Le grand antiphonaire avec un riche décor d'initiales filigranées du deuxième quart du XIVe siècle contient les chants de l'office de Pentecôte jusqu'au début de l'Avent. Il a été copié pour les chanoines réguliers de saint Augustin de Saint-Léonard à Bâle et arriva au monastère de Muri seulement à l'époque moderne.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le recueil de textes comprend un incunable imprimé à Fribourg-en-Brisgau en 1494 et deux parties manuscrites, copiées en 1498 et 1499 par le frère Johannes Bengel, un conventuel du monastère d'Alpirsbach dans la Forêt Noire. Les trois écrits sur la logique scolastique sont de Pierre d'Espagne et de Pierre Tartaret, un philosophe parisien contemporain dont la figure logique nommée le « pont de l'âne » (pons asinorum) a aussi été transcrite.
En ligne depuis: 14.12.2018
Premier des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du premier volume sont l'oeuvre du Maître du Graduel l'Ancien (Willehalm-Meister).
En ligne depuis: 04.11.2010
Deuxième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du deuxième volume sont l'oeuvre du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 17.12.2015
Troisième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du troisième volume sont l'oeuvre, comme celles du second (MsWettFm 2), du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 04.11.2010
Copies et régestes des privilèges et documents relatifs au domaine (Meierhof) de Erlinsbach du XIVe au XVIe siècle. Commencé vers 1525 au moment de la dissolution du couvent. Une notation carrée figure sur la reliure en parchemin.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit, daté en partie, provient du couvent augustinien de Saint-Léonard et contient principalement des textes patristiques et liturgiques. Le volume fut utilisé pendant un certain temps comme modèle par l'imprimeur bâlois Michael Furter qui publia en 1496 l'Expositio super cantica canticorum, sous le nom de Grégoire le Grand – un texte qui est aujourd'hui attribué à Robertus de Tumbalena – et qui laissa des corrections dans le manuscrit. Un exemplaire de l'édition a peut-être été retourné au couvent avec le manuscrit ; en tout cas il s'y conserve un exemplaire imprimé avec la note de possession correspondante.
En ligne depuis: 14.06.2018
L'obsequiale, copié par le prieur Jacob Lauber, règle l'office des morts à la chartreuse de Bâle. Les prières insérées (dont un Notre Père en latin et un en allemand), ainsi que des chants avec notation musicale, sont placées dans un contexte liturgique.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le Sefer Nizzaḥon Yashan est le titre d'une anthologie anonyme d'arguments contre l'interprétation christologique des versets bibliques, augmentée d'une critique des Evangiles et des doctrines et morales chrétiennes. Composée en Allemagne ou en France, vers 1300, la plupart des réfutations sont basées sur des thèmes polémiques et des critiques de la foi chrétienne qui étaient disséminées dans les cercles juifs de l'Ashkénaze médiévale et du Nord de la France. Il existe peu d'éditions et de manuscrits complets de cette œuvre, dont celui-ci le Nizzaḥon de Bâle. Ce manuscrit, qui montre certaines ressemblances avec d'autres copies, doit toutefois être considéré comme un témoin indirect, mais important de l'apologétique juive venant de la région franco-germanique.
En ligne depuis: 19.03.2020
L'évêque Paul de Burgos, un converti du judaïsme au catholicisme à la fin du XIVème siècle, compile les Additiones à la Postilla de Nicolas de Lyre et le Scrutinium scripturarum confirmant que la croyance au Christ correspond à une compréhension littérale de l'Ancien Testament. Le manuscrit fut réalisé en 1436/37 et provient du couvent dominicain de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le texte contient une adaptation en ancien français de quelques parties narratives de la Bible. Le poème en laisses d'alexandrins fut composé au XIIe siècle sur le continent et fut l'une des oeuvres religieuses en ancien français qui rencontra le plus grand succès. Le manuscrit transmet l'une des versions les plus anciennes et les plus complètes de cette oeuvre et est le seul qui contienne le texte presque complet de la branche anglo-normande de la tradition textuelle. En raison de sa probable origine insulaire, ce manuscrit témoigne de la diffusion immédiate du texte en Angleterre.
En ligne depuis: 23.06.2014
On ne sait pas comment ce graduel réalisé vers 1200 au couvent cistercien d'Hauterive est parvenu à Bâle depuis le couvent des cisterciennes de la Maigrauge. Il s'agissait probablement d'un cadeau anonyme, reçu en 1906. Toutefois son origine peut être assez clairement déterminée sur la base de l'écriture et du décor avec des initiales silhouettées et filigranées avec des palmettes, que l'on retrouve dans d'autres manuscrits issus du même scriptorium. La notation est française, à petits carrés liés. Une caractéristique frappante du contenu de ce livre de chant, dont la reliure a été réparée aux siècles passés, est la présence du formulaire double de la Trinité qui a été suivi jusqu'à l'époque moderne.
En ligne depuis: 26.09.2024
Douze feuillets ayant survécu d'un graduel de grand format, réalisé vers 1460 dans la région du Haut-Rhin (probablement à Bâle), avec des chants pour la messe adaptés aux exigences de l'année liturgique. Les initiales et les miniatures (par exemple la naissance du Christ, l'entrée à Jérusalem ou la représentation de la résurrection) se rapportent au jour de fête correspondant, tandis que l'initiale pour l'Ecce advenit dominator dominus figure de manière fautive la présentation du Christ au temple. La décoration du livre permet de situer le graduel dans le cercle tardif du « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 14.06.2018
Manuscrit réalisé à Fleury avec une magnifique décoration sur la première page, constituée de deux grandes initiales à entrelacs qui représentent une catégorie particulière de l'art ornemental insulaire. A côté d'œuvres mineures, ce recueil contient le poème épique De bello civili (ou Pharsale) de Lucain (milieu du Ie siècle) et une version de la Tragédie d'Oreste du poète africain Dracontius (Ve siècle). Il s'agit du plus ancien témoin de ce dernier texte. Le début de la copie de Lucain est richement pourvu de scolies lesquelles, en raison du Cod. 370 qui ne contient que des scolies, sont connues comme les Commenta Bernensia.
