Pontificale pour Johannes Feierabend, abbé du cloître de Muri de 1500 à 1508. Le 12 juillet 1507, le Pape Jules II a accordé à l'abbé Johannes Feierabend et à ses successeurs les pontificaux.
En ligne depuis: 03.11.2009
Chronique de Suisse richement illustrée, en trois parties, respectivement en trois livres. Le livre le plus récent et le plus important (Partie I) contient l'origine et l'histoire des Confédérés jusqu'au XIVe s. Le plus ancien livre (Partie II) contient une description de la guerre de Bourgogne au XVe s. Le livre suivant (Partie III) décrit des événements ponctuels de l'histoire de la Confédération suisse du XVe et XVIe s., comme l'affaire Waldmann (1489) et la défaite de Marignan (1515) et contient une liste illustrée du butin de la Guerre de Souabe, en 1499.
En ligne depuis: 03.11.2009
Chronique de Suisse richement illustrée, en trois parties, respectivement en trois livres. Le livre le plus récent et le plus important (Partie I) contient l'origine et l'histoire des Confédérés jusqu'au XIVe s. Le plus ancien livre (Partie II) contient une description de la guerre de Bourgogne au XVe s. Le livre suivant (Partie III) décrit des événements ponctuels de l'histoire de la Confédération suisse du XVe et XVIe s., comme l'affaire Waldmann (1489) et la défaite de Marignan (1515) et contient une liste illustré du butin de la Guerre de Souabe, en 1499.
En ligne depuis: 03.11.2009
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière dans l'ordre chronologique des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le troisième et dernier de la chronique, contient les événements des guerres de Bourgogne et de Souabe et se termine avec les campagnes militaires d'Italie, entre autres la défaite de Marignan du 13 et 14 septembre 1515, à laquelle l'auteur a vraisemblablement lui-même pris part. Le volume est illustré de 196 dessins à la plume non colorés, réalisés par un artiste anonyme. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier dans la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second dans les Archives de la Ville de Bremgarten et le troisième dans la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le recueil de textes comprend un incunable imprimé à Fribourg-en-Brisgau en 1494 et deux parties manuscrites, copiées en 1498 et 1499 par le frère Johannes Bengel, un conventuel du monastère d'Alpirsbach dans la Forêt Noire. Les trois écrits sur la logique scolastique sont de Pierre d'Espagne et de Pierre Tartaret, un philosophe parisien contemporain dont la figure logique nommée le « pont de l'âne » (pons asinorum) a aussi été transcrite.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit composite, écrit en minuscule gothique précoce, datant de la seconde moitié du XIIème s., se compose de 5 parties : il contient entre autres le Beniamin minor de Richard de Saint-Victor, plusieurs écrits de Hugues de Saint-Victor, le De sermone domini in monte secundum Matthaeum d'Augustin et le De cognitione humanae conditionis de Bernard de Clairvaux. Sur la dernière page sont notées des recettes et des bénédictions.
En ligne depuis: 17.12.2015
Recueil des actes et des documents les plus importants du monastère de Wettingen, écrit par Peter Numagen vers 1490. A l'index et au prologue succèdent des légendes sur la fondation et des copies de privilèges pontificaux, impériaux et royaux. Il contient entre autres les privilèges de l'ordre et des copies de documents concernant diverses affaires juridiques en relation avec la propriété foncière. Il est orné des armoiries des fondateurs, des abbés et des bienfaiteurs.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le Silbernes Landbuch (Code de 1585), composé de 86 feuilles de parchemin, contient les statuts de l'ensemble du territoire d'Appenzell. Il s'agit d'un recueil de textes juridiques plus anciens, complété, à une époque plus récente, par de nouveaux statuts. A la suite de la division d'Appenzell, survenue en 1597, le livre des statuts est devenu la propriété du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures et resta en vigueur jusqu'au XIXème s. La riche décoration, constituée de miniatures et d'initiales, témoigne de la grande valeur accordée à ce volume.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le livre généalogique du pharmacien bâlois Hans Friedrich Eglinger (1608-1675) permet de jeter un regard sur l'existence quotidienne d'un pharmacien du XVIIe siècle et sur ses relations. S'y trouvent en grande partie des sentences en allemand, français et latin de divers auteurs qui se rapportent à Eglinger. Elles sont aussi en partie illustrées d'une façon somptueuse. Une illustration de Jacobus Mozes à la p. 53r montre, au centre, un énorme mortier. La page de titre est rehaussée d'une peinture baroque à tempera.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le livre généalogique du pharmacien bâlois Emmanuel Ryhiner (1592-1635) permet de jeter un regard sur l'existence quotidienne d'une pharmacie du XVIIe siècle et sur les relations du pharmacien. S'y trouvent surtout des sentences en hébreu, grec ancien, français et latin, de divers auteurs qui se rapportent à Ryhiner. Elles sont en partie illustrées d'une façon somptueuse. Le feuillet du livre généalogique dédié à son camarade d'études Matthaeus Colomanus en 1612 date encore de l'époque des études de Ryhiner. L'image (242v) d'une pharmacie idéale, ouverte sur la rue, a été réalisée par le miniaturiste Johann Sixt Ringle. Elle montre un pharmacien debout devant une étagère remplie de boîtes en bois multicolores qui remet des médicaments à une dame.
En ligne depuis: 26.09.2017
Annotations sur les Livres de Jérémie, de Daniel, des Macchabées et de Judith. Écrit en 1393 par le prêtre fribourgeois Rüdiger Schopf, décoré de 53 dessins à la plume colorés et en partie entourés d'un cadre, qui occupent la moitié de la page ou une page entière, le manuscrit fait partie d'une copie, constituée de plusieurs volumes et richement illustrée, du commentaire de la Bible de Nicolas de Lyre Postilla super totam Bibliam, que le prêtre séculier Rüdiger Schopf de Memmingen a réalisée, entre 1392 et 1415, pour la chartreuse de Fribourg-en-Brisgau. En 1430, les volumes, dont font aussi partie A II 1-4, 6 et 10-13, ont été vendus à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Annotations sur l'Evangile de Matthieu et un traité sur le jeu d'échecs de Jacques de Cessoles. Écrit en 1392 par le prêtre fribourgeois Rüdiger Schopf, décoré de 13 dessins à la plume colorés, insérés dans une colonne, le manuscrit fait partie d'une copie, constituée de plusieurs volumes et richement illustrée, du commentaire de la Bible de Nicolas de Lyre Postilla super totam Bibliam, que le prêtre séculier Rüdiger Schopf de Memmingen a réalisée, entre 1392 et 1415, pour la chartreuse de Fribourg-en-Brisgau. En 1430, les volumes, dont font aussi partie A II 1-6, et 11-13, ont été vendus à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Annotations sur l'Evangile de Jean, Luc et Marc et sur les livres de Tobie et Baruch. Écrit en 1392-1393 par le prêtre fribourgeois Rüdiger Schopf, décoré de trois dessins à la plume colorés en pleine page, le manuscrit fait partie d'une copie, constituée de plusieurs volumes et richement illustrée, du commentaire de la Bible de Nicolas de Lyre Postilla super totam Bibliam, que le prêtre séculier Rüdiger Schopf de Memmingen a réalisée, entre 1392 et 1415, pour la chartreuse de Fribourg-en-Brisgau. En 1430, les volumes, dont font aussi partie A II 1-6, 10 et 12-13, ont été vendus à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le libellus de Jean l'Evangéliste, provenant du monastère des clarisses de Gnadental, fut achevé en 1493. Le manuscrit contient des textes de et sur Jean l'Evangéliste, parmi lesquels des exempla, des sermons, des séquences, des leçons et l'Apocalypse en allemand. Au début du manuscrit, la vie de Jean est ornée d'un riche cycle iconographique avec des scènes de la vie de l'évangéliste.
