Premier volume dudit Sacrarium Sancti Galli en six volumes (introuvable au moment du catalogage des manuscrits par Gustav Scherrer avant 1875). Les volumes 2 à 6 des Sacrarium portent les cotes Cod. Sang. 1719−1723. Ce volume dresse une liste des objets liturgiques du trésor de l'Abbaye de Saint-Gall en 1693, tels que les calices, les statues, les monstrances, les candélabres, les petits autels, les patènes, les encensoirs, les reliquaires, etc. La liste de tous ces objets, établie et écrite par le Père Gregor Schnyder (1642−1708), dédiée au prince-abbé de Saint-Gall à cette époque, Cölestin Sfondrati (1687−1696), comporte des informations historiques sur chaque objet liturgique et présente, comme illustrations, 60 images en couleur, fidèles à l'original. Le fait que, lors de l'invasion militaire des troupes zurichoises et bernoises en 1712 et des Français en mai 1798 ainsi qu'en 1805, lors de la sécularisation de l'abbaye et de la liquidation d'une grande partie de ses biens qui s'ensuivit, bon nombre de ces objets ont été perdus, réquisitionnés ou fondus, confère à cette liste une très grande importance. Différentes œuvres réalisées par des orfèvres du début de la Renaissance (avant tout Hans Jacob Bayr, Augsburg; Heinrich Domeisen, Rapperswil; Fidel Ramsperg, Appenzell; Johannes Renner, Wil) ne sont susceptibles d'être reconstituées que grâce au Hierogazophylacium (en allemand: Heiligschatzbehälter = trésor des reliques sacrées). D'autres objets liturgiques sont conservés encore aujourd'hui dans le trésor de la cathédrale de Saint-Gall, ainsi la cuillère de saint Gall (p. 170b) encore en usage liturgique de nos jours ou un petit ostensoir avec des reliques contenant des parties de la ceinture et le vêtement de pénitence de saint Gall (p. 168b). Le P. Gregor Schnyder accorde une attention particulière aux différents objets liturgiques contenant des reliques; il nomme leur origine et copie l'authentique, le document attestant leur authenticité. Le volume est introduit par un frontispice peint dans des tons bruns (fol. IIIr), qui montre la légende de fondation de l'Abbaye de Saint-Gall avec comme arrière-plan la cathédrale de Saint-Gall telle qu'elle se présentait vers 1693.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ce volume, presque entièrement rédigé en latin, contient un recueil de nombreuses sources plus anciennes sur les translations de saints dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. Le premier texte, dans l'ordre chronologique, fut rédigé par le moine de Saint-Gall et custode Gregor Schnyder (1642−1708), le 19 avril 1699, et remis à l'abbé Leodegar Bürgisser (abbé de 1696−1717), à l'occasion de la fête de son saint patron. Les illustrations en couleurs sont l'œuvre du père Gabriel Hecht (1664−1745). Au début, sont relatées les différentes translations de reliques de saint Gall, entre env. 640 et 1484 (fol. IXv – p. 20), et de saint Otmar, entre 759 et 1692 (p. 24b−99). Suivent les récits des translations des reliques de Notker Balbulus, y compris sa béatification en 1513 (p. 104b−163) et l'importante dislocation des reliques d'Otmar et de Notker en 1623 et 1628, nécessaire à cause de la nouvelle construction de l'église d'Otmar (p. 169−286). Les comptes rendus se concluent (p. 287−354) par les récits des donations de reliques de différents saints venant de l'Abbaye de Saint-Gall ou y parvenant, parmi lesquels l'arrivée dans le monastère de Saint-Gall des reliques particulièrement vénérées de Magnus (898), de Constantius de Pérouse (904), de Remaclus de Stavelot (1035), de Fides d'Agen (1084), de Charles Borromée (1611), de Sigisbert et Placidus de l'Abbaye de Disentis (1624) ainsi que de l'évêque Landolo de Trévise (1631). Dans la partie finale du manuscrit, figure un recueil d'actes et de comptes rendus sur les translations de reliques de saints venant des catacombes romaines, au XVIIème siècle, dans la région de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall : sont décrites (chaque fois avec les récits historiques et les fêtes correspondants) les translations d'Honorat dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1643 (p. 367b−453), d'Antonin et de Théodore dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1654, et dans l'église de l'Abbaye de Neu St. Johann, en 1685, et d'Antonius, en 1654, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 458−507), de Léandre, en 1652, dans le couvent des capucines de Maria der Engel près de Wattwil (p. 508−513), de Marinus, en 1657, à Lichtensteig (p. 518−530), de Theodora, en 1662, dans le monastère des cisterciennes de Magdenau (p. 533−539), de Pancrace, en 1672, à Wil (p. 541−571), de Constantius, en 1672, à Rorschach (p. 573−644), de Laureatus, en 1676, à Wildhaus (p. 647−682) ainsi que de Sergius, Bacchus, Hyacinthus et Erasmus, en 1680, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 687–747).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le volume, presque entièrement rédigé en latin, contient dans la première partie (pp. 1-480) des informations sur la consécration des églises, chapelles, autels et cloches au monastère de Saint-Gall et dans la zone de l'Alte Landschaft (pp. 1-187), en Thurgovie (pp. 188-263), dans la vallée du Rhin (pp. 264-309) et dans le Toggenbourg (pp. 310-457), en plus des églises du territoire urbain de Saint-Gall, St. Laurenzen, St. Mangen et St. Leonhard (pp. 475-480). Cette partie a été copiée par le moine et gardien de Saint-Gall le père Gregor Schnyder (1642-1709), vers 1706, et contient de nombreuses additions de l'époque jusqu'en 1788. Sur une page non numérotée placée avant la p. 57, on peut voir un dessin au lavis de la tour de l'horloge du monastère achevée en 1661. La seconde partie (pp. 487-556) est de la main du moine de Saint-Gall Chrysostomus Stipplin (1609-1672). Elle contient un calendrier des fêtes des saints pour le monastère de Saint-Gall, qui indique chaque fois où se célèbre la fête correspondante (pp. 487-501), une liste des chapelles et des autels avec la date de consécration (pp. 501-502), deux listes des saints patrons des autels disposés selon le calendrier (pp. 503-506 et 507-509), un panorama des autels avec les reliques qui y sont contenues (pp. 509-515) et une liste de toutes les reliques du monastère et de ses chapelles (pp. 519-556). La première partie se conclut par un index des lieux (datant de la même époque que les derniers ajouts).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce volume, principalement écrit en allemand, a été composé et compilé par le custode de Saint-Gall, le père Kolumban Brändle (1720−1780) et copié par le frère Gall Beerle (1734−1816). Il décrit les fêtes célébrées à l'occasion des translations de reliques de saints des catacombes romaines, au XVIIIème siècle, dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. A l'introduction générale (fol. Vr – fol. VIIIr) succède une riche documentation sur les translations de Benoît dans le couvent des capucines de Sainte-Scholastique à Rorschach, en 1732 (fol. IXv−2v), de Justin à Gossau, en 1743 (fol. 63v−68v), de Julien dans le couvent des capucines de Notkersegg, en 1748 (fol. 69v−77v), de Valentin à Goldach, en 1761 (fol. 78v−129v), de Célestin à Waldkirch, en 1763 (fol. 130v−167r), de Clémence dans le monastère des bénédictines de Sainte-Wiborada à St. Georgen, en 1769 (fol. 168v−226v), de Théodore à Neu St. Johann, en 1685 (fol. 228v−237r), de Placide, Felicissimus, Victor, Prosper et Redempta, en 1689, à Neu St. Johann (fol. 238v−246r), sur le jubilé des cent ans de la translation de Théodore à Neu St. Johann, en 1755 (fol. 247r−265r) et le jubilé des cent ans de la translation de Marinus à Lichtensteig, en 1757 (fol. 266v−291r), ainsi que sur les translations de Théodore à Berneck, en 1766 (fol. 292v−352v). Les comptes rendus sont accompagnés d'aquarelles représentant les saints des catacombes revêtus d'habits de fête. En outre, des actes, des documents et des comptes rendus relatifs à l'autorisation obtenue de Rome de pouvoir vénérer Eusèbe de Viktorsberg, dans la région de l'Abbaye de Saint-Gall (fol. 3v-54v) et à l'ordonnance de la procession de saint Pancrace à Wil, en l'an 1738 (fol. 55r−62v), figurent aussi dans le volume. Dans ce volume est aussi conservée une esquisse à l'encre, peu connue, de la forteresse d'Iberg près de Wattwil (fol. 238v).