Le nom du commanditaire laïc de ce livre d'heures est inconnu, mais il a laissé des traces personnelles manifestes: au fol. 11v, il s'est fait représenter agenouillé sur une miniature en pleine page, accompagné de ses armoiries. Une représentation de ce genre témoigne des hautes ambitions du commanditaire, probablement issu de la bourgeoisie. Le portrait est de surcroît peint par un artiste plus talentueux que celui qui réalise les autres miniatures du manuscrit. Le livre d'heures pourrait avoir été conçu pour l'usage de l'est de la France. Du point de vue stylistique, il s'agit d'une oeuvre de caractère provincial.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le livre d'heures est conçu selon l'usage liturgique des Horae parisiens. A la différence de ceux-ci, il se distingue par un programme pictural plus riche, bien que de qualité inférieure: les péricopes des Evangiles sont ornées chacune d'un portrait de l'auteur; l'Office marial est décoré d'un Cycle complet de l'enfance du Christ. La réception des modèles des célèbres enlumineurs parisiens à travers différents chaînons intermédiaires montre plusieurs désaccords ou modifications originales. Les images sont expressives et originales, et présentent d'audacieuses juxtapositions de couleurs et des raccourcis de perspective extrêmes, qui le sont même pour un regard contemporain formé aux normes esthétiques modernes. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
L'origine de la région frontalière du nord de la France et de la Flandre résulte de l'analyse liturgique, de la reliure en cuir du manuscrit muni d'une plaque ornée de clous et de l'inscription Robiers Plovrins ainsi que de la comparaison avec des manuscrits de style apparenté. A Claremont, près de Berkeley (USA), est conservé un autre livre d'heures, enluminé par le même artiste. Celui-ci imite, de manière assez fruste, le style très apprécié vers 1500 à Lille du scribe et enlumineur Jean Markant. Le commenditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
Une collection de prières, probablement copiée pour un patron laïc (vers 1500-1520).
En ligne depuis: 26.04.2007
Le fragment en parchemin du Champion des Dames de Martin le Franc (Livre I, v. 3901-v. 4062 + Livre II, v. 4313 – v. 4470) remonte au XVe siècle. Le texte correspond à celui de l'édition Deschaux (1999). Copié soigneusement sur deux colonnes, les différentes strophes du poème sont introduites par des initiales de couleur, alternativement rouge et bleu, et des lettres champies. Le livre II débute par une initiale ornée sur fond or, très abîmée par l'usage de ce fragment au cours du XVIIe comme reliure d'un registre foncier ayant appartenu à Jacques Etienne Clavel, co-seigneur de Marsens, Ropraz et Brenles (fol. 2r).
En ligne depuis: 14.12.2018
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, en latin, avec un calendrier en français et un choix de saints vénérés à Paris. Il contient 17 miniatures réalisées à Paris en 1408/10 dans l'entourage artistique du Maître de Boucicaut, un des plus influents enlumineurs du début du XVe s. Le Maître de la Mazarine et le Pseudo-Jaquemart qui appartient à la génération précédente d'artistes et dont la collaboration au très célèbre Livre d'Heures du Duc de Berry est reconnaissable, ont également collaboré à la décoration de ce livre. La représentation du roi David sur un double feuillet ajouté peut être attribuée à un successeur du peintre qui a illustré le bréviaire de Jean sans Peur (Jean Ier de Bourgogne).
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin et en français, écrit à Paris dans le deuxième quart du XVe s., mais enluminé seulement vers 1490 à Paris ou peut-être à Tours par différents artistes qui se sont réparti le travail. Deux miniatures, le décor du calendrier et de l'Office des défunts sont l'œuvre d'un artiste de l'entourage de Maître François, un étroit collaborateur du Maître Jacques de Besançon qui témoigne de sa vénération pour Notre-Dame de Paris à travers une vue de la cité (f. 93r). Les couleurs lumineuses et les formes monumentales des autres miniatures témoignent de l'influence de Jean Bourdichon de Tours. Ce dernier peut probablement être considéré comme le superviseur du Maître de la Chronique scandaleuse, qui travaillait encore sous sa direction lors de la réalisation de ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain avec un calendrier en français. Les miniatures sont entourées de bordures composées de plantes, représentées avec une grande précision botanique. Il s'agit d'un exemple entièrement conservé de la dernière période des Livres d'heures français, qui fut enluminé par un important maître de cette phase finale de l'enluminure française, lequel subit l'influence de Claude de France et est connu depuis peu comme le Maître de Boèce Lallemant. Dans les petites images des bordures, il tente de se mesurer à Jean Bourdichon qui, dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne et dans d'autres chefs d'œuvres, a introduit l'ornementation végétale réaliste dans le décor des bordures, bien qu'il s'inspire aussi de l'enluminure flamande de son temps. Sur le f. 1r apparaît le nom d'Agnès le Dieu, la propriétaire du codex en 1605.
