En 1389, Jean de Souabe, frère franciscain, traduit en français l'Horologium sapientiae d'Henri Suso, un mystique rhénan (1295-1366). Dans ce traité de morale, Sagesse dialogue avec un disciple sur le chemin spirituel à suivre inspiré de la passion du Christ et l'invite à méditer sur le passage du temps. Plus d'une cinquantaine d'exemplaires sont répertoriés. Le manuscrit conservé à la Bibliothèque de Genève, daté de 1417, a probablement été écrit dans la cité épiscopale.
En ligne depuis: 04.10.2018
La Légende dorée est l'une des œuvres les plus copiées dans tout l'Occident médiéval. Présentée sous forme de textes courts, elle mêle les fêtes du temporal et du sanctoral célébrées au cours de l'année en suivant l'ordre du calendrier liturgique. Largement diffusée non seulement en latin mais également dans les langues vulgaires, elle a connu de multiples usages en tant qu'instrument de prédication et source d'édification morale par la lecture privée laïque ou religieuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Cette histoire universelle, l'une des plus vastes du Moyen Âge, est un condensé d'histoires bibliques et profanes. Daté du troisième quart du XVe siècle, décoré par un artiste flamand de grand renom, Guillaume Vrelant, ce manuscrit présente des miniatures de grande qualité.
En ligne depuis: 09.12.2008
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le premier volume contient les 3 premiers livres, soit l'histoire de la Grèce, de Troie et des Troyens échappés à la destruction de leur ville. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le second volume contient les 3 derniers livres, soit l'histoire des Assyriens, des Macédoniens et Alexandre, et des Macchabées. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Cette compilation historique dont les récits s'étendent de la Genèse à Jules César connut un grand succès au Moyen Age. La première rédaction remonte au XIIIe siècle. Cette copie incomplète s'achève sur le retour triomphal de Pompée à Rome. Produit à Paris, le manuscrit présente 34 miniatures peintes en grisaille.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit du début du XVIe siècle contient le second livre des Illustrations de Gaule et singularitez de Troye de Jean Lemaire de Belges (1473-1524), suivi des XXIV coupletz de la valitude et convalescence de la royne trescrestienne et du virelai « Espritz haultains ». C'est le seul manuscrit connu pour ces trois textes. Il porte la signature autographe de Lemaire de Belges (f. 199v).
En ligne depuis: 14.06.2018
A la demande de Charles le Téméraire, Vasque de Lucène traduisit en 1470, sous le titre « Traitté des faiz et haultes prouesses de Cyrus », la Cyropédie de Xénophon d'après la version latine due à Poggio Bracciolini (Institutio Cyri, 1445). Enluminé par le « Maitre des prières de 1500 », le manuscrit présente sept miniatures racontant l'histoire de Cyrus propre à inspirer le duc de Bourgogne dans ses actions politiques et militaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vasque de Lucène traduisit en français l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce à la demande d'Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il compléta le texte lacunaire de l'écrivain romain en puisant principalement dans les textes de Plutarque et de Justin. Achevée en 1468, cette traduction, qui présente un Alexandre conquérant, dépouillé des légendes héritées de la littérature courtoise, est dédiée au fils d'Isabelle, Charles le Téméraire. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève a été enluminé par un artiste flamand, le Maître d'Edouard IV, actif à Bruges à la fin du XVe siècle, et par une seconde main dont l'identité n'est pas clairement établie.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande de Jean II de France, le dominicain Pierre Bersuire entreprit entre 1354 et 1356 la traduction des trois décades (I, III et IV) alors connues de l'Ab Urbe condita de Tite-Live. Cette histoire de Rome s'étend de la fondation de la ville jusqu'à la lutte des Romains contre les Celtibères. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève date du début du XVe siècle et porte l'ex-libris du duc de Berry. Il a été peint par le «Maître des Cleres femmes» de Jean de Berry et par des artistes œuvrant dans la manière du «Maître du duc de Bedford».
En ligne depuis: 21.12.2010
Le Mignon est un recueil de divers récits historiques et textes moraux ou philosophiques. Henri Romain est l'auteur de l'abrégé des trois Décades de Tite-Live et du Compendium historial, une compilation d'histoires anciennes. Laurent de Premierfait est le traducteur De la vieillesse de Cicéron et enfin Jean Courtecuisse est le traducteur Des Quatre vertus cardinales de Sénèque. Sorti de l'atelier de Maître François, ce manuscrit présente sept belles enluminures frontispices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Cette œuvre, également connue sous le titre Livre de Jules César, est un recueil de textes de Jules César, Salluste, Suétone et Lucain composé dans les années 1211-1214. Son auteur, demeuré inconnu, avait pour intention de raconter l'histoire des douze premiers empereurs de Rome mais il mit fin à son entreprise à la fin de la narration de la vie de Jules César. L'exemplaire genevois a été enluminé par plusieurs mains dont la principale, attribuée au Maître de l'échevinage de Rouen, a peint le frontispice. Il porte les armes de Louis bâtard de Bourbon, fils illégitime de Charles Ier de Bourbon.
En ligne depuis: 08.10.2015
Notaire, secrétaire, puis conseiller du roi Charles VII, Noël de Fribois compose son Abrégé des chroniques de France qu'il présente au roi en juin 1459. Il débute sa chronique par le siège de Troie pour l'achever en 1383. L'exemplaire genevois présente deux continuations anonymes relatant les règnes de Charles VII et celui de Louis XI. Vingt-sept scènes enluminées ornent cette première partie du manuscrit. Le texte se poursuit avec le Mémoire sur les rois de Sicile de Jean de Candida, traduit en français par Charles Guillart, et enfin diverses chroniques, histoires et autres écrits ajoutés au XVIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
L'Histoire des croisades est une traduction en dialecte de la Flandre française de l'Historia rerum in partibus transmarinis gestarum de Guillaume de Tyr. Ce manuscrit a été décoré notamment pas l'un des plus grand enlumineur du XVe siècle, Simon Marmion.