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le fascicule a été réuni en 1785 par le trésorier du monastère de Saint-Gall, p. Ambrosius Epp (1752-1817). Il contient, subdivisé en plusieurs parties, des dessins, des descriptions et des inventaires d'une partie du trésor de la cathédrale de Saint-Gall (« les objets liturgiques sacrés »), ainsi que des documents s'y rapportant. La première partie (pp. 1-157) réunit des dessins à la plume de calices, burettes, plats, armes, candélabres, etc., ainsi que de quatre autels. La deuxième partie (fol. 1-240, avec un index aux pp. 161-166 de la première partie) comprend les inventaires du trésor de la cathédrale des XVIIe et XVIIIe siècle. Certains ne sont pas datés, d'autres le sont (1665, 1691, 1712, 1720, 1723, 1739 et 1781). La troisième partie (fol. 1-104, avec un index aux ff. 242-244 de la deuxième partie) est un recueil des documents se rapportant à ces objets – factures, lettres, notes de carnets, etc. rangés pour la plupart suivant l'ordre chronologique. La quatrième partie (pp. 1-67 et fol. 68-95, avec un index aux ff. 107-110 de la troisième partie) contient des privilèges et des indulgences, manuscrites et imprimées.
En ligne depuis: 22.03.2018
Copie littérale des livres I-III du compendium d'alchimie Aureum Vellus oder Guldin Schatz und Kunstkammer imprimé en 1589/99 par Georg Straub à Rorschach. Les gravures sur bois de la troisième partie (Splendor Solis, pp. 219-270) ont été copiées, à quelques exceptions près, exactement d'après l'édition imprimée, et ont été rehaussées à l'aquarelle. Un dessin au lavis à la page 116 représente Paracelse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Partie hivernale d'un antiphonaire, organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Codd. Sang. 1763, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pages 1, 45, 48, 53, 101, 104, 162, 178, 202 et 214. La partie hivernale contient le Proprium de tempore pour la prime de l'Avent jusqu'au mercredi des cendres (pp. 1-161), le Proprium de Sanctis de novembre à fin février (pp. 162–213), le Commune Sanctorum (pp. 214–251), des messes votives (pp. 252–272) et les Antiphonae feriales (pp. 272–297).
En ligne depuis: 22.03.2018
Partie d'hiver d'un antiphonaire de grand format, écrit et décoré par le p. David Schaller (1581-1636). La partie d'été se trouve dans le Cod. Sang. 1769. Il s'ouvre par un calendrier de janvier à avril, ainsi que décembre (pp. 4-8), suivi par le Proprium de tempore (pp. 9-285), le Proprium de sanctis (pp. 291-377) et le Commune sanctorum (pp. 387-451). Frontispice avec enluminure en pleine page représentant la Lactatio sancti Bernardi dans le tiers supérieur, Gall et Otmar dans le tiers inférieur qui flanquent les armes de l'abbaye de Saint-Gall sous l'abbé Bernhard Müller (1594-1630). Quelques grandes initiales à feuille d'or sur fond coloré et décorées de rinceaux, et bordures dans les marges (pp. 9, 62, 109, 244, 291, 345 et 387). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le vespéral, relié dans une couverture d'apparat, a été commandité par le prince-abbé Beda Angehrn (1767−1796), écrit en 1774 par Joseph Adam Bürke (chronogramme avec le nom du copiste à la p. 92), un ancien diplômé du gymnase de Neu St. Johann, tenu par les moines de Saint-Gall, et richement décoré par le père Notker Grögle (1740−1816). Le volume contient les incipit des chants des vêpres en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes (antiennes et hymnes) pour les fêtes solennelles et celles de saints de l'année liturgique. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−36), le Proprium sanctorum (p. 37−80) et le Commune sanctorum (p. 81−92). Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque du chœur de la cathédrale de Saint-Gall jusqu'en 1989. Puis, il fut transféré dans les archives de la paroisse de la cathédrale de Saint-Gall, avant d'être déposé, en 2014, dans la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. Le volume, qui comprenait, en 1774, 96 pages, était très certainement utilisé pour la liturgie dans la cathédrale de Saint-Gall jusque dans les années 30 du XXème siècle. La plupart des compléments et des ajouts manuscrits (après p. 97) datent du XIXème siècle. Des textes tirés d'éditions liturgiques imprimées du XIXème et du début du XXème siècle, qui n'ont pas été identifiées plus précisément, ont aussi été encollés et reliés. Parmi les illustrations, il faut noter plus particulièrement la plus ancienne représentation connue de l'actuelle cathédrale de Saint-Gall, à ce moment-là nouvellement édifiée (p. 72). Sur la page de garde, ont été finement dessinées les armoiries du prince-abbé Beda Angehrn.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1568, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'ancien exemplaire. Il contient la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, l'inventaire des biens mobiliers et immobiliers de l'église, de la monacharia et de la luminaria, c'est-à-dire du nécessaire pour entretenir l'illumination de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin à l'aquarelle représentant le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église de S. Stefano de Torre dans la vallée de Blenio au Tessin a été composé en 1639, à la demande des vicini (communiers) de Torre et Grumo, pour remplacer l'exemplaire de 1569, qui n'était plus à jour. Il contient une description de l'ancienne église de S. Stefano avant sa réfection à l'époque baroque, l'inventaire du mobilier, des ornements liturgiques et des pièces d'orfèvrerie de l'église, la liste des annuali, c'est-à-dire des célébrations annuelles de l'anniversaire de la mort des défunts de l'église, et des revenus de l'église. Au début du volume, se trouve un dessin, en partie doré, qui représente le patron de l'église, saint Etienne.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le nom du commanditaire laïc de ce livre d'heures est inconnu, mais il a laissé des traces personnelles manifestes: au fol. 11v, il s'est fait représenter agenouillé sur une miniature en pleine page, accompagné de ses armoiries. Une représentation de ce genre témoigne des hautes ambitions du commanditaire, probablement issu de la bourgeoisie. Le portrait est de surcroît peint par un artiste plus talentueux que celui qui réalise les autres miniatures du manuscrit. Le livre d'heures pourrait avoir été conçu pour l'usage de l'est de la France. Du point de vue stylistique, il s'agit d'une oeuvre de caractère provincial.