En ligne depuis: 29.03.2019
Fragment d'un manuscrit de trouvères français de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, qui faisait probablement partie du même manuscrit que le français 765 de la Bibliothèque nationale à Paris. Il contient 20 chansons, dont 14 sont de Thibaut de Champagne; toutes les chansons sont les témoins d'une tradition parallèle. 14 chansons présentent une notation carrée.
En ligne depuis: 14.06.2018
Les deux fragments proviennent de la précédente reliure du Cod. 125, de laquelle ils ont été retirés lors de la restauration; ils contiennent probablement des parties d'un plenarium avec une notation musicale.
En ligne depuis: 23.06.2016
Ancien feuillet de garde du Cod. 111 de la Burgerbibliothek de Berne, un recueil de vies de saints provenant du couvent cistercien de Pontiffroy (département de la Moselle). Le fragment parvint en 1632 à Berne dans le fonds de Jacques Bongars et fut détaché, probablement entre 1854 et 1875, de son volume hôte.
En ligne depuis: 12.07.2021
La majeure partie du manuscrit contient des œuvres de Marquart von Stadtkyll – Chirurgie (5r-50r) et Von den Zeichen des Todes (50v-58v) – ou qui lui sont attribuées (59r-109r prescriptions diverses pour des pansements, onguents, poudres, bains, etc.). Dans le reste du manuscrit (1v-4v, 109r-139r), 150 recettes médicales ont été transcrites par différents copistes entre le XVe et le XVIe siècle. Le type d'écriture et le dialecte utilisé renvoient à une provenance du sud-ouest de l'Allemagne. Au XIXe siècle, le manuscrit était en possession d'une famille Hegwein de Herrnsheim (en Basse-Franconie) dont les membres ont laissé les noms et plusieurs dates. En 1969, il est acheté par Martin Bodmer auprès de William H. Schab Gallery à New York.
En ligne depuis: 13.06.2019
Traité mystique en allemand de Rudolf von Biberach, Maître Eckhart, Johannes von Sterngassen, Albert le Grand etc. Le manuscrit fut offert avec le Cod. 277(1014), sur ordre de Margarete zum Goldenen Ring, par Heinrich Rumersheim, à Bâle, aux quatre maisons maisons de soeurs in der Au près de Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Cet antiphonaire fut écrit à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden pour les offices des heures de la communauté monastique de Einsiedeln. Avec les Cod. 611-613, il atteste l'introduction du système de la notation carrée de Guido Monaco.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce codex représente probablement la transcription originale du manuscrit neumé dans la notation de Guido d'Arezzo, réalisée peu avant 1314 à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden. Sur la base de ce modèle ont été réalisées dans d'autres „Schwanden codices“ des copies calligraphiées. D'importantes traces de leur usage confirment que ces manuscrits ont été utilisés jusqu'à la fin du XVIIe s., c'est-à-dire jusqu'à la réforme liturgique qui a suivi le Concile de Trente. Il s'agit de dialecte choral alémanique, comme il est encore aujourd'hui chanté à Einsiedeln.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le manuscrit de très petit format contient des traités musicaux de divers auteurs aussi bien italiens que français, parmi lesquels Marchettus de Padoue (f. 1-44), Johannes de Muris (f. 83-104v) et Prosdocimus de Beldomandi (f. 51-55, 75-82). Il fut rédigé en Italie du Nord au début du XVe s.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, peu après sa fondation en 1484/85. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, composée de diverses initiales enluminées, est attribuée au Maître du bréviaire de Jost von Silenen, un enlumineur itinérant qui travailla à Fribourg, Berne, Sion, puis à Ivrea et Aoste, et qui doit son nom au bréviaire en deux volumes réalisé vers 1493 pour l'évêque de Sion Jost von Silenen (1482-1496). Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume – parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient le Proprium de sanctis et le Commune de sanctis pour la partie estivale (25 mars-25 novembre), selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, analogue à celle du volume I, est toutefois attribuable à un autre enlumineur anonyme et de moindre qualité. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume - parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce troisième volume est le dernier d'un antiphonaire réalisé en trois volumes en double exemplaire pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. IV en est le pendant. La décoration se compose de cinq initiales enluminées, initiales fleuronnées et à cadeaux, de la main du même artiste qui a décoré le volume I. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. III en est le pendant. La décoration se compose de cadelures, initiales fleuronnées et d'une seule initiales enluminées avec une bordure au f. 1r par un enlumineur anonyme. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