En ligne depuis: 09.12.2008
Écrivain et notaire florentin, Brunetto Latini prit le chemin de l'exil en 1260 après la défaite des Guelfes à la bataille de Montaperti. Etabli en France jusqu'en 1266, il y rédigea le Trésor, une encyclopédie en prose, en français, largement diffusée jusqu'à la fin du XVe siècle. L'enlumineur qui a illustré l'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève est connu sous le nom de convention « Master of the Geneva Latini » ou encore le « Maître de l'échevinage de Rouen ». Embelli à l'origine par quatre frontispices, le manuscrit n'en présente plus que deux dont une fameuse représentation d'un marché urbain médiéval.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande du roi Philippe III le Hardi, le dominicain frère Laurent rédigea un livre d'instruction religieuse destiné aux laïcs. Dans les troisième et quatrième (f. 6r-33r) traités Il a été inspiré par le Miroir du monde, en compilant notamment deux traités de cette œuvre composée au XIIIe siècle et largement répandue dans le royaume. Le cinquième traité des vertus (f. 33r-99r) est la seule partie originale de frère Laurent. L'enlumineur qui a peint les 8 miniatures n'est pas identifié mais a probablement œuvré dans le nord de la France.
En ligne depuis: 10.10.2019
Dédié à Jean, duc de Berry, le Livre de bonnes meurs s'inspire du Sophilogium, du même auteur. Il s'agit d'une œuvre essentiellement morale et religieuse. Relevant des « miroirs des princes », il évoque les vertus et les qualités morales que devrait posséder un prince idéal. Le manuscrit de Genève présente la première rédaction, datée de 1404. Enluminé par le Maître du Froissart de Philippe de Commynes, il présente une seule et belle enluminure au frontispice.
En ligne depuis: 10.10.2019
Pierre le Fruitier, dit Salmon, secrétaire de Charles VI et agent d'influence auprès du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, écrivit en 1409 un texte composite qui tient à la fois du miroir du prince, du recueil épistolaire et de l'autobiographie. Salmon y expose les qualités nécessaires à son souverain pour bien gouverner (cf. Paris, BnF, fr. 23279). Suite à son retrait de la cour en 1411 et au changement de la politique royale envers Jean sans Peur, il présenta une seconde rédaction quelques années plus tard, vers 1412-1415, conservée aujourd'hui à Genève. Avec sa scène représentant Charles VI allongé sur un lit fleurdelisé dans un ton bleu profond, en discussion avec son secrétaire, ce manuscrit est l'un des fleurons de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 23.06.2014
Issu de la collection d'Alexandre Petau, ce manuscrit composite réunit quatre textes qui ont été assemblés à une date inconnue. Le premier, daté de 1464, et le plus long des quatre (f. 2r-81r), l'Enseignement de vraie noblesse, est attribué à Hugues de Lannoy, un membre de l'ordre de la Toison d'or, qui offre avec ce texte un miroir des princes propre à intéresser l'entourage ducal bourguignon. Il s'agit de l'unique partie de ce manuscrit qui soit illustrée par une seule grande enluminure (f. 3r), réalisée par l'assistant principal de l'enlumineur de Bruges Guillaume Vrelant, connu sous le nom de convention de Maître de la Vraie Cronicque descoce. Après ce texte viennent la Chronique d'Ecosse (f. 82r-90v) qui rapporte l'histoire de l'Ecosse des origines à 1463, un texte sur « Le droit que le roy Charles VIIIme pretend ou royaulme de Naples » (f. 91r) et, enfin, la Vie de sainte Hélène en latin (f. 91v-93r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008
Cette œuvre contient deux traités : le Livre des deduis, un manuel de chasse et le Songe de Pestilence, un récit allégorique rapportant le combat des Vertus et des Vices. L'exemplaire genevois est attribué à l'enlumineur connu sous le nom du Maître de Robert Gaguin.
En ligne depuis: 26.09.2017
Gaston Phébus écrivit à la fin des années 1380 un traité de vénerie, en français et en prose, connu sous le nom de Livre de la chasse. Ce traité présente les différentes manières de chasser et capturer le gibier. Gaston Phébus dédia son ouvrage au duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, célèbre pour son goût pour la chasse. On recense à ce jour 44 manuscrits médiévaux de cette œuvre.
En ligne depuis: 22.03.2012
Frédéric II de Hohenstaufen écrivit dans les années 1240 un traité de fauconnerie en latin (De arte venandi cum avibus) pour initier son fils Manfred à la chasse aux oiseaux. Composé de 6 livres, ce traité fit l'objet d'une seconde rédaction par Manfred qui remania les deux seuls premiers livres. Il fut traduit en français au début du XIVe siècle d'après un manuscrit déposé aujourd'hui au Vatican et contenant les additions de Manfred, soit les deux premiers livres uniquement. La version française est conservée dans 4 manuscrits dont celui de Genève décoré par le Maître Brugeois de 1482 et ses associés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Philippe Prevost, seigneur du Plessis-Sohier-lez-Tours, conseiller et maître d'hôtel du roi Henri IV, est l'auteur et le copiste de ce texte d'art militaire, introduit par une dédicace au roi Henri IV (1591), une épître au même monarque, et accompagné de plusieurs sonnets, ainsi qu'un court traité sur la fortification. Manuscrit autographe, il contient également un court imprimé de Philippe Prevost, Himne de la guerre et de la paix, paru à Tours en 1590. Un certain nombre de dessins, dérivant probablement de gravures, ainsi que des plans de bataille, illustrent le texte de Mars qui n'a jamais été publié, alors qu'il paraît avoir été préparé dans ce but comme en témoignent les nombreuses ratures, additions et remarques.
