Texte latin, traduction en haut allemand et commentaire du De consolatione philosophiae de Boèce par le moine de Saint-Gall, Notker le Germanique (1022). La seule version conservée de la première moitié du XIe siècle ; manuscrit incomplet de Notker, contenant une traduction et une étude des Categoriae d'Anicius Manlius Severinus Boethius (480-524).
En ligne depuis: 12.12.2006
Le manuscrit composite, écrit entre 1425 et 1428 dans la région du lac de Constance mais non à l'Abbaye de Saint-Gall, contient un grand nombre de traités de comput, d'astronomie et de cosmographe en langue latine, parmi lesquels l'œuvre très diffusée le De sphaera mundi de Jean de Sacrobosco et son œuvre de base d'arithmétique le Tractatus de algorismo. Le manuscrit qui commence par un calendrier, contient aussi quelques illustrations, comme les douze signes du zodiaque, une carte des vents, des dessins de l'écliptique du soleil et de la lune, les constellations de planètes et d'étoiles, un homme aux points de saignée, une carte du monde ronde qui rappelle les cartes T-O du début du Moyen-Age et (aux pp. 265 et 266) douze images simples des mois, avec des brèves légendes versifiées en allemand, inspirées de la vie quotidienne des hommes de la fin du Moyen-Age imprégnée par la nature et l'agriculture.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le volume contient le Manuale confessorum du moine dominicain Johannes Nider, né à Isny, plus tard actif à Nuremberg et à Vienne (p. 3-124), les Problemata Aristotelis d'Albert le Grand, une oeuvre également connue sous le titre de De generatione et corruptione (p. 129-168), le second livre de la Physique aristotélicienne In librum secundum physicorum (p. 169-212), le traité De constellacione [siderum] in nativitate (p. 212-213), la collection d'exempla de la fin du Moyen Age Gesta Romanorum (p. 258-453). Le texte sur les pages 129-213 est daté de 1459. Les pages 259-453 ont été achevées par le scribe, Konrad Heinrich von Tettnang, le 30 août 1402.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit composite destiné à l'enseignement scolaire, écrit à Mayence, dans la première moitié du XIe s., peut-être apporté à Saint-Gall par le moine Ekkehart IV. Celui-ci fut, par intermittence, maître de l'école de la cathédrale de Mayence et ajouta un grand nombre de gloses au manuscrit. Le codex contient de nombreux textes d'usage scolaire, par exemple une copie du commentaire de Boèce de l'Herméneutique d'Aristote, la Topica de Cicéron, la Géométrie I du (pseudo?)-Boèce et de nombreuses autres oeuvres de Boèce, telles que De differentiis topicis, De divisione, De syllogismis categoricis o De syllogismis hypotheticis. A la fin du volume, sont transcrits deux courts textes d'Ekkehart IV sur les Septem Artes Liberales: le De Boethio (p. 488) et une allégorie des Septem Artes Liberales (p. 490) sous forme d'instructions à un orfèvre.
En ligne depuis: 15.04.2010
Manuscrit composite du XIe s. écrit probablement à l'Abbaye de Saint-Gall. Le codex contient surtout des commentaires de Boèce: de la Topica de Cicéron et de l'Isagoge du philosophe néoplatonicien Porphyre († après 300), l'Isagoge lui-même de Porphyre et divers autres textes, parmi lesquels, par exemple, de courts écrits de Walahfrid Strabon (Regulae metricae; une lettre avec l'incipit Domino meo benedictus salus et vita) et de l'érudit latin de l'Antiquité tardive, Marius Victorinus (De generatione divina).
En ligne depuis: 15.04.2010
Copie pour l'usage personnel de divers commentaires anonymes de l'Isagoge de Porphyre († après 300) et de divers traités philosophiques d'Aristote et de Boèce, écrite probablement au XIIe s.
En ligne depuis: 15.04.2010
Copie annotée de l'oeuvre d'Aristote De natura animalium tractatus XIX, dans une transcription latine de l'érudit Michael Scotus († vers 1235), écrite au XIIIe s. et ornée d'une initiale historiée partiellement dorée et représentant un homme assis devant un livre. En 1453, le codex s'est retrouvé en possession d'un Johannes Kalb de Wangen (en Allgäu) et fut relié avec une reliure souple.
En ligne depuis: 15.04.2010
Manuscrit philosophique du XIII/XIVe s., contenant les traductions latines du Liber de definitionibus par Isaak ben Salomon Israeli, un juif qui vécut en Egypte et en Tunisie († vers 932), du De quinque essentiis du philosophe et mathématicien arabe, Al-Kindi (latinisé en Alkindus; † 873), du Liber de causis, faussement attribué à Aristote, ainsi que le début du De differentia spiritus et animae du philosophe arabe, Qusta ibn Luqa (latinisé en Costa ben Luca; 820-912). Le codex est relié par une reliure souple endommagée.
