Le manuscrit contient l'Expositio Evangelii secundum Lucam d'Ambroise de Milan. Il fut réalisé à Engelberg à la demande de l'abbé Frowin (1143-1178), comme l'atteste le poème dédicatoire sur la p. 1. Il contient entre autre trois initiales décorées avec des motifs végétaux dans le style en usage dans le scriptorium d'Engelberg à l'époque de l'abbé Frowin.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit contient entre autres textes une collection de canons de droit ecclésiastique, appelée Collectio Quesnelliana. Il fut probablement réalisé dans un scriptorium du nord de la France et appartint plus tard à la bibliothèque de la cour de Charlemagne. Au XIe s. sa présence est attestée dans la bibliothèque de la cathédrale de Cologne où il fut annoté par Bernold de Constance. Il appartint ensuite à l'évêque auxiliaire de Constance Jakob Johann Mirgel (1559-1629), pour ensuite rejoindre l'Abbaye d'Einsiedeln, avec une partie de ses livres.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le codex composait à l'origine un seul volume avec l'Einsiedeln 281. Il fut réalisé dans l'aire rhéto-lombarde, vers le VIIIe/IXe s. La première partie (pp. 1-256) fut rédigée en minuscule caroline, la seconde (pp. 258-430) en minuscule rhétique et la troisième (pp. 431-526) en minuscule rhétique ou alémanique. Au XIVe s., il se trouvait déjà conservé à Einsiedeln comme l'attestent les maniculae ajoutées par Henri de Ligerz.
En ligne depuis: 13.12.2013
Il s'agit d'un exemplaire particulièrement beau, écrit en France (à Paris ?) ou en Flandres, dudit Heilsspiegel, le Speculum humane salvationis. L'oeuvre elle-même est contenue dans plus de 200 manuscrits et dans de nombreux ouvrages imprimés. Elle se divise en plusieurs parties: l'histoire précédant le Salut (l'Ancien Testament), l'histoire du Salut du Nouveau Testament (de l'Annonciation au Jugement dernier), les 7 stations de la Passion, les 7 douleurs et les 7 joies de la Vierge Marie. Aujourd'hui, il manque 4 pages, ainsi que la partie initiale.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le manuscrit constitue, avec les 247(379), 248(380) et 249(381), le dernier des quatre tomes d'une collection de vies de saints et de passions de martyrs, réparties selon l'année liturgique. Les quatre volumes furent sans doute utilisés à Einsiedeln, où ils furent aussi probablement réalisés. Chaque vie est introduite par une grande initiale rubriquée et le long des marges sont insérées de nombreuses gloses et manicules de Heinrich von Ligerz. Les anciennes pages de garde, aujourd'hui détachées, ont laissé à l'intérieur des couvertures les traces d'un texte liturgique avec des neumes et, dans celle de l'arrière, d'une initiale enluminée.
En ligne depuis: 22.03.2017
Ce manuscrit provient de Disentis (IXe siècle) et contient les Recognitiones du pape Clément I dans une traduction latine de Rufin d'Aquilée. Manquent les livres IV-VI et quelques chapitres.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le livre de dévotion de l'abbé Ulrich Rösch de Saint-Gall, écrit 1472, contenant entres autres des prières et un calendrier, a de nombreuses initiales ornées.
En ligne depuis: 31.07.2009
Boèce (env. 476-env. 525), l'un des érudits les plus originaux de l'Antiquité tardive et un des penseurs les plus influents, aussi bien dans la logique que dans la philosophie et la théologie, est l'auteur des oeuvres consignées par écrit dans ce codex, du De arithmetica et geometria et du De musica. Les deux oeuvres furent comprises au Moyen Âge comme le fondement du Quadrivium. Le manuscrit fut écrit au Xe s. à Einsiedeln.
En ligne depuis: 21.12.2009
Les fragments rassemblés dans ce recueil ont été décollés, avant 1858, de couvertures de livres par le p. Gall Morel et réunis en un volume, vers 1860. Il s'agit de fragments de séquences (deux collections), de mélodies d'hymnes (comme ils sont encore aujourd'hui chantés à Einsiedeln), de trois mélodies pour le Gloria (la troisième attribuée au pape Léon IX), trois drames liturgiques et le Novem modi de Hermannus. Le codex est important pour l'histoire de la musique puisque c'est la première fois à Einsiedeln que les neumes ont été répartis sur quatre lignes musicales (gravés) ; il s'agit de dialecte choral alémanique.
En ligne depuis: 04.11.2010
Christus und die Minnende Seele (« Le Christ et l'âme aimante »); Henri Suso, vie et écrits. Le manuscrit passa des mains du couple Ehinger-von Kappel (Constance) au couvent des dominicains de Saint-Pierre à Constance puis, probablement à l'Abbaye de Rheinau. Après la suppression de cette dernière, le manuscrit fut mis en dépôt à Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Ce premier volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg (avec les Cod. 4 et Cod. 5), contient le Pentateuque et les livres des prophètes. Le dessin à la plume avec le poème de dédicace au fol. 1v montre que l'abbé Frowin (1143-1178) a consacré le manuscrit à Marie, la patronne du monastère. Le volume de grand format fut écrit, d'après le colophon au fol. 281v, par Richene, l'unique copiste de l'époque de Frowin dont le nom est connu. La préparation soigneuse du parchemin, les réparations artistiques et colorées, le style sobre de l'écriture et les initiales avec peu de couleurs caractérisent les œuvres les mieux conservées de la bibliothèque de Frowin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce second volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient, après le Cod. 3, les autres livres de l'Ancien Testament. D'après le poème au fol. 1v, le codex fut dédié à Marie, la patronne du monastère, par l'abbé Frowin (1143-1178). La structure et l'organisation du codex correspondent au style simple mais élégant des ouvrages de la bibliothèque de Frowin. Le colophon rappelle le nom du copiste Richene qui a également copié les deux autres volumes de la Bible d'Engelberg (Cod. 3 et Cod. 5). Les miniatures et les titres sont l'œuvre dudit maître d'Engelberg. A remarquer au fol. 69v une représentation colorée en pleine page du Christ et de l'Eglise.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce troisième volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient le Nouveau Testament. Le codex comprenait originairement 204 feuillets. L'un des feuillets arrachés, qui aujourd'hui est conservé sous la cote D 126 dans les archives du monastère, mentionne dans un poème de cinq vers le nom du copiste Richene, qui a également écrit les deux autres volumes contenant l'Ancien Testament (Cod. 3 et Cod. 4). L'abbé Frowin (1143-1178) et son copiste Richene sont représentés dans une illustration en pleine page au fol. 1r. De la même manière sont représentés les quatre évangélistes avec leurs attributs, également rappelés dans quelques vers (108v, 134v, 153v, 181r). Du fol. 103r au fol. 105v sont insérés les tableaux des canons. Le manuscrit contient quelques initiales non complétées, des espaces laissés libres pour la décoration et quelques pages vierges.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contenant un commentaire des psaumes fut copié dans le scriptorium de Engelberg avec toute une série d'œuvres du père de l'Eglise (Cod. 12-18, 87-88 et 138). Un poème de deux vers (1r) situe sa rédaction durant l'abbatiat de Frowin (1143-1178). Le texte est écrit dans une écriture fine, soignée et nette. Le codex contient des initiales figurées isolées avec des motifs de rinceaux et de tubercules habituels à l'époque de Frowin. Pour le reste, le texte est structuré par des initiales légèrement ornées à l'encre rouge.