En ligne depuis: 08.10.2020
L'Ovide moralisé est un poème de 72'000 octosyllabes. L'auteur, anonyme, a traduit, entre la fin du XIIIe siècle et le premier quart du XIVe siècle environ, les 15 livres des Métamorphoses d'Ovide en se réappropriant les mythes antiques à des fins d'édification chrétienne. L'exemplaire de Genève, daté de la fin du XIVe siècle, a été enluminé par deux artistes, le Maître du Rational des divins offices et le Maître du Roman de la Rose.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le roman de la Rose est une œuvre poétique de près de 22'000 vers octosyllabiques. La première partie de ce roman allégorique (plus de 4000 vers) fut écrite par Guillaume de Lorris vers 1230 et fut achevée par Jean de Meun une quarantaine d'années plus tard. Conçue à l'origine comme un récit courtois, la seconde partie se perd en digressions sur des sujets variés, critiquant notamment le mythe de la rose de Guillaume de Lorris. Le testament est un poème de 544 quatrains en alexandrins monorimes retraçant le cheminement spirituel de Jean de Meun.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le bénédictin Jean d'Auton (v. 1466-1528), chroniqueur à la cour royale auprès de Louis XII, est le promoteur, en 1511, d'un concours d'épîtres fictives adressées au roi, pour lequel il rédige l'Epistre d'Hector au roy, à laquelle répond, entre autres, Jean Lemaire de Belges avec une Epistre du roy Loys à Hector. Le manuscrit de Genève s'ouvre par une enluminure en pleine page due à un artiste actif à Lyon, le Maître des Entrées, où Hector remet un livre à un satyre devant une armée de soldats en armure dont certains sont couronnés du laurier des poètes. Les références multiples à l'Antiquité, textuelles et visuelles, sont typiques du milieu humaniste lyonnais, milieu auquel appartient le possesseur de ce manuscrit, Jean Sala, demi-frère du célèbre auteur et amateur d'antiquités Pierre Sala.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce manuscrit est un recueil de textes en français, en vers ou en prose, principalement sous forme d'extraits. On y trouve entre autres des fabliaux, un poème religieux, un fragment du Roman de la Châtelaine de Vergi ou encore des proverbes. Véritable collection de textes, ce manuscrit a été copié sur papier, probablement pendant le premier quart du XVe siècle, en Savoie ou en Suisse Romande.
En ligne depuis: 08.10.2020
Ecrivain et poétesse de grande renommée, appréciée dans les cercles de la haute société, Christine de Pisan rédigea de nombreuses œuvres et en contrôla l'exécution iconographique comme dans ce manuscrit dont le texte présente une cité utopique édifiée par et à l'intention des femmes.
En ligne depuis: 09.12.2008
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. Entièrement et abondamment enluminé, le manuscrit date du troisième quart du XVe siècle.
En ligne depuis: 13.10.2016
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. A sa suite figure la Danse aux aveugles (avant 1465) de Pierre Michault. Le Maître d'Antoine Rolin réalise pour ces deux textes un très riche décor enluminé, lequel n'est toutefois pas entièrement achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (Ms. fr. 183/1, f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce traité sous forme de dialogue entre un clerc et un chevalier a été commandité par le roi Charles V à Evrard de Tremaugon, maître des requêtes de l'Hôtel du roi. Les deux protagonistes débattent sur la Puissance ecclésiastique et la Puissance séculière à la fin du XIVe siècle, les relations entre le roi et le pape. L'auteur, impartial, défend finalement l'indépendance du roi au temporel qui demeure cependant le « vicaire de Dieu en la temporalité ». Ecrit tout d'abord en latin en 1376 sous le titre Somnium Viridarii, le texte fut rapidement traduit en français en 1378.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Jouvencel narre les exploits d'un jeune noble qui, grâce à sa bravoure et à ses exploits militaires, épouse la fille du roi Amydas. Le texte s'inspire de la carrière militaire de Jean de Bueil qui a longuement servi Charles VII. Le manuscrit est orné de trois peintures attribuées au Maître du Mamerot de Vienne, proche de Jean Fouquet.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Tristan en prose est un roman en prose du XIIIe s., constamment réécrit au cours du Moyen Age. De nature chevaleresque, l'œuvre est fortement influencée par le Lancelot en prose écrit à la fin du premier quart du XIIIe siècle. Dans cette compilation où mythes tristanien et arthurien se côtoient, Tristan devient le parfait amant, le parfait chevalier qui participe, en tant que chevalier de la Table Ronde, à la quête du Graal. Le manuscrit de Genève est incomplet. Il s'achève sur le tournoi entre le roi Arthur et Tristan, ce dernier désarçonnant le roi et Yvain qui retournent à Roche Dure (t. 3 de l'édition de Philippe Ménard, 1991). On connaît à ce jour 82 manuscrits ou fragments de manuscrits.
En ligne depuis: 22.03.2012
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre d'heures de petit format, à l'usage de Paris, comprend en plus des offices habituels quelques textes en français (une prière à saint Roch, Les quinze joies de Notre-Dame et Les sept requêtes à Notre Seigneur). Il est richement enluminé de pleines pages et de miniatures plus petites attribuées (Gagnebin, 1976) à l'atelier du Maître de Coëtivy (identifié depuis à Colin d'Amiens). Même si quelques enluminures sont légèrement endommagées, elles témoignent d'une haute qualité d'exécution, particulièrement dans les suffrages des saints (ff. 201r-220v). Ces heures étaient destinées à un homme (adresses des prières au masculin, f. 21r et 25v), peut-être à un certain Jean Novelli, dont la reliure du XVIIIe siècle rappelle le nom associé à la date de 1460.
En ligne depuis: 13.06.2019
Ce livre d'heures à l'usage de Paris, richement illustré, fut copié pour le diocèse de Nantes dans le troisième quart du XVe siècle. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de la seconde moitié du XVe siècle est un livre d'heures à l'usage de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Il subsiste six grandes peintures, deux relatives à la vie du Christ, deux consacrées à l'Annonciation, une pour saint Joseph et l'autre pour sainte Barbe. Le calendrier signale les treize jours néfastes (dies eger) de l'année. Avec sa couvrure ancienne en velours cramoisi, son décor peint et son écriture soignée, ce manuscrit a enrichi la collection de la famille Petau avant d'arriver à Genève.
En ligne depuis: 18.12.2014
Datant de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, ce recueil contient dix traités scientifiques (astronomie, physique, mécanique, etc.) notés en latin ou en français et accompagnés de quelques dessins techniques. Si quatre textes demeurent anonymes, les autres sont l'œuvre de Christian de Prague, Pierre de Maricourt, Franco de Pologne, Filonius de Byzance, Marbode de Rennes et Jean Fusoris. Les sujets abordés concernent divers domaines, comme l'astrolabe, le magnétisme, les pierres précieuses, le clavicorde, etc.