En ligne depuis: 14.12.2017
Volume de dévotion du XVème siècle, écrit pour la plus grande partie par le chartreux Johannes Gipsmüller et en possession de la chartreuse de Bâle. Sur le verso d'un folio de parchemin inséré dans le codex en papier (f. 57), est représentée en pleine page une crucifixion avec Marie et Jean. Le volume présente en outre un recueil rare de citations bibliques latines et de proverbes allemands de Petrus Wolfer qui auraient dû être inscrits autour d'une crucifixion peinte sur l'une des parois de la chartreuse.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce livre de méditation et de prière du Moyen Âge tardif doit son nom à sa première propriétaire, Margret Zschampi, dominicaine du couvent bâlois de Klingental. Il s'agit d'un manuscrit d'édification typique, en allemand, qu'il était habituel de copier et d'utiliser pour la méditation privée, à la fin du Moyen Âge, surtout dans les couvents féminins et les communautés laïques. Il fut offert par Margret Zschampi à la chartreuse de Bâle, où il trouva place dans la bibliothèque destinée aux frères laïcs. En 1590, il rejoignit la bibliothèque universitaire de Bâle avec une partie de la bibliothèque de la chartreuse. Il s'agit de l'unique manuscrit complet connu provenant du couvent des dominicaines de Klingental.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit en papier de petit format, provenant de la chartreuse de Bâle, est copié en grande partie par le bibliothécaire Georg Carpentarius, qui a compilé, pour les exercices spirituels quotidiens, des prières pour diverses occasions, des hymnes, des méditations et d'autres textes théologiques. Parmi les auteurs identifiables, on trouve de grands auteurs tels qu'Anselme de Canterbury et Bernard de Clairvaux, à côté de noms moins connus comme Basilius Phrisius. Sur les couvertures sont collées deux gravures coloriées : saint Georges avec le dragon (contreplat supérieur) et la messe de saint Grégoire (contreplat inférieur).
En ligne depuis: 14.12.2018
Le recueil de textes, décoré simplement, provient de la chartreuse de Bâle. Il fut copié par diverses mains du XVe siècle. Il contient une enluminure, et seuls les restes d'une deuxième se devinent sur une page déchirée. Des notes de musique ont été ajoutées à deux endroits du texte. Ce volume contient presque exclusivement des prières. La majeure partie d'entre elles sont plutôt brèves, parfois elles n'occupent pas plus de la moitié d'une page de ce manuscrit de petit format. Quelques prières sont en prose, d'autres en vers.
En ligne depuis: 10.12.2020
Célèbre pour les deux portraits initiaux de Grégoire de Nazianze et Elias de Crête, et pour son cycle unique de 19 miniatures en l'honneur de Grégoire (dont 5 sont perdues), ce codex est également remarquable pour son contenu (19 commentaires d'Elias de Crête, toujours inédits en grec) et pour son histoire constitutive. Les commentaires furent copiés à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, dans un projet qui ne prévoyait pas l'insertion de miniatures en frontispice. Celles-ci pourtant furent ajoutées, avec un prologue, peu de temps après la copie des textes. Le codex porte encore la reliure faite à Constantinople, entre 1435 et 1437, à l'occasion d'une restauration faite pour le Dominicain Jean Stojković de Raguse, son nouveau propriétaire, qui le ramena à Bâle en 1437.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. Il représente donc une importante source pour l'histoire de l'Université de Bâle. Dans le premier volume, est en outre racontée, sous forme de texte et d'images, la cérémonie d'ouverture de l'Université. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles, et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure chronologique des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le second volume des matricules de la faculté de médecine contient une liste des doctorats soutenus avec succès de 1571 à 1806 et des étudiants inscrits de 1570 à 1814; à cela s'ajoutent un aperçu des examens et des Disputationes soutenues, ainsi que des leçons durant les jours de canicule. Les entrées sont précédées d'une miniature en pleine page du sceau de la faculté de médecine de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit richement enluminé est un tétraévangile grec d'origine italo-byzantine copié au VIIIe ou IXe siècle dans une écriture onciale biblique. Certains ont fait un rapprochement entre le style peu commun de sa décoration et l'art byzantin de la période iconoclaste d'une part, ainsi que l'esthétique d'églises et artéfacts de l'époque de l'exarchat byzantin de Ravenne d'autre part. Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle.
En ligne depuis: 26.09.2024
Dans ce manuscrit grec du XIIe siècle du Nouveau Testament en deux parties (sans Apocalypse), les Epîtres et les Actes furent étonnamment placés avant les Évangiles. Magnifiquement enluminé, ce codex comprend des initiales représentant les épistoliers du Nouveau Testament ainsi qu'une miniature montrant Jean l'Evangéliste et la Descente de Jésus aux Enfers (f. 265v). Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Le codex passa entre les mains de Johannes Reuchlin, ainsi que celles d'Erasme pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
En ligne depuis: 26.09.2024
Psautier allemand, écrit en 1485 par Johannes Waltpurger, probablement à Augsbourg. La page initiale décorée d'entrelacs de végétaux, par laquelle commence le prologue, se rencontre presque identique dans un manuscrit de Cambridge du même copiste. La page de garde postérieure, encollée à l'intérieur de la couverture, montre un paysage plongé dans une pluie de sang. La manière dont le manuscrit est parvenu à Bâle n'est pas claire.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit, rédigé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda, contient deux textes astronomiques : le premier se compose d'extraits de l'Aratus latinus et le second de l'Aratea de Germanicus avec des Scholia explicatives, des illustrations des 34 constellations et un dessin (aujourd'hui détaché) de l'ensemble du ciel constellé d'étoiles. L'Aratea, qui se réfère au poème didactique astronomique d'Aratos de Soles, fut utilisé pour l'enseignement du comput (calcul de la date de Pâques) dans l'école du monastère de Fulda, en tant que source essentielle pour les connaissances astronomiques de base.
En ligne depuis: 25.06.2015
Missel pour le diocèse de Bâle réalisé vers 1460. Le volume richement illustré faisait partie d'une donation de la veuve Margaretha Brand († 1474) à la chartreuse de Bâle. Il fut utilisé sur l'autel de la Vierge dans le petit cloître de la chartreuse. Du point de vue artistique, le manuscrit peut être attribué audit « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 26.09.2017
Le livre d'évangiles, rédigé dans une écriture livresque caroline soignée, provient probablement de l'abbaye de Marmoutier près de Tours. Il se distingue par la riche décoration des initiales et par les élégantes arcatures surmontant les tables des canons. Le manuscrit fut donné aux chartreux bâlois en 1439 par le doyen de Rheinfeld Antonius Rüstmann.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit, écrit au Xe s. par différents copistes très difficiles à distinguer entre eux, contient l'Homéliaire de Paul Diacre pour la saison d'hiver. Il est orné de deux dessins à la plume en pleine page (6r et 68v) et de nombreuses initiales dans le style de l'enluminure de Saint-Gall. Il appartient à la Chartreuse de Bâle et, comme le B III 2, lui fut offert par Pierre de la Trilline, évêque de Lodève dans les environs de Montpellier (1430-1441), qui remplissait plusieurs fonctions lors du Concile de Bâle.