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient les quinze livres de Saint Augustin sur la Trinité. Sur le f. 1v au-dessous des Capitula un dessin à la plume représente le Père de l'Eglise avec ses trois adversaires. Le codex fut orné par la main dudit maître de Engelberg. Au début des différents livres figurent de grandes initiales à l'encre brun-rouge et noire avec des motifs figuratifs, entre deux, de plus petites initiales à l'encre rouge richement ornées. Les circonstances de la réalisation du volume sont décrites en détail dans le vers du copiste au fol. 1r: l'initiateur en était l'abbé d'Engelberg Berchtold, (1178-1197), mort peu après le début du travail; l'oeuvre fut achevée sous son successeur Heinrich (1197-1223).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient des interprétations d'Augustin de l'Evangile de Jean. Un vers (1r) date le manuscrit sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). L'organisation, l'écriture et les illustrations - des initiales isolées ornées de rinceaux et des motifs de tubercules (2v, 5v, 136v) alternent avec des majuscules rubriquées plus simples pour distinguer les paragraphes - sont très étroitement apparentés au Cod. 13.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit contient des sermons du père de l'Eglise Augustin. Dans le poème, au f. 1r, l'abbé Frowin d'Engelberg (1143-1178) dédie le codex à la Sainte Vierge Marie, patronne du monastère. Les sermons contenus sont répertoriés dans un index (1v et 3r). La moitié de la dernière page (221r) est déchirée, sur la la page de garde arrière le scribe a essayé sa plume (probacio penne). Déchirures et trous dans le parchemin sont soigneusement réparés comme pour la plupart des volumes de la bibliothèque de Frowin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient la Cité de Dieu d'Augustin. Le manuscrit fut probablement commencé sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178), et achevé et orné sous celui de son successeur Berchtold (1178-1197). Le dernier feuillet, qui aurait pu contenir un vers de dédicace habituel pour le scriptorium d'Engelberg sous Frowin et Berchtold, a été découpé. Certaines initiales ornées ont été grattées et remaniées.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient sur les ff. 3v-142v les Homélies de Grégoire le Grand sur le prophète Ezéchiel; sur les ff. 1v-3r le tam veteris quam novi testamenti testimonia copié par la même main que le texte; sur les ff. 143r-144r suit un court traité de grammaire, d'une main plus tardive. La partie inférieure du f. 144 a été découpée. Sur le f. 4r, dans une ligne au-dessus du texte, l'ouvrage est attribué à l'abbé Frowin de Engelberg (1143-1178). Les parties abîmées du parchemin ont été soigneusement réparées, avec des fils de diverses couleurs. Deux des initiales ornées, conformément au style plus récent d'Engelberg, sont placées sur un fond coloré (24v et 76v). Quelques annotations marginales sont d'une main plus tardive.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex renferme le premier des quatre volumes contenant les Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Les volumes suivants sont contenus dans les codices 21, 22 et 23. Le premier volume contient la première (6r-99r) et la seconde partie (99r-193v), chacune des deux est subdivisée en cinq livres. Au début du codex se trouvait une représentation en pleine page de Job et ses trois amis (moitié supérieure) et de Grégoire le Grand et d'un moine en train d'écrire (moitié inférieure). Sur la page postérieure, comprise comme le recto de la page, peut se lire un poème léonin de deux vers dédié à Frowin. Le feuillet fut soigneusement décrit par P. Karl Stadler dans son catalogue manuscrit rédigé en 1787, ce qui a permis d'attribuer à ce codex le membrum disiectum, aujourd'hui conservé au The Cleveland Museum of Art, 1955.74 (Purchase from the J.H. Wade Fund).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient les Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Le manuscrit date, selon le poème (1r), de l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). Les chapitres sont introduits par des initiales ornées à l'encre rouge et brun foncé ; les dernières initiales ont l'air inachevées en comparaison avec les deux premières (6r et 16v). Les explicit sont écrits en majuscules rouges. Les déchirures et les trous dans le parchemin sont en partie réparés, mais avec moins d'art que dans les autres manuscrits de la bibliothèque de Frowin (par ex. Cod. 16). Entre les folios 39 et 40 est ajoutée en complément une bande de parchemin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit contient comme le Cod. 34 environ 150 sermons de l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (1090-1153). L'écriture, à l'encre brun foncé, est généralement uniforme. Les titres de chacun des sermons sont écrits à l'encre rouge. Le f. 97v est resté vierge. Comme décoration, le manuscrit compte de nombreuses initiales ornées de motifs à vrilles et à bulbes sur fond polychrome, et de nombreuses petites initiales, pour la plus grande partie décorées en rouge ou en bleu, parfois avec des éléments d'origine insulaire (59r, 67v). Le codex a probablement été réalisé sous l'abbatiat de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient, comme le Cod. 33, environ 150 sermons de l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (1090-1153), qu'il aurait, selon le début du texte au f. 1v, exposé à ses élèves, et qu'un certain Godefridus aurait copié pour en élargir la diffusion. Le texte écrit par une seule main régulière à l'encre brun foncé, est entièrement décoré de majuscules rouges, entre lesquelles s'insèrent de petites initiales ornées, rouges et vertes. Une autre main, qui utilise une encre brun clair, a écrit de brèves annotations sur le contenu du texte ou les déclarations de l'auteur, serrées dans la marge supérieure et parfois rognées. Le codex a probablement été réalisé sous l'abbatiat de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit contient les Homélies sur l'Evangile de Bède le Vénérable, introduites par un index des chapitres sur les ff. 2r et 2v, 65v et 66r. L'auteur, encadré par les attributs des évangélistes, est représenté en train de composer son oeuvre dans une miniature en pleine page à l'encre colorée. Le texte, rédigé à l'encre brune allant du clair au foncé, est subdivisé par des initiales rubriquées, l'incipit et l'explicit; au début, le nom de Marie, patronne du monastère d'Engelberg, est mis en évidence par des majuscules ou de la couleur rouge. Les ff. 3r et 11v contiennent de grandes initiales ornées avec plus de couleurs. Les déchirures et les trous du manuscrit sont réparées avec art. Sur le f. 1r un poème de deux lignes mentionne l'époque de la réalisation du manuscrit, les années de l'abbatiat de Frowin de Engelberg (1143-1178).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient les interprétations de l'Evangile de Matthieu (1v-103r) et de Marc (103v-128v) par Jérôme. Il n'est pas richement décoré, mais contient pourtant deux initiales plus luxueuses avec des couleurs variées (5r, 103v). Le texte écrit à l'encre noire et brun foncé comporte plusieurs changements de main. Les divisions du texte, comme l'incipit et l'explicit, les paragraphes et les indications de chapitre, sont à l'encre rouge, une seule fois avec une représentation figurée (51v). Le poème de deux lignes sur le f. 1r atteste que le manuscrit fut produit sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178).