En ligne depuis: 20.12.2012
Deux artistes, actifs vers 1440/50, ont collaboré au décor de ce livre d'heures : le plus ancien, qui a seulement réalisé les trois miniatures des f. 13v, 105v et 140v, appartient au « Goldrankenstil » (style des rinceaux dorés), tandis que le plus jeune se caractérise par une plus grande corporalité et des coloris plus marqués, sans doute influencé par les innovations de la peinture contemporaine des frères van Eyck. Ce deuxième artiste est responsable des finitions du Livre d'heures milanais de Turin en 1440 et a également travaillé au Livre d'heures de Llangattock. En 1813 ce manuscrit fut offert par le prince de Broglie à la prieure du couvent des Bernardines de Audenarde.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures à l'usage de Rome avec un calendrier à l'usage de Poitiers. Toutes les miniatures principales sont l'œuvre du Maître de Poitiers 30, dont le nom dérive de deux miniatures qu'il a réalisées dans un missel à l'usage de Poitiers, conservé à la Bibliothèque locale. Il était jusque là connu sous le nom du Maître d'Adélaïde de Savoie, pour laquelle il avait enluminé le livre d'heures Ms. 76 du Musée Condé de Chantilly. Il appartenait à l'entourage du Maître de Jouvenel des Ursins et fut actif principalement à Poitiers, où il influença l'enluminure locale tardive.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin avec un calendrier qui contient un choix de saints pour Paris et quelques prières en français. Les tableaux sur les jours de fêtes mobiles à la fin du livre commencent par l'année 1460, ce qui laisse supposer que le manuscrit était terminé à cette date. La plus grande partie des miniatures sont l'œuvre du Maître de Coëtivy, qui a probablement aussi réalisé toutes les compositions ainsi que les dessins préparatoires. La main d'un second artiste, que l'on peut identifier comme le Maître de Dreux Budé, se rencontre dans les visages de Marie, dans la représentation de la naissance de Jésus (f. 83v), de l'Adoration des Mages (f. 92v) et du Couronnement de Marie (f. 107r).
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient un psautier en usage à Evreux, ville épiscopale et résidence préférée des rois de Navarre. Il s'agit d'un livre liturgique qui contient un calendrier, des litanies et un office des défunts, ainsi que les plus importants textes d'un livre d'heures. L'enluminure est l'œuvre d'un artiste actif à Paris vers 1400 et qui représente encore sur fond d'or d'élégantes figures, dans un paysage pittoresque. Sa palette de couleurs est déjà pleinement celle du XVe s. Cette main devrait être attribuée à l'atelier parisien du Maître du Josèphe. Au moins deux miniatures – celle du fou (f. 44r) et celle de l'office des défunts (f. 131r) – sont attribuées au Pseudo-Jaquemart.
En ligne depuis: 20.12.2012
Ce livre d'heures, qui est adressé à une femme, contient une inscription, lisible seulement aux rayons ultra-violets (f. 27v), qui mentionne une Jaquette de la Barre ; celle-ci appartenait probablement à la famille parisienne de fabricants d'orgues, qui réalisa entre 1401 et 1404 les orgues de Notre-Dame. Les miniatures furent réalisées vers 1410 par un éminent maître parisien qui peut être identifié au Maître de la Mazarine, tandis que les bordures du manuscrit furent ajoutées dans un deuxième temps, probablement par une main provençale. Quelques scènes se détachent du programme iconographique habituel: au lieu de la Pénitence de David est représentée la Gloire du Christ au dernier jour (f. 101r), au lieu de la messe des défunts dans l'Eglise se rencontre la Résurrection de Lazare (f. 141r) et la représentation de la prière de Jérôme en habit de cardinal (f. 139v) sort de l'ordinaire.
En ligne depuis: 20.12.2012
Plusieurs artistes ont collaboré à l'enluminure de ce livre d'heures. Les miniatures simples sont l'œuvre d'un artiste qui a étudié dans l'entourage du Maître de Jean sans Peur. Beaucoup de visages de Marie sont exécutés par le Maître de Marguerite d'Orléans, un important enlumineur vers 1430. Le manuscrit appartenait au XVe s. à Guillaume Prevost, comme l'attestent les inscriptions relatives à des baptêmes dans le « Livre de raison » (f. 186v).
En ligne depuis: 20.12.2012
En plus de l'inhabituel codex pour le roi Charles VIII, décrit sous la cote Utopia Cod. 111, il existe un second livre d'heures, peint par le même artiste. Le décor des marges est demeuré incomplet, tandis que toutes les grandes images ne suivent pas le canon habituel pour les livres d'heures, mais présentent des motifs non conventionnels. Le motif de l'arbre d'Adam, qui crée un lien visuel entre les volumes, saute aux yeux dans les deux manuscrits et ne se retrouve pas dans les autres manuscrits réalisés par l'enlumineur. De même, les dimensions quasi identiques des feuilles suggèrent qu'il pourrait s'agir de deux volumes reliés entre eux, réalisés pour le roi à un certain intervalle de temps. La mort prématurée et inattendue de Charles VIII, après un accident dans le château d'Amboise, pourrait contribuer à expliquer pour quelle raison ce second manuscrit n'a pas été achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce livre d'heures constitue un cadeau de l'éditeur parisien Anthoine Vérard au roi de France Charles VIII (1470-1498). Le monarque fut l'une des figures les plus importantes pour le milieu des éditeurs parisiens depuis 1480. Son activité de collectionneur est étroitement liée à la production imprimée de luxe du libraire et éditeur Anthoine Vérard. Il faut surtout remarquer les bordures : la marge de chaque page est décorée de huit petites illustrations dans lesquelles se succèdent des événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. La valeur didactique de ce livre d'heures est remarquable, puisque chaque paire d'illustrations est commentée par des vers en moyen français. Au point de vue stylistique, ce codex est étroitement lié avec le Cod. 110, probablement aussi réalisé pour le roi, par le même artiste.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne, et constitue le pendant du volume I conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. A l'origine, huit initiales décoraient ce volume, mais seules deux d'entre elles n'ont pas disparu (p. 71 et p. 429). Elles sont attribuées à l'enlumineur et copiste Conrad Blochinger qui a également apporté des corrections et des additions de textes aux autres volumes de cet ensemble. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du Chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres – parmi lesquels le présent volume – sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient la partie estivale du sanctoral et du commun des saints selon la liturgie du diocèse de Lausanne et constitue le pendant du volume II conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. Les trois miniatures (p. 207, p. 271 et p. 397) qui décorent encore ce volume sont attribuées à un artiste itinérant qui a exercé son activité en Suisse — à Fribourg, Berne et Sion — et en suite à Ivrée et Aoste. Il est connu sous les noms du Maître du Bréviaire de Josse de Silenen et du Miniaturiste de Georges de Challant. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres — parmi lesquels le présent volume — sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit contient les psaumes, selon la division liturgique des heures, en latin, accompagnés chaque fois de leur traduction allemande. Ils ont été copiés par deux scribes, des moniales du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall. Une main est celle de Angela Varnbühler. La reliure, composée de simples planches de bois, recouvertes de cuir sans décoration, est typique de la première phase du scriptorium de Sainte-Catherine et constitue un élément supplémentaire pour confirmer la provenance du manuscrit.