La 'Offnung' (Coutume) de Flawil de 1471, scellée le 21 janvier 1472, est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était, au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. Le document donne un aperçu de la situation judiciaire et économique dans le XVe siècle finissant/à la fin du XVe siècle. A l'origine, les Coutumes de Flawil étaient réunies dans un seul volume avec les Coutumes de Burgau, de Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen (Aufhofen et Rudeln). Plus tard, elles furent séparées. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, les Coutumes de Flawil entrèrent en possession de la corporation bourgeoisiale, aujourd'hui la commune de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Enluminure découpée d'un luxueux manuscrit. L'Annonciation est représentée dans l'initiale M au début du texte Missus est Gabriel (Gabriel a été envoyé) célébré le 25 mars. Dans un haut cadre rectangulaire orné de motifs géométriques, l'archange Gabriel et Marie se tiennent face à face, chacun placé sous l'une des arcades formées par la lettre M. Gabriel tient un phylactère avec sa salutation AVE GRACIA PLENA (Je te salue, pleine de grâce), devant Marie qui l'écoute. Les hastes verticales de la lettre M se terminent par des feuilles à palmettes qui débordent sur l'espace entourant l'initiale et qui ont été précisément découpées. Sur les feuilles de palmettes à droite se voient les lignes rouges pour la musique, ainsi qu'une seule note. Il s'agit de l'illustration d'un livre de grand format et de haute qualité picturale, avec des couleurs claires et opaques dans des tons roses, verts et bleus finement dégradés. Le texte musical du verso peut se rapporter aux versets 2.2, 4.11 et 4.13 du Cantique des Cantiques. Ce fragment provient du même ouvrage de chœur que l'initiale représentant la mort de la Vierge. Les deux fragments figurent des stations du cycle marial, où T09393 illustre la première phase, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Miniature particulièrement grande découpée d'un manuscrit magnifique. Dans l'initiale V du texte Vidi speciosam dédié à la fête de l'Assomption du 15 août, la Mère de Dieu gît sur son lit de mort, entourée par trois apôtres et Jésus qui reçoit son âme sous la forme d'une petite figure féminine. La scène est insérée dans un cadre rectangulaire orné d'un motif géométrique répétitif. De l'initiale V sur la gauche partent trois rinceaux avec des petites feuilles et des rosettes qui sont découpées. La peinture avec des tons bleu et rouge brillants atteint un haut niveau pictural. Le texte du chant sur le verso vient des versets biblique 26-32 de la Lectio prima de l'Evangile de Luc. Le fragment provient du même livre de chœur que la miniature représentant l'Annonciation. Tous deux figurent des stations du cycle marial, où T 9393 illustre la première étape, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce recueil de textes hagiographiques a été copié par plusieurs mains dans le deuxième tiers du XIIIe siècle, probablement à Hauterive. La présence de certains textes plaident en effet en faveur d'une origine cistercienne (Vie de S. Robert de Molesme, l'auteur Geoffroy de Hautecombe) et régionale conforme à ce que l'on sait du Hauterive médiéval (Vie de S. Théodule, évêque de Sion, Vie et Miracles de S. Nicolas de Myre, Vie de Ste Élisabeth de Thuringe, Passion de S. Maurice et de ses compagnons par Eucher de Lyon). La fin du livre est occupée par un ensemble de textes ayant trait à la confession. Le dernier de ceux-ci apporte un témoignage sur une activité des moines encore mal connue : l'encadrement pastoral des moniales cisterciennes. Le manuscrit est toujours revêtu de sa reliure d'origine, certes mutilée, mais encore parfaitement reconnaissable : une reliure sous forme de portefeuille avec de larges rabats recouvrant les tranches du livre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire à l'usage du diocèse de Lausanne. Les ajouts du calendrier montrent que le manuscrit fut utilisé depuis le XIVe siècle dans un couvent dominicain de Lausanne. Quelques initiales pour la plupart à décor végétal et des drôleries marginales forment la décoration du manuscrit, lequel a été lourdement rogné au moment de la nouvelle reliure effectuée au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le psautier-hymnaire est destiné à l'usage des Dominicains. Les saints rappelés dans le calendrier font penser à une origine possible en Allemagne du Sud ou en Bohème. Surtout les caractéristiques de la décoration des initiales enluminées et à filigranes font pencher pour cette dernière origine et pour une datation dans la première moitié du XVe siècle (communication de Martin Roland, Vienne).
En ligne depuis: 04.10.2011
Très probablement réalisé à Hauterive aux alentours de 1200, ce missel cistercien a retenu récemment l'attention des historiens de Sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231). Il est ainsi considéré, en compagnie d'un autre manuscrit d'Hauterive, l'antiphonaire L 301, comme un témoin de la rapide diffusion du culte de la sainte dans un monastère cistercien. En effet, c'est en 1236 que le chapitre général des cisterciens décida de faire inscrire au martyrologe et au calendrier de l'ordre le nom de la sainte qui venait d'être canonisée l'année précédente. L'inscription correspondante figurant de deuxième main dans le calendrier de notre manuscrit est très vraisemblablement une conséquence de cette décision.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Copié dans un lieu inconnu durant la première moitié du XIVe siècle, le présent manuscrit constitue un bel exemple d'antiphonaire cistercien noté (seul le propre du temps est ici conservé) : une élégante écriture de grand module garantissant une bonne lisibilité, une notation musicale carrée disposée sur des portées de 4 lignes et un riche décor de lettres filigranées et de drôleries. Les fragments d'une Bible du XIIe siècle reliés en tête du manuscrit sont de précieux témoins pour l'étude paléographique des plus anciens manuscrits réalisés par les cisterciens à Hauterive.
En ligne depuis: 31.03.2011
Cet antiphonaire à l'usage des franciscains, bien qu'il puisse être daté de la fin du XIIIe ou du début du XIVe s., reflète cependant la tradition liturgique franciscaine primitive. Il contient des chants (texte et musique) pour les offices de l'année liturgique tout entière, y compris la fête en l'honneur d'Antoine de Padoue à sa juste place, et un office en l'honneur du Corpus Christi ajouté par une autre main (f. 157r-159v).