En ligne depuis: 17.02.2010
Le manuscrit, achevé en 1479 par Johannes Gipsmüller, contient les Consuetudines Ordinis Cartusiensis rassemblées et approuvées par le pape Innocent, les « usi » des moines chartreux, ainsi que les décisions et les prescriptions des Statuta antiqua et des Statuta nova approuvés à la suite du chapitre général. Au début du volume est reliée une représentation du martyre de sainte Barbe.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit de petit format, en latin, provenant de la chartreuse de Bâle, se concentre sur la Passion du Christ. L'image de dévotion sur le contreplat supérieur reprend ce thème tout comme les textes qui sont l'œuvre, entre autres, de Ludolphe le Chartreux, Bonaventure et Eckbert de Schönau. Le premier texte contenu dans le manuscrit, un long texte dévotionnel, le De vita et passione Iesu Christi, a probablement été rédigé par le chartreux bâlois Heinrich Arnoldi.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit en parchemin de petit format provient de la chartreuse de Bâle où il a été achevé en 1478 par le copiste Johannes Gipsmüller. Les nombreux textes dévotionnels dédiés à différentes saintes sont pour la plupart anonymes, et certains – comme ceux de Marguerite, la patronne de la chartreuse bâloise – peuvent être probablement attribués à Heinrich Arnoldi. Le manuscrit est décoré d'illustrations en pleine page représentant les saintes traitées dans le texte, ainsi que de nombreuses initiales, lesquelles sont réalisées dans des styles très différents.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce livre d'heures richement décoré fut enluminé à Tours dans les années 1500, pour un propriétaire d'origine toulousaine. La ville de Tours et leVal de Loire devinrent au XVe siècle des lieux de résidence pour la cour des rois de France, et ce manuscrit est lié à ce passé prestigieux. En effet, le nom de Jean Bourdichon (vers 1457 – 1521), peintre de la cour, est associé à ce livre d'heures pour deux miniatures. Les 35 autres miniatures sont dues à trois enlumineurs de l'atelier de Jean Poyer († avant 1504), également établi à Tours.
En ligne depuis: 04.07.2012
Dix feuillets avec des illustrations contenant la seconde partie des prophéties des papes de Boniface IX à Eugène IV, autrefois attribuées à Joachim de Flore. Ils datent de la période du concile de Bâle et faisaient partie à l'origine d'un volume composite de la chartreuse contenant des actes du concile. Les dessins à la plume très expressifs permettent de reconnaître l'influence de l'atelier bâlois de Konrad Witz, l'un des plus importants représentants de la peinture du Rhin Supérieur, à l'époque gothique tardive.
En ligne depuis: 14.12.2017
Il s'agit de l'un des manuscrits d'Isidore du monastère de Fulda qui a été sauvé; en effet, au XVIème siècle, avant la destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, il a rejoint Bâle. Il y servit probablement de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Rédigé à Fulda à la fin du IXème siècle, il conserve encore sa reliure carolingienne dans une couverture de parchemin. En plus des oeuvres d'Isidore, il contient le plus ancien catalogue de la bibliothèque de Fulda, lesdites recettes bâloises en ancien allemand ainsi qu'un cycle iconographique d'astronomie et de comput.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le recueil de textes du couvent des Dominicains de Bâle, relié à neuf en 1952, est l'un des nombreux manuscrits ayant appartenu à Johannes Tagstern. Il contient des textes sur l'optique et la géométrie, comme l'ouvrage de Dietrich von Freiberg sur l'arc-en-ciel, avec de nombreux schémas clairs construits au compas et à la règle. La première partie, en parchemin, a été copiée au XIVe siècle, tandis que les suivantes, plus récentes, peuvent être datées grâce aux filigranes du papier avec un peu plus de précision à la fin de ce siècle ou au début du siècle suivant, au moment où le propriétaire, mentionné à la dernière page (f. 157v), est attesté comme membre du couvent.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le manuscrit avec l'épopée de Dietrich « Laurin » en moyen haut allemand est entré de manière aventureuse dans la bibliothèque universitaire de Bâle. Comme l'indique le bibliothécaire en chef Ludwig Sieber (1833-1891) dans le volume même, celui-ci fut retrouvé en 1878 sur les rives du Rhin à Bâle. Il fut ensuite donné à la bibliothèque universitaire par Ludwig Sieber et par son prédécesseur Wilhelm Vischer (bibliothécaire en chef 1867-1871). Le lieu où il a été trouvé a laissé des traces sur le manuscrit : le papier et la reliure sont fortement endommagés et fragiles, et montrent des traces de dégâts dus à l'eau, surtout sur le bord des feuillets. Le texte demeure cependant très lisible, même s'il est conservé de manière incomplète. Des fragments de documents dans la reliure, ainsi que le dessin à la plume d'une bannière avec le bâton épiscopal de Bâle, se rapportent à cette ville comme possible lieu d'origine.
En ligne depuis: 12.12.2019
Célèbre recueil de dictons de sagesse attribués au calife ʿAlī Ibn Abī Ṭālib (mort en 661). Chaque proverbe arabe est suivi d'une traduction persane en Maṯnawī (poème rimé) rédigée en ramal (métrique). Ces sentences sont aussi connues sous le titre de Ṣad kalima ou Miʾat kalima et ont été traduites en persan à plusieurs reprises. Dans cette version, le traducteur n'est pas nommé. La signature est celle d'un calligraphe célèbre de Chiraz, Ḥusayn al-Faḫḫār, laquelle est complétée de la date « Rabīʿ II 952 h. » [= juin-juillet 1545], qui situe l'achèvement de cette copie. Le manuscrit provient du legs de l'orientaliste Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit copié au Xe siècle au monastère de la Lavra de Stylos sur le mont Latmos en Carie par le scribe « Michael », contient le commentaire de Victor d'Antioche sur Marc ainsi que la chaîne d'André sur les Epîtres Catholiques. On y trouve deux miniatures inachevées, l'une représentant la Vierge sur son trône avec l'enfant Jésus (V3v), et l'autre le Christ en gloire (V4r). Lors de l'invasion de la Carie par les Turcs vers 1079, le codex fut transféré par Christodoulos de Patmos d'abord à Constantinople, puis sur l'île de Patmos. À la Renaissance, le manuscrit se trouve à Worms chez Johannes Camerarius, puis à Bâle chez Nicolaus Episcopius.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce recueil d'origine ashkénaze, compilé au XVe siècle, est un manuel composé principalement d'une pléthore de textes sur l'astronomie, l'astrologie, les pronostics, la médecine populaire et médico-astrologique, en rapport avec les maladies et la saignée, auxquels sont ajoutés d'autres textes portant sur une variété de sujets : tables et traités calendaires, poèmes éthiques et liturgiques, matériau halakhique et philosophique du XIIIe siècle traduit en hébreu. En outre, une petite mais significative découverte dans le manuscrit permet d'indiquer la ville de Cologne ou ses alentours comme lieu possible pour la production de ce recueil.