En ligne depuis: 23.04.2013
Petit volume contenant diverses prières en latin, parfois précédées de rubriques en allemand. D'une seule main, sans note de possession, il est doté d'une reliure souple probablement contemporaine.
En ligne depuis: 04.10.2018
Petit volume composé de deux parties, contenant des prières et des méditations sur différents thèmes à lire en 30 jours. Une partie (ff. 1r-45r) – située aujourd'hui au début du manuscrit, mais probablement à la fin à l'origine – a été écrite par Maria Ferrin, comme on le lit au folio 45r. La deuxième partie actuelle a été copiée par deux mains de la deuxième moitié du XVe – début du XVIe siècle. Pour la reliure souple, un fragment de parchemin d'un lectionnaire a été utilisé.
En ligne depuis: 04.10.2018
L'œuvre de dévotion populaire Die 24 alten de Othon de Passau offre en 24 discours l'enseignement d'une vie chrétienne, contenant des sentences de plus de 100 auteurs. En particulier la vie de la Vierge Marie (du « 12. Alten ») avec le récit de la Passion du Christ était appréciée pour la lecture pendant le bas Moyen Âge.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient une version jusqu'ici inconnue de la traduction allemande du De reparatione hominis, oeuvre majeure du franciscain Marquardt de Lindau. Il transmet en plus quelques-uns des « Engelberger Predigten », de sorte qu'il complète le recueil contenu dans le Cod. Sang. 1919. Il est à noter que ces deux manuscrits remontent à un seul modèle auquel se référaient également, à travers leur choix des « Engelberger Predigten », le Cod. Sang. 1004 et le Wil M 47 (également complémentaires dans ce cas), écrits 50 ans auparavant.
En ligne depuis: 07.10.2013
Ce manuscrit, écrit par le bénédictin Friedrich Kölner pour l'Ermitage Saint-Georges, contient, entre autres, l'unique traduction conservée de la lettre de Jan van Schoonhoven, un sermon de Tauler (Vetter Nr. 70 ) et des extraits du chapitre 49 de la Vita de Henri Suso. De surcroît, il transmet quelques-uns des « Engelberger Predigten », complétant ainsi le recueil contenu dans le Cod. Sang. 1004. Il est à noter que ces deux manuscrits remontent à un modèle auquel se réfèrent également, par le choix des « Engelberger Predigten », le Cod. Sang. 1919 et le Wil M 42 (également complémentaires dans ce cas), écrits environ 50 ans plus tard. L'onglet du fascicule 12 se compose de restes d'un manuscrit sur parchemin en allemand, sur deux colonnes et rubriqué, de la première moitié/milieu du XIIIe s.
En ligne depuis: 07.10.2013
Ce manuscrit, qui dans la recherche scientifique antérieure a souvent été appelé « Chronique », est le « Konventsbuch » de St. Katharina à Saint-Gall (61r:...und sol dis also in des convents buoch gesetz werden...). On y trouve des entrées chronologiques concernant les intérêts économiques du couvent. Le manuscrit a été établi au cours de la réforme au moment où le couvent passait de propriété privée à une propriété commune. Ainsi, ce livre permettait à la direction du couvent de St. Katharina de rendre compte auprès de la communauté des possessions gérées. Il permettait également aux sœurs de connaître l'état de leurs biens initialement déposés au couvent. Le manuscrit contient des contributions concernant les activités de construction, l'équipement, le scriptorium, les contentieux, les donations, mais aussi des entrées relatives à certaines soeurs, directeurs de conscience ou ouvriers, ainsi que, épisodiquement, des entrées concernant l'histoire du couvent.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce manuscrit sur parchemin, orné et muni de notations musicales, contient le Proprium de tempore (la partie hivernale, du premier dimanche de l'Avent jusqu'au Vendredi Saint), et fut écrit vers la fin du XVe s. Le texte s'interrompt au fond d'une page, à la fin du troisième psaume des Laudes pour le Vendredi Saint. L'antiphonaire se trouvait dans le couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall où il fut aussi peut-être écrit. La même main a rédigé le manuscrit contenant la partie estivale de l'antiphonaire (Will, couvent des dominicaines de Sainte-Catherine, M III).
En ligne depuis: 21.12.2010
Cet antiphonaire portant la cote M III contient les fêtes des saints (Proprium de sanctis de André à Dominique), et fut écrit par la même main que celui qui contient la partie hivernale (Will, couvent des dominicaines de Sainte-Catherine, M II). Ce manuscrit sur parchemin, orné et muni de notations musicales, fut probablement écrit, tout comme le M II, dans le couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall.
En ligne depuis: 21.12.2010
Processionnal copié par les moniales du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall dans la seconde moitié du XVe s. Le manuscrit est copié dans une textura gothique par la même moniale qui a écrit le Processionale M VIII, peut-être aussi le Processionale M VI et le manuscrit qui porte aujourd'hui la cote Cod. Sang. 1914. Il pourrait s'agir du manuscrit ij nv́wi procesional, mentionné en 1484 dans la Chronique (aujourd'hui Konventsbuch) et qui, selon la même source, fut à nouveau relié en 1485. La reliure, composée de simples planches de bois, recouvertes de cuir sans décoration, est typique de la première phase du scriptorium de Sainte-Catherine et constitue un élément supplémentaire pour confirmer la provenance du manuscrit.