En ligne depuis: 04.10.2011
Selon le poème de deux lignes sur le f. 1r, ce manuscrit fut réalisé sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). Il contient des initiales ornées simplement en rouge, rarement de plusieurs couleurs, ainsi que de petites initiales ornées du motif à bulbes (2r, 25v, 41r, 54r, 62v). Le codex, caractéristique des volumes de la bibliothèque de Frowin, est écrit à l'encre marron, les incipit des différents livres sont rubriqués. Par endroits, les majuscules sont légèrement plus grandes et rehaussées en rouge. Les deux tiers inférieurs du f. 119 ont été découpés.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient l'Hexaemeron de saint Ambroise. Au f. 1r, l'œuvre nommée par son titre est mentionnée dans un poème de deux lignes dédié à Marie, la mère de Dieu et patronne du monastère, par l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178). Plus bas, par la même main, on peut lire un poème de six lignes qui à son tour fait référence au contenu du volume. Une petite initiale à l'encre bleue, verte et rouge, typique des codex de la bibliothèque de Frowin, introduit le premier livre. Les autres livres sont divisés par de simples initiales rouges. Les annotations dans le texte et les marges, écrites à l'encre brun foncé et en quelques endroits brun clair, sont l'œuvre d'une seule main qui se distingue par son écriture soignée et équilibrée.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient l'interprétation de Jérôme des douze Livres des Prophètes. Les prophètes sont chaque fois représentés au début de leur livre respectif dans une initiale en couleur. Le nom du prophète est écrit à l'encre rouge dans la marge supérieure de chaque double page. Les nouveaux paragraphes dans les prologues sont de temps à autre introduits par de petites initiales ornées en couleur. Sauf pour les prologues, la disposition de la page se fait en trois colonnes : la colonne centrale contient le texte biblique, celles de gauche et de droite l'interprétation en caractères plus petits. Un poème de deux lignes au f. 1r attribue le manuscrit à la bibliothèque de l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce volume est une copie du commentaire d'Augustin sur le “Sermon sur la montagne”. A la liste des Capitula (1r-1v) suit d'abord la « Retractio de saint Augustin sur le sermon sur la Montagne » (1v-5r). Les deux livres du texte principal sont introduits chacun par une initiale ornée en couleur (5r, 55r). L'écriture à l'encre noire est équilibrée et homogène. Sur le verso de la page de garde, un poème de deux lignes présente l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178) comme le commanditaire de l'œuvre.
En ligne depuis: 04.10.2011
La partie principale du manuscrit se compose de l'Antiphonale. Les chants de la messe pour l'année liturgique et les fêtes des saints (ff. 3v-83v), en grande partie avec des neumes, ont été complétés avec des chants pour les processions, les litanies et un séquentiaire (ff. 83v-109r). Des ajouts du XIIIe siècle ont été reliés au début (ff. 1r-2v) et à la fin (ff. 109r-122v), parmi lesquels une séquence neumée en langue allemande dédiée à Marie (fol. 115r) et une élégie sur la mort du roi Hohenstaufen Philippe de Souabe assassiné en 1208 (fol. 117v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce commentaire de Paschase Radbert du Livre des Lamentations de Jérémie fut trouvé en 1963, avec 9 autres manuscrits, au cours des travaux de construction dans un faux plancher de la bibliothèque d'Engelberg. Sur la base du poème sur le f. 1r, le manuscrit peut être attribué à la bibliothèque de l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1187). Les caractéristiques de la graphie et de la décoration correspondent aux volumes de Frowin : du texte à l'encre brun foncé jusqu'aux initiales parfois rehaussées en rouge, les incipit et explicit rubriqués, les initiales simples à l'encre rouge et les initiales ornées d'entrelacs végétaux et de motifs à bulbes en diverses couleurs (2r, 40v, 73r, 126r, 163r).
En ligne depuis: 04.10.2011
Pendant des siècles, ce manuscrit nous est resté inconnu, avant d'être retrouvé, avec d'autres codices (comme 1003, 1005, 1007, 1009), dans une cache du plancher au-dessus de la bibliothèque de l'Abbaye d'Engelberg. Les circonstances de cette cachette - protection contre le vol ou une autre menace- sont inconnues. Ce codex, en raison de son style et du poème (1r), peut être intégré dans la série des volumes d'Augustin (Cod. 12-18, 87-88 und 138) de la bibliothèque de l'abbé Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 09.06.2011
Copie d'Engelberg de l'œuvre historique Historiarum adversum paganos libri VII de l'écrivain chrétien Orose. L'exemplaire d'Engelberg fut commandé sous l'abbatiat de Frowin (1143–1178). Il contient, avant tout, de remarquables initiales de l'enlumineur d'Engelberg de ce temps-là et un grand nombre de gloses. Le manuscrit est une copie soigneuse de l'exemplaire de Saint-Gall Cod. 621 (IXe siècle). Le texte d'Engelberg servit plus tard de modèle au cod. 60 de la bibliothèque de la ville de Schaffhouse.