En ligne depuis: 08.10.2015
Pourvu d'une belle reliure à la « Du Seuil », ce manuscrit du XVe siècle contient le Policraticus (Le gouvernement de la cité), une œuvre de réflexion sur les vanités des courtisans rédigée par Jean de Salisbury (1115/1120-1180). Copié dans une écriture soignée, le texte est orné d'une grande miniature représentant un auteur lisant son texte devant le roi de France.
En ligne depuis: 18.12.2014
Copié dans les années 1460-1480, ce manuscrit contient le De regimine principum de Gilles de Rome, orné d'une miniature représentant l'offrande du livre au seigneur. Les derniers folios sont occupés par une Vie d'Esope et des Fables de cet auteur, traduites en latin par Rinuccio d'Arezzo. Le manuscrit a appartenu à François Bonivard († 1570), qui fut prieur du prieuré clunisien de Saint-Victor de Genève.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit de Philibert de Viry est l'un des rares livre d'heures à l'usage du diocèse de Genève ayant été conservé jusqu'à nos jours. Enluminé à Lyon par le Maître de l'Entrée de François Ier, il contient des miniatures inspirées très directement des bois gravés de la Petite Passion d'Albrecht Dürer (1511), ce qui constitue un témoignage précoce de la réception de cette série en France, et un exemple des échanges souvent insoupçonnés allant de la gravure vers l'enluminure.
En ligne depuis: 17.03.2016
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Ce livre d'heures provenant de Suisse occidentale ou de Savoie, constitué vers 1490, faisait autrefois partie des possessions du patricien bernois Thomas Schöni et de son épouse Jeanne d'Arbignon. Les miniatures ont été attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ces fragments, découverts en 1931 dans un registre par l'archiviste de Moudon, tirent leur nom du lieu où ils ont été retrouvés. Selon le registre des entrées du service des manuscrits, ils sont parvenus en 1950 à la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. Ils comportent 21 entrées qui décrivent les vertus médicinales de différentes plantes. On ignore le nombre total de chapitres du manuscrit d'origine. Selon Eugène Olivier qui a édité le texte avec Paul Aebischer, il a été copié par un scribe qui n'était pas un médecin praticien, comme en témoignent des fautes de lecture, tels que « sanc » (sang) au lieu de « sint » (graisse).
En ligne depuis: 08.10.2020
Othon de Grandson, chevalier et poète, s'illustra aussi bien par ses vers que par ses faits d'armes lors de la Guerre de Cent ans. Il fut conseiller d'Amédée VII de Savoie. A la mort de son suzerain, il s'enfuit en Angleterre. Rentré dans le Pays de Vaud, il meurt dans un duel judiciaire à Bourg-en-Bresse en 1397. Au travers de ses poésies, Othon de Grandson contribua notamment à faire connaître la Saint-Valentin jusqu'alors célébrée surtout dans le monde anglo-saxon.
En ligne depuis: 31.03.2011
Ce manuscrit de petit format à reliure souple relève de la catégorie des ‘livres de besace' ; il contient essentiellement une compilation de textes médicaux (Guy de Chauliac, Jean Le Lièvre, Jean Jacme, Guillaume de Saliceto, herbiers anonymes) pour la plupart traduits en moyen français, ainsi que des calendriers et des chansons. La main principale est une écriture de la seconde moitié du XVe s. avec des ajouts des XVIe et XVIIe s. Son premier propriétaire connu (cité f. 9r) est Jehan Farcy, attesté comme barbier à Lausanne en 1484 et 1496. Des essais de plume et des armoiries (Valangin et Aarberg, f. 57v) renvoient également à un contexte régional. Enfin, le parchemin servant de couverture est un remploi d'un acte notarié dressé dans le pays de Vaud le 25 avril 1448. Acquis par la Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne en 2006 grâce à l'aide de fondations privées.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce codex daté de la première moitié du XIVe s. contient une copie du Roman de la Rose, un poème allégorique en ancien français composé au XIIIe s. par Guillaume de Lorris et Jean de Meung. Cet exemplaire, une des plus de 300 copies complètes ou partielles qui subsistent, est abondamment annoté ce qui atteste de son usage fréquent par de nombreux lecteurs.
En ligne depuis: 21.01.2011
Le recueil Grenet est un manuscrit poétique réalisé par le marchand genevois Gilbert Grenet (1510 ?-1568) qui rassemble des poésies françaises composées pendant les décennies 1530-1560. Le recueil est ouvert par une quarantaine d'épîtres et de dizains de Clément Marot vraisemblablement copiés pendant et après le séjour du poète à Genève (1542-1543). Il conserve ensuite des poèmes anonymes sur les vertus de l'éducation et de l'art d'écrire. Il se conclut par une quarantaine d'épigrammes et de poésies diverses louant la Réforme et polémiquant contre le catholicisme. Certains sont des récritures personnelles de textes de Théodore de Bèze et de Ronsard. Le codex, partiellement décoré, illustre le rôle joué par la poésie militante dans les milieux marchands soutenant la Réforme à Genève au temps de Jean Calvin. Il a été acquis par la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne en 1844.
En ligne depuis: 12.12.2019
Othon de Grandson, chevalier et poète, s'illustra aussi bien par ses vers que par ses faits d'armes lors de la Guerre de Cent ans. Il fut conseiller d'Amédée VII de Savoie. A la mort de son suzerain, il s'enfuit en Angleterre. Rentré dans le Pays de Vaud, il meurt dans un duel judiciaire à Bourg-en-Bresse en 1397. Othon de Grandson composa ces poèmes probablement entre 1366 et 1372. Ce recueil contient également des ballades dues à treize auteurs différents.