En ligne depuis: 20.05.2009
L'origine de la région frontalière du nord de la France et de la Flandre résulte de l'analyse liturgique, de la reliure en cuir du manuscrit muni d'une plaque ornée de clous et de l'inscription Robiers Plovrins ainsi que de la comparaison avec des manuscrits de style apparenté. A Claremont, près de Berkeley (USA), est conservé un autre livre d'heures, enluminé par le même artiste. Celui-ci imite, de manière assez fruste, le style très apprécié vers 1500 à Lille du scribe et enlumineur Jean Markant. Le commenditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
Le livre d'heures de format étroit et allongé est véritablement un livre de poche, dans lequel les décorations qui encadrent les miniatures avec des socles architecturaux, couronnés de volutes, de putti et de guirlandes, laisse entrevoir l'influence manifeste de la Renaissance. Le livre est orné de 16 miniatures en pleine page et de 21 petites, peintes plus sommairement par une autre main. Une représentation en pleine page dévoile les armoiries du commanditaire: il s'agit de Michel de Champrond (mort le 1er août 1539), seigneur de Ollé, conseiller et trésorier du roi. De cette manière, il devient une personnalité fortunée, mais pas noble, de l'entourage de la cour royale, qui, dans les années 1530, alors que les livres d'heures imprimés étaient déjà répandus, s'est fait fabriquer par un atelier de niveau moyen un livre de prières richement illustré, en partie selon ses propres voeux.
En ligne depuis: 08.06.2009
Ce support exceptionnel dans l'histoire de la réception des textes contient trois pastiches d'initiales de couverture colorées, découpées, et douze miniatures flamandes du deuxième quart du XVIe siècle, qui furent collées au XIXe siècle sur une feuille de parchemin récente, de sorte que les pages illustrées, isolées, se présentent aujourd'hui comme des tableaux dans un passe-partout. Les miniatures sont tirées d'un livre de prière, en possession d'Anne de Clèves (1515-1557).
En ligne depuis: 31.07.2007
Le manuscrit en papier – un Liber Amicorum pour Ladislaus von Törring – contient 49 représentations de costumes et quatre d'armes héraldiques : toutes sont des aquarelles de bonne qualité, probablement dues à une seule main. Les costumes montrent principalement des personnes de haut rang, venant surtout de France (Paris), d'Espagne et de Vénétie. Sont également figurés des moyens de transport contemporains comme des bateaux et des chariots. Certaines personnes représentées sont identifiées par des légendes en français et en italien. Des aphorismes et des dédicaces, la plupart en latin, sont ajoutés sur sept pages. Le dédicataire est Ladislaus von Törring (1566-1638), baron de Stein et Pertenstein, recteur de l'Université d'Ingolstadt, parent de la famille royale bavaroise.
En ligne depuis: 19.03.2020
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Album comprenant des représentations des membres de la famille de commerçants textiles Zellweger de Trogen et des textes biographiques relatifs à ses représentants masculins. La famille Zellweger a marqué l'économie et la politique d'Appenzell Rhodes-Extérieures jusqu'à la fin du XIXe siècle. Victor Eugen Zellweger, l'auteur des textes, s'est chargé des reproductions de peintures, dessins et gravures appartenant à la famille en utilisant les techniques photographiques les plus modernes. Pour la mise en forme calligraphique et l'illustration de l'œuvre en trois volumes, il mandata le dessinateur de Saint-Gall Salomon Schlatter.
En ligne depuis: 29.03.2019
Chronique d'Appenzell de Bartholomäus Anhorn (1566-1640, 1623-1626 pasteur à Speicher AR, 1626-1640 pasteur à Gais AR). Le manuscrit décrit des événements de l'histoire du canton indivis d'Appenzell et du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures constitué en 1597, en accordant de l'importance à la Réforme et la Contre-Réforme.
En ligne depuis: 20.12.2012
Recueil avec des dessins de drapeaux de proie ainsi que de blasons, paysages et bâtiments du XVIIe et XVIIIe siècle, fabriqués par le dessinateur Johann Ulrich Fitzi, glosés par l'historiographe et commanditaire de l'œuvre Johann Caspar Zellweger.
En ligne depuis: 13.12.2013
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Trois volumes contenant des études scientifiques de Johann Georg Schläpfer concernant des sujets historiques, biologiques, géologiques, médicaux et philosophiques ainsi que plusieurs dessins et aquarelles de paysages, plantes, animaux et préparations anatomiques, créés par Johann Ulrich Fitzi.
En ligne depuis: 09.04.2014
Selon le colophon à la fin de l'évangile de Saint Jean, la copie a été achevée par Ibrāhīm ibn Būluṣ ibn Dāwūd al-Ḥalabī au Caire, écrite en écriture-nasḫī claire. Les illustrations proviennent de l'illustrateur et iconographe aleppin Ğirğis ibn Ḥanāniyā et représentent les quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean, ainsi que 43 scènes de la vie de Jésus. Le titre arabe est mentionné à la fin de l'évangile de Saint Jean, à savoir « Ce livre est l'évangile saint et pur et la lumière brillante et rayonnante ». Le codex a été déposé en prêt permanent à la Bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall par la famille Pandeli.
En ligne depuis: 03.11.2009
Manuscrit liturgique (Sharaknots), copié par le scribe Awetis en 1647 (1096 d'après le calendrier arménien) à Awendants, Khizan dans la province Van. Il contient 11 grandes miniatures et 28 illustrations marginales, réalisées et signées par le peintre Yovanes Gharietsi, un des artistes les plus fascinants de l'école tardive de Vaspurakan. Le manuscrit fait partie d'une production particulière d'hymnaires, réalisés dans la région du lac de Van, pour des commanditaires privés et qui se caractérisent par l'éclat de leurs couleurs et les motifs décoratifs à entrelacs. Il présente la notation musicale arménienne de Khaz. Le texte contient une collection d'hymnes en usage dans l'Eglise arménienne, disposés dans le même ordre que dans le premier hymnaire imprimé, à Amsterdam, en 1664. Trois autres hymnaires de ce genre, fruit de la collaboration des deux mêmes artistes, sont connus : deux à Jérusalem et un à Erevan. Deux feuillets de parchemin, qui contiennent une partie d'un Proprium de Sanctis tiré d'un bréviaire latin du XIII/XIVe s., sont reliées respectivement au début et à la fin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, en latin, avec un calendrier en français et un choix de saints vénérés à Paris. Il contient 17 miniatures réalisées à Paris en 1408/10 dans l'entourage artistique du Maître de Boucicaut, un des plus influents enlumineurs du début du XVe s. Le Maître de la Mazarine et le Pseudo-Jaquemart qui appartient à la génération précédente d'artistes et dont la collaboration au très célèbre Livre d'Heures du Duc de Berry est reconnaissable, ont également collaboré à la décoration de ce livre. La représentation du roi David sur un double feuillet ajouté peut être attribuée à un successeur du peintre qui a illustré le bréviaire de Jean sans Peur (Jean Ier de Bourgogne).