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, peu après sa fondation en 1484/85. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, composée de diverses initiales enluminées, est attribuée au Maître du bréviaire de Jost von Silenen, un enlumineur itinérant qui travailla à Fribourg, Berne, Sion, puis à Ivrea et Aoste, et qui doit son nom au bréviaire en deux volumes réalisé vers 1493 pour l'évêque de Sion Jost von Silenen (1482-1496). Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume – parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient le Proprium de sanctis et le Commune de sanctis pour la partie estivale (25 mars-25 novembre), selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, analogue à celle du volume I, est toutefois attribuable à un autre enlumineur anonyme et de moindre qualité. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume - parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce troisième volume est le dernier d'un antiphonaire réalisé en trois volumes en double exemplaire pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. IV en est le pendant. La décoration se compose de cinq initiales enluminées, initiales fleuronnées et à cadeaux, de la main du même artiste qui a décoré le volume I. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. III en est le pendant. La décoration se compose de cadelures, initiales fleuronnées et d'une seule initiales enluminées avec une bordure au f. 1r par un enlumineur anonyme. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit, composé de seulement 28 feuillets et contenant un missel partiel de rite ambrosien, provient de l'oratoire de S. Bernardino de Faido (canton du Tessin). Celui-ci venait d'être nouvellement consacré au XVe siècle (probablement en 1459) sous le patronage de la famille Varesi laquelle offrit, peut-être à cette occasion, ce manuscrit pour permettre la célébration de la messe. Aux premiers cahiers (1-12, 16-19), elle fit probablement ajouter le cahier avec la messe pour le patron saint Bernardin (20-25), ainsi que le feuillet détaché avec deux miniatures représentant la Maiestas domini et la Crucifixion. L'écriture, une rotunda gothique de type italien, contraste avec les miniatures qui partagent une certaine parenté avec des gravures colorées contemporaines d'origine germanique.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Burgauer Offnung de 1469 est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Burgau près de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. A l'origine, les Coutumes de Flawil, Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen ainsi que celles de Burgau étaient réunies dans un seul volume. Les Coutumes de Flawil (jusqu'à la page 17) furent extraites (décousues) et reliées séparément. Avant la transcription des Coutumes de Burgau sur les pages 18-28 se trouvent copiées les Coutumes de gebhartschwil, uffhoven und rudeln. Le livre était confié à l'amman (président du tribunal) de Burgau. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, le livre devint la propriété de la corporation du village de Burgau. Après la fusion avec Flawil, il passe sous la garde de l'administration communale de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Enluminure découpée d'un luxueux manuscrit. L'Annonciation est représentée dans l'initiale M au début du texte Missus est Gabriel (Gabriel a été envoyé) célébré le 25 mars. Dans un haut cadre rectangulaire orné de motifs géométriques, l'archange Gabriel et Marie se tiennent face à face, chacun placé sous l'une des arcades formées par la lettre M. Gabriel tient un phylactère avec sa salutation AVE GRACIA PLENA (Je te salue, pleine de grâce), devant Marie qui l'écoute. Les hastes verticales de la lettre M se terminent par des feuilles à palmettes qui débordent sur l'espace entourant l'initiale et qui ont été précisément découpées. Sur les feuilles de palmettes à droite se voient les lignes rouges pour la musique, ainsi qu'une seule note. Il s'agit de l'illustration d'un livre de grand format et de haute qualité picturale, avec des couleurs claires et opaques dans des tons roses, verts et bleus finement dégradés. Le texte musical du verso peut se rapporter aux versets 2.2, 4.11 et 4.13 du Cantique des Cantiques. Ce fragment provient du même ouvrage de chœur que l'initiale représentant la mort de la Vierge. Les deux fragments figurent des stations du cycle marial, où T09393 illustre la première phase, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Miniature particulièrement grande découpée d'un manuscrit magnifique. Dans l'initiale V du texte Vidi speciosam dédié à la fête de l'Assomption du 15 août, la Mère de Dieu gît sur son lit de mort, entourée par trois apôtres et Jésus qui reçoit son âme sous la forme d'une petite figure féminine. La scène est insérée dans un cadre rectangulaire orné d'un motif géométrique répétitif. De l'initiale V sur la gauche partent trois rinceaux avec des petites feuilles et des rosettes qui sont découpées. La peinture avec des tons bleu et rouge brillants atteint un haut niveau pictural. Le texte du chant sur le verso vient des versets biblique 26-32 de la Lectio prima de l'Evangile de Luc. Le fragment provient du même livre de chœur que la miniature représentant l'Annonciation. Tous deux figurent des stations du cycle marial, où T 9393 illustre la première étape, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
Bréviaire, rubriqué en rouge et bleu, avec de nombreuses initiales sur fond d'or et drôleries dans les marges inférieures. Le calendrier présente les signes du zodiaque et les travaux des champs pour chaque mois de l'année. Il convient de souligner spécialement les représentations en pleine page de S. Christophe (p. 176), de l'Adoration des mages (p. 178) et de la Crucifixion (p. 179). La mention de quelques saints dans le calendrier et le reste du manuscrit laisse supposer que ce dernier a été réalisé à Besançon. De là, elle entra ensuite en possession, par des voies inconnues, de la famille patricienne soleuroise des Wallier : on peut voir les inscriptions des propriétaires de Guillaume Wallier (XVIe s.) et de Henri Wallier (1605) aux p. 4 et 731, et de ce dernier aussi sur la page de garde antérieure. A la p. 90 du catalogue de la Bibliothèque cantonale de Thurgovie de 1858, sa provenance fut assignée à Fischingen. Le manuscrit parvint peut-être à Fischingen par l'intermédiaire de l'un des deux abbés de Fischingen originaires de Soleure, Augustin Bloch de Oberbuchsitten (1776-1815) ou Franz Fröhlicher de Bellach, dernier abbé de Fischingen (1863-1848).