En ligne depuis: 31.03.2011
Offert à la bibliothèque de l'Académie de Lausanne en 1779, ce livre d'heures est un représentant typique de ces ouvrages de dévotion de la fin du Moyen Age. Le calendrier est à l'usage de Paris : à chaque jour, son saint, sans qu'aucun ne soit singularisé. L'adresse au masculin de l'Obsecro te peut tout aussi bien être le signe d'un livre d'heures produit pour le marché libraire, que désigner le destinataire réel du manuscrit. Quelques prières en français, telles que les XV joies de Notre Dame, Les sept requêtes à Notre Seigneur et une prière à la Sainte Croix, concluent l'ouvrage. Toutes les enluminures, probablement en pleine page, qui marquaient les débuts des offices respectifs ont disparu. Les seules traces de décor peint se logent dans les marges et les initiales ornées situées aux subdivisions secondaires de ces mêmes offices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le De vita solitaria est l'une des œuvres latines du grand poète italien Francesco Petrarca (1304-1374) qui le rédigea en 1346, le remaniant plusieurs fois au cours des années suivantes. Dans les deux livres qui le composent c'est la vie retirée et solitaire passée à l'étude et à la méditation qui se trouve louée. Ce manuscrit en papier révèle une certaine élégance aussi bien dans la mise en page que dans la présence de deux initiales réalisées avec de l'or (p. 7, 103). Sa provenance est inconnue, mais avant d'être acheté en 1892 par la bibliothèque, ce codex fut en possession de chanoines de Lausanne et d'une famille de notaires de Muraz (Valais). La couverture était constituée à l'origine d'une série de fragments en papier du XIVe siècle assemblés en nombreuses couches, qui ont été détachés et restaurés. Certains de ces fragments sont des privilèges papaux adressés à des membres de différents diocèses français, d'autres sont en italien de la région toscane, et un en hébreu.
En ligne depuis: 10.12.2020
Manuscrit en papier, acéphale, datable du XIVe s., écrit par diverses mains qui alternent écriture textura et cursive. Il contient une collection composée à l'origine de 74 fables et légendes versifiées en ancien français, qui se fondent sur le modèle des Vitae Patrum, qui ont été composées dans la première moitié du XIIe s. par divers auteurs. Le manuscrit possède encore sa reliure originale en cuir blanc; les pages de garde sont constituées d'actes notariés du XIII/XIVe s., qui ont laissés des traces de l'écriture aussi à l'intérieur de la couverture. Au f. 186v figure deux fois l'ex-libris Iste liber est de Joni de Densseuto, tandis qu'au f. 92v une note rapporte la nouvelle de la naissance, en 1465, du fils de Pierre de Vatravers.
En ligne depuis: 22.03.2012
Manuscrit acéphale en prose, en ancien français. Il est écrit sur du parchemin probablement de mouton, assez grossièrement travaillé. Les initiales sont rubriquées avec des pigments rouges. Une place est laissée pour quelques lettrines décorées qui n'ont pas été exécutées. Texte mutilé à la fin du volume. Les 135 feuillets sont répartis en 19 cahiers. Les premiers et derniers folios sont manquants. Le manuscrit provient probablement de la Bibliothèque des Comtes de Neuchâtel car il est mentionné dans un inventaire de la bibliothèque de Jean de Fribourg et de Rodolphe de Hochberg, dressé à la fin du XVe siècle. Il a été donné par le Conseil d'Etat à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1813 avec un lot de 16 autres manuscrits.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit sur papier, avec reliure en parchemin, se compose de 82 feuillets, répartis en 12 cahiers cousus, certains incomplets. Les textes en vers d'inspiration religieuse sont écrits en français, latin et allemand par Blaise Hory, pasteur à Gléresse. Il comprend des prières, des actions de grâce et des poésies. Ce manuscrit a appartenu à la famille de Marval qui l'a offert à la Bibliothèque de Neuchâtel en mai 1842.
En ligne depuis: 17.03.2016
Autographe des leçons données au jeune roi Louis XIII (1601-1643) par ses précepteurs, le philosophe et humaniste Nicolas Le Fèvre (1544-1612) et Monsieur de Fleurence. A la traduction du latin en français d'extraits de l'œuvre de l'Empereur Manuel Paléologue pour son fils Jean, Praecepta educationis regiae, écrite de la main du jeune prince, fait suite la transcription d'une sentence latine écrite par un précepteur sur laquelle continuer l'enseignement. Le manuscrit fut offert en 1796 à la Bibliothèque de Samuel de Chambrier, un homme politique et historien de Neuchâtel.
En ligne depuis: 22.03.2012
Livre d'heures selon l'usage liturgique romain, richement illustré par des miniatures en pleine page, des bordures et des initiales, en écriture cursive (bâtarde), qui peut être daté vers 1500. Il contient des textes en latin, en français et en flamand. Le style des miniatures, avant tout les bordures avec des motifs naturalistes, des fleurs et des insectes, mais aussi des représentations scéniques, semble typique de l'école ganto-brugeoise.
En ligne depuis: 22.03.2012
Au début du manuscrit, on lit (adaptation en français moderne) : « Faits et gestes des Comtes de Neuchâtel, depuis Conrad dixième et dernier roi de la Haute et Basse Bourgogne jusqu'au siècle courant. Description des villes et principales contrées de la Principauté de Neuchâtel en Suisse et Haute Allemagne, anciennement dite Helvétie. Description du Mont Jura ». En un seul volume, ce manuscrit anonyme sur papier, avec reliure en parchemin, a appartenu à un dénommé François Gallandre en 1687. Il se compose de deux parties distinctes, numérotées séparément. Il comporte des récits historiques sur les Comtes de Neuchâtel, entre le Xe et le XVIIe siècle.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce manuscrit historique en français, avec quelques textes en latin, a été légué par la famille Merveilleux à la bibliothèque en 1822. Il se présente sous la forme de quatre cahiers séparés, cousus, dont un avec une reliure en parchemin. Leur format est irrégulier, avec certaines pages découpées. De nombreux feuillets écrits par une autre main ont été intercalés et inclus dans la pagination. Le cahier 4 contient une liste de blasons et armoiries avec croquis.
En ligne depuis: 17.03.2016
Contient un Abrégé de l'histoire du Comté de Neuchatel et de ses dépendances, un Abrégé de l'histoire de la Souveraineté de Neuchatel et Valengin et un Sommaire description des Comtés de Neufchatel et Vallangin. Ce manuscrit ayant appartenu à la famille de Dardel couvre la période historique de 1035 à 1707. Il se présente en un volume, accompagné de deux cahiers séparés, avec des annotations marginales. Son auteur est anonyme et il n'est pas daté. Il s'agit d'une des nombreuses copies du texte attribué à Daniel Droz et D. Quartier-dit-Maire, écrit en 1749 et publié en 1786 sous le titre Abrégé chronologique de l'histoire du Comté de Neuchatel et Valengin depuis l'an 1035 jusqu'en 1787 [sic]. En page 661, 3 feuillets imprimés tirés du Journal helvétique d'octobre 1750 ont été collés. Ils relatent l'inondation de la ville de Neuchâtel du 8 octobre 1579, également décrite en page 439 de ce manuscrit.