En ligne depuis: 23.04.2013
Bréviaire écrit par les dominicaines du couvent de Sainte-Catherine à Saint-Gall, Cordula von Schönau et Verena Gnesper, dans la seconde moitié du XVe s. En plus du calendrier, il contient la partie estivale du Proprium de tempore (du dimanche de Pâques jusqu'à la 25ème semaine après l'octave de Pentecôte), l'office In dedicatione ecclesiae, les Collectae de sanctis et de communi sanctorum (de Tiburce et Valérien jusqu'à Dominique), l'Officium commune sanctorum, deux psaumes et un hymnaire. Dans le calendrier qui ouvre le manuscrit sur papier, l'on peut lire quelques notes de la main de Verena Gnesper avec les noms de quelques parents. Ceci laisse penser que le bréviaire était réservé à son usage personnel.
En ligne depuis: 21.12.2010
Manuscrit contenant un bréviaire dominicain, introduit par un calendrier avec différentes notes obituaires. Le codex a été copié par Cordula von Schönau, dominicaine du couvent de Sainte-Catherine de Saint-Gall, qui signe à l'intérieur de la reliure antérieure et inscrit l'ex-libris daté sur le premier feuillet de garde. La main de Cordula se retrouve aussi dans le Cod. Sang. 406 de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall, dans le ms. 22 de la Leopold-Sophien-Bibliothek d'Überlingen et, à Wil, dans le ms. 3 et dans quelques parties du « Schwesternbuch » (Livre des soeurs) et du « Konventsbuch » (Chronique).
En ligne depuis: 04.10.2018
Manuscrit contenant divers textes à contenu liturgique et ascétique. Le volume a été copié par plusieurs mains plus ou moins expertes, dont l'une inscrit une date .I.5.I.3. avec ses initiales J. ae. (f. 47v), et une autre seulement ses initiales J. h. L. (f. 101v). Un parchemin contenant un acte de l'évêque de Constance de 1441 sert de couverture.
En ligne depuis: 04.10.2018
La première partie du manuscrit contient deux sermons sur la charité traduits du latin et copiés en 1589 par un copiste qui signe F. C. A. (f. 7v). Le reste du manuscrit est l'œuvre de deux copistes différents actifs pendant la deuxième moitié du XVe siècle, et comprend un sermon pour les ordres religieux (ff. 8r-30r) et un traité sur les péchés et la pénitence (ff. 31r-49r). On a utilisé pour la couverture la page d'un calendrier (novembre/décembre, XIVe siècle) qui présente quelques notes obituaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le titre de ce manuscrit est trompeur : il ne signifie pas, comme d'habitude dans la recherche, un recueil de brèves biographies de sœurs décédées dans un couvent particulier, composé par leurs proches dans les générations suivantes. Le livre des soeurs de Saint-Gall se compose de deux parties, écrites probablement au début des années 1480. La première partie ff. jr-xxiiijv (p. 5-14r de la nouvelle pagination) contient les registres des chartes de l'histoire des couvents dans les années 1228-1488, avec des renvois aux documents concernés; la deuxième partie, ff. xxvir-xxxvjr: correspondance entre les dominicaines de Saint-Gall et celles du couvent de Sainte-Catherine à Nuremberg; ff. xlviijr-CClvjr: cette partie n'est plus sous forme de lettres (avec des allocutions ou des formules de salutations, etc.), mais plutôt sous forme de résumés des usages de Nuremberg, rédigés sous forme de rapports et regroupés par thème; f. CCLIXr-CCLXIVv: registre.
En ligne depuis: 31.07.2009
Pages écrites f. Ir-f. lxxxjv: terrier du couvent, relatif aux biens fonciers et à leurs tenanciers ainsi qu'aux droits exercés sur eux, énumère les obligations des tenanciers (liste des propriétés, cours et terrains avec leurs dépenses et leurs revenus). Après f. 84 se trouve un fascicule par une main de 1600, avec le registre alphabétique sur la tranche droite.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit des années 1420, contenant en adéquation avec le jeux d'échecs les valeurs de la société féodale avec les différentes catégories sociales.
En ligne depuis: 31.07.2009
Ce manuscrit contient le texte complet du Pentateuque et les Haftarot (lectures hebdomadaires tirées des livres des Prophètes). Dans le manuscrit se trouvent six initiales enluminées entourées d'un cadre au début de chaque livre du Pentateuque et des Haftarot. L'écriture sépharade hébraïque demi-cursive ainsi que les autres caractéristiques codicologiques du manuscrit laissent penser à une origine sépharade dans la seconde moitié du XVème siècle. Le Pentateuque de Braginsky est probablement l'œuvre d'un artiste de l'école de Lisbonne, connu pour avoir réalisé env. 30 manuscrits qui se caractérisent par une décoration non figurative : cadres avec initiales filigranées, décorations florales et abstraites à la plume et à l'encre rouge, ainsi que pois et fleurs multicolores.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le rite romain, connu comme le Nussah Roma, est la plus ancienne ordonnance des prières en dehors des pays d'Israël et de Babylone, conservant de très anciennes traditions palestiniennes. La décoration du manuscrit comprend plusieurs initiales dans un cadre, ornées de dessins géométriques et floraux à la plume, souvent à l'encre rouge et bleue. La page de titre enluminée contient le mot initial Ribbon (maître [de tous les mondes]) placé dans un cadre rectangulaire avec des décors filigranés à la plume rouge et bleue et des lettres dorées. Dans la marge inférieure, figure l'écusson d'une famille non identifiée représentant un lion rampant. Le manuscrit est copié par Samson ben Eljah Halfan, un membre de la famille de copistes et d'érudits Halfan, dont les ancêtres faisaient partie d'un groupe de juifs expulsés de France en 1394 et qui trouvèrent refuge au Piémont, en Italie du Nord.