En ligne depuis: 23.04.2013
Le manuscrit de la deuxième moitié du XVe siècle a été copié très soigneusement sur une colonne dans une minuscule humaniste. Il comprend deux textes du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464), Cribratio Alcorani (ff. 1r-70r) et Contra Bohemos (ff. 70v-90r). Dans la Cribratio Alcorani il a cherché à entrependre une étude philologique précise et historique du Coran et dans le Contra Bohemos il s'est occupé d'hussitisme. Le frontispice est orné d'une marge à bianchi girari ainsi que deux médaillons avec des armes (f. 1r). Ces armes d'azur au lion d'argent à la cotice d'or brochant sur le tout, couronnée des insignes papaux, sont celles du pape Paul II (Pietro Barbo, 1464-1471). Le manuscrit a donc soit été commandé par le pape, soit réalisé pendant son pontificat. En tête de chapitre, les initiales sont peintes en or sur un fond bleu et vert. Certaines initiales ressortent plus fortement et l'une a un décor à bianchi girari semblable à celui du frontispice. La riche reliure décorée d'ornements végétaux, de médaillons et de représentations de saints, date du XVIe siècle. Sur le plat supérieur, le médaillon central représente la Vierge à l'Enfant.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit en papier, sur une colonne, est daté du 20 décembre 1453 (f. 163r). Le Liber officiorum a été copié par un scribe principal, qui est également l'auteur des notes marginales rubriquées. Une deuxième main est responsable des gloses interlinéaires, d'autres notes marginales et de maniculae dessinées en rouge. Les titres de chapitre et les lombardes sont en rouge dans tout le volume. Chacune des trois parties du texte est introduite par une initiale avec une figure (f. 1r, 69r, 112v). Le frontispice est de plus décoré d'un cadre d'ornements végétaux (f. 1r). L'ex-libris sur la garde antérieure indique Georg Alfred Kappeler (1839-1916, théologien et pasteur) de Frauenfeld comme propriétaire de ce volume. La famille Kappeler est documentée à Frauenfeld depuis 1443. Par ses activités influentes en tant que gouverneur, enseignant ou pasteur, la famille Kappeler appartenait à la classe moyenne instruite du XIXe siècle. Le legs de Georg Alfred Kappeler vit aujourd'hui encore à la Bibliothèque cantonale de Thurgovie à travers quelques manuscrits et imprimés précieux.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit du « Schwabenspiegel » fut commandé en 1410. Il contient une collection des droits et coutumes des terres et fiefs, en usage en Allemagne du Sud et dans la région de l'actuelle Suisse allemande. A la suite, sont ajoutés les livres bibliques des Rois et des Macchabées ainsi que la première traduction allemande de la Handfeste (la lettre de privilèges et de franchises) de la ville de Fribourg de 1249. Le manuscrit a la particularité de contenir une miniature représentant l'étendard de la ville de Fribourg qui, pour la première fois, arbore ses couleurs actuelles, le blanc et le noir.
En ligne depuis: 21.12.2009
En 1646, le Petit Conseil de Fribourg confie à Pierre Crolot, artiste franc-comtois, la tâche de reproduire les drapeaux et bannières prises par les troupes fribourgeoises lors des campagnes du Sundgau, de Bourgogne et d'Italie (fin XVe – début XVIe siècle) et exposés jusqu'alors dans l'église Saint-Nicolas. On perd la trace de ces objets en 1822, à l'exception de trois chapes de l'ordre bourguignon de la Toison d'Or (exposées aujourd'hui au château de Gruyères). Le livre contient quanrante-deux enluminures : trois frontispices présentant les armes de la ville, de ses bailliages et les armoiries des membres du Petit Conseil, trente planches figurant les bannières et neuf planches représentant des pièces d'habillement et des tapisseries de Bourgogne. Le livre des Drapeaux est à la fois un objet d'art, un précieux document sur des objets disparus, et un témoignage de la gloire des troupes fribourgeoises à la fin du moyen âge.
En ligne depuis: 04.07.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le « Schulordnung und Satzungen der neuaufgerichteten und reformierten Schule zu Freiburg im Üchtland » (ledit « Katharinenbuch »), contient les ordonnances pour une école supérieure, telle qu'elle aurait dû être fondée à Fribourg durant la Réforme catholique, selon le modèle des écoles réformées. Peter Schneuwly (1540-1597), qui a probablement lui-même fréquenté les écoles de Fribourg, peut en être considéré comme l'auteur. Depuis 1557, il suivit des études à Fribourg-en-Brisgau où il obtint un Magister artium. Depuis 1564, il fit partie des clercs du Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg ; en 1565, il devint chanoine et en 1566, prédicateur dans la ville. C'est durant cette période que se situent aussi les premiers travaux préparatoires du « Katharinenbuch ». Entre 1577 et 1597, Schneuwly fut vicaire général du diocèse de Lausanne et, entre 1578 et 1587, prévôt de Saint-Nicolas. Le « Katharinenbuch » est en même temps le document de fondation de la Chambre des scolarques de la ville de Fribourg, en sa possession jusqu'au XIXe s. La réforme scolaire à laquelle aspirait Schneuwly n'est jamais entrée en vigueur, puisqu'en 1580, sur l'initiative de Schneuwly lui-même, les Jésuites, auxquels fut confié l'ensemble du système scolaire supérieur, furent appelés à Fribourg.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit en papier contenant les Vies parallèles de Plutarque dans la traduction latine. Sur la première page, se trouve une initiale d'or sur fond à bianchi girari et dans la marge inférieure une armoirie, peut-être celle de Guiniforte Zazzi, juriste de Padoue, au côté duquel peut se lire le nom de Peter Falck (†1519), l'humaniste fribourgeois par l'intermédiaire duquel le manuscrit est parvenu à Fribourg, pour ensuite passer à la Bibliothèque des Capucins et en 2004, à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce recueil de textes hagiographiques a été copié par plusieurs mains dans le deuxième tiers du XIIIe siècle, probablement à Hauterive. La présence de certains textes plaident en effet en faveur d'une origine cistercienne (Vie de S. Robert de Molesme, l'auteur Geoffroy de Hautecombe) et régionale conforme à ce que l'on sait du Hauterive médiéval (Vie de S. Théodule, évêque de Sion, Vie et Miracles de S. Nicolas de Myre, Vie de Ste Élisabeth de Thuringe, Passion de S. Maurice et de ses compagnons par Eucher de Lyon). La fin du livre est occupée par un ensemble de textes ayant trait à la confession. Le dernier de ceux-ci apporte un témoignage sur une activité des moines encore mal connue : l'encadrement pastoral des moniales cisterciennes. Le manuscrit est toujours revêtu de sa reliure d'origine, certes mutilée, mais encore parfaitement reconnaissable : une reliure sous forme de portefeuille avec de larges rabats recouvrant les tranches du livre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Bréviaire destiné à l'usage du diocèse de Lausanne, précédé d'un psautier. Les deux parties du texte commencent avec des miniatures de facture archaïque. D'après une notice à la fin du texte, le manuscrit a été terminé vers 1400 par maître Gilles, sur mandat de Pierre Frenscher de Montagny, curé de Saint-Nicolas de Fribourg. Une autre annotation rappelle une donation pour l'autel de Saint Sylvestre dans l'église de Saint-Nicolas à Fribourg.