En ligne depuis: 17.03.2016
Manuscrit des trois premiers livres des Confessions et d'une partie du quatrième. De nombreuses corrections et variantes sont proposées par rapport aux deux autres copies répertoriées. Demi-reliure en parchemin (dos et coins), avec cote no. 23 inscrite à la main sur le plat, recouverte par une fourre de protection en papier permanent. Le texte d'introduction a été supprimé dans la version éditée.
En ligne depuis: 17.12.2015
Première rédaction autographe achevée, avec un certain nombre de ratures et de renvois. Chaque cahier est constitué de 12 bifolia. Pages numérotées par Rousseau. Le recto des feuillets comprend le texte, le verso les corrections et les ajouts. Dans son Dictionnaire de musique, Rousseau reprend les quelque quatre cents articles qu'il a rédigés en 1749 pour L'Encyclopédie. Dès 1753, en réponse aux attaques et critiques suscitées par ces notices, il s'attèle à un travail de révision et de réécriture. Visant l'exhaustivité lexicographique dans le domaine musical, l'auteur multiplie les nouvelles entrées pour atteindre près de neuf cents termes. Le manuscrit est légué à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1794, par le Neuchâtelois Pierre-Alexandre DuPeyrou (1729-1794), ami et éditeur de Jean-Jacques Rousseau.
En ligne depuis: 09.04.2014
Copie autographe soignée des sept premières Promenades (sur les dix que comprend le texte édité), avec quelques passages raturés et biffés. Chaque cahier est constitué de 12 bifolia. Pages numérotées par Rousseau de 1 à 83, puis de 84 et ss. par Th. Dufour. Dans Les Rêveries, Rousseau réalise un dernier travail d'introspection, sous la forme de méditations et de réflexions philosophiques, qu'il qualifie lui-même d'appendice à ses Confessions. Dans la Cinquième Promenade, il décrit avec nostalgie les moments de bonheur solitaire passés sur l'île Saint-Pierre, dans le lac de Bienne. Ultime texte de Rousseau, Les Rêveries sont récupérées à la mort du philosophe par son ami et éditeur, le Neuchâtelois Pierre-Alexandre DuPeyrou (1729-1794). Ce dernier lègue le manuscrit par testament à la Bibliothèque de Neuchâtel en 1794.
En ligne depuis: 09.04.2014
Petit cahier, avec reliure en carton recouverte de parchemin du XVIIIe siècle. Double numérotation réalisée par Théophile Dufour. Encre et crayon de papier. Le manuscrit très raturé contient le brouillon des promenades huit à dix des Rêveries du Promeneur solitaire, ainsi que des passages relatifs aux Dialogues. Il se réfère également à la botanique.
En ligne depuis: 17.12.2015
Notes au crayon de papier dans la marge d'une page imprimée, trouvée dans la couverture du brouillon des Rêveries (Promenades 8 à 10).
En ligne depuis: 17.12.2015
Livre d'heures d'après l'usage du diocèse de Besançon avec le calendrier en français. Il possède une décoration inachevée permettant de suivre les diverses étapes de sa réalisation.
En ligne depuis: 09.04.2014
Décrit par Gustave Amweg comme les Mémoires d'un Jurassien, ce manuscrit sur papier, qui appartenait à l'école cantonale de Porrentruy, comprend deux parties distinctes. La première comporte des comptes en allemand, répartis mensuellement, allant de 1670 à 1672 (p. 1-177). La deuxième (p. 181-358), rédigée en français, est le journal d'un homme – non identifié – écrit à la première personne, qui rapporte ses occupations au jour le jour (temps passé à l'étude, copies de lettres, poésies, etc.), ainsi qu'entre autres le récit d'un voyage de France en Italie.
En ligne depuis: 14.12.2022
Marcel Moreau (Delémont 1735-1804), l'auteur de ce manuscrit, entra à l'abbaye cistercienne de Lucelle en 1755, où il enseigna la théologie, puis plus tard à Hauterive, ainsi qu'à Neubourg (en Alsace). Ayant refusé de prêter le serment constitutionnel au moment de la Révolution (1791), il se réfugia à Hauterive, puis fut nommé directeur des bernardines de La Maigrauge. Il rédigea au cours de ces années des mémoires sur les événements contemporains, comme en témoigne ce manuscrit décrivant ce qui se passe entre le 21 avril 1792 (p. 5) et le 27 janvier 1793 (p. 138). L'index final (p. 139-150-s2) organisé chronologiquement établit la correspondance entre les dates et les événements relatés et renvoie aux pages respectives du manuscrit.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le catalogue des pensionnaires du collège de Bellelay a été « dressé » en 1791 comme l'indique l'étiquette collée sur le plat supérieur du manuscrit. Il comprend toutefois les noms des pensionnaires ayant fréquenté cet établissement depuis 1772 jusqu'en 1797, date à laquelle 464 noms sont répertoriés. Les cinq dernières pages écrites, datées de 1835, donnent des indications sur le parcours de certains d'entre eux, repris par numéro et notés par M. Jean de Montherot (no 305).
En ligne depuis: 14.12.2018
Recueil de textes relatifs à l'histoire des abbayes de Bellelay et de Lucelle rassemblés par Joseph Trouillat, alors qu'il était bibliothécaire au collège de Porrentruy, daté de 1839 (p. V2) : De Bellegagiensi monasterio (p. 1-7) ; Relation de l'invation de l'abbaye de Bellelay par les troupes françaises 15 novembre 1797 par le père Voirol – ce nom est tracé et remplacé par celui de Marcel Helg, ancien moine de Bellelay (p. 8-61) ; Notes diverses sur Bellelay, par le père Voirol (p. 61-102), suivies de l'impression de sceaux avec des armoiries collés (p. 105) ou d'armoiries peintes (p. 111, 113, 115, 117) ; Notes sur l'ancienne abbaye de Lucelle, rédigé en latin, avec des notes en français et des armoiries peintes des différents abbés (p. 121-220), ainsi que des sceaux en placart (p. 192) ou d'un sceau en cire (p. 208) ; différentes traductions en français d'actes latins faites par l'abbé Grégoire Voirol (p. 221-236).
