Creative Commons Attribution 3.0 Unported (CC BY 3.0)
Version se rattachant à la 3ᵉ section de l'Histoire ancienne jusqu'à César. Le début ne se trouve pas dans les manuscrits de l'Histoire ancienne jusqu'à César qui commencent directement à la naissance d'Œdipe. D'autre part, le texte du manuscrit Bodmer s'arrête deux paragraphes avant la fin des manuscrits courants, à la mort d'Adrastus.
Pour faciliter les comparaisons, nous donnons ici, outre l'incipit et l'explicit, les passages du manuscrit Bodmer correspondant aux extraits de l'histoire de Thèbes suivant l'Histoire ancienne jusqu'à César cités par L. Constans dans son étude sur les rédactions en prose du roman de Thèbes (
Chis rois Laius de Thebes, quy pour lors estoit, avoit a femme une moult noble et belle dame y estoit nonmee Joquaste, et estoit de sa lignie. Chis rois ot ung filz quy moult bel estoit
Quant ly rois Laius, quy moult avoit veu d'aventures, seut qu'il avoit ung filz moult bel, il ala a ses devinneurs pour savoir et entendre que ses fieulx poroit estre et comment il se mainteroit et quelz proesse il feroit en sa vie. Si luy fu dist qu'il seroit mervilleus et qu'il ochiroit son pere et puis espouseroit sa mere; le roy s'en esbahy moult et n'en seut que faire
En la chité de Thebes avoit une tigre privee, et l'avoit noury Anthigone, la seur Ethiocles, et l'avoit on envoié et doné as deux seurs d'Egipte. Celle tigre estoit moult eslongié de sa nature pour ce qu'elle estoit nourie es sales dou roy et ens es chambres des damoiselles des qu'elle estoit jone et petite. De la tigre sauvage vous diray sa semblance: elle est bien de la grandeur et de la fachon du corps du cherf parcrut, et sy est forte et legierre et tant que( nule aultre beste, et a piés, ganbes et queue de lion, mais le musiel a jentil et bel et poy espoentable, et sy a elle le poil de sa naturel de couleur d'or, et n'est nule beste quy en sa grant fureur l'osast atendre car tantost les devoroit; et contre ce qu'elle est tant mervilleuse et sy preuse, ausy est elle douce et aimable quant elle est hors de son yre, sy ques les bestes sauvages quy entour luy vont en Ethiope viennent a luy pour flerier sa grant douceur et son alainne; de telle nature est la tigre qu'elle est tant douce que nulle beste plus, et sy est moult debonnaire; et pour ce qu'elle avoit esté sy doucement nourie avec les damoiselles et acoustumee de toute gent, la beste n'avoit en luy nulle cruaulté nes que ung aingniel, et aloit par les salles avec les chiens et les levriers du roy ne ja tant ne luy seuist on faire vilonie que elle monstrast ja felonnie.fol. 45v° )
cure mais nous lairons ester leurs contes et leurs batailles que moult en y ot, mais toutevoies y morut le bon chevalier Patronopeus, dont en maint escript parle de luy: il fu en la bataille ochis et Ypomedon y moru ausy en l'aighe ou il se conbaty par sa grant proesce; sy lairons a escripre la desconfiture quy fu mortelle car tout y morurent sans nulle faille.
Troisième traduction en prose, libre et abrégée, en 35 chapitres de l'Historia trojana
de
Le texte de ce manuscrit ne comporte pas de prologue, mais comprend les épitaphes, en latin, d'Hector et d'Achille, ainsi qu'un épilogue sur la descendance des Troyens qui figurent également dans les manuscrits de la Bibliothèque vaticane, Regina latin 967, et de la Bibliothèque royale de Bruxelles 9253.
Tronum protector, Danaum metus, ic jacet Hector,
Deffensor patrie, juvenum fortisimus auctor,
Quy murus miseris civibus alter erat.
Obcubuit telo violenty nonque previso,
Obcuber simul spesque salusque Pirigum.
Huc ferus Eacides circa sua menia traxit.
( Quem juvenis manibus traxerat ante suysfol. 245r )
O quantas Priamo lux atulit ila dolores!
Quos fletus Hecube, quos dedit Andromaca!
Sed raptum pater infelix auroque repensum
Condidit et mereus accumulavit humo.
Peliedes ego sum, Thetides notissima proles,
Cuy virtus clarum nomen habere dedit,
Quy stravy tociens armis victricibus hostes
Huncque fugam solus millia multa dedy.
Hector sed magno summa michi gloria ceso,
Quy spe Argolicas debilitavit opes.
Ille interemptus subiit me vindice penas,
Pargamy tune ferro occubere meo.
Laudibus immensis victor super astra ferebar,
Cun presy hostilem fraude peremptus humum.
Justification
Ecriture bâtarde. Une seule main: escript par la main de
escriptes par la main
Maître de Wavrin
Reliure du
1) Au Ce livre appartient à monseigneur le souverain bailly de Flandres par achat qu'il en a fait de maistre Vatos, libraire demourant à Lille
; aux environs de 1470 cet office était tenu par
2)
3)
4) Acquis directement par
5) John Towneley Esq.
à ses
6) William Harwood
à ses
7)
8) From the library of the Earl of Ashburnham. Appendix n° CLXVIII
au
9) Acquis directement par
10)
11) Acquis directement par C. W. Dyson Perrins 99
);
12) Remis en vente chez
Autres mentions non identifiées (écritures
Jenroy
Honorat Desmons
Charles Desmons
.