En ligne depuis: 04.10.2011
Bréviaire à l'usage du diocèse de Lausanne. Les ajouts du calendrier montrent que le manuscrit fut utilisé depuis le XIVe siècle dans un couvent dominicain de Lausanne. Quelques initiales pour la plupart à décor végétal et des drôleries marginales forment la décoration du manuscrit, lequel a été lourdement rogné au moment de la nouvelle reliure effectuée au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le psautier-hymnaire est destiné à l'usage des Dominicains. Les saints rappelés dans le calendrier font penser à une origine possible en Allemagne du Sud ou en Bohème. Surtout les caractéristiques de la décoration des initiales enluminées et à filigranes font pencher pour cette dernière origine et pour une datation dans la première moitié du XVe siècle (communication de Martin Roland, Vienne).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce Missel cistercien, réalisé vers 1300, « représente une phase déjà avancée du développement de ce type de livre liturgique : les chants du graduel sont entièrement intégrés dans le sacramentaire et ne sont plus accompagnés de notations musicales ; ils sont écrits dans une calligraphie plus petite. Sous cette forme, le missel pouvait servir à l'officiant soit pour la messe conventuelle soit pour la messe privée, connue des cisterciens dès leurs débuts. Le lieu d'origine du codex n'est pas déterminé avec certitude. Il s'est sans doute trouvé à partir du XVe siècle à Hauterive, où l'on a rénové sa reliure. L'illustration dans le canon offre un bel exemple d'initiales filigranées de la fin du XIIIe siècle ; la décoration de rinceaux semble ici encore « domestiquée » par un encadrement rigoureux » (Joseph Leisibach, Liturgica Friburgensia. Des Livres pour Dieu, 1993, p. 89).
En ligne depuis: 31.03.2011
Le petit mais volumineux (198 ff.) livre de prières en allemand, dans une variante d'Allemagne du Nord (« Mittelniederdeutsch » – moyen bas allemand), est destiné à une femme à juger la forme féminine de nombreuses oraisons. A l'exception d'une miniature en pleine page représentant le Christ en jardinier devant Marie-Madeleine (Noli me tangere), les autres enluminures ont été enlevées. Un ex-libris sur le contreplat antérieur informe que ce petit manuscrit a été donné à la bibliothèque de Fribourg en 1891 par Franz Xaver Karker, chanoine de la cathédrale de Breslau.
En ligne depuis: 08.10.2020
Contient le cartulaire et le censier du prieuré clunisien de Rüeggisberg, dans le canton de Berne, premier prieuré clunisien en aire germanophone et probablement le plus ancien couvent du territoire bernois. Il est constitué de deux parties distinctes réunies vraisemblablement à Berne au début du XVIe sicle, ou en 1484, quand le prieuré fut supprimé et ses biens incorporés dans le chapitre bernois de Saint-Vincent nouvellement fondé. La première partie (ff. 1-200 et 261-267) contient les transcriptions exécutées en 1425-1428 de divers documents, de bulles et du censier du prieuré recopié de cartulaires plus anciens. Dans la deuxième partie (ff. 201-260) sont transcrits des documents produits au chapitre de Saint-Vincent de Berne.
En ligne depuis: 08.10.2020
Graduel incomplet, destiné à l'usage des Augustins. Il fut écrit en 1539 par Jacobus Frank, qui est représenté dans la marge inférieure de la page 51r. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures avec des armoiries, banderoles et monogrammes de différentes mains de 1538 jusqu'en 1594. Les miniatures ont été par endroits découpées et en partie recollées.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce missel du diocèse de Lausanne reflète le contenu du Ms. 7 du couvent des Cordeliers de Fribourg. La décoration est constituée de lettres décorées d'élégants filigranes en rouge, bleu et vert et de la page du Te igitur encadrée par une frise de petites feuilles trilobées avec un oiseau tenant une fleur dans son bec. La page lui faisant face, qui contenait probablement une miniature de la Crucifixion, a été découpée. Le missel appartenait à la collection de Karl Friedrich von Steiger (m. 1982) et a été acheté par la BCU de Fribourg en 1991.
En ligne depuis: 08.10.2020
Antiphonaire du couvent des Franciscains de Fribourg, daté de 1488, d'après le colophon f. 214v. Dans les marges et dans les initiales sont représentées des drôleries. Il contient une miniature (f. 14v : Naissance du Christ) et de belles initiales (fleurs, fruits, courges) attribuées au Maître du bréviaire de Jost von Silenen.
En ligne depuis: 09.04.2014
Graduel du couvent des Franciscains de Fribourg, qui selon l'indication dans la note de possession sur la page de garde, était encore en usage au XVI-XVIIème siècle. La reliure date du XVIème siècle. Il a été écrit en minuscules gothiques vers 1300. Le début des fêtes les plus importantes a été marqué par de grandes initiales, parfois avec des miniatures (par exemple f. 128v Ascension, f. 132v miracle de la Pentecôte).