En ligne depuis: 14.06.2018
Le volume contient la première partie d'une série de notes du père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827) – la deuxième partie se trouve dans le manuscrit A2044/2. Parmi les textes copiés, entre 1770 et 1823, se trouvent un Journal de 1790 à 1792 ; deux Supplementum directorii ecclesiastici ad usum Ecclesiae Bellelagiensis, l'un pour l'année 1777 (pp. 363-374), l'autre pour 1787 (pp. 375-395) ; Remarques sur la retraite les 28, 29, 30 et 31 décembre 1770, etc. Un imprimé (pp. 401-440), Ordo officii divini juxta rubricas breviari praemonstratensis annus 1789, édité à Charleville en 1787, est inséré parmi cette suite de notes manuscrites.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le volume contient la deuxième partie d'une série de notes du père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827) – la première partie se trouve dans le manuscrit A2044/1. Les notes et les copies de textes se rapportent en premier lieu à l'abbaye prémontré de Bellelay. Quelques pages issues d'un ouvrage imprimé, dont une partie d'un calendrier, ont été insérées dans le manuscrit (pp. 117-124), et 10 feuilles volantes sont placées en fin de volume.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit contient de très nombreuses notes rédigées par le père Grégoire Voirol (Les Genevez, 1751 – Porrentruy, 1827). Disparates par les sujets abordés et la langue utilisée (latin ou français), les notes ont été reliées ensemble à une date inconnue. Parmi celles-ci figurent diverses nécrologies de l'abbaye prémontré de Bellelay, de l'abbaye de Roggenbourg en Bavière où Voirol se réfugia suite à l'invasion française en 1798, le catalogue de la bibliothèque de Bellelay, des souvenirs historiques, des lettres, etc.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le répertoire a été rédigé par Jean-Baptiste Etienne (N5-N6), directeur des archives, pour permettre à l'abbaye d'avoir une vue d'ensemble de tous les biens de l'abbaye et les charges qui lui incombent. Il commence par un résumé de la fondation de l'abbaye. Ex-libris sur la page de titre : « J. Baptiste Estienne, profès en l'Abbaye de Lucelle, directeur des archives ».
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit contient des chartes, ainsi que des actes collationnés en grande partie par J.P. Voirol, « tirés de l'insigne Chapitre de Moutier-Grandval ». Ces actes concernent les droits et devoirs des citoyens envers leur souverain.
En ligne depuis: 08.10.2020
Réquisitoire du corps ecclésiastique de l'abbaye de Moutier-Grandval au Prince Evêque de Bâle contre des personnalités publiques pour récupérer les biens dont l'abbaye a été spoliée au cours du temps : « Mémoire pour l'Eglise Collégiale de Moutier Grandval contre Monsieur le Procureur général de la Chambre des finances de Sa Rev. Illustr. Monseigneur le Prince Evêque de Bâle prince du Saint Empire, servant de réponse à son plaidoyer fait le 19 décembre 1785 pardevant le Conseil aulique dudit Prince Evêque » . Le réquisitoire est de la main de Jean-Germain Fidèle Bajol chanoine du chapitre de Moutier-Grandval (V5).
En ligne depuis: 08.10.2020
Contient des copies d'arrêtés et de traités signés entre la prévôté de Moutier-Grandval et différentes régions de Suisse romande.
En ligne depuis: 10.12.2020
Manuscrit en français relatant l'histoire du chapitre de Moutier-Grandval « où sont rapportés les événements les plus remarquables qui sont arrivés dans l'Evêché de Bâle depuis l'origine et fondation du monastère de M.G.V. jusqu'à nos jours », suivi d'un imprimé, « Pièces justificatives » en latin (pp. 103-220). Contient un index (pp. N1-N4) et en fin de volume, quatre pages intitulées : « Mémoire des liaisons helvétiques du chapitre de Moutier-Grand-Val » (pp. N5-N8). Le document est très probablement écrit par Jean Germain Fidèle Bajol, qui s'est largement inspiré du manuscrit latin de François Jacques Joseph Chariatte intitulé Historicum insigni ecclesiae collegiatae Monasterii Grandis-Vallis (cf. A2445).
En ligne depuis: 10.12.2020
Introduit par un index (p. V1-V2), le recueil des droits, revenus et coutumes du chapitre de Moutier-Grandval occupe la première partie du manuscrit (p. V1-1_0135). Il est suivi par l'« Extrait des protocoles du chapitre de Moutier Grand Val depuis l'an 1500 jusqu'en l'an 1788 » (p. 1_0138).
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit contient une description topographique de la région de Moutier-Grandval, des décrets marquant l'histoire politique de l'abbaye de Moutier-Grandval, ainsi que des articles épars sur le rôle de la Prévôté de Saint-Ursanne. Il est rédigé en latin avec la traduction française en regard.
En ligne depuis: 10.12.2020
Inventaire alphabétique de toutes les règles qui régissent la vie du Chapitre de Moutier-Grandval en général que ce soit la vie des chanoines ou les relations avec les villages du Chapitre. On trouve, par exemple, le mode d'habillement des chanoines à certaines occasions, le salaire du notaire, les moulins, etc. pour la période de 1499 à 1759.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le document énumère les règles de fonctionnement entre l'évêché de Bâle et le Chapitre de Mouttier-Grandval pour ce qui concerne, par exemple, les cours d'eau, la chasse, les forêts, les contributions, les bornes, les minéraux, etc. ainsi que les spécifités de chaque commune du Chapitre, pour la période entre 1462 et 1731.
En ligne depuis: 08.10.2020
Divisé en trois parties, le manuscrit relate année par année tous les faits remarquables ayant trait au monastère. Le document contient les professions, les décès des sœurs, les éloges funèbres, éléments du plus haut intérêt pour l'histoire religieuse de Porrentruy à l'époque.