En ligne depuis: 18.06.2020
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
L'hymne à la Sainte Croix tirée du Carmina Figurata de l'abbé de Fulda Raban Maur, dont la présente version date probablement de 831, remplit chaque fois la page de gauche (23 des 28 figures sont conservées), tandis qu'à droite figure la version en prose correspondante ; la seconde partie en prose manque.
En ligne depuis: 20.12.2012
Manuscrit provenant de Bretagne, contenant les textes des quatre Evangiles ainsi que le prologue et un index des chapitres de Marc, Luc et Jean. La décoration se compose de 12 pages de tables des canons, de représentations des quatre évangélistes en habit sacerdotal ainsi que d'initiales au début de chaque chapitre et des Evangiles. La riche ornementation à entrelacs dénote une influence insulaire.
En ligne depuis: 23.09.2014
Les Aratea traduits en latin par Germanicus décrivent les 48 antiques signes du zodiaque et les mythes relatifs à leur naissance. Ils font partie des cycles iconographiques les plus appréciés dans les écoles monastiques médiévales. Le codex bernois réalisé à Saint-Bertin descend du manuscrit des Aratea de Leiden et contient des scholies conservées uniquement dans ce codex.
En ligne depuis: 23.09.2014
L'un des manuscrits les plus célèbres et les plus demandés de la Burgerbibliothek de Berne est le Liber ad honorem Augusti de Pierre d'Eboli. Ce manuscrit, extraordinairement décoré, est issu d'un atelier du cercle de la cour impériale en Italie du Sud. Le copiste et le miniaturiste ne sont pas connus; le texte a été sans doute corrigé par l'auteur lui-même. Le texte, un panégyrique latin d'environ 1700 distiques conservés dans ce seul manuscrit, est subdivisé en trois parties. Les deux premiers livres décrivent les antécédents et la conquête de la Sicile par les Souabes; le troisième livre contient une célébration des parents – l'empereur Henri IV et son épouse Constance, fille et héritière du roi Roger II de Sicile – du célèbre empereur Frédéric II de Hohenstaufen, né à Jesi, près d'Ancône, le 26 décembre 1194.
En ligne depuis: 22.03.2018
Extraordinaire compilation de différents textes d'Isidore portant sur des thèmes profanes (Etymologiae, De natura rerum) ou ecclésiastiques (Prooemia biblica, De ortu et obitu partum, Allegoriae), ainsi que des extraits sur la langue latine. Ce manuscrit contient trois tableaux de parenté en pleine page et des figures astronomiques et géométriques. Copié à l'origine dans le scriptorium de l'évêque Théodulfe d'Orléans, probablement à Saint-Mesmin-de-Micy, ce volume s'est trouvé assez rapidement conservé à Strasbourg, comme l'attestent de nombreuses Formulae iuris, ainsi qu'un glossaire d'herbes et des incantations. Le volume arriva à Berne en 1632 par le legs de Jacques Bongars ; ses feuilles de garde originales, du début du VIIIe siècle (Bern Burgerbibliothek, Cod. A 91.8), furent détachées vers 1870.
En ligne depuis: 18.06.2020
Cette compilation de différents textes légaux, connue sous le nom de Breviarium Alarici, provient probablement de la région du Haut-Rhin ; elle est précédée par deux extraits des Etymologiae d'Isidore qui se rapportent aussi aux lois, ainsi que par deux tableaux de parenté. A la fin se trouve un glossaire latin-hébreu-grec. Il s'agit d'un manuscrit exceptionnellement coloré qui donne l'impression d'être antique ; il possède un splendide frontispice et il servit de modèle pour l'édition de Johannes Sichard du Breviarium Alarici (qu'il considérait être le Codex Theodosianus), publiée par Heinrich Petri à Bâle en 1528. Le volume parvint à Berne en 1632 avec le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit de Prudence, richement illustré et réalisé vers 900 dans la région du Lac de Constance, compte parmi les chefs-d'œuvre de la miniature carolingienne. Il contient les sept poèmes publiés par Prudence en 405 ainsi que huit œuvres ajoutées plus tard. Le codex fut donné par l'évêque Erchenbald de Strasbourg (965-991) à l'église épiscopale de Strasbourg et entre plus tard en possession de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 07.10.2013
L'Evangéliaire de Fleury contient les textes des quatre Evangiles précédés chacun de deux index des chapitres. Au début a été relié un quaternion avec des lettres de Jérôme au pape Damase et de Eusèbe à Cyprien. La décoration se compose de 15 tables des canons et de représentations de la main de Dieu avec les symboles des évangélistes.
En ligne depuis: 23.09.2014
Ledit « Berner Parzival » constitue le dernier témoin textuel manuscrit daté du poème chevaleresque sur le Saint Graal de Wolfram von Eschenbach. Rédigé entre 1200 et 1210, il est également illustré. Le manuscrit a probablement été commandité en 1467 par le marchand bernois Jörg Friburger au copiste Johann Stemhein de Constance. Ce dernier a modernisé le texte de son modèle au point de vue stylistique et rédactionnel afin de l'adapter au goût d'un public urbain de la fin du Moyen-Âge. De plus, il a fourni des indications pour les illustrations, qu'un peintre a exécutées un peu plus tard en réalisant 20 dessins à la plume colorés. La suite de l'histoire de ce manuscrit qui compte aujourd'hui 180 pages est inconnue ; il doit cependant être parvenu en possession de la bibliothèque de la ville de Berne, dans les premières années du XIXème siècle, puisque sa présence y est attestée au plus tard en 1816.
En ligne depuis: 26.09.2017
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le premier volume contient les débuts de l'histoire de Berne, de la fondation de la ville jusqu'en l'an 1421, s'appuyant sur l'ancienne chronique de Konrad Justinger, dans la version de Benedicht Tschachtlan. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le deuxième volume contient les événements des années 1421 à 1466 et se fonde en grande partie sur la révision de Benedicht Tchachtlan de l'oeuvre de Fründ. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui en 1762 offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Spiezer Chronik du chroniqueur Diebold Schilling, ainsi nommée d'après le lieu où elle fut longtemps conservée, est une œuvre commanditée par Rudolf von Erlach. Elle est aussi connue sous le nom de Privater Schilling. Elle contient les débuts de l'histoire bernoise, de la fondation de la ville jusqu'aux événements du milieu du XVe s. et, contrairement à la chronique officielle en trois volumes de Diebold Schilling (Bern, Burgerbibliothek Mss.h.h.I.1-3), est restée incomplète (les guerres de Bourgogne n'y figurent pas).
En ligne depuis: 20.12.2012
Missel en usage dans le diocèse de Constance, écrit par le prébendier de Beromünster Johannes Dörflinger en 1474-1475 pour l'église de Hochdorf (Lucerne). Le manuscrit a été commandité pour la nouvelle chapellenie des Saints Pierre et Paul, peut-être par son fondateur, le pléban et doyen Johannes Teller. Il contient des initiales filigranées raffinées au début des différentes sections liturgiques et une miniature en pleine page représentant la Crucifixion (106v) pour introduire le Te igitur. Sur quelques pages, qui étaient restées blanches, ont été transcrits les principaux documents relatifs à la création de la prébende des Saints Pierre et Paul à Hochdorf (78r-82v).