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin et en français, écrit à Paris dans le deuxième quart du XVe s., mais enluminé seulement vers 1490 à Paris ou peut-être à Tours par différents artistes qui se sont réparti le travail. Deux miniatures, le décor du calendrier et de l'Office des défunts sont l'œuvre d'un artiste de l'entourage de Maître François, un étroit collaborateur du Maître Jacques de Besançon qui témoigne de sa vénération pour Notre-Dame de Paris à travers une vue de la cité (f. 93r). Les couleurs lumineuses et les formes monumentales des autres miniatures témoignent de l'influence de Jean Bourdichon de Tours. Ce dernier peut probablement être considéré comme le superviseur du Maître de la Chronique scandaleuse, qui travaillait encore sous sa direction lors de la réalisation de ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain avec un calendrier en français. Les miniatures sont entourées de bordures composées de plantes, représentées avec une grande précision botanique. Il s'agit d'un exemple entièrement conservé de la dernière période des Livres d'heures français, qui fut enluminé par un important maître de cette phase finale de l'enluminure française, lequel subit l'influence de Claude de France et est connu depuis peu comme le Maître de Boèce Lallemant. Dans les petites images des bordures, il tente de se mesurer à Jean Bourdichon qui, dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne et dans d'autres chefs d'œuvres, a introduit l'ornementation végétale réaliste dans le décor des bordures, bien qu'il s'inspire aussi de l'enluminure flamande de son temps. Sur le f. 1r apparaît le nom d'Agnès le Dieu, la propriétaire du codex en 1605.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain, contenant un calendrier et un choix de saints pour Langres. Le manuscrit est daté de 1524 et enluminé par un Maître de Bénigne Serre. Il est connu sous le nom de son commanditaire, un haut fonctionnaire du roi de Bourgogne. Il s'agit d'un peintre jusqu'ici inconnu de l'entourage du groupe de « 1520 Hours Workshop », qui encadrait les miniatures avec des éléments architecturaux de la Renaissance ou peuplait les bordures de fleurs et d'animaux, représentés de façon naturaliste. Le manuscrit contient plusieurs représentations inhabituelles, par exemple pour les laudes de l'Office de Marie, où la rencontre d'Anne et Joachim devant les portes de Jérusalem remplace la scène habituelle de la Visitation. Au XVIIIe s. le manuscrit appartenait à la famille Bretagne de Dijon, dont les membres ont écrit, sur quelques feuillets de papier ajoutés, un « Livre de raison ».
En ligne depuis: 20.12.2012
Deux artistes, actifs vers 1440/50, ont collaboré au décor de ce livre d'heures : le plus ancien, qui a seulement réalisé les trois miniatures des f. 13v, 105v et 140v, appartient au « Goldrankenstil » (style des rinceaux dorés), tandis que le plus jeune se caractérise par une plus grande corporalité et des coloris plus marqués, sans doute influencé par les innovations de la peinture contemporaine des frères van Eyck. Ce deuxième artiste est responsable des finitions du Livre d'heures milanais de Turin en 1440 et a également travaillé au Livre d'heures de Llangattock. En 1813 ce manuscrit fut offert par le prince de Broglie à la prieure du couvent des Bernardines de Audenarde.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures à l'usage de Rome avec un calendrier à l'usage de Poitiers. Toutes les miniatures principales sont l'œuvre du Maître de Poitiers 30, dont le nom dérive de deux miniatures qu'il a réalisées dans un missel à l'usage de Poitiers, conservé à la Bibliothèque locale. Il était jusque là connu sous le nom du Maître d'Adélaïde de Savoie, pour laquelle il avait enluminé le livre d'heures Ms. 76 du Musée Condé de Chantilly. Il appartenait à l'entourage du Maître de Jouvenel des Ursins et fut actif principalement à Poitiers, où il influença l'enluminure locale tardive.
En ligne depuis: 20.12.2012
Livre d'heures en latin avec un calendrier qui contient un choix de saints pour Paris et quelques prières en français. Les tableaux sur les jours de fêtes mobiles à la fin du livre commencent par l'année 1460, ce qui laisse supposer que le manuscrit était terminé à cette date. La plus grande partie des miniatures sont l'œuvre du Maître de Coëtivy, qui a probablement aussi réalisé toutes les compositions ainsi que les dessins préparatoires. La main d'un second artiste, que l'on peut identifier comme le Maître de Dreux Budé, se rencontre dans les visages de Marie, dans la représentation de la naissance de Jésus (f. 83v), de l'Adoration des Mages (f. 92v) et du Couronnement de Marie (f. 107r).
En ligne depuis: 20.12.2012
Plusieurs artistes ont collaboré à l'enluminure de ce livre d'heures. Les miniatures simples sont l'œuvre d'un artiste qui a étudié dans l'entourage du Maître de Jean sans Peur. Beaucoup de visages de Marie sont exécutés par le Maître de Marguerite d'Orléans, un important enlumineur vers 1430. Le manuscrit appartenait au XVe s. à Guillaume Prevost, comme l'attestent les inscriptions relatives à des baptêmes dans le « Livre de raison » (f. 186v).