En ligne depuis: 21.12.2010
Antiphonaire du couvent des Franciscains de Fribourg, daté de 1488, d'après le colophon f. 214v. Dans les marges et dans les initiales sont représentées des drôleries. Il contient une miniature (f. 14v : Naissance du Christ) et de belles initiales (fleurs, fruits, courges) attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel du couvent des Franciscains de Fribourg, qui selon l'indication dans la note de possession sur la page de garde, était encore en usage au XVI-XVIIème siècle. La reliure date du XVIème siècle. Il a été écrit en minuscules gothiques vers 1300. Le début des fêtes les plus importantes a été marqué par de grandes initiales, parfois avec des miniatures (par exemple f. 128v Ascension, f. 132v miracle de la Pentecôte).
En ligne depuis: 09.04.2014
Manuscrit réalisé dans un parchemin d'une certaine épaisseur, assez sale. Reliure du XVIIe-XVIIIe siècle avec des ais de bois revêtus d'un cuir noir estampé à froid, avec cinq boulons en laiton sur les plats antérieur et postérieur (un boulon manque au revers). Deux fragments de fermoirs. D'après les indices paléographiques et de contenus, le volume semble avoir été produit à Hauterive.
En ligne depuis: 13.06.2019
Ce manuscrit composite, utilisé fréquemment par Friedrich von Amberg, contient dans la première partie (f. 1r-100v) des documents sur l'histoire de l'ordre religieux. La seconde, probablement la partie la plus importante (f. 109r-165v), contient des traités, des questions et des discussions datant de la période de lutte entre le pape Jean XII et Louis de Bavière, alors résident à Munich, et les spirituels franciscains alors en fuite. Beaucoup de ces écrits sont transmis uniquement dans ce manuscrit, et parmi ceux-ci un traité sur la Visio beatifica de 1332-1333 (f. 127v-153r) lequel, selon Annelise Maier, peut être attribué à Guillaume d'Ockham, et un écrit polémique (f. 153r-160r) dans lequel Louis est mis en garde contre une paix trop hâtive avec le pape d'Avignon.
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce missel fut réalisé à Genève vers 1460 pour Urbain Bonivard, qui fut prieur de Saint-Victor de Genève de 1458 à 1483 ; l'usage liturgique est celui de Cluny ; les miniatures sont l'œuvre de Janin Luysel et de Guillaume Coquin. Au moment de la Réforme, ce manuscrit disparut de Genève ; il ne revint dans sa ville d'origine qu'en 1912 lorsqu'il fut acheté par la ville lors d'une vente aux enchères à Munich.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le recueil de prières et de traités a été écrit par Rudolf Schilling qui le data de 1493. Dans une prière d'intercession est nommé le duc Sigmund de Habsbourg.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le manuscrit contient la partie estivale d'un antiphonaire monastique. Les chants pour la liturgie des heures sont écrits en notation carrée sur une portée de 4 lignes. Les ajouts de diverses mains du XVème au XVIIème siècle confirment que le manuscrit est resté en usage pendant une longue période.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le plus ancien obituaire du monastère de St. Urban, qui se présente avec une reliure en ais de bois du XVIème siècle, n'est malheureusement conservé que de manière fragmentaire. La première partie (fol. 3-14v) comprend le nécrologe du monastère; la seconde partie contient le Liber anniversariorum benefactorum incomplet (seulement 1-12 janvier, 1 mai-1 septembre, 4-7 septembre, 22 septembre-31 décembre), avec des ajouts; la troisième partie comprend l'Officium defunctorum, une litanie et des ajouts, ainsi qu'une liste des membres de la confrérie laïque du monastère. Le volume rejoignit les archives d'Etat avec les archives du monastère après sa sécularisation.
En ligne depuis: 22.03.2017
Chants liturgiques pour les heures nocturnes des fêtes datant des débuts de l'abbaye cistercienne de Saint-Urbain.
En ligne depuis: 25.07.2006
Chants liturgiques pour la sainte messe, pour les dimanches et les jours de fêtes, dans une abbaye cistercienne. Le livre, orné par le „Maître de la Bible d'Anvers de Konrad von Vechta“, a été produit à Prague peu après 1400.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit contient la vie d'Ulrich par Bernon de Reichenau, de saint Gall et de saint Othmar par Walahfrid Strabon, ainsi qu'une copie d'un acte concernant l'histoire la plus ancienne du couvent de Saint-Urbain. Il fait partie des plus anciens manuscrits conservés de la bibliothèque de Saint-Urbain.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le petit livre avec une notation musicale et trois initiales ornées contient les textes pour l'office des morts, les sept psaumes pénitentiels et des prières pour les dominicaines défuntes, probablement dans un couvent de Colmar. D'après l'écriture, il date de la première moitié du XVe siècle. Le livre appartenait à la soeur Martha Gosslerin. Il fut acquis en 1781 par Philipp Jakob Steyrer, abbé de Saint-Pierre dans la Forêt Noire ; c'est à travers lui qu'il parvint au monastère de Mariastein.
En ligne depuis: 26.09.2017
Graduel franciscain, écrit et enluminé en Italie du Nord (Padoue ou Bologne) et datable des premières décennies du XIVe s. Le manuscrit fut utilisé dans le couvent franciscain S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que les antiphonaires du Temporal Codice II, Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. A la fin du texte (f. 181r) a été copiée une préface (Statutum pro libris choralibus scribendis) – qui habituellement se trouve au début du graduel – qui contient les instructions pour la rédaction des livres choraux de l'ordre. Sur la dernière page, le frère Giacomo di Rastelli Orelli a recopié quelques documents concernant le couvent: une note concernant la construction des armoires de la bibliothèque, la lettre de consécration de 1316 et la mention d'une donation destinée à l'achat d'objets liturgiques.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la première partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du premier dimanche de l'Avent au cinquième dimanche après l'Epiphanie) et un choix des fêtes du Propre des saints (de la vigile de Saint André à l'Annonciation), destiné à l'usage des couvents franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel et les antiphonaires du Temporal Codice III et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
Contient la seconde partie de l'antiphonaire temporel (de la vigile du dimanche en Septuagésime au dimanche des calendes de novembre) destiné à l'usage des franciscains. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, l'antiphonaire temporel Codice II et l'antiphonaire du Sanctoral Codice IV – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316.