En ligne depuis: 15.04.2010
Copie du commentaire d'Aristote par le philosophe et naturaliste français Nicolas Oresme († 1382) Quaestiones super libros Meteororum; d'après le colophon (f. 175v) elle fut terminée en septembre 1459.
En ligne depuis: 15.04.2010
Copie du commentaire du philosophe Nikolaus Theoderici d'Amsterdam († avant 1456 à Greifswald) sur les douze premiers livres de la Métaphysique d‘Aristote, achevée le 21 mai 1459 (fol. 203v). Un index fait suite au texte sur les fol. 204r−205r. Selon la note de possession sur le fol. 209v (Liber monasterii sancti Galli), le volume devait se trouver dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall vers 1500. Les notes sur le fol. 1r (où sont mentionnés Wernher Müntzmaister ; Jakob Grübel ; Albert von Glarus) laissent supposer que le volume se trouvait déjà auparavant en Suisse orientale. Theoderici était, depuis 1422, professeur à la Faculté de théologie de l'Université de Rostock, Leipzig et Greifswald ; la présence d'étudiants originaires de Saint-Gall est attestée à Leipzig au XVème siècle.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le manuscrit possède une reliure en bois du XVe siècle et se compose de plusieurs parties. La partie initiale d'origine de ce recueil, numérotée 1-140, a probablement été détachée au XIXe siècle. Il reste six unités codicologiques, qui à l'exception de la quatrième, ont été copiées au XVe siècle. La partie I (p. 141-348) contient aux pages 141-198 le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte (Lohr, p. 260) ainsi qu'aux pages 199-346 des sermons latins avec des extraits du Livre des Proverbes intercalés (p. 257-263). Suit la partie II (p. 349-396) avec des textes copiés sur deux colonnes qui se rapportent à la messe, la confession et la pénitence aux pages 349a-396, avec le traité De conflictu vitiorum d'Ambroise Autpert aux pages 363a-383b (Bloomfield, Nr. 0455). Dans la partie III (p. 397-440b) se trouvent aux pages 397-440a d'autres sermons en latin. La partie IV (p. 441-574) livre aux pages 441a-574b une version abrégée et incomplète, disposée sur deux colonnes, de la Summa virtutum de Guillaume Peyraut (Bloomfield, Nr. 5775 ; Verweij, S. 111–110), qui a été copiée au XIVe siècle. La partie V (p. 575-618) contient aux pages 575a-618a le traité sur deux colonnes Collationes de decem preceptis de Thomas d'Aquin (Bloomfield, Nr. 6071), qui a été orné avec un grand dessin à la plume d'un évêque à la p. 600b. La partie VI (p. 619-638), un seul cahier, est copié sur deux colonnes et contient aux pages 619a-630b une interprétation latine du Notre Père par Johannes Münzinger (Adam, p. 160), aux pages 631a-634a une interprétation de l'Ave Maria (Expositio angelice salutationis) de Thomas d'Aquin (cf. Rossi), aux pages 634b-637a une interprétation du répons Missus est Gabriel et finalement aux pages 637a-638b un court texte d'une autre main. Selon le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 440b), le manuscrit se trouve au plus tard depuis 1553-1564 à la Stiftsbibliothek.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit du De consolatione philosophiae de Boèce, écrit au Xe siècle à l'Abbaye de Saint-Gall, contenant de nombreuses gloses en latin et en vieil allemand.
En ligne depuis: 09.12.2008
Copie d'un commentaire du premier des quatre livres du De consolatione philosophiae de Boèce († 524), écrite par plusieurs mains à l'Abbaye de Saint-Gall vers la fin du Xe s. ou au début du XIe s. Le manuscrit contient un grand nombre de gloses en latin et ancien allemand, où les gloses en ancien allemand sont écrites dans l'écriture secrète dite bfk.
En ligne depuis: 21.12.2009
Copie incomplète du De statu animae du prêtre gallo-romain Claudianus Ecdidius Mamertus (mort vers 473; frère de l'évêque Mamertus de Vienne), écrite au Xe s. à l'Abbaye de Saint-Gall. Dans le dernier tiers de la copie, manquent les lignes inférieures de chaque feuillet; les parties manquantes des feuillets furent remplacées par du parchemin vierge par le restaurateur.