En ligne depuis: 20.12.2012
En plus de l'inhabituel codex pour le roi Charles VIII, décrit sous la cote Utopia Cod. 111, il existe un second livre d'heures, peint par le même artiste. Le décor des marges est demeuré incomplet, tandis que toutes les grandes images ne suivent pas le canon habituel pour les livres d'heures, mais présentent des motifs non conventionnels. Le motif de l'arbre d'Adam, qui crée un lien visuel entre les volumes, saute aux yeux dans les deux manuscrits et ne se retrouve pas dans les autres manuscrits réalisés par l'enlumineur. De même, les dimensions quasi identiques des feuilles suggèrent qu'il pourrait s'agir de deux volumes reliés entre eux, réalisés pour le roi à un certain intervalle de temps. La mort prématurée et inattendue de Charles VIII, après un accident dans le château d'Amboise, pourrait contribuer à expliquer pour quelle raison ce second manuscrit n'a pas été achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce livre d'heures constitue un cadeau de l'éditeur parisien Anthoine Vérard au roi de France Charles VIII (1470-1498). Le monarque fut l'une des figures les plus importantes pour le milieu des éditeurs parisiens depuis 1480. Son activité de collectionneur est étroitement liée à la production imprimée de luxe du libraire et éditeur Anthoine Vérard. Il faut surtout remarquer les bordures : la marge de chaque page est décorée de huit petites illustrations dans lesquelles se succèdent des événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. La valeur didactique de ce livre d'heures est remarquable, puisque chaque paire d'illustrations est commentée par des vers en moyen français. Au point de vue stylistique, ce codex est étroitement lié avec le Cod. 110, probablement aussi réalisé pour le roi, par le même artiste.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le « Compte de l'Omer » dans le judaïsme est une bénédiction dans laquelle on compte les 49 jours qui séparent la seconde nuit de Pessah et la fête de Chavouot. Dans le manuscrit, ces jours sont inscrits avec les chiffres correspondants sur 49 feuilles quadrilobées. Au f. 18r est représentée la Menora, le chandelier dont le texte des sept versets du psaume 67, écrits dans une écriture minuscule, forment les sept branches. Le copiste Baruch ben Shemaria, originaire de Brest-Litovsk (Biélorussie), a réalisé le manuscrit en 1795 à Amsterdam pour Aaron ben Abraham Prinz, de Alkmaar en Hollande, comme le rappelle la page de titre. Le dessin au f. 1r, exécuté avec des calligrammes, représente le géant Samson, doté, selon la tradition rabbinique, d'une force surhumaine, sous les traits d'un atlante.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le rite romain, connu comme le Nussah Roma, est la plus ancienne ordonnance des prières en dehors des pays d'Israël et de Babylone, conservant de très anciennes traditions palestiniennes. La décoration du manuscrit comprend plusieurs initiales dans un cadre, ornées de dessins géométriques et floraux à la plume, souvent à l'encre rouge et bleue. La page de titre enluminée contient le mot initial Ribbon (maître [de tous les mondes]) placé dans un cadre rectangulaire avec des décors filigranés à la plume rouge et bleue et des lettres dorées. Dans la marge inférieure, figure l'écusson d'une famille non identifiée représentant un lion rampant. Le manuscrit est copié par Samson ben Eljah Halfan, un membre de la famille de copistes et d'érudits Halfan, dont les ancêtres faisaient partie d'un groupe de juifs expulsés de France en 1394 et qui trouvèrent refuge au Piémont, en Italie du Nord.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce codex contient des prières, des formules de bénédiction et des poèmes pour la cérémonie de mariage selon le rite en usage chez les Juifs de l‘île de Corfou. D'autres poèmes se joignent à l'ensemble, dont quelques-uns sont l'oeuvre des poètes de l'âge d'or des Juifs d'Espagne médiévale, et d'autres sont d'auteurs locaux, comme Elieser de Mordo. Le cycle de 60 illustrations en pleine page, réalisées à la gouache, confère au manuscrit une grande importance. Ces illustrations du livre de la Genèse sont accompagnées d'inscriptions explicatives tirées le plus souvent des versets bibliques. Il s'agit de l'œuvre d'un artiste, vraisemblablement formé à Venise et qui a inséré son monogramme avec différentes orthographes (MC ou M.C. MF.) dans presque toutes les illustrations. Les textes sont en rapport direct avec les illustrations qu'ils accompagnent. L'ordre des pages de gauche à droite laisse supposer que c'est d'abord un artiste chrétien qui les a peintes et que c'est seulement dans un second temps que les textes hébreux ont été ajoutés. Ce manuscrit, réalisé sur l'île de Corfou dans la première moitié du XVIIIème siècle, constitue probablement un cadeau de mariage d'un membre de la famille de Mordo, qui a joué un rôle prépondérant au moment de la défense de la souveraineté vénitienne contre les attaques ottomanes.
En ligne depuis: 18.12.2014
Livre sur le mystère de Dieu avec [le commentaire] « le sceptre d'or », ainsi s'intitule ce livre sur la circoncision de 1716 qui, sur la base du style et de l'écriture du scribe (Sofer), a pu être attribué à Arie ben Juda Leib de Trebitsch (Moravie) actif à Vienne. Le manuscrit contient de nombreuses illustrations représentant diverses scènes: entre autres, sur la page de titre, est représenté un groupe de personnes en pleine discussion dans une synagogue. L'illustration est rendue intéressante parce qu'elle met en scène non seulement des hommes, mais aussi des femmes. Sur la seconde page l'archange Raphaël est représenté avec le jeune Tobie qui rapporte un poisson chez lui afin de guérir son père aveugle. Le motif de l'archange Raphaël, ange-gardien des enfants, apparaît en général seulement dans l'art chrétien. Arie ben Juda Leib pourrait avoir utilisé pour ce motif un modèle catholique inconnu, afin de mieux illustrer le rôle protecteur de la circoncision pour les enfants juifs. Au niveau de l'écriture, Arie ben Juda se base sur le modèle des caractères d'imprimerie d'Amsterdam appelé be-otijjot Amsterdam (« avec les caractères d'Amsterdam »), dont il promeut ainsi la mode.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit du milieu du XVIIIème siècle contient en plus du Seder birkat ha-mason (« ordre des prières de la bénédiction des aliments »), la Birchot ha-nehenin (« bénédictions avant de consommer les aliments »), die Schalosch mizwot naschim (« les trois devoirs des femmes ») et les Seder keri'at schema al ha-mitta (« disposition du schéma des prières pour la nuit avant de s'endormir »). Les parties concernant les trois devoirs des femmes indiquent que le livre était destiné à servir de cadeau de mariage. En plus de l'illustration sur la page de titre, 22 illustrations en couleur plus petites se trouvent dans le livre. Une formule hébraïque sur la page de titre indique comme lieu de provenance Deutschkreutz in Burgenland (Autriche). D'après les caractéristiques stylistiques de l'écriture et de la réalisation artistique, le manuscrit pourrait être attribué au copiste et illustrateur Aaron Wolf Herlingen.