En ligne depuis: 23.09.2014
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le deuxième des trois volumes de la chronique, contient principalement le récit des anciennes guerres de Zurich et est illustré de 130 dessins à la plume. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second aux Archives de la ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
La page imagée contient dans la moitié supérieure Job nu et ses trois amis, sur la moitié inférieure l'auteur Grégoire le Grand inspiré par la colombe de l'Esprit Saint et un bénédictin, représentant habituellement Pierre Diacre, probablement dessiné par un autre artiste. Sur la page postérieure se trouve un poème léonin de deux vers sur Frowin qui attribue sans équivoque la feuille à Engelberg. Selon P. Karl Stadler, le feuillet appartenait encore en 1787 au premier volume des Moralia in Iob de Grégoire le Grand (Engelberg, Stiftsbibliothek, Cod. 20, ici immédiatement avant f. 1). Au milieu du XIXe s. il se trouvait en possession de Jacob Heinrich von Hefner-Alteneck (1811–1903) et est copié très précisément dans son livre Trachten des Mittelalters (1840-54, ici Bd. 1, Tableau 57 et p. 76f.). En novembre 1953, le feuillet fut acheté par vom J.H. Wade Fund pour le Cleveland Museum of Art.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit copié en 1480 à l'abbaye cistercienne de Maulbronn (Diocèse de Spire, Wurtemberg, cf. f° 44), le CB 19 rassemble le traité de Egbert de Schönau, frère de sainte Elisabeth de Schönau, et des prières mariales copiées par une deuxième main.
En ligne depuis: 25.03.2009
Remarquable manuscrit de la fin du Xe siècle, réalisé sans doute à Constantinople ou à Smyrne, le CB 25 réunit les quatre Evangiles en langue grecque. Le texte biblique est entouré du commentaire de Pierre de Laodicée (chaîne exégétique) écrit en lettres cursives. Le volume est orné de deux précieuses miniatures à pleine page représentant Luc et Marc sur fond d'or.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit arménien fut écrit en 1606 dans l'église de St. Nikoghayos à Istanbul. Il contient les quatre Evangiles, l'Apocalypse de saint Jean et un index des Evangiles écrit pour un usage liturgique par un autre copiste du même siècle. La reliure en argent fut peut-être réalisée un siècle après la copie du manuscrit. Les miniatures des tables des canons, méritent une attention particulière. Elles ont été peintes conformément au texte du “Commentaire des tables des canons” de Stepanos Syunetsi (VIIIème s.), dans lequel l'auteur expose en détail les motifs animaux, floraux et géométriques, ainsi que le symbolisme des chiffres et des couleurs de chacune des tables des canons. Le peintre a interprété les symboles et les motifs utilisés dans chacune des dix tables des canons, en plaçant en perspective les explications correspondantes dans la partie inférieure.
En ligne depuis: 19.03.2015
Au début du dix-septième siècle fut publié un livre de magie noire attribué au Faust mythique, connu sous le nom de Höllenzwang. La bibliothèque de Weimar contenait un manuscrit de cet ouvrage dont Goethe avait pris connaissance. C'est un manuscrit semblable que Martin Bodmer put acquérir en 1949. Ce document, difficilement datable, est écrit en signe cabalistiques, censés, d'après la glose écrite en allemand, renfermer une série de formules magiques à l'usage des exorcistes, pour susciter, notamment, les sept esprits du mal.
En ligne depuis: 17.12.2015
La réforme carolingienne avait répondu à la volonté d'uniformisation religieuse en proposant une règle unique pour les moines, la Concordia regularum de Benoît d'Aniane. Dans ce sillage, le tournant du VIIIe et du IXe siècle cherche à distinguer l'état monastique de l'état canonial. Louis le Pieux fait ainsi publier en 816 le résultat du Concile d'Aix ; les Institutions canoniques présentent dans leur première partie les préceptes des Pères et les conciles antérieurs, la seconde expose les décisions du concile. La rédaction de cet ouvrage a longtemps été attribuée à Amalaire de Metz, élève d'Alcuin et conseiller de Charlemagne ; il faut toutefois chercher un autre auteur à cet ensemble de 118 chapitres, parfois laborieux, Benoît d'Aniane y aurait contribué. Copié dans une belle écriture caroline quelques années seulement après la publication de ce texte (première moitié du IXe siècle), le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer a appartenu à l'abbaye bénédictine de Saint-Jacques de Mayence. Un dessin à pleine page représentant la crucifixion a été ajouté au XIIe ou au XIIIe siècle à la fin du volume.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce graduel, copié en 1071 par l'archiprêtre Jean de l'église Sainte-Cécile du Transtévère, contient la notation musicale de différents chants de la messe. La version mélodique de ces textes fait de ce manuscrit le plus ancien témoin du «vieux chant romain».
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce manuscrit hébraïque du XVe siècle réunit les textes liturgiques et commente les rites qui scandent la cérémonie de la Pâque juive. La Haggadah de Pessah, richement illustrée et enluminée, contient la version liturgique intégrale du récit de l'Exode. La première partie du manuscrit présente le texte du rite italien, la seconde celui du rite ashkénaze. Il a été copié et enluminé par Joël ben Siméon, qui signe son ouvrage dans un colophon (f. 34r) : Je suis Joël ben Siméon – que sa mémoire soit une bénédiction – appelé Veibusch Ashkénazi, originaire de la ville de Cologne, sise sur les bords du Rhin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Créateur du catalan comme langue littéraire et scientifique, Raymond Lulle naît à Majorque, où se croisent traditions chrétiennes, musulmanes et juives. Ecrit par plusieurs copistes au XIVe siècle, le CB 109 rassemble des œuvres philosophiques et théologiques du penseur catalan. Il est orné de tableaux et de diagrammes.
En ligne depuis: 21.12.2009
Les deux textes, De rebus bellicis (ff. 5r-17v) et Notitia dignitatum (ff. 19r-94r), réunis dans ce manuscrit, remontent à l'Antiquité et présentent respectivement les machines de guerre utilisées par l'armée romaine pour le premier, et l'organisation militaire du Bas-Empire, dans ses parties occidentale et orientale, pour le second. Ils ont été conçus dès l'origine, entre la fin du IVe et le début du Ve siècle, avec des illustrations, dont la plus ancienne copie connue, remontant à la fin du IXe et le début du Xe siècle, était conservée à la bibliothèque de la cathédrale de Spire (dont il ne subsiste aujourd'hui qu'un seul feuillet). Cet exemplaire fut emprunté en 1436 par le cardinal Pietro Donato alors qu'il se trouvait au concile de Bâle où moins deux copies, enluminées par Péronet Lamy, furent réalisées (Oxford, Bodleian Library, Ms. Canon. Misc. 378 ; Paris, BnF, lat. 9661). Le manuscrit de la Fondation Martin Bodmer en est une nouvelle reproduction, moins d'un siècle plus tard, qui pourrait avoir servi à l'édition de ces deux textes, images y compris, par Sigismundus Gelenius parue chez Froben à Bâle en 1552.
En ligne depuis: 10.12.2020
Réalisé dans les premières années du XVIème siècle, alors que l'imprimerie a déjà affirmé son savoir-faire, le CB 130 témoigne d'une maîtrise souveraine de la calligraphie et de l'art pictural. Copié par Bartolomeo Sanvito, qui a exécuté quatre autres manuscrits du Canzoniere et des Triumphi de Pétrarque, il offre une écriture sobre et équilibrée, enrichie d'enluminures raffinées. Trois peintures sur feuille de parchemin marquent le début des parties du livre.
