Thesaurus of Mediaeval Hebrew Poetry (New York:
1924-1933), 4 vol.
L. Dukes, Ehrensaülen und Denksteine zu einem Kunftigen Pantheon
Hebraïsche Dichter und Dichtungen : Ein Versuch mit
Hebraïscher Beylagen une Deutschen Uebersetzungen
(Vienne : A. Strauss, 1837), p. 96.
H. Grätz, Blumenlese neuhebräischer Dichtungen, geschichtlichen und
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chronologisch geordnet (Schletter, 1862), p. 27.
S. Philipp, Sämmtliche Gedichte des R. Hai Gaon, (Lemberg,
1889).