En ligne depuis: 18.12.2014
Les psaumes contenus dans ce manuscrit sont subdivisés selon les jours de la semaine durant lesquels ils doivent être lus et, à l'exception de ceux du vendredi, les sections sont introduites par des initiales placées dans des cadres monochromes ou multicolores. Le manuscrit comporte dans la page initiale une représentation de Moïse et Aaron sous deux arches. La représentation au début du premier psaume, à la p. 6v, est particulièrement impressionnante : après le premier mot ashre est représenté le roi David, assis sur la terrasse d'un palais, prêt à faire retentir sa harpe, tandis qu'il tourne son regard vers un livre ouvert, contenant probablement ses propres psaumes. Le manuscrit Braginsky a été copié et décoré par Moses Judah Leib ben Wolf Broda de Třebíč, peut-être également auteur de la décoration du plus fameux manuscrit hébreu du XVIIIème siècle, la Haggadah Von Geldern de 1723. En plus du psautier Braginsky, sept autres manuscrits de Moses Judah Leib sont connus, produits entre 1713 et 1723. La reliure en cuir de veau brun tacheté porte l'écusson de la famille De Pinto d'Amsterdam imprimé en or sur la couverture aussi bien antérieure que postérieure.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le jour de jeûne Yom Kippour Katan trouve son origine dans le jour de la fête Rosh Hodesch, qui, dans les temps bibliques, marquait, dans le calendrier lunaire, le premier jour où le croissant de lune était visible après la nouvelle lune. Ce jour, durant lequel il était interdit de travailler, se développa plus tard à travers la compilation du Talmud en un jour « demi-férié ». Seuls les mystiques de Safed en Haute Galilée transformèrent le Rosh Hodesch en un jour de jeûne et créèrent pour cette occasion une liturgie, basée sur la prière de pénitence de Yom Kippour (« jour de l'expiation »). C'est de là que vient le nom Yom Kippour Katan (« petit jour de l'expiation »). Le nouvel usage se répandit en Italie et finalement au nord des Alpes. De tels recueils de prières étaient particulièrement appréciés au XVIIIème siècle. Contrairement à beaucoup d'autres, cet exemplaire est orné d'une page de titre illustrée. Si le scribe Juda Leib ben Meir de Glogau n'avait pas écrit son nom sur cette page, on aurait pu penser que le travail de copie était l'œuvre d'Aaron Wolf Herlingen de Gewitsch, car les caractéristiques d'écriture et d'illustration lui correspondent. On ne peut qu'émettre des suppositions sur les rapports entre Herling et le scribe Meir.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit contient un Evronot (« Règles pour le calcul du calendrier »). Durant les XVIIème et XVIIIème siècles de nombreux Sifre evronot (« Livres pour le calcul ») furent rédigés, sans doute en réaction à l'introduction du calendrier grégorien en 1582. Dans de tels manuscrits, est souvent représenté Issachar, un fils de Jacob, sur ou à côté d'une échelle. Il tient dans sa main, comme attribut, un sablier. Ici on trouve même deux fois ce même motif ; au-dessus du premier furent ajoutées une lune croissante et une lune décroissante dotées d'un visage humain et des étoiles. La page de titre présente un arc ornemental. A la fin du livre, se trouve le motif bien connu de Moïse avec les tables de la loi, assis à une table.
En ligne depuis: 19.03.2015
L'hymne au Créateur Perek shira d'un auteur anonyme est transmis par plus de cent manuscrits. La plupart des plus importants illustrateurs de livres hébraïques du XVIIIème siècle ont décoré cet hymne. Ce manuscrit fut écrit par Hertz ben Leib Darmstadt de Francfort-sur-le-Main et contient des illustrations à la plume de Meshulam Zimmel ben Moïse de Polna en Bohème, mais qui a probablement produit ce manuscrit à Vienne.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce manuscrit composite sur le cycle de la vie juive, datant du dernier tiers du XVème siècle, était probablement un cadeau de mariage. Il fut copié par Leon ben Joshua de Rossi de Cesena. Il contient des prières pour la cérémonie de la circoncision, le formulaire d'un contrat de mariage de Correggio en 1452 (sans les noms), des textes sur le rite de mariage, ainsi qu'un hymne avec l‘acrostiche El'azar, un contrat de mariage conclu en 1420 à Parme, entre Juda, fils de Elhanan de Ascoli Piceno, et Stella, fille de Solomon de Mantoue, des prières pour le cimetière avec une prière à réciter durant le repas de deuil, un rituel pour éviter les cauchemars, Ka'arat kesef, un poème éthique du poète provençal Jehoseph ben Hanan ben Nathan Ezobi du XIIIème siècle et enfin, – ajoutée par une autre main – une prière personnelle de Moïse Latif pour Joab Immanuel Finzi. Immédiatement à la fin du contrat se trouve une représentation d'un couple d'époux (f. 10v). Le fait que la coiffure, les vêtements et le voile de la mariée correspondent à la mode contemporaine de Ferrare, confirmerait que le manuscrit provient également d'Italie, peut-être même de Ferrare.
En ligne depuis: 18.12.2014
Cette Haggada avec la traduction yiddish de l'hymne Chad Gadiva (f. 23r) fut copiée et illustrée par Nathan ben Simson de Mezeritsh (aujourd'hui Velke Mezirici, République tchèque). Elle contient, entre autres, une page de titre décorée, un cycle d'illustrations de la cérémonie du soir du Seder, neuf illustrations du texte et un cycle pour l'hymne de conclusion Had Gadiva (f. 23r).
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit contient le texte du Massekhet Purim, une parodie de Pourim de l'auteur et traducteur provençal Kalonymus ben Kalonymus (Arles 1286- après 1328), qui écrivit cette oeuvre à Rome au début des années '20 du XIVème siècle. Cette oeuvre imite avec humour le texte et le style du Talmud, et traite de la nourriture, de la boisson et de l'ébriété durant la fête du Pourim. Les illustrations comprennent des représentations d'arlequins, un musicien de rue et sept cartes disposées de façon à former un trompe-l'oeil, un artifice artistique qui se rencontre rarement dans les manuscrits hébreux. Le codex fut réalisé à Amsterdam en 1752, à une époque où ce genre de texte jouissait d'un grand intérêt dans la communauté juive Ashkénaze.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit constitue un chef-d'oeuvre de l'art du livre de la main d'Aaron Wolf Herlingen, un artiste né à Gewitsch en Moravie vers 1700, et actif entre autres à Pressburg (aujourd'hui Bratislava) et Vienne. Aujourd'hui plus de quarante manuscrits signés de sa main sont connus. La décoration se compose de 60 illustrations en couleur et de trois initiales ornées. Dans la page initiale, le texte du titre est flanqué des figures de Moïse et d'Aaron, et dans la partie inférieure, est représenté l'épisode où la manne tombe du ciel, durant la marche dans le désert des Hébreux, en présence de Moïse, d'Aaron et de leur soeur Miriam. La présence inhabituelle de Miriam laisse supposer que cette Haggada était destinée à une femme. A la fin du texte sont transcrits deux chants - l'un hébreu, l'autre araméen Echad mi-jodea et Chad gadja - accompagnés d'une traduction en langue yiddish.
En ligne depuis: 18.12.2014
La Haggada de Hijman Binger constitue un exemple typique de l'art des manuscrits juifs du nord et du centre de l'Europe de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. Des cycles d'images agrémentent le contenu écrit. Les illustrations présentent des ressemblances avec des haggadot tardives de Joseph ben David de Leipnik, comme celle de 1739 (Braginsky Collection B317) et laissent supposer qu'une autre Haggada de cet artiste aurait servi de modèle à Hijman Binger. Une autre particularité rare de ce manuscrit est une carte de la Terre Sainte ajoutée à la fin (f. 52).