En ligne depuis: 13.10.2016
Isaac de Corbeil († 1280) est l'auteur de ce petit livre des commandements halal, aussi connu comme le Sefer mitzwot katan (SeMak en abrégé). Cette version abrégée des 613 commandements positifs et négatifs bibliques et quelques autres commandements supplémentaires rabbiniques est divisé en sept « piliers » quotidiens, à lire en séquence et à accomplir chaque semaine. Après être devenu populaire en France, le SeMaK arrive en Allemagne, où il est surtout reconnu comme un ouvrage normatif de la Halakhah. Ce manuscrit, BC 115, le plus récent des trois manuscrits du SeMaK de la collection Brakingsky (les deux autres sont le BC 240 et le BC 182), illustre la diffusion complexe du SeMaK en Allemagne. Les gloses sont l'œuvre de Moses de Zurich, qui vivait dans cette ville au milieu du XIVème siècle. Les manuscrits contenant les gloses de Moses sont par conséquent aussi appelés Zürcher. Les gloses ou commentaires ont souvent été ajoutés dans des « fenêtres » rectangulaires dans la marge ou dans le texte lui-même, offrant ainsi une mise en page attrayante et ingénieuse au point de vue esthétique. Comme les copistes ne nomment pas la source de ces gloses, leur auteur demeure donc obscur.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit de Yaakov ben Asher (fils du rabbin et scribe Asher ben Jehiel) contient une des plus anciennes copies de l'Arba'a turim, un texte à caractère religieux et juridique. L'œuvre dans son entier traite de toutes les lois juives concernant les prières et la synagogue. Cet exemplaire ne contient que la première des quatre parties de cette œuvre. De nombreuses gloses et commentaires se trouvent autour du texte principal; il faut mentionner une annotation autographe de l'influent rabbin allemand Jakob Weil du XVème siècle et des notes en langue slave. Le manuscrit contient en outre des variantes qui se distinguent de l'édition standard, ainsi que des Responsa (« Réponses rabbiniques »), autrement inconnues, du célèbre rabbin Israel Isserlin (1390-1460).
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient la traduction hébraïque des sept chapitres des Aphorismes d'Hippocrate par Hillel ben Samuel de Vérone (ca. 1220 – ca. 1295) qui, au contraire des autres traductions existantes, se base plutôt sur la version latine de Constantinus Africanus († avant 1098/99) que sur les traductions arabes de l'original grec. La traduction est accompagnée d'un commentaire de Moses ben Isaak de Rieti (1388 – après 1460), grand-rabbin de Rome et poète. Son commentaire repose en grande partie sur celui de Moses Maïmonides (1138-1240) et de Galien de Pergame (IIème siècle ap. J.-C.). Ce manuscrit transmet la première des deux versions connues du commentaire. La datation se fonde sur l'identification du filigrane du papier.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le plus ancien colophon de cette bible hébraïque avec des annotations massorétiques (critique textuelle), qui se trouve à la fin du dernier volume (vol. 4), affirme qu'Isaac ben Ishai Sasson l'acheva en 1491 à Ocaña (Espagne). A la fin du volume qui était à l'origine le premier – et aujourd'hui le second (vol. 2) –, une autre annotation affirme que celui-ci fut terminé en 1494 à Evora dans le royaume du Portugal, deux ans après l'expulsion des juifs de Castille. A l'origine, cette bible était divisée en deux volumes et présentait un ordre inhabituel, non canonique, des livres. Au XIXème siècle, elle fut nouvellement reliée et séparée en quatre volumes (vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4), ornée d'une reliure en cuir de couleur pourpre et de gravures en or. Au XVIIIème siècle, elle se trouvait dans le Couvent S. Paolo dei Carmelitani Scalzi à Florence, qu'elle quitta pour la Bibliothèque du Vatican probablement après le pillage napoléonien, puis fut vendue déjà en 1827 en Angleterre. Avant de rejoindre la collection Braginsky à Zurich, elle appartenait à la collection de Beriah Botfield.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le kabbaliste espagnol Abraham Abulafia (1240- après 1291) défend un concept de la Kabbale qui n'avait que peu ou rien à voir avec les tendances connues. Il conçoit la Kabbale ni comme une forme de gnose, ni comme une sorte de philosophie théosophique, qui se concentre sur les Sefirot, les émanations du divin. Au contraire, il s'efforce d'atteindre un état d'extase prophétique et mystique, en partant de sa conviction que l'expérience des prophètes doit être de nature extatique et que tous les vrais mystiques doivent être des prophètes. Cette œuvre était relativement populaire et répandue sous le nom de Hayye ha-Olam ha-ba (« La vie dans le monde de l'au-delà »), de Sefer ha-Shem (« Livre du nom divin ») ou de Sefer ha-Iggulim (« Livre des cercles »). Or, dans ce manuscrit, elle s'intitule Sefer ha-Shem ha-meforash (« Livre du Nom ineffable »). Le manuscrit contient dix inscriptions disposées en cercles concentriques, à l'encre noire et rouge, ainsi que 128 seulement à l'encre noire. Celles-ci renferment des instructions détaillées pour la méditation mystique. En contemplant ces cercles, il fallait réciter le nom de Dieu - composé de 72 lettres -, obtenu par la combinaison de la valeur numérique des lettres des noms des douze tribus d‘Israël, des patriarches et des neuf lettres du mot Shite Iisrael (« Tribus d'Israël »). Le lecteur en contemplation devait « entrer » dans chacun des trois cercles noirs et rouges, en passant par l'« entrée », indiquée en quelque sorte par un petit trait à la plume.