En ligne depuis: 04.10.2011
L'antiphonaire contient les chants pour les fêtes des saints, l'office des morts et l'office de saint Antoine. Il a été écrit et décoré en Italie du Nord (Padoue ou Bologne), et est datable des premières décennies du XIVe s. Il fut utilisé dans le couvent de S. Francesco de Locarno qui en fit probablement l'acquisition – en même temps que le graduel, les antiphonaires temporels Codice II et Codice III – à l'occasion d'une nouvelle consécration de l'église en 1316. Sur la page de garde antérieure, était collée une feuille de papier, détachée lors de la dernière restauration, sur laquelle est dessiné sur les deux côtés un plan commenté d'un « rivellino » (ravelin), un ouvrage de maçonnerie érigé habituellement à l'avant des fortifications comme premier élément de défense.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le bréviaire, qui contient uniquement la partie hivernale, date de la première moitié du XIVème siècle. Il provient du diocèse de Besançon (auquel Porrentruy était rattaché) comme l'indiquent certains saints apparaissant dans les litanies, tels que saint Ferréol ou saint Germain, les répons des dimanches de l'Avent, ainsi que le Triduum pascal.
En ligne depuis: 22.06.2017
Psautier du XVe siècle selon l'usage liturgique de la Collégiale de Saint-Ursanne, qui constitue, du point de vue de la forme et du contenu, une copie exacte du manuscrit bâlois AN VIII 39. Les deux contre-gardes se composent de fragments du Speculum historiale de Vincent de Beauvais, dans la marge du f. 36r se trouve un dessin à la plume de la Vierge Marie du XVIe siècle. Le manuscrit se trouvait dans la Collégiale de Saint-Ursanne, jusqu'à ce qu'il rejoigne au XXe siècle, le fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Relié dans une couverture de parchemin, l'ordinaire prémontré a été copié sur papier, probablement au XVIe siècle. Il s'ouvre par un court prologue (Br), suivi de la table des matières (Br- Cv). Vient ensuite le texte de l'ordinaire lui-même qui correspond à l'édition de Pl. F. Lefèvre (L'ordinaire prémontré d'après des manuscrits du XIIe et du XIIIe siècle, Louvain, 1940). Plusieurs marques de possession permettent de reconstituer le parcours de cet ouvrage. Il a appartenu au chanoine de Bellelay et prieur de la Porte-du-Ciel Jean Grosjean de Porrentruy († 1617) d'après sa signature datée de 1610 (Br). Au XIXe siècle, il passe successivement dans les mains du père Grégoire Voirol – Recuperavit ao 1802, G. Voirol, ? –, de P. Migy – ex-libris P. Migy, parochi Bruntruti, 1809, puis de L. Vautrey, par. Delemont (contregarde).
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce graduel complet (notation musicale carrée) comporte le temporal (f. 1r-70v), le sanctoral et le commun des saints (f. 70v–103v), les messes votives (f. 103v-107v), le kyriale et les litanies (f. 107v–111v), les antiennes et répons de procession (f. 112r–113v), les Kyrie tropés Cunctipotens et Fons bonitatis (f. 113v–115r) et quelques ajouts du XIVe siècle (f. 115r-127v). D'après l'analyse du calendrier, la copie du manuscrit pourrait remonter au milieu du XIIIe siècle, entre 1246 (mention de saint Lambert de première main, f. 100r) et 1255 (pas de mention de messe de saint Dominique au 5 août, f. 95r). Contrairement à ce que laissent entendre les étiquettes (dos et contreplat supérieur), le codex a vraisemblablement été copié avant la fin des années 1260, puisque la messe de saint Antoine (f. 75v) est indiquée de deuxième main. Le f. 98v ne comporte pas non plus de mention d'une octave de saint Bernard, généralement présente dans les livres cisterciens à partir de 1295. L'étude du contenu musical et liturgique tend à prouver que le manuscrit FiD 5, fidèle copie du plus ancien graduel de l'Ordre (Abbazia Tre Fontane 47, vers 1140/1143), est vraisemblablement originaire de l'abbaye de Hautcrêt (Oron VD), qui fut Père Immédiat de la Fille-Dieu jusqu'en 1536.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit FiD 7 (notation musicale carrée ; rubriques en latin et en ancien français) débute par les capitules et collectes du sanctoral (le folio 1r commence abruptement au milieu du capitule de tierce pour la Nativité de Jean Baptiste). Il comporte ensuite divers rituels, dont celui des défunts (office noté aux folios 40r-46v), ainsi que celui de la profession monastique et de prise d'habit d'une moniale (f. 24v-26r). L'acte de profession Ego soror ill. promitto (f. 24v) pourrait désigner la Fille-Dieu comme monastère de destination. Mais le livre comporte ailleurs des rubriques et oraisons de première main au masculin, adaptées au féminin en interligne, par une main contemporaine à la copie du livre (f. 20r, 27v, 30v-39v). FiD 7 est donc vraisemblablement issu d'un scriptorium masculin, probablement celui des cisterciens de Hautcrêt (Oron, VD) ou d'Hauterive (FR).