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre ne comptant que peu de pages contient les prières pour le Mohel, le cérémonial pour le rite de la circoncision. D'après une annotation sur la page de titre, il était un cadeau de Mendel Rosenbaum pour son beau-frère Joseph Elsas de Nitra (aujourd'hui en République de Slovaquie, auparavant en Hongrie). Il est signé par Leib Sahr Sofer (copiste) et la décoration présente une étroite parenté formelle avec diverses oeuvres du plus important calligraphe et illustrateur actif à Nitra au début du XIXème siècle, Mordechai ben Josel, aussi connu sous le nom de Marcus Donath. La dernière page montre un calligramme représentant la figure de Moïse, tenant dans une main les tables de la loi et montrant de l'autre le Pentateuque.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le codex fut copié par Elieser Sussman Meseritsch et illustré par Charlotte Rothschild (1807-1859). Il contient, à côté du texte hébreu, une traduction allemande. La Haggada fut réalisée par l'artiste pour le septantième anniversaire de son oncle Amschel Mayer Rothschild. Il s'agit du seul manuscrit hébreu connu, enluminé par une femme. Charlotte Rothschild s'inspirait de diverses œuvres chrétiennes et juives, par exemple de manuscrits médiévaux, du cycle biblique peint par Raphaël dans les Loges du Vatican et de gravures sur cuivre de la Haggada imprimée à Amsterdam en 1695. Sur une seule des illustrations, la scène du Seder, Charlotte Rothschild a laissé ses initiales, en arrière-plan, sur le dossier d'une chaise (p. 42). Ce manuscrit a probablement servi de modèle au célèbre peintre Moritz Daniel Oppenheim (1800-1882). Dans ses mémoires, il se souvient avoir réalisé, en tant qu'élève, des esquisses pour Charlotte Rothschild.
En ligne depuis: 19.03.2015
Avant qu'elle ne rejoigne la collection Braginsky en 2007, la recherche n'avait aucune connaissance de la Braginsky Leipnik Haggada, illustrée en 1739 par Joseph ben David de Leipnik. Comme la plupart des haggadot de cette époque, cet exemplaire s'inspire fortement du modèle des gravures des haggadot imprimées d'Amsterdam de 1695 et 1712. Les caractéristiques des illustrations de Joseph ben David, dont les œuvres sont bien connues, sont rendues de façon exemplaire dans ce manuscrit. Les teintes pastel et les dégradés dominent sa palette de couleurs. Les représentations basées sur des modèles plus anciens de l'agneau pascal, du pain azyme et des herbes amères sont des motifs récurrents dans ses haggadot. Leur consommation fait partie intégrante de la fête de Pessah, durant laquelle se lit traditionnellement le récit de la Sortie d'Egypte.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce mince petit livre, orné d'une reliure avec impression en or, contient des prières pour la fête de la veillée qui précède la nouvelle lune et a été commandité par Elieser (Lazarus) von Geldern à Vienne. La page de titre présente, selon les conventions, Moïse et Aaron. Le copiste et artiste Nathan ben Simson de Meseritsch (Velké Meziříčí) en Moravie faisait partie, durant la première moitié du XIXème siècle, des plus remarquables illustrateurs de manuscrits hébraïques. Entre 1723 et 1739, il créa au moins 23 oeuvres de ce genre.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le « Compte de l'Omer » est une bénédiction, qui accompagne les 49 jours depuis le deuxième jour de la fête de Pessah jusqu'au début du Chavouot. Omer désigne la première gerbe de la moisson, qui était déposée en offrande dans le Temple de Jérusalem le deuxième jour de Pessah. Les calendriers de l'Omer étaient appréciés surtout au XVIIIème siècle et sous différentes formes. Cet exemplaire fait partie d'un groupe de six livres semblables, réalisés dans un format réduit, qui peuvent être datés de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècles. La reliure est en argent : sur la partie antérieure est gravé un monogramme et sur la partie postérieure un oiseau semblable à une cigogne tenant dans son bec un épi de blé. Cinquante illustrations accompagnent presque chaque jour du calendrier.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre miniature contient les bénédictions pour les aliments, avec les habituelles additions pour les fêtes de Chanukkah et de Purim ainsi que d'autres prières, par exemple la prière du shema à réciter avant de se coucher ou avant de goûter certaines choses déterminées. Il présente une page de titre illustrée, 19 illustrations, cinq cadres ornés contenant chacun une des lettres ou initiales d'un passage du texte décoré. Dans la page de titre, l'artiste n'a pas inséré son nom, mais a cependant noté que le présent manuscrit a été terminé en 1725, sous le règne de l'empereur Charles VI à Nikolsburg (Tchéquie). Comme les autres Birkat ha-mason, celle-ci fut rédigée pour une femme. Une dédicace à Fradche, épouse de Mosé Gundersheim, a été insérée, dans un second temps, sur la page de garde initiale. Grâce à la comparaison des écritures et des illustrations avec une oeuvre semblable de 1728 conservée dans la Kongelige Bibliotek de Copenhague (Cod. Hebr. XXXII), l'on peut affirmer que les deux Birkat ha-mason ont été réalisées par le même artiste, Samuel ben Zewi Hirsch Drenitz, actif à Nikolsburg.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce manuscrit de petit format, datant du XVIIème siècle, contient des prières hymniques, des récits et des bénédictions pour la cérémonie de la circoncision. Les deux sections du livre renferment des pages illustrées. Outre la page de titre, décorée avec un portail de type renaissance, il y a onze illustrations sur des thèmes bibliques et quatre scènes contemporaines en rapport avec la naissance et la circoncision. Quelques-unes de ces illustrations sont influencées par le style de Federico Zuccaro (vers 1540-1609) et de Raphaël.
En ligne depuis: 20.12.2016
L'Université de Padoue fut en 1880 le plus important centre pour les étudiants juifs, tandis que celle de Bologne ne faisait pas figurer les Juifs dans ses matricules. Le diplôme de doctorat constituait le « billet d'entrée » pour les médecins juifs dans la bonne société des nobles et des bourgeois. L'Université de Padoue donnait à ses diplômés un document en latin rédigé à la main et décoré. Sur la première page du diplôme d'Israel Baruch Olmo figurent les armoiries de la famille des Olmo : un orme, flanqué d'une fontaine jaillissante et de la tige d'une céréale.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce livre de prières miniature est le fruit de la collaboration de deux des plus importants représentants viennois de l'art hébraïque du XVIIIème siècle. Aaron Wolf Herlingen a écrit et illustré la page de titre, Meschullam Simmel ben Moses de Polná a réalisé les autres dessins et très probablement copié les textes des prières. Le petit livre constituait évidemment un cadeau de noces. Il contient au total neuf illustrations du texte et quatre mots initaux richement décorés. Le livre de prières appartenait à la « respectable et sage jeune fille Hindl ». Dans le manuscrit, figurent aussi des annotations concernant la naissance de ses enfants entre 1719 et 1741.