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le livre Minhagim (« rites religieux ») est attribué à Samuel de Ulm, bien que la paternité ne soit pas clairement établie. Il contient divers enseignements basés sur les conceptions de Jakob Moellin (1360-1427). Il était considéré comme l'une des plus grandes autorités spirituelles du monde Ashkénaze. Le manuscrit a probablement été produit dans le Nord de l'Italie, au cours du dernier tiers du XVème siècle, car il renferme des dessins à la plume selon la tradition du Nord de l'Italie de cette époque. Dans le manuscrit, plusieurs motifs, comme une tête avec un nez proéminent et des paupières lourdes, qui se développent en guise d'ornement, ou une longue muraille flanquée de tours rondes, sont considérés comme typiques de Joël ben Simeon, un important représentant de la tradition de l'illustration des manuscrits hébreux au XVème siècle dans le Nord de l'Italie.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit, visiblement très utilisé, se présente dans de bonnes conditions de conservation et est rédigé dans une élégante écriture carrée et semi-cursive ashkénaze. Il contient les prières quotidiennes et piyyutim pour les jours de fêtes et les occasions spéciales, ainsi que le texte de la Haggadah, un texte qui commence à être copié séparément du mahzor. Le manuscrit contient une indication intéressante sur l'influence de la censure. Au Moyen Age, on croyait trouver une insulte au sujet des chrétiens dans la prière Alenu le-shabbeah. Le copiste, comme dans beaucoup d'autres cas, a omis le passage en question et laissé un espace vide (19r-v). L'ensemble du codex a été passé en revue, au XVIème siècle à Mantoue par Dominico Irosolimitano, un des censeurs les plus actifs en Italie à partir de la seconde moitié du XVIème siècle. Ce dernier n'a pourtant supprimé aucun passage, mais s'est uniquement contenté d'apposer sa signature sur la dernière page (f. 112v), comme confirmation de son contrôle.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce manuscrit composite sur le cycle de la vie juive, datant du dernier tiers du XVème siècle, était probablement un cadeau de mariage. Il fut copié par Leon ben Joshua de Rossi de Cesena. Il contient des prières pour la cérémonie de la circoncision, le formulaire d'un contrat de mariage de Correggio en 1452 (sans les noms), des textes sur le rite de mariage, ainsi qu'un hymne avec l‘acrostiche El'azar, un contrat de mariage conclu en 1420 à Parme, entre Juda, fils de Elhanan de Ascoli Piceno, et Stella, fille de Solomon de Mantoue, des prières pour le cimetière avec une prière à réciter durant le repas de deuil, un rituel pour éviter les cauchemars, Ka'arat kesef, un poème éthique du poète provençal Jehoseph ben Hanan ben Nathan Ezobi du XIIIème siècle et enfin, – ajoutée par une autre main – une prière personnelle de Moïse Latif pour Joab Immanuel Finzi. Immédiatement à la fin du contrat se trouve une représentation d'un couple d'époux (f. 10v). Le fait que la coiffure, les vêtements et le voile de la mariée correspondent à la mode contemporaine de Ferrare, confirmerait que le manuscrit provient également d'Italie, peut-être même de Ferrare.
En ligne depuis: 18.12.2014
Petit livre d'heures en latin, très découpé, contenant les sept psaumes, le Cursus beate virginis Marie, l'office des défunts, le Cursus de passione Domini et diverses oraisons. La décoration se compose de diverses initiales avec des entrelacs végétaux et d'une miniature en pleine page (5v) - malheureusement en partie endommagée - représentant l'Ecce homo devant lequel est agenouillé le donateur, accompagné à droite de son armoirie. La mention des indulgences conférées par les papes Grégoire et Callixte III (1455-1458) (f. 139) permet de restreindre la datation à la seconde moitié du XVe siècle, tandis que le style de la décoration laisse penser à une origine de l'Allemagne du sud, peut-être Augsbourg, dans le cercle de l'enlumineur Johannes Bämler.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le Rituel provient du couvent de Münsterlingen (Thurgovie) ; il contient une série de prières et de chants que les moniales devaient réciter lors des processions dans le cloître du couvent et un long office des défunts (54v-72v), introduit par une miniature représentant saint Michel pesant les âmes des défunts. Les rubriques sont en partie en allemand, en partie en latin. D'après le style des trois initiales, la réalisation du codex peut être rattachée à la région de Constance. Au cours d'une restauration autour de 1973, deux feuilles de parchemin, à l'origine encollées à l'intérieur de la reliure et provenant d'un lectionnaire en minuscule précarolingienne datant du début du IXème siècle, ont été détachées (Mohlberg: XIème siècle).
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
Fragment d'un document officiel de la République de Venise, contenant une page enluminée et une partie de l'index de la Commission de Cristoforo Duodo, procureur de Saint-Marc de ultra de 1491 à 1496. Procureur était la plus haute charge de la Sérénissime après le doge, et au moment de leur nomination, les procureurs faisaient rédiger les chapitres, en général enluminés, contenant leur serment et la liste des commissions, c'est-à-dire des devoirs spécifiques auxquels ils ont juré d'obéir. Ce fragment s'ajoute aux 21 commissions des procureurs vénitiens datant du XVème siècle, parmi lesquels il se distingue par l'enluminure attribuée à un maître vénitien de bon niveau, formé dans l'entourage de Leonardo Bellini, et par la présence peu fréquente du saint patron non seulement du procureur, mais aussi de son épouse.
En ligne depuis: 20.12.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Ce fragment contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Il s'agit de l'un des six feuillets en parchemin provenant d'un Livre d'Heures, écrit en bâtarde et datable de la seconde moitié du XVème siècle. Il présente des initiales enluminées en or sur fond bleu ou rose en alternance, desquelles partent des rinceaux dessinés à la plume dans la marge et agrémentés de feuilles trifoliées. Un des fragments (nr. 5) contient une partie des litanies des saints.
En ligne depuis: 23.06.2016
Fragment en parchemin provenant d'un Livre d'Heures d'origine française et contenant une partie de l'office de la Vierge Marie.