En ligne depuis: 22.03.2018
Missel acéphale et fragmentaire dans lequel manquent le début du temporal et tout le sanctoral – qui aiderait à la localisation – ainsi que quelques pages. L'écriture, une gothique élégante et soignée, laisse penser qu'il pourrait s'agir d'un manuscrit réalisé dans le scriptorium du chapitre de Sion.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'imposant graduel comprend le sanctoral, le commun des saints, des messes votives et un kyriale. Il est à l'usage des frères mineurs comme le prouve la présence des fêtes des deux saints les plus importants de l'ordre, saint François d'Assise et saint Antoine de Padoue. De même, la première des huit initiales ornées (f. 1r, 7v, 29r, 32r, 34v, 43r, 46v, 121v) confirme l'usage franciscain : le D(ominus secus mare) contient le nom de Jésus sous la forme du trigramme « yhs » entouré de rayons de soleil, qui est l'attribut de prédicateur franciscain saint Bernardin de Sienne (1388-1440). Les belles initiales campées sur un fond en or bruni se prolongent par de longues marges touffues composées de feuilles et de fleurs multicolores, avec des bouquets de points d'or à rayons, dans lesquelles apparaissent parfois des oiseaux et des papillons (f. 1r, 34v, 46v). La provenance du manuscrit est totalement inconnue. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, l'antiphonaire franciscain AVL 507, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par Andrea Giovannini (1989).
En ligne depuis: 10.12.2020
Copié par une seule main, l'antiphonaire (partie hivernale du temporal) présente un certain nombre de lacunes textuelles (le début est par exemple manquant). Les différentes divisions des chants en notation carrée sont soit marquées par des initiales simples alternativement bleues et rouges, soit par de plus grandes initiales parties filigranées. Ce manuscrit est en outre orné de quatre initiales historiées d'où naissent d'élégantes tiges baguées et rectilignes, ponctuées d'or et terminées par de longues feuilles de couleurs s'enroulant et se déroulant (f. 54v, 89v, 108v, 210r). Elles sont chromatiquement et stylistiquement proches des productions émiliennes de la fin du XIIIe siècle. Au lieu de représenter l'iconographie traditionnelle montrant le roi David en prière devant Dieu, l'initiale introduisant le chant « Domine ne in ira » (f. 108v) figure un religieux tonsuré – saint François ou un franciscain ? – qui se rapporte vraisemblablement au fait que ce manuscrit est à l'usage des frères mineurs. On ne connaît ni le couvent d'origine auquel le codex était destiné, ni rien de sa provenance ultérieure. Tout au plus peut-on associer cette copie à un deuxième manuscrit des Archives de l'Etat du Valais, le graduel franciscain AVL 506, étant donné qu'ils ont été reliés dans le même atelier au XVIIIe siècle, indice de leur probable appartenance commune – la reliure a depuis été restaurée par R. Bommer, à Bâle (1998).
En ligne depuis: 10.12.2020
Les parties d'origine du calendrier indiquent que le missel était destiné à être utilisé dans le diocèse de Lausanne, tandis que les entrées ultérieures confirment sa présence et son emploi pour la célébration de la messe dans le diocèse de Sion au plus tard dès 1300. La présence de trois séquences particulières laisse penser qu'il provient de l'Abbaye de Saint-Maurice (188v : séquence de Théodulf Collaudetur rex virtutum; 190r : séquence d'Augustin Augustino laude demus et 189r : séquence de Maurice Pangat Syon dulce melos). Le canon de la messe est décoré avec une initiale enluminée, le Vere dignum, et un cadre avec la crucifixion, la Vierge et saint Jean (97v). Les fêtes plus importantes sont introduites par des initiales décorées sur fond doré (4v, 13rb, 17ra, 18ra etc.) Le codex a été acquis en 1981 par les Archives de l'Etat du Valais sur le marché des Antiquités.
En ligne depuis: 13.10.2016
Antiphonaire avec notation musicale dont le texte correspond à l'Ordinaire de Sion. Il contient la partie hivernale du Proprium de tempore et, en annexe, l'Officium Defunctorum. Ce codex sur parchemin, composé de deux parties, fut probablement écrit en 1347, par la même main qui a rédigé le codex Ms. 2 appartenant également aux Archives du Chapitre de la Cathédrale de Sion.
En ligne depuis: 21.12.2010
Cet antiphonaire est écrit par la même main que le codex Ms. 1 des Archives du Chapitre de la Cathédrale de Sion. Ce manuscrit, avec notation musicale, date de 1347 et contient l'Officium visitationes BMV, le Proprium de sanctis (de André à Catherine), le Commune sanctorum et – ajoutés dans un second temps – d'autres textes brefs. Le texte, comme celui du Proprium de tempore contenu dans le Ms. 1, correspond à l'Ordinaire de Sion.
En ligne depuis: 21.12.2010
Ce Missale Speciale Sedunense fut écrit en 1439 pour le évêque de Sion Guillaume de Rarogne († 1451) par Jean Thieboudi. En plus du calendrier, le codex en parchemin contient le Proprium de tempore, l'Ordo et canon missae, le Commune sanctorum, le Proprium de sanctis (de Hilaire jusqu'à Thomas l'apôtre) et les Missae pro defunctis. Dans l'annexe se trouvent encore trois messes votives.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le missel de petit format est un important témoin textuel de la liturgie franciscaine du XIIIe siècle. Schönherr suppose qu'il a été réalisé dans la province de l'ordre de Haute-Allemagne et qu'il est de provenance bavaroise (couvent des Franciscaines zum Heiligen Kreuz, Landshut ?). Une note de possession du gardien du couvent des frères mineurs de Dieburg près de Darmstadt date de 1513. On ne sait ni quand ni comment le manuscrit est arrivé à Soleure.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le graduel franciscain fut réalisé vers 1320-1330 dans un scriptorium du Haut-Rhin. Il provient du couvent franciscain de Soleure. Il y resta en usage jusqu'au XVIIIe s.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce volume, assemblé durant le XIVème siècle à partir de quatre parties à l'origine séparées, constituait probablement le missel de la chapelle sur le St. Margrethenberg (Sampans) au-dessus de Pfäfers. Les chants dans la première partie (1r-63v, XIIème siècle), dans la seconde (64r-77v, XIII-XIVème siècle) et dans la quatrième (129r-131v, XIIème siècle) contiennent des neumes, ceux de la troisième partie (78r-128v, XIVème siècle) sont écrits en notation carrée.