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce psautier liturgique incomplet fut réalisé à Naples dans les années 1335-1350; son fabuleux décor est l'œuvre du peintre Cristoforo Orimina. La présence de trois armoiries différentes n'a pas permis d'identifier son premier destinataire, qui devait être un membre de la cour angevine de Naples. Mis en vente de nombreuses fois au XIXe et XXe s., il fut acheté en 1968 par le propriétaire de la collection des « Comites Latentes » déposée à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Cet élégant livre d'heures au format de poche fut enluminé à Tours autour des années 1480 par le Maître des camaïeux d'or Le Bigot, actif dans l'entourage du peintre Jean Bourdichon. Les seize minuscules initiales historiées en camaïeu d'or qu'il recèle font succéder au répertoire des épisodes attendus un cycle original dédié aux sept jours de la Création. L'artiste démontre une maîtrise technique hors pair en conférant aux panses des initiales un caractère évanescent particulièrement séduisant. La subtile ordonnance des lettres qui les enserrent devait inviter son commanditaire anonyme à apprécier en détail l'alliance minutieuse de l'or et des couleurs.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce livre d'heures fut réalisé à Florence aux alentours de 1470-1480; son riche et élégant décor est l'oeuvre de l'atelier de l'enlumineur le plus connu de Florence à cette époque, Francesco d'Antonio del Chierico, qui réalisa chaque enluminure au début des Offices ainsi que les initiales enluminées dans le texte. Les initiales en filigrane sont d'une grande élégance. Une armoirie, malheureusement partiellement effacée, nous informe que le manuscrit fut réalisé pour le mariage d'un membre de la famille Serristori. En 1970, le manuscrit fut acheté par un collectionneur privé qui a déposé à la Bibliothèque de Genève sa collection des Comites Latentes.
En ligne depuis: 23.06.2014
Ce manuscrit est une compilation hagiographique en prose française narrant les vies des apôtres, des martyrs, des confesseurs et des saintes. Certains de ces récits sont attribués à Wauchier de Denain. Daté du premier quart du XIVe siècle, il a été peint par le Maître de Papeleu et l'enlumineur Mahiet et comporte notamment plus de quatre-vingt initiales historiées.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce livre d'heures richement décoré fut enluminé à Tours dans les années 1500, pour un propriétaire d'origine toulousaine. La ville de Tours et leVal de Loire devinrent au XVe siècle des lieux de résidence pour la cour des rois de France, et ce manuscrit est lié à ce passé prestigieux. En effet, le nom de Jean Bourdichon (vers 1457 – 1521), peintre de la cour, est associé à ce livre d'heures pour deux miniatures. Les 35 autres miniatures sont dues à trois enlumineurs de l'atelier de Jean Poyer († avant 1504), également établi à Tours.
En ligne depuis: 04.07.2012
Ecrit à Naples en 1467 et 1468 pour Roberto da Sanseverino, prince de Salerne, ce recueil épistolaire rassemble des lettres de Diogène le cynique, de Brutus et d'Hippocrate, considérés au Moyen Age comme les véritables auteurs de ces lettres. Elles furent traduites en latin par Francesco Griffolini Aretino et Rinuccio d'Arezzo. Mis en vente plusieurs fois au cours du XXe siècle, ce volume fut acquis par de prestigieux collectionneurs.
En ligne depuis: 15.04.2010
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 26.09.2017
Dans cette œuvre, composée à la fin du XIVe siècle à Valence, l'auteur décrit l'univers angélique en s'inspirant du De triplici gerarchia de Denys l'Aréopagite. Largement diffusé dans la seconde moitié du XVe siècle, le texte est traduit en français et fait l'objet d'une première édition imprimée à Genève en 1478. Enluminé par le Maître du Boccace de Genève, le Ms. fr. 5 porte les armoiries de Jeanne de Laval, seconde femme du roi René d'Anjou.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Légende dorée est l'une des œuvres les plus copiées dans tout l'Occident médiéval. Présentée sous forme de textes courts, elle mêle les fêtes du temporal et du sanctoral célébrées au cours de l'année en suivant l'ordre du calendrier liturgique. Largement diffusée non seulement en latin mais également dans les langues vulgaires, elle a connu de multiples usages en tant qu'instrument de prédication et source d'édification morale par la lecture privée laïque ou religieuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Cette histoire universelle, l'une des plus vastes du Moyen Âge, est un condensé d'histoires bibliques et profanes. Daté du troisième quart du XVe siècle, décoré par un artiste flamand de grand renom, Guillaume Vrelant, ce manuscrit présente des miniatures de grande qualité.
En ligne depuis: 09.12.2008
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le premier volume contient les 3 premiers livres, soit l'histoire de la Grèce, de Troie et des Troyens échappés à la destruction de leur ville. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le second volume contient les 3 derniers livres, soit l'histoire des Assyriens, des Macédoniens et Alexandre, et des Macchabées. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Cette compilation historique dont les récits s'étendent de la Genèse à Jules César connut un grand succès au Moyen Age. La première rédaction remonte au XIIIe siècle. Cette copie incomplète s'achève sur le retour triomphal de Pompée à Rome. Produit à Paris, le manuscrit présente 34 miniatures peintes en grisaille.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit du début du XVIe siècle contient le second livre des Illustrations de Gaule et singularitez de Troye de Jean Lemaire de Belges (1473-1524), suivi des XXIV coupletz de la valitude et convalescence de la royne trescrestienne et du virelai « Espritz haultains ». C'est le seul manuscrit connu pour ces trois textes. Il porte la signature autographe de Lemaire de Belges (f. 199v).
En ligne depuis: 14.06.2018
A la demande de Charles le Téméraire, Vasque de Lucène traduisit en 1470, sous le titre « Traitté des faiz et haultes prouesses de Cyrus », la Cyropédie de Xénophon d'après la version latine due à Poggio Bracciolini (Institutio Cyri, 1445). Enluminé par le « Maitre des prières de 1500 », le manuscrit présente sept miniatures racontant l'histoire de Cyrus propre à inspirer le duc de Bourgogne dans ses actions politiques et militaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vasque de Lucène traduisit en français l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce à la demande d'Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il compléta le texte lacunaire de l'écrivain romain en puisant principalement dans les textes de Plutarque et de Justin. Achevée en 1468, cette traduction, qui présente un Alexandre conquérant, dépouillé des légendes héritées de la littérature courtoise, est dédiée au fils d'Isabelle, Charles le Téméraire. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève a été enluminé par un artiste flamand, le Maître d'Edouard IV, actif à Bruges à la fin du XVe siècle, et par une seconde main dont l'identité n'est pas clairement établie.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande de Jean II de France, le dominicain Pierre Bersuire entreprit entre 1354 et 1356 la traduction des trois décades (I, III et IV) alors connues de l'Ab Urbe condita de Tite-Live. Cette histoire de Rome s'étend de la fondation de la ville jusqu'à la lutte des Romains contre les Celtibères. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève date du début du XVe siècle et porte l'ex-libris du duc de Berry. Il a été peint par le «Maître des Cleres femmes» de Jean de Berry et par des artistes œuvrant dans la manière du «Maître du duc de Bedford».