En ligne depuis: 23.06.2016
Feuillet d'un calendrier (mois de janvier divisé sur deux pages) provenant d'un manuscrit liturgique de petit format, probablement un bréviaire. La présence dans le calendrier pour la date du 11 janvier de la fête obitus Tercii regis. Duplex, qui rappelle les trois rois mages, laisse penser que le calendrier était en usage dans le diocèse de Cologne. La décoration s'inspire de l'enluminure italienne (padouane et ferraraise) en usage dans la seconde moitié du XVème siècle.
En ligne depuis: 23.06.2016
Manuscrit composite écrit de la main même de son possesseur, le moine itinérant de Saint-Gall, Gall Kemli († vers 1481). L'inventaire de sa bibliothèque personnelle ainsi qu'un grand nombre de textes, composés, mais aussi copiés par lui y figurent. Avec la permission de son abbé, Kemli a séjourné plus de 30 ans loin de l'Abbaye mère de Saint-Gall, dans des villes et des villages de Suisse et d'Allemagne.
En ligne depuis: 26.04.2007
L'un des deux plus anciens manuscrits du XVe siècle conservés du Nüwe Casus Monasterii Sancti Galli, composé par Christian Kuchimaister, vers 1335. Le bourgeois saint-gallois Kuchimaister raconte l'histoire de l'Abbaye de Saint-Gall entre 1228 et 1329 (il ajoute aussi quelques mots sur celle de la ville). La chronique de Kuchimaister qui figure dans ce manuscrit est l'une des plus importantes sources de l'histoire de la région du Lac de Constance du XIIIe et du début du XIVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Liste en rubriques des dépenses de l'Abbaye de Saint-Gall sous l'abbatiat d'Otmar Kunz (1564-1577), accompagnée de notices annalistiques sur l'Abbaye de Saint-Gall, du XVe siècle à 1630.
En ligne depuis: 20.12.2007
La « Historienbibel », richement illustrée, provient de l'atelier de Diebold Lauber et appartient à la rédaction IIa du texte (selon Vollmer). Elle contient pour l'Ancien Testament, une version en prose de la Weltchronik de Rudolf von Ems (avec la suite vétérotestamentaire) et pour le Nouveau Testament une version en prose de la Marienlebens du frère Philipp. Le cycle pictural, plus riche en comparaison de celui des autres manuscrits similiaires, doit être attribué au miniaturiste du groupe A, actif dans l'atelier de Lauber vers 1430.
En ligne depuis: 09.04.2014
Dans l'édition fac-similé, les éditeurs ont choisi le titre de Vom Einfluß der Gestirne auf die Gesundheit und den Charakter des Menschen, qui permet de mettre en évidence l'essentiel, les aspects astrologiques, de l'oeuvre. L'homme et le cosmos sont en étroite relation ; les sept planètes – saturne, jupiter, mars, le soleil, vénus, mercure et la lune – exercent une influence directe sur les hommes. Le manuscrit richement orné d'illustrations fut commandité par Erasme et Dorothée Schurstab de Nuremberg (1v, image de donation avec les armoiries et une représentation de la crucifixion sur fond doré). En 1774, Johann Jakob Zoller de Baden offrit le manuscrit à la Bibliothèque de Zurich, fondée en 1629.
En ligne depuis: 09.06.2011
Manuscrit composite de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant un grand nombre de textes courts et variés datant du IXe au XVe siècle. Il contient entre autres, la seule version de l'épopée de Charlemagne d'Aix-la-Chapelle ou de Paderborn (visite du pape Léon III à Charlemagne en 799), ainsi que la seule version des « Carmina Sangallensia », poèmes sur la description de l'ancienne église de Saint-Gall. On trouve, plus loin dans ce manuscrit, des traités théologiques et canoniques, ainsi que des sermons du XIVe et XVe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2007
Manuscrit composite du moine itinérant Gall Kemli de Saint-Gall († 1481), contenant un grand nombre de textes variés, écrits ou copiés par lui-même, en latin ou en allemand (Diversarius multarum materiarum). Il s'agit d'ordonnances médicales, d'instructions pour le chant liturgique, d'exorcismes, de règles d'écriture, d'indulgences etc. Douze feuilles imprimées du XVe siècle, qui constituent un précieux témoignage sur l'histoire de l'imprimerie en Europe, ont été collées dans le manuscrit.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit composite (Collectanea) de la plume de son possesseur, le moine itinérant de Saint-Gall Gall Kemli († 1481). Il contient, avant tout, des textes théologiques, philosophiques, astronomiques et médicaux. On y trouve par exemple des recettes contre les poux, les puces et les vers ou des explications sur les différents poissons et coquillages qui vivent dans les cours d'eau de Suisse et du sud de l'Allemagne, en lien avec des indications sur la meilleure saison pour les capturer et des recommandations pour leur préparation.
En ligne depuis: 26.04.2007
Ce recueil des XIVe et XVe siècles est un vademecum à usage personnel destiné à un étudiant et composé principalement de matériaux halakhiques sur l'abattage rituel, reflétant les décisions des autorités rabbiniques les plus importantes de l'Ashkénaze du XIIIe au XVe siècle. Il contient aussi de nombreux traités et tableaux sur les calendriers juifs et chrétiens insérés dans tout le manuscrit. De plus, il comprend une sélection de commentaires liturgiques et mystiques, ainsi que des extraits de littérature éthique, midrashique et talmudique. Les marges du manuscrit sont remplies de petites notes, de recettes médicales et d'incantations magiques pour diverses occasions, écrites en hébreu ou en vieux yiddish de l'ouest.