En ligne depuis: 08.10.2015
Tropaire et Séquentiaire en notation carrée, contenant de la musique monodique et polyphonique du grand répertoire de l'Ecole Notre-Dame de Paris. Manuscrit copié avant 1250 dans l'ouest de la Suisse, vraisemblablement à la cathédrale de Lausanne et probablement apporté à Saint-Gall déjà vers 1300.
En ligne depuis: 24.05.2007
Le manuscrit contient des antiennes, des versets et des répons, puis des séquences. Les chants sont accompagnés d'une notation carrée sur quatre lignes rouges. L'écriture, une petite textualis, est due à une main du XIVe siècle. Le manuscrit et la reliure avec ses ais en bois recouverts de cuir sont du plus petit format possible.
En ligne depuis: 25.04.2023
Manuscrit composite contenant principalement des textes à caractère théologique, dont la partie la plus importante (p. 61–212) est le Vocabularius Ex quo. Les autres œuvres sont un commentaire sur l'hymnaire dans lequel chaque strophe d'un hymne alterne avec l'explication correspondante (p. 1–56), un court traité De humani cordis instabilitate (p. 57–60), des sermons (p. 212–229, 240–268 et 268–273), la Vita d'Albertus Siculus (p. 230–239), le Speculum humanae salvationis (p. 274–335), un court traité sur les vices et les vertus, intitulé Etymachia ou Lumen animae (p. 335–345), des extraits de Jérôme, Augustin et autres (p. 346–368), ainsi que le Speculum ecclesiae d'Hughes de Saint-Cher (p. 370–391). Le dernier texte est écrit sur un parchemin palimpseste, dont la scriptio inferior est une rotunda. Quatre initiales fleuronnées en rouge et bleu du texte antérieur sont encore visibles (p. 372, 373 et 375). Sur les dernières pages se trouvent des répons pour la fête de Noël (Descendit de celis deus verus), la fête de Saint Marc (Beatissimus Marcus discipulus) et le Commune plurimum martyrum (Viri gloriosi sanguinem fuderunt), plus loin la trope de Pâques (Quem queritis), avec des mélodies en notation carrée sur quatre portées (p. 392–394). Le manuscrit se compose de parchemin et de papier, mélangés parfois à l'intérieur d'un même fascicule. Le codex se trouve au plus tard depuis 1553/64 dans l'Abbaye de Saint-Gall (sceau de la bibliothèque p. 60).
En ligne depuis: 23.06.2016
Cod. Sang. 1397 est l'un des huit volumes de fragments (c'est-à-dire des volumes qui contiennent exclusivement des fragments) de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. Entre 1774 et 1785, les moines du lieu Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) et Ildefons von Arx (1755-1833) retirèrent des reliures de nombreux fragments qui avaient été utilisés comme feuillets de garde, onglets, ou renforcement du dos des reliures. A un âge avancé, Ildefons von Arx fit relier les fragments rangés thématiquement dans huit volumes et les offrit en 1822 à son ami Johann Nepomuk Hauntinger. Principalement au cours du XXe siècle, des chercheurs ont trouvé d'autres petits fragments dans des reliures, d'où ils furent retirés, puis placés dans les volumes de fragments existants ou ajoutés à la collection de fragments. De 2005 à 2006 l'important volume de fragments Cod. Sang. 1397 a été dérelié pour des raisons de conservation. Les fragments ont été reliés à neuf (dans le même ordre) dans 23 cahiers (« Ganzpapierbroschuren »). La nouvelle pagination, qui fait désormais foi, commence à 1 dans chaque cahier et ne comprend que les fragments (sans les pages blanches en papier). Mode de citation, par exemple : St. Gallen, Stiftsbibliothek, Cod. Sang. 1397.1, p. 1-2 (= Cod. Sang. 1397, cahier 1, p. 1-2). Le 9e cahier du Cod. Sang. 1397 contient des fragments avec une notation musicale provenant de sept manuscrits liturgiques datant du XIIe au XIVe siècle, et d'un bréviaire imprimé.
En ligne depuis: 06.09.2023
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne, et constitue le pendant du volume I conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. A l'origine, huit initiales décoraient ce volume, mais seules deux d'entre elles n'ont pas disparu (p. 71 et p. 429). Elles sont attribuées à l'enlumineur et copiste Conrad Blochinger qui a également apporté des corrections et des additions de textes aux autres volumes de cet ensemble. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du Chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres – parmi lesquels le présent volume – sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du chapitre collégial Saint-Vincent, fondé en 1484/85, dans la ville de Berne. Il contient la partie estivale du sanctoral et du commun des saints selon la liturgie du diocèse de Lausanne et constitue le pendant du volume II conservé aujourd'hui par la paroisse catholique Saint-Laurent à Estavayer-le-Lac. Les trois miniatures (p. 207, p. 271 et p. 397) qui décorent encore ce volume sont attribuées à un artiste itinérant qui a exercé son activité en Suisse — à Fribourg, Berne et Sion — et en suite à Ivrée et Aoste. Il est connu sous les noms du Maître du Bréviaire de Josse de Silenen et du Miniaturiste de Georges de Challant. Suite à l'introduction de la Réforme en 1528, puis à la sécularisation du chapitre, les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre ont été vendus à la Ville d'Estavayer-le-Lac qui les a utilisés pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que les deux autres — parmi lesquels le présent volume — sont parvenus, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où ils sont conservés au Musée historique.