En ligne depuis: 25.03.2009
Le De Balneis Puteolanis, poème didactique attribué au médecin-poète de Salerne Pietro da Eboli, présente les qualités curatives d'une trentaine de sources des bains de Baïes et de Pouzzoles. Ce texte, qui connaîtra une grande postérité aussi bien en latin que dans ses traductions italiennes et françaises, conserve ainsi le souvenir des thermes détruits par un tremblement de terre en 1538. Le CB 135, illustré de peintures à pleine page, a sans doute été copié dans la première moitié du XIVe siècle dans l'entourage de Robert d'Anjou.
En ligne depuis: 31.07.2007
Les deux cartes enluminées appartenaient probablement à un atlas de cartes marines, ou atlas portulan. La première, orientée vers le nord, représente une partie des côtes de l'océan Atlantique et de la mer Méditerranée, de part et d'autre du détroit de Gibraltar, entre les îles Canaries et le nord de l'Italie. La deuxième carte, orientée vers l'ouest, donne à voir les îles de la mer Egée entre la Crête (Candia) et Thessalonique, la Grèce et l'Asie Mineure, où sont situées, de manière anachronique, Troie et Constantinople. Une échelle de latitudes sur la première carte, des échelles de distances graduées près des marges, des lignes de rhumbs et des roses des vents ornées de fleurs de lys accompagnent les toponymes du littoral en rouge et en noir perpendiculairement aux côtes. Leur tracé, très stylisé, accentue les caps et les estuaires et le cartographe a également représenté certains fleuves, mais sans grande précision. A l'intérieur des terres, et localisées de manière assez floue, figurent des vignettes urbaines avec des pavillons armoriés, des montagnes et des arbres. En mer, quelques navires et un animal marin apparaissent sur les deux cartes. Les noms des régions sont inscrits sur des banderoles, ou indiqués en caractères plus grands. Le style particulier du dessin des villes et des décors et la graphie renvoient à la production de Giovanni Battista Cavallini, ou de son successeur Pietro Cavallini, actifs à Livourne entre 1636 et 1688.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le Romuleon, compilation latine anonyme de textes traitant de l'histoire romaine, a été attribué à Benvenuto da Imola. Exécuté en France vers 1440, le CB 143 a peut-être été copié du vivant du roi Charles VII, représenté au f° 6v. L'ouverture des livres de ce recueil est marquée par de délicates enluminures.
En ligne depuis: 25.03.2009
Huit magnifiques peintures à pleine page exécutées vers 1470 par Jean Colombe illustrent Le Mortifiement de Vaine Plaisance du roi René d'Anjou. Ce poème allégorique, débat entre l'âme et le cœur écrit en 1455, invite l'homme à renoncer aux désirs toujours insatisfaits du cœur pour se tourner vers ceux que peut combler la présence divine.
En ligne depuis: 25.07.2006
Ecrit sans doute dans les années 1520-1528, le Tristan du Lyonnais Pierre Sala se fait l'héritier de la tradition médiévale, des cycles en prose du Tristan et du Lancelot aux romans de la Table Ronde italiens. Ce récit de l'amitié exemplaire entre Tristan et Lancelot, où les aventures chevaleresques le disputent aux intrigues amoureuses, n'en est pas moins déjà ouvert à l'écriture de la Renaissance. Il n'est transmis que par deux manuscrits. Celui de la Fondation Martin Bodmer serait l'exemplaire de dédicace offert au roi François Ier. Il est illustré de vingt-six dessins à la plume et à l'aquarelle.
En ligne depuis: 26.04.2007
Manuscrit humanistique italien de la fin de la Renaissance, contenant des extraits de diverses oeuvres d'auteurs latins et grecs, parmi lesquels Pline, Cicéron, Silius Italicus, Plaute, Tite-Live, Horace, Salluste, Plutarque, Sénèque et d'autres. Pellegrin reprend de Tammaro de Marinis l'attribution de l'écriture au copiste Gian Marco Cinico, actif pour les rois de Naples, entre 1458 et 1494. Les différentes parties sont introduites par des initiales en or avec un décor de bianchi girari, seulement partiellement dessiné (ff. 1v, 4v, 20r, 22r, 50r, 186v). Certains de ces bianchi girari sont épargnés sur fond bleu, rouge, vert ou noir, d'autres colorés en rose, vert ou bleu sur fond noir ou doré. Les rameaux de vigne sont peuplés de putti et d'animaux tels que des lapins, des cerfs, des papillons et des oiseaux. Dans les divers cadres, les putti sont représentés en train de s'adonner à la chasse ou à d'autres activités ludiques (par ex. ff. 55r, 79r, 139r, 169r).
En ligne depuis: 17.12.2015
Composée par Boccace entre 1353 et 1356, puis complétée en 1373, cette œuvre morale traitant de l'instabilité de Fortune, abondamment copiée, imprimée puis traduite dans de nombreuses langues, a connu un immense succès en Europe. La traduction française de Laurent de Premierfait pour Jean de Berry a rencontré le même succès que l'original, comme en témoignent les soixante-huit manuscrits conservés de ce texte. Contrairement à la version latine, les manuscrits français présentent un riche programme iconographique, sans doute établi par Laurent de Premierfait lui-même. Ainsi le CB 174, exécuté en France au XVe siècle, dont chacun des livres s'ouvre sur une suite de petites peintures (150 au total) illustrant les « cas » exposés dans le texte qui suit.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Rhetorica, œuvre latine de l'enseignement de Guillaume Fichet pendant plus de dix ans, est le témoignage de cet art du « bien parler » dont les traités disparaîtront bientôt. Ce manuscrit richement enluminé a été écrit en Sorbonne à Paris, en 1471 (la même année que l'édition imprimée du texte) ; il s'ouvre sur une grande miniature qui représente l'auteur offrant son livre à la princesse Yolande de Savoie.
En ligne depuis: 22.03.2012
Les 13 grandes peintures de ce manuscrit français copié au XVe siècle reproduisent les enluminures exécutées par l'un des plus importants enlumineurs de la fin du Moyen-âge : Jean Fouquet (BnF, ms. fr. 247). Abondamment rehaussées d'or, elles occupent les deux tiers de la page ; de nombreuses initiales enrichies de fleurs sur fond d'or complètent le programme iconographique. L'ouvrage est incomplet du premier feuillet, qui était certainement orné d'une enluminure (Adam et Eve ?). En tête du prologue, une petite miniature représente l'auteur écrivant son livre. Les Antiquitates iudaicae retracent l'histoire de la nation juive depuis la genèse jusqu'en l'an 66 de notre ère.
En ligne depuis: 22.03.2012
Exemplaire de luxe de la Vie d'Ésope, mi historique, mi légendaire, composé par Maxime Planude vers 1300. Ces folios constituaient autrefois la première partie d'un manuscrit des Fables d'Ésope, aujourd'hui principalement conservé à New York, écrit à Florence entre 1482 et 1485 par Démétrios Damilas, copiste majeur de la cour des Médicis, pour le jeune fils de Laurent le Magnifique, Pierre II Médicis, alors âgé de 10-12 ans. Dans le splendide frontispice, on a reconnu les portraits de Planude et de Pierre II.