En ligne depuis: 12.12.2019
L'œuvre kabbalistique Sefer ha-Orah ou « Les Portes de la lumière » est l'un des textes les plus importants du mysticisme juif écrit au XIIIe siècle en Espagne où la kabbale fleurissait. On la considère comme l'œuvre la plus articulée sur le symbolisme kabbalistique et son contenu offre une explication complète des Noms de Dieu et de leur désignation dans les dix sephirot ou émanations, par lesquels Eyn Sof (l'Infini) se révèle et crée continûment les mondes physique et métaphysique. Le texte est organisé en dix chapitres, un pour chaque sephirah.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce Siddur de poche bien conservé, comprenant les prières obligatoires de l'année liturgique juive (prières quotidiennes, du sabbat et du nouveau mois, Hanukkah, Purim, Pessah, Shavuot, Rosh ha-Shanah, Yom Kippour, Sukkot, Shemini Atzeret), est un témoin précieux de cette production de petits livres de prières à usage personnel réalisés dans l'Italie du XVe siècle.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce siddur de petit format à usage personnel peut être caractérisé comme un vademecum pour la vie religieuse et communautaire juive. Il est divisé en trois parties, relatives à la liturgie, aux cérémonies juives et, pour la troisième, contenant divers matériaux. Celle-ci inclut parmi d'autres textes importants, une liste rare et intrigante de noms de livres et d'incipits des chapitres des 24 livres de la bible, avec les noms hébreux et latins, écrits en caractères hébreux.
En ligne depuis: 13.06.2019
Cette copie en papier presque complète, réalisée en Italie au XVe siècle, se compose des livres II à VIII de la traduction en hébreu du Commentaire Moyen d'Averroès sur la Physique d'Aristote. Le savant andalou polymathe, juriste et imam, Abu al-Walid Muhammad ibn Ahmad ibn Rushd – ou Averroès (1126-1198), connu sous le nom de Commentateur, consacra sa vie entière à restituer les enseignements originaux d'Aristote et à commenter presque toutes ses œuvres. Il était par conséquent considéré comme l'une des autorités philosophiques les plus influentes du Moyen Age, non seulement par les scolastiques latins, mais particulièrement par les juifs, pour sa compréhension de la science aristotélicienne à travers les traductions en hébreu de ses commentaires. Le Commentaire Moyen est le moins connu des commentaires d'Averroès sur la Physique et il n'existe aujourd'hui que dans deux traductions complètes de l'arabe vers l'hébreu, et dans une traduction partielle du XVIe siècle de l'hébreu au latin. La traduction en hébreu du Ms. Heid. 166 est celle du philosophe provençal juif, Kalonymos ben Kalonymos (1286–m. ap. 1328), intitulée Bi᷾ ur ha-Shema', qui a été la version la plus fréquemment copiée des traductions en hébreu.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce livre de psaumes hébreux ashkénaze, du XVe siècle et en format de poche, est représentatif des copies à usage privé, qui sont plus rarement conservés en unités textuelles séparées qu'incorporées dans la section des Hagiographes des bibles ou manuscrits liturgiques hébraïques. Toutefois, ce type de littérature biblique est déjà attesté dans les rouleaux de la Mer Morte. De plus, le ms. Or. 159 contient 149 psaumes, plutôt que les canoniques 150, ce qui constitue l'une des nombreuses possibilités trouvées dans les manuscrits hébreux du haut et du bas moyen âge oscillant entre 143 et 151 psaumes. Enfin, deux fragments manuscrits en hébreu d'un rouleau d'Esther ont été réutilisés comme feuilles de garde pour la reliure en cuir du XVIe siècle, protégeant cet exquis petit livre de psaumes.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit sur parchemin transmet dans sa première partie ladite Aurora consurgens, exceptionnelle pour son cycle d'illustrations, et contient de nombreux autres traités d'alchimie allant d'Albert le Grand sur la Secreta Hermetis philosophi, Johannes de Garlandia, extraits de Geber (Jabir ibn Hayyan) jusqu'au Thesaurus philosophiae et à la Visio Arislei. Seuls neuf autres manuscrits de l'Aurora sont connus à ce jour : à Berlin Die uffgehnde Morgenrödte, à Bologne, Glasgow, Leyde, Vienne, Paris, Prague et Venise. Parmi eux, le manuscrit berlinois, daté du début du XVIe s., est étroitement apparenté avec le codex zurichois non seulement pour ce qui est des illustrations mais aussi des textes, traduits en allemand.
En ligne depuis: 09.06.2011
Il s'agit de l'un des rares manuscrits illustrés, qui se compose de pages entièrement couvertes d'images, auxquelles ne sont jointes que de rares explications – la plupart du temps un texte d'une ligne au maximum – et qui, pour cette raison, constitue une source iconographique et historique exceptionnelle dans de nombreux domaines. Les représentations des métiers de la guerre étaient peut-être à l'origine une partie d'un manuel médiéval. Comme objet typique de collection, ce manuscrit illustré souligne le caractère de collection que revêtait la bibliothèque de l'Abbaye de Rheinau, dont les bibliothécaires et les abbés recherchaient à dessein des livres rares.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit, composé de quatre unités codicologiques, a été écrit vers 1505 par deux dominicaines, Cordula von Schönau (Constance, avant Saint-Gall) et Regina Sattler (Saint-Gall) dans et pour le couvent des dominicaines de Zoffingen. Les deux sœurs ont transcrit des poèmes sous forme de dialogues Kreuztragende Minne et Christus und die minnende Seele, le dialogue en prose Disput zwischen der minnenden Seele und unserem Herrn, l'Exemplar d'Henri Suso (sans le Büchlein der ewigen Weisheit) ainsi que 15 de ses lettres ouvertes, le Tösser Schwesternbuch, la légende d'Elisabeth de Hongrie, de Marguerite de Hongrie et de Louis de Toulouse, les Vierzig Myrrhenbüschel vom Leiden Christi, la légende de la fondation du couvent des dominicaines de Katharinental près de Diessenhofen et le St. Katharinentaler Schwesternbuch.
En ligne depuis: 09.04.2014