En ligne depuis: 20.12.2016
Processionnal copié par les moniales du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall dans la seconde moitié du XVe s. Le manuscrit est copié dans une textura gothique par la même moniale qui a écrit le Processionale M VIII, peut-être aussi le Processionale M VI et le manuscrit qui porte aujourd'hui la cote Cod. Sang. 1914. Il pourrait s'agir du manuscrit ij nv́wi procesional, mentionné en 1484 dans la Chronique (aujourd'hui Konventsbuch) et qui, selon la même source, fut à nouveau relié en 1485. La reliure, composée de simples planches de bois, recouvertes de cuir sans décoration, est typique de la première phase du scriptorium de Sainte-Catherine et constitue un élément supplémentaire pour confirmer la provenance du manuscrit.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le graduel provient du couvent des dominicaines de Katharinental et représente l'une des plus importantes œuvres d'art d'époque gothique en Suisse. Réalisé vers 1312 dans le couvent même, il fut probablement décoré dans la région du lac de Constance. Il contient plus de 80 initiales filigranées, plus de 60 initiales enluminées historiées et 5 initiales I dont le corps se compose de plusieurs médaillons historiés. Des deux dernières initiales I, dont les médaillons ont été découpés et vendus séparément, l'on connaît quelques éléments aujourd'hui dispersés dans divers musées ou bibliothèques. En plus des initiales, sont représentées, dans les frises végétales, de nombreuses dominicaines agenouillées et orantes ou d'autres donateurs laïcs (par ex. 3v, 18v, 90r, 159v, 161r etc.). Jusqu'au XIXème siècle, il fut utilisé dans le couvent ; vers 1820, il fut cédé à un antiquaire de Constance, Franz Joseph Aloys Castell (1796-1844). Après 1860, il appartint à des collectionneurs anglais Sir William Amherst of Hackney et Sir Charles Dyson Perrins (1864-1958). A la mort de ce dernier, sa bibliothèque fut mise en vente par Sotheby et le manuscrit acquis par la Confédération suisse avec le soutien de la Fondation Gottfried Keller et du canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Fragment provenant du f. 158a verso du graduel de St. Katharinental, extrait au XIXème siècle et dont les enluminures furent vendues séparément. Dans l'initiale A sont représentés le Christ en train de bénir et Jean l'Evangéliste qui appuie sa tête sur ses genoux ; à leurs pieds un dominicain en prière est agenouillé et, dans la frise latérale, une dominicaine. Au-dessous de l'initiale (aujourd'hui à Zurich, Musée national suisse, LM 29329.2), il y avait un cadre dans lequel est peinte la Vierge de l'Apocalypse accompagnée de Jean l'Evangéliste, tandis que, sous deux arcades, deux dominicaines agenouillées prient. A l'origine figurait aussi sur le même folio une initiale V (aujourd'hui, à Vienne, Graphische Sammlung Albertina, Inv. Nr. 32434) avec une représentation très élaborée de la Maiestas Domini et du Jugement dernier. Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
En ligne depuis: 22.03.2017
Fragment provenant du f. 158a verso du graduel de St. Katharinental, qui a été extrait au XIXème siècle et dont les enluminures furent vendues séparément. Il représente la Vierge de l'Apocalypse accompagnée de Jean l'Evangéliste, tandis que sous deux arcades, deux dominicaines agenouillées prient. Le cadre était placé sous une initiale A (aujourd'hui à Zurich, Musée national suisse, LM 29329.1) dans laquelle figuraient le Christ en train de bénir et Jean l'Evangéliste qui appuie sa tête sur ses genoux ; à leurs pieds un dominicain en prière est agenouillé et, dans la frise latérale, une dominicaine. A l'origine figurait aussi sur le même folio une initiale V (aujourd'hui, à Vienne, Graphische Sammlung Albertina, Inv. Nr. 32434) avec une représentation très élaborée de la Maiestas Domini et du Jugement dernier. Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
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Fragment avec la représentation du Christ devant Pilate provenant d'une initiale I, composée de plusieurs médaillons, qui décorait le f. 87a du graduel de St. Katharinental. Au XIXème siècle, le folio fut extrait du graduel et les médaillons furent vendus séparément. Des 9 ou 10 médaillons qui constituaient à l'origine le corps de la lettre I, sont connus aujourd'hui, en plus de celui-ci, l'un avec la cène (Zurich, Musée national suisse, LM 71410), la capture du Christ (Nürenberg, Germanisches Nationalmuseum Museum, Inv. Mm. 34 kl), le couronnement d'épines (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15932), le transport de la croix (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 14312), la crucifixion (Zurich, Musée national suisse, LM 45751) et la déposition de Jésus (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15933). Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
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Fragment avec la représentation de la cène provenant d'une initiale I, composée de plusieurs médaillons, qui décorait le f. 87a du graduel de St. Katharinental. Au XIXème siècle, le folio fut extrait du graduel et les médaillons furent vendus séparément. Des 9 ou 10 médaillons qui constituaient à l'origine le corps de la lettre I, sont connus aujourd'hui, en plus de celui-ci, l'un avec la capture du Christ (Nürenberg, Germanisches Nationalmuseum Museum, Inv. Mm. 34 kl), le Christ devant Pilate (Zurich, Musée national suisse, LM 55087), le couronnement d'épines (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15932), le transport de la croix (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 14312), la crucifixion (Zurich, Musée national suisse, LM 45751) et la déposition de Jésus (Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, Inv. Nr. 15933). Le fragment appartient à la Confédération suisse, à la Fondation Gottfried Keller et au canton de Thurgovie.
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