En ligne depuis: 17.12.2015
On connaît environ 70 manuscrits du Dragmaticon de Guillaume de Conches, un des maîtres de la célèbre École de Chartres au XIIe siècle. Le CB 188, réalisé sans doute en milieu scolastique dans la région de Cologne vers 1230, est une des plus anciennes copies qui nous en soient parvenues. Son format maniable, ses schémas et ses tableaux tout comme son écriture (gothique cursive) le destinaient vraisemblablement à un usage universitaire. Le premier cahier du volume est occupé par un comput, qui sert au calcul du calendrier, particulièrement en vue d'établir les dates des fêtes mobiles.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce manuscrit écrit en langue perse contient un choix des “Cent sentences d'Ali”, un recueil de sentences et de proverbes, traditionnellement attribués à Ali ibn Abi Talib, le quatrième calife et aussi le cousin et le gendre du prophète Mahomet. Pour les chiites (de šīʿat ʿAlī, le "Parti d'Ali") Ali joue un rôle religieux important, en tant que premier imam. Le mansucrit fut rédigé en 1559 par le calligraphe Jalal ibn Muhammad à Boukhara. Pour le texte celui-ci a utilisé l'écriture Nastaliq, un style calligraphique très répandu pour l'alphabet arabo-persan, tandis que pour les titres il a utilisé l'écriture calligraphique arabe commune Nasḫī. Les six miniatures en pleine page, auxquelles l'or a donné du relief, furent ajoutées dans le second/troisième quart du XVIIème siècle. A remarquer dans l'image à la p. 9, au centre de la marge inférieure, la représentation rare d'un personnage qui tourne le dos à l'observateur et dont on ne voit que l'arrière de la tête. Sur la même page, à gauche, derrière différents musiciens, ont aussi été représentés deux européens, reconnaissables à leur habillement.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Le livre fait partie de la catégorie du nara ehon, un type de récit illustré polychrome publié à partir de l'époque Muromachi et durant toute la première moitié de l'époque Edo. Le terme nara ehon a été communément appliqué à tous les livres illustrés de ces périodes jusqu'à l'ère Meiji, mais son origine reste peu claire. Le format du nara ehon diffère selon les époques. Les premiers exemplaires de l'époque Momoyama jusqu'au tout début de l'époque Edo mesurent tous environ 30 cm de haut, un format vertical semblable au in-quarto européen. Les exemplaires produits depuis l'ère Kanei, durant la première moitié de l'époque Edo ont plutôt une disposition horizontale. Ils sont aussi généralement basés sur le genre de l'otogizōshi, de courts récits qui émergent depuis l'époque Kamakura et dont la plus grande partie se concentrent à l'époque Muromachi. Durant la dernière moitié du XVIIème siècle, les thèmes se centrent sur des récits touchant l'aristocratie ou la riche classe marchande, avant que la popularité du nara ehon ne commence à décliner. Cet exemplaire pourrait dater de l'ère Keichō (1596-1615).
En ligne depuis: 23.06.2016
Les Contes d'Ise sont un des plus anciens et des plus connus des uta monogatari, un sous-genre du monogatari, qui se focalise sur le genre poétique waka où la narration se transforme en poésie. L'auteur et la date exacte de composition demeurent inconnus, mais ils sont aujourd'hui datés de la première époque de Heian. Ils sont aussi connus sous le titre de « Zaigo chūjō nikki », ou Journaux du prince Ariwara no Narihira. Le personnage principal des Contes d'Ise est censé être le prince et poète, Ariwara no Narihira (qui a vécu au IXème siècle), dont le waka (poésie japonaise) figure dans le conte. Toutefois, étant donné que les contes renvoient clairement à une date plus tardive, Narihira lui-même ne peut en être considéré comme l'auteur. Les contes traitent généralement des divers sentiments humains, d'affaires de coeur à l'amour filial. Tandis que de nombreux chapitres ont une connotation fortement aristocratique, ils ne se limitent cependant pas au monde de la noblesse mais incluent aussi le destin des gens ordinaires, ainsi le chapitre 23 Tsutsuizutsu. Les personnages restent souvent anonymes et se réfèrent seulement à 'la jeune fille' ou 'l'homme'. Le conte peut donc être interprété comme un effort de généralisation afin de centrer le thème sur les relations humaines et les sentiments. Cet exemplaire est relié en soie et orné d'illustrations à l'encre, en polychromie et or.
En ligne depuis: 23.06.2016
Les Contes d'Ise sont un des plus anciens et des plus connus des uta monogatari, un sous-genre du monogatari, qui se focalise sur le genre poétique waka où la narration se transforme en poésie. L'auteur et la date exacte de composition demeurent inconnus, mais ils sont aujourd'hui datés de la première époque de Heian. Ils sont aussi connus sous le titre de « Zaigo chūjō nikki », ou Journaux du prince Ariwara no Narihira. Le personnage principal des Contes d'Ise est censé être le prince et poète, Ariwara no Narihira (qui a vécu au IXème siècle), dont le waka (poésie japonaise) figure dans le conte. Toutefois, étant donné que les contes renvoient clairement à une date plus tardive, Narihira lui-même ne peut en être considéré comme l'auteur. Les contes traitent généralement des divers sentiments humains, d'affaires de coeur à l'amour filial. Tandis que de nombreux chapitres ont une connotation fortement aristocratique, ils ne se limitent cependant pas au monde de la noblesse mais incluent aussi le destin des gens ordinaires, ainsi le chapitre 23 Tsutsuizutsu. Les personnages restent souvent anonymes et se réfèrent seulement à 'la jeune fille' ou 'l'homme'. Le conte peut donc être interprété comme un effort de généralisation afin de centrer le thème sur les relations humaines et les sentiments. Cet exemplaire est relié en soie et orné d'illustrations à l'encre, en polychromie et or.
En ligne depuis: 23.06.2016
Le manuscrit contient une adaptation, en pendjabi/braj bhasha, du livre 10 du Bhāgavatapurāṇa, copié en écriture gurmukhi. Il s'agit d'une collection d'histoires de la vie du dieu Krishna versifiée (caupaī, kabitā, soraṭhā et autres). Contrairement à la version en sanscrit, ce texte n'a pas une structure claire en chapitres et présente une numérotation continue (880 vers). Il est richement illustré avec des scènes de la vie de Krishna (plus de 200 miniatures). Il s'agit d'une variante versifiée libre de l'ancien texte sanscrit écrit en ślokas, qui était extrêmement populaire en Inde.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit du XVIIIème siècle, appelé le Kedārakalpa, constitue une partie du Nandīpurāṇa. Il décrit et représente en 61 miniatures raffinées le pèlerinage religieux d'un groupe de yogis dans l'Himalaya, dans la région de Kedarnath. Il s'agit d'un texte du shivaïsme – dont la divinité principale est Shiva. L'objectif premier de ce texte est d'inciter les lecteurs à accomplir ce pèlerinage sacré à Shiva.