En ligne depuis: 21.12.2009
La première partie du manuscrit contient aux pages 3-44 les Canones in motibus caelestium corporum, un mode d'emploi et une explication des tables qui vont suivre, avec un ajout dans la même mise en page et écriture (p. 44-46). Dans la deuxième partie suivent les Tabulae Toletanae (p. 47-203). Il s'agit de tables pour la comparaison de différents calculs de temps, pour le calcul des mouvements des planètes et des éclipses, pour l'astronomie sphérique et avec des répertoires d'étoiles et de lieux. La petite écriture, entre une minuscule gothique et une textualis simplifiée, renvoie plutôt à la seconde moitié du XIIIe siècle ou à la première moitié du XIVe siècle (contrairement à Scherrer), le « s » final rond tracé sous la ligne pourrait indiquer une origine italienne. A la page 204 se trouve un zodiaque, un hymne marial Gaude virgo gratiosa (AH 9, p. 54) et un autre texte de la même période environ. D'après la note N. 102 sur la page 3, le manuscrit est entré à la Stiftsbibliothek en 1768 avec le legs d'Aegidius Tschudi (1505-1572). La reliure en carton avec le dos et les coins renforcés de cuir, ainsi que les doubles pages en papier qui servent de feuilles de garde antérieures (p. 1/2), et postérieures (p. 205/206) remontent aux décennies autour de 1800.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le codex, rédigé dans une écriture humanistique, contient les œuvres philolosophiques de Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero) (106–43 v. Chr.): p. 3–121 Tusculanae disputationes (« Tusculanes »), p. 121–248 De finibus bonorum et malorum (« Sur la fin des bonnes et mauvaises choses »), p. 249–344 De natura deorum (« De la nature des dieux »), p. 345–416 De divinatione (« De la divination »). Les armes à la p. 3 (quatre visages humains barbus de profil, disposés en cercle) appartiennent très probablement au futur pape Nicolas V, nommé Tommaso Parentucelli (1397–1455, Pape 1447–1455). Parentucelli utilisait ces armes (« stemma delle quattro barbe », Manfredi, S. 662) dans les années précédant son élection pontificale. Il se retrouve dans 38 manuscrits de la Bibilothèque apostolique du Vatican à Rome ainsi que dans un codex de la Bibliothèque capitulaire à Padoue (ms. C27). Les initiales à entrelacs sur fond blanc typique de l'enluminure florentine ressemblent à celles du codex de Padoue, dont les enluminures ont été attribuées par Silvia Fumian à l'artiste florentin Bartolomeo Varnucci (* env. 1412/1413). Parentucelli fit probablement réaliser le manuscrit, lorsqu'il résidait à Florence pour le concile, en 1439–1443.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le codex, qui n'a probablement pas été réalisé à Saint-Gall, contient deux oeuvres rhétoriques importantes: le De inventione de Cicéron (pp. 3–107) et la Rhetorica ad Herennium (pp. 107–205). Cette dernière est ici divisée en six livres au lieu de quatre. Le codex contient de nombreuses gloses de différentes mains du XIIe jusqu'à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, qui n'a probablement pas été réalisé à Saint-Gall, contient, des pp. 1-21, les Topica de Cicéron (à la fin incomplet) et, des pp. 21-216, le commentaire de Boèce sur cette oeuvre. A l'intérieur de la couverture antérieure se laissent reconnaître une empreinte en négatif d'une page de l'Edictum Rothari (Cod. Sang. 730, S. 17).
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit scolaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant les Institutiones saecularium litterarum de Cassiodore (manuel sur les sept arts libéraux).
En ligne depuis: 31.12.2005
Ce manuscrit (aussi appelé « St. Galler Epenhandschrift »), écrit sur deux colonnes et d'une manière très uniforme par trois copistes principaux anonymes et par quatre copistes secondaires, offre dans la meilleure rédaction un recueil unique en son genre de récits des héros et des chevaliers en ancien allemand moyen. Il contient « Parzival » (p. 5−288 ; version D) de Wolfram von Eschenbach, la Chanson des Niebelungen (p. 291−416 ; version B) avec la « Klage » conclusive (p. 416−451 ; version B), le poème « Karl der Grosse » (p. 452−558 ; version C) de Stricker, le récit en vers « Willehalm » (p. 561−691 ; version G) de Wolfram von Eschenbach ainsi que cinq strophes (« Sangspruchstrophen ») de Friedrich von Sonnenburg (p. 693 ; version G). Sans doute jusqu'en 1768, date de l'acquisition du manuscrit par l'Abbaye de Saint-Gall, se trouvaient aussi à la fin de ce volume des fragments des épopées en vers « Die Kindheit Jesu » de Konrad von Fussesbrunnen et Unser vrouwen hinvart de Konrad von Heimesfurt. Ces deux dernières œuvres furent extraites avant 1820 du manuscrit épique et se trouvent à présent dans la Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz à Berlin (mgf 1021) et respectivement dans la Badische Landesbibliothek à Karlsruhe (Cod. K 2037). Le manuscrit, illustré par 78 initiales peintes de façon uniforme par des artistes inconnus de l'école de miniature de Padoue, a dû être commandité par un riche personnage, intéressé par les épopées en moyen-haut-allemand. Le premier propriétaire connu nommément était l'humaniste glaronnais et savant universel Aegidius Tschudi (1505−1572), dont le legs de manuscrits put être acquis en 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015