En ligne depuis: 23.06.2016
Jean Jacques Joseph Nicol, un cordonnier de Porrentruy (1733-1822), est l'auteur de ce journal divisé en deux parties, la première allant de 1760 à 1771 (p. 7-71), la seconde de 1795 à 1809 (p. 73-88), deux périodes complètement distinctes du point de vue politique (appartenance à l'Évêché de Bâle et période française). L'intérêt de ce journal tient à la profession d'artisan de Nicol qui donne à voir à côté des grands évènements historiques, d'autres plus quotidiens. Ce manuscrit est une copie du journal de Nicol réalisée par Joseph Trouillat (1815-1863) comme le consigne l'étiquette collée sur sa couverture. Professeur au Collège de Porrentruy, Trouillat s'occupe de la bibliothèque. Sans doute est-ce dans le cadre de ses recherches historiques qu'il copie ce journal, dont il existe une édition parue sous le titre Notes et remarques de Jean-Jacques-Joseph Nicol (Porrentruy, Société typographique, 1900).
En ligne depuis: 14.12.2022
Si la page de titre de ce manuscrit en papier indique « Éphémérides de la ville de Porrentruy, commencées en janvier 1855, Vautrey prêtre » (p. V3), ce titre ne se réfère qu'aux huit premières pages de cet épais volume (p. 1-8). La plus grande partie de l'ouvrage contient des « Notes sur l'ancien Évêché de Bâle » (p. 9-473), suivie d'extraits des « Annales du monastère d'Augiae divitis » (Reichenau) d'après un manuscrit en latin appartenant aux bénédictins de Delle (p. 476-502). L'auteur de ce volume, Louis Vautrey (1829 Porrentruy – 1886 Delémont), accomplit à côté de ses différentes fonctions ecclésiastiques un important travail d'historien, dont témoigne par exemple la publication en deux volumes de l'Histoire des évêques de Bâle (1884-1886) qui s'appuie, en partie du moins, sur le présent manuscrit.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit sur papier, paginé de 108 à 286, est l'une des quatre copies subsistantes des écrits de Nicolas Godin (Besançon, 1727 – Porrentruy, 1805), chirurgien des quatre derniers princes-évêques de Bâle. Ses 24 « observations » médico-chirurgicales sont suivies par une dernière qui consiste en une « description abrégée » de la principauté de Bâle, avec une topographie médicale et des observations météorologiques (p. 236-283).
En ligne depuis: 04.10.2018
Antoine Biétrix (1817-1904) a rédigé de nombreux textes en patois, notamment La lettre de Bonfol. Originaire de Fregiécourt, il s'intéresse au patois parlé dans sa région, l'Ajoie, ainsi les termes de son vocabulaire sont utilisés dans le district de Porrentruy. Présenté sous forme de dictionnaire en deux colonnes, à gauche le patois et à droite le français.
En ligne depuis: 13.10.2016
Dictionnaire rédigé par Ferdinand Raspieler, curé de Courroux ( ? – 1762), présenté en deux colonnes. Un avis placé en tête du dictionnaire indique qu'il a été composé pour servir à la justice et au clergé du Jura bernois, gênés dans leurs fonctions par l'ignorance du patois.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit comprend deux grimoires, le Dragon rouge (p. 4-100) et la Poule noire (p. 101-108), qui ont été copiés en 1846, d'après une version originale de 1521. Le Dragon rouge « ou l'art de commander les esprits célestes, aériens, terrestres et infernaux » (p. 2) est une compilation de textes rédigés en français, italien et latin. Quant à la Poule noire, il s'agit d'un rituel pour commander aux esprits. Quelques dessins maladroits émaillent l'ouvrage et représentent par exemple le diable (p. 33, 55), ou des schémas cabalistiques (p. 19, 54).
En ligne depuis: 04.10.2018
Le volume comprend « année après année tout ce qui s'est passé de remarquable dans cet établissement [le Collège de Porrentruy] depuis 1588 à 1771 » (p. 1). Tels sont les mots qui figurent sur la page de titre de ce manuscrit en papier, qui livre en outre des informations sur sa provenance. Propriété du père jésuite Voisard (1749-1818), le manuscrit fut légué à sa mort à Henri Joliat (1803-1859) qui l'a déposé en 1856 à la bibliothèque du Collège de Porrentruy. Le texte débute en 1588, avec la fondation du collège dirigé par les jésuites, pour s'achever dans ce volume en 1661. Les années suivantes sont traitées dans un deuxième volume, MP 4-2. Ces extraits d'annales sont vraisemblablement la traduction française abrégée du volume latin de la bibliothèque cantonale jurassienne (A2597).
En ligne depuis: 14.12.2022
Le manuscrit en papier contient la suite des « Extraits des annales du Collège de Porrentruy » (MP 4-1). Il débute en 1662 pour se terminer en 1762. Il s'achève donc un peu avant ce qu'annonce la page du titre du premier volume (MP 4-1, p. 1).
En ligne depuis: 14.12.2022
L'auteur du texte de ce manuscrit est le bourgeois et notaire de Porrentruy François-Joseph Guélat (1736–1825), principalement connu pour ses mémoires sur la vie jurassienne pendant la période révolutionnaire (cf. MP 15 / A1451-1-3). Si l'on en croit la pagination ancienne de cet ouvrage, ainsi que la table des matières ajoutée probablement au moment de la reliure (p. 169-170), celui-ci est incomplet. La copie est très soignée, le texte sur une colonne est bordé par un cadre tracé au crayon, et les titres des chapitres sont élégamment calligraphiés à l'encre. Il ne s'agit pas du manuscrit autographe de Guélat, mais d'une copie postérieure, réalisée après 1838, comme le suggère cette date associée au nom de Charles Roedel (le copiste ?) inscrite dans une pyramide inversée à la suite de la liste des évêques de Bâle (p. 148).
En ligne depuis: 14.12.2022
Livre de chants populaires d'Ajoie recueillis par Antoine Biétrix.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit autographe d'Antoine Biétrix, contenant des historiettes patoises recueillies et mises par écrit par Antoine Biétrix. Les courts récits attribuent aux gens de Bonfol une piètre réputation. Même si les histoires ne concernent pas directement les gens de Bonfol, elles leur sont attribuées, certainement à cause du nom du village qui s'y prête.
En ligne depuis: 23.06.2016