En ligne depuis: 22.06.2017
Il s'agit d'un manuscrit composite, copié en écriture devanagari teintée de style du Cachemire, qui réunit un certain nombre de textes rituels en lien avec la vénération de Vishnou. 1. (ff. 1_1r-1_6r) Textes préparatoires et rituels (sans titre), commençant avec une série de pratiques rituelles probablement d'influence Pancharatra, à savoir des nyāsas et des dhyānas, soit l'attribution de divinités et de syllabes aux différentes parties du corps et la visualisation de la divinité principale. 2. (ff. 1_6r-1_149v) Bhagavadgīta: le texte principal de ce recueil. Le Bhagavadgīta (« Chant du Seigneur »), qui est une partie du Mahābhārata, livre 6 à 18, est l'un des textes les plus copiés de la tradition hindouiste, et cette partie de l'épopée du Mahābhārata survit dans un très grand nombre de manuscrits. 3. (ff. 2_1r-2_107v) Copies d'autres parties du Mahābhārata, Śāntiparvaṇ, qui sont toutes en lien avec Vishnou. 4. (ff. 3_1r-6_31v) Deux parties du Pāñcarātrika Sanatkumārasaṃhitā, en lien avec la vénération de Vishnou, et des mantras incluant (ff. 4_1r-4_21r) Pāṇḍavagītāstotra, (ff. 5_1r-5_20v) Gopālapaṭala, (ff. 6_1r-6_23r) Gopālalaghupaddhati et d'autres textes. 5. (ff. 7_1r-7_37v) Parties de tantras, a. Saṃmohanatantra, traitant de la vénération de Vishnou, c'est à dire Gopālasahasranāmastrotra; b. Gautamītantra, la partie appelée Gopālastavarāja. 6. (ff. 8_1r-10_8r) Deux textes différents: 1. Niṃbarkakavaca, qui est un produit de la dévotion de la lignée de Nimbarka des vishnouites. 2. Partie de textes rituels de Sāmaveda, traitant de cinq saṃskāras, ainsi que divers mantras védiques, comme Gāyatrī, dans ses formes vishnouites. 7. (ff. 11_1r-11_11v) Partie du Bhaviṣyotarapurāṇa traitant de la dévotion des pierres liées à Vishnou venant de la rivière Gaṇḍakī (dont le nom commun est shaligram). Le manuscrit contient 3 titres enluminés et 12 miniatures qui pour la plupart représentent Krishna. D'après le colophon (ff. 11_11v-11_12r), le texte a été écrit au Cachemire, dans un monastère nommé Ahalyamath, en 1833 Saṃvat, soit 1776 ou 1777 de l'ère chrétienne, par une personne appelée Gaṇeśa[bhaṭṭa?] Nandarāma. Toutefois la deuxième partie du colophon (manquant partiellement) lie l'histoire du manuscrit à Vrindavan.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce Codex mexicain, écrit en nahuatl, fait partie du groupe de Codex désigné sous le nom de Codex Techialoyan. Il provient de Santa María de la Asunción Tepexoyucan, près du village de San Martín Ocoyoacac, situé dans la Vallée de Toluca, Etat de Mexico, Mexique. Il s'agit d'un altepeamatl, « livre du village », ou tlalamatl, « livre de terres », qui consigne les limites des terres entre le village de Tepezoyuca et ses voisins, il établit aussi la liste des toponymes des bornes. Les signataires du Codex sont huit personnages clés du village à ce moment-là : parmi eux, don Esteban Axayacatl, « capitaine », don Miguel Achcuey, « fiscal », et don Simón de Santa María, « mayordomo ».
En ligne depuis: 07.10.2013
Sous le nom de Testeriano sont désignés des manuscrits qui contiennent le catéchisme, dont l'écriture en images fut attribuée au frère missionnaire franciscain Jacobo de Testera (XVIème s.). Déjà durant le XIIème siècle s'était développée en Amérique centrale une écriture constituée d'un mélange d'idéogrammes, de pictogrammes et de signes phonétiques, dont les manuscrits témoins originaux furent détruits lors de la conquête espagnole du XVIème siècle. Afin de pouvoir communiquer avec la population indigène, les missionnaires chrétiens ont repris ce système d'écriture, mais ont inventé eux-mêmes la plupart des symboles, puisque leur but était de transmettre de nouveaux contenus chrétiens. Ainsi, trois têtes couronnées représentaient la Trinité et donc Dieu alors que deux têtes couronnées avec des clés et une épée les apôtres Pierre et Paul. Le manuscrit se lisait de gauche à droite sur deux pages, tandis que les différentes parties étaient divisées par des vignettes décoratives verticales. Le manuscrit contient de nombreuses brèves prières (parmi lesquelles ff. 1v-2r Persignum, 2v-4r Ave Maria, 4v-8r Credo) et une longue oraison (ff. 27v-35r) qui constitue une répétion du dogme chrétien.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce registre de 275 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2'300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.
En ligne depuis: 08.10.2020
Manuscrit contenant le commentaire de Jérôme sur les quatre Evangiles, écrit au Xe siècle (avant 950) à l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Commentaire des huit premières lettres de Paul. Il s'agit d'une copie d'un exemplaire (perdu), composé, d'après la tradition, avant 945 par l'abbé Thietland († vers 964). De grandes parties du texte dépendent du commentaire de Paul de l'évêque Atto de Vercelli (885-961).
En ligne depuis: 20.12.2012
Il s'agit du plus ancien graduel complet neumé conservé, contenant divers ajouts (comme les versets de l'Alleluia, les antiphons et les versets psalmodiés des antiphons de la communion). Etant donné que le graduel est complet, ce manuscrit revêt encore aujourd'hui une grande importance pour la recherche sur le chant grégorien. La seconde partie est composée du Libyer Ymnorum, les séquences de Notker de Saint-Gall. Des recherches récentes ont confirmé que le codex a été écrit à Einsiedeln vers 960-970, certainement pour le troisième abbé du monastère, l'Anglais Gregor.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit contient entre autres textes une collection de canons de droit ecclésiastique, appelée Collectio Quesnelliana. Il fut probablement réalisé dans un scriptorium du nord de la France et appartint plus tard à la bibliothèque de la cour de Charlemagne. Au XIe s. sa présence est attestée dans la bibliothèque de la cathédrale de Cologne où il fut annoté par Bernold de Constance. Il appartint ensuite à l'évêque auxiliaire de Constance Jakob Johann Mirgel (1559-1629), pour ensuite rejoindre l'Abbaye d'Einsiedeln, avec une partie de ses livres.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit constitue, avec les 247(379), 248(380) et 249(381), le dernier des quatre tomes d'une collection de vies de saints et de passions de martyrs, réparties selon l'année liturgique. Les quatre volumes furent sans doute utilisés à Einsiedeln, où ils furent aussi probablement réalisés. Chaque vie est introduite par une grande initiale rubriquée et le long des marges sont insérées de nombreuses gloses et manicules de Heinrich von Ligerz. Les anciennes pages de garde, aujourd'hui détachées, ont laissé à l'intérieur des couvertures les traces d'un texte liturgique avec des neumes et, dans celle de l'arrière, d'une initiale enluminée.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le livre de dévotion de l'abbé Ulrich Rösch de Saint-Gall, écrit 1472, contenant entres autres des prières et un calendrier, a de nombreuses initiales ornées.
En ligne depuis: 31.07.2009
Boèce est l'auteur des deux traités transmis dans ce manuscrit du Xème siècle: le De geometria (1-22) et le De musica (23-145). Les deux textes sont entourés de nombreux dessins et de gloses marginales et interlinéaires.
En ligne depuis: 22.03.2017