En ligne depuis: 21.12.2010
Le Mignon est un recueil de divers récits historiques et textes moraux ou philosophiques. Henri Romain est l'auteur de l'abrégé des trois Décades de Tite-Live et du Compendium historial, une compilation d'histoires anciennes. Laurent de Premierfait est le traducteur De la vieillesse de Cicéron et enfin Jean Courtecuisse est le traducteur Des Quatre vertus cardinales de Sénèque. Sorti de l'atelier de Maître François, ce manuscrit présente sept belles enluminures frontispices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Cette œuvre, également connue sous le titre Livre de Jules César, est un recueil de textes de Jules César, Salluste, Suétone et Lucain composé dans les années 1211-1214. Son auteur, demeuré inconnu, avait pour intention de raconter l'histoire des douze premiers empereurs de Rome mais il mit fin à son entreprise à la fin de la narration de la vie de Jules César. L'exemplaire genevois a été enluminé par plusieurs mains dont la principale, attribuée au Maître de l'échevinage de Rouen, a peint le frontispice. Il porte les armes de Louis bâtard de Bourbon, fils illégitime de Charles Ier de Bourbon.
En ligne depuis: 08.10.2015
L'Histoire des croisades est une traduction en dialecte de la Flandre française de l'Historia rerum in partibus transmarinis gestarum de Guillaume de Tyr. Ce manuscrit a été décoré notamment pas l'un des plus grand enlumineur du XVe siècle, Simon Marmion.
En ligne depuis: 09.12.2008
Écrivain et notaire florentin, Brunetto Latini prit le chemin de l'exil en 1260 après la défaite des Guelfes à la bataille de Montaperti. Etabli en France jusqu'en 1266, il y rédigea le Trésor, une encyclopédie en prose, en français, largement diffusée jusqu'à la fin du XVe siècle. L'enlumineur qui a illustré l'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève est connu sous le nom de convention « Master of the Geneva Latini » ou encore le « Maître de l'échevinage de Rouen ». Embelli à l'origine par quatre frontispices, le manuscrit n'en présente plus que deux dont une fameuse représentation d'un marché urbain médiéval.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande du roi Philippe III le Hardi, le dominicain frère Laurent rédigea un livre d'instruction religieuse destiné aux laïcs. Dans les troisième et quatrième (f. 6r-33r) traités Il a été inspiré par le Miroir du monde, en compilant notamment deux traités de cette œuvre composée au XIIIe siècle et largement répandue dans le royaume. Le cinquième traité des vertus (f. 33r-99r) est la seule partie originale de frère Laurent. L'enlumineur qui a peint les 8 miniatures n'est pas identifié mais a probablement œuvré dans le nord de la France.
En ligne depuis: 10.10.2019
Dédié à Jean, duc de Berry, le Livre de bonnes meurs s'inspire du Sophilogium, du même auteur. Il s'agit d'une œuvre essentiellement morale et religieuse. Relevant des « miroirs des princes », il évoque les vertus et les qualités morales que devrait posséder un prince idéal. Le manuscrit de Genève présente la première rédaction, datée de 1404. Enluminé par le Maître du Froissart de Philippe de Commynes, il présente une seule et belle enluminure au frontispice.
En ligne depuis: 10.10.2019
Pierre le Fruitier, dit Salmon, secrétaire de Charles VI et agent d'influence auprès du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, écrivit en 1409 un texte composite qui tient à la fois du miroir du prince, du recueil épistolaire et de l'autobiographie. Salmon y expose les qualités nécessaires à son souverain pour bien gouverner (cf. Paris, BnF, fr. 23279). Suite à son retrait de la cour en 1411 et au changement de la politique royale envers Jean sans Peur, il présenta une seconde rédaction quelques années plus tard, vers 1412-1415, conservée aujourd'hui à Genève. Avec sa scène représentant Charles VI allongé sur un lit fleurdelisé dans un ton bleu profond, en discussion avec son secrétaire, ce manuscrit est l'un des fleurons de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 23.06.2014
Issu de la collection d'Alexandre Petau, ce manuscrit composite réunit quatre textes qui ont été assemblés à une date inconnue. Le premier, daté de 1464, et le plus long des quatre (f. 2r-81r), l'Enseignement de vraie noblesse, est attribué à Hugues de Lannoy, un membre de l'ordre de la Toison d'or, qui offre avec ce texte un miroir des princes propre à intéresser l'entourage ducal bourguignon. Il s'agit de l'unique partie de ce manuscrit qui soit illustrée par une seule grande enluminure (f. 3r), réalisée par l'assistant principal de l'enlumineur de Bruges Guillaume Vrelant, connu sous le nom de convention de Maître de la Vraie Cronicque descoce. Après ce texte viennent la Chronique d'Ecosse (f. 82r-90v) qui rapporte l'histoire de l'Ecosse des origines à 1463, un texte sur « Le droit que le roy Charles VIIIme pretend ou royaulme de Naples » (f. 91r) et, enfin, la Vie de sainte Hélène en latin (f. 91v-93r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008
Cette œuvre contient deux traités : le Livre des deduis, un manuel de chasse et le Songe de Pestilence, un récit allégorique rapportant le combat des Vertus et des Vices. L'exemplaire genevois est attribué à l'enlumineur connu sous le nom du Maître de Robert Gaguin.
En ligne depuis: 26.09.2017
Frédéric II de Hohenstaufen écrivit dans les années 1240 un traité de fauconnerie en latin (De arte venandi cum avibus) pour initier son fils Manfred à la chasse aux oiseaux. Composé de 6 livres, ce traité fit l'objet d'une seconde rédaction par Manfred qui remania les deux seuls premiers livres. Il fut traduit en français au début du XIVe siècle d'après un manuscrit déposé aujourd'hui au Vatican et contenant les additions de Manfred, soit les deux premiers livres uniquement. La version française est conservée dans 4 manuscrits dont celui de Genève décoré par le Maître Brugeois de 1482 et ses associés.
En ligne depuis: 09.04.2014