En ligne depuis: 20.12.2016
Au cours des plus de 650 ans qui se sont écoulés depuis sa réalisation, ce manuscrit de la Mishneh Torah, un recueil de lois juives de Moses Maïmonides, a passé entre plusieurs mains. Plusieurs remarques et citations indiquent que plusieurs importants rabbins askhénazes ont pu l'utiliser, tels que Jakob Weil, un érudit et rabbin du XVème siècle, actif à Nuremberg, Augsbourg, Bamberg et Erfurt. Comme l'on peut le déduire de notes de possession plus tardives, le manuscrit parvint dans des régions lointaines, comme l'empire ottoman, le Kurdistan, l'Angleterre ou Jérusalem. La page 1021 présente une illustration en pleine page avec un portail architectural décoré en style gothique. Deux fines colonnes, allongées d'une façon maniériste, supportent un tympan décoré d'entrelacs floraux sur un fond bleu, dans lequel figure le nom du chapitre Sefer schoftim (« livre des Juges »). Il y a aussi cinq médaillons, dont deux contiennent la silhouette d'un rapace en position d'attaque.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le copiste de cette Haggadah n'est nul autre qu'Elieser Sussman Meseritsch, qui devait son nom à son lieu d'origine en Moravie et qui, plus tard, rédigea aussi le texte de la Haggadah de Charlotte Rothschild. Par l'usage de différents types d'écriture, il subdivise clairement le texte hébraïque de la Haggadah, le commentaire classique en hébreu de Simeon ben Zemach Duran (1361-1444) et une traduction allemande en caractères hébraïques de Wolf Heidenheim (1757-1832). Le programme iconographique de la Haggadah d'Elieser Sussman est très inhabituel. Dans la page de titre, divers motifs ornementaux de style classique sont insérés d'une façon créative dans l'architecture d'un arc de triomphe. Les quatre premières des sept illustrations (5v-7r) représentent les quatre fils mentionnés dans la Haggadah ; une illustration est dédiée à chacun d'eux. Celle du fils qui ne sait pas demander se distingue par son originalité. Les deux illustrations suivantes de la traversée de la Mer Rouge (12r) et du roi David avec sa harpe (15v) sont plutôt traditionnelles. La dernière scène avec la reconstruction du temple de Jérusalem est accompagnée du texte habituel de l'Adir hu (« Ô Dieu tout-puissant, reconstruis en hâte ton Temple »).
En ligne depuis: 20.12.2016
Jusqu'au moment de son acquisition par la collection Braginsky, ce petit livre contenant la birkat ha-mason de 1741 était inconnu au monde de la recherche. Il s'agit vraisemblablement d'un cadeau de noces dédié à une femme. En plus de la page de titre, avec une corniche architectonique et les figures de Moïse et d'Aaron, il y a six autres illustrations, dans le texte, parmi lesquelles une représentation rare d'une femme partiellement immergée dans un bain rituel (12v), ainsi qu'une représentation plus conventionnelle d'une femme en train de lire la Shemà avant de se coucher (17r). Ce petit livre a été copié et illustré par Jakob ben Juda Leib Schammasch de Berlin. Il s'agit d'un des artistes hébraïques les plus productifs de l'Allemagne du Nord.
En ligne depuis: 20.12.2016
Au moment où cette ketubah a été réalisée, la plus grande partie du commerce de détail de Gibraltar était aux mains de la communauté sépharade ; beaucoup de ses membres provenaient des régions voisines d'Afrique du Nord. Ce contrat de Gibraltar appartient à la première période de décoration locale des ketubah, bien que quelques éléments laissent déjà présager les développements plus tardifs. Dans la partie supérieure, sont représentés deux lions, accroupis dos à dos, soutenant sur leurs épaules les tables avec les dix commandements abrégés. Cette composition rappelle la partie supérieure d'une arche sainte et, de fait, elle est surmontée d'une couronne, c'est-à-dire celle de la Torah. Les lions accroupis sont entourés de vases de fleurs. Dans les bordures, en dessous d'une draperie théâtrale et de trompettes suspendues par des rubans, sont représentées des urnes placées sur des bases de colonnes fantaisistes. Plusieurs éléments dans ce contrat de mariage sont caractéristiques des ketubot de Gibraltar. Le mot initial, mercredi jour du mariage, est comme d'habitude agrandi et décoré. Le monogramme en lettres latines, en bas au centre, est également typique. Les initiales SJB se réfèrent aux prénoms (Salomon, Judith) et au nom de famille (Benoleil) des deux époux.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le concept d'un document écrit pour le mariage, connu comme la ketubah (pl. ketubot), remonte à des usages hébraïques très populaires, qui comprennent la création de contrats de mariage allégoriques pour Shavuot. Etant donné que cette fête commémore le don des dix commandements, des traditions mystiques affirment que ce jour-là, Moïse, endossant le rôle de l'entremetteur, amena le peuple hébreux (l'époux) sur le mont Sinaï (lieu du mariage) pour épouser Dieu ou la Torah (l'épouse). Alors que de nombreuses versions des ketubot pour Shavuot sont connues, dans la communauté sépharade, les textes poétiques composés par le fameux mystique de Safed, Rabbi Israel Najara (1552?-1625?), étaient plus répandus. Divisé en trois sections, le texte particulier contenu dans la ketubah de la collection Braginsky est inséré dans une importante structure architecturale en bois, comprenant trois arcs et un fronton brisé, dans lequel prennent place, sous une couronne, les tables du décalogue. L'architecture en bois est surmontée d'éléments décoratifs ordonnés d'une façon dynamique. L'ensemble de la structure rappelle l'arc sépharade de la Torah (ehal) typique des synagogues de Gibraltar. De fait, en haut, apparaît le nom de l'une de ces synagogues, Nefuzot Yehudah, fondée en 1799.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce contrat de mariage fut rédigé à la demande de la ville portuaire d'Ancone sur l'Adriatique, où résidait l'une des plus importantes communautés juives d'Italie et qui était aussi l'un des centres les plus renommés de production de ketubbot. La scène principale, en haut au centre, représente le prophète Elie qui monte au ciel sur un char de feu, tandis que son élève émerveillé Elisée le regarde d'en bas. La scène joue sur le premier prénom de l'époux, Elie Mardochée, fils du défunt Juda Macerrata. Les deux autres épisodes bibliques sont insérés dans des cartouches sur les côtés. A droite, la scène du triomphe de Mardochée, qui rappelle le second prénom de l'époux, et à gauche, la scène avec David qui tient tête à Goliath, en référence à David Camerino, père de l'épouse Tova, fille de David, fils de Abraham Obedai Camerino de Senigallia.
En ligne depuis: 22.03.2017
Cette ketubah décorée, comme la K29 de la collection Braginsky produite six ans auparavant, représente l'apogée de l'illustration de ketubah à Ancone. Le texte de cette ketubah est placé au centre sous un arc supporté par deux colonnes ornées. Tandis que dans les plus anciens exemplaires connus de ketubot provenant de Genizah en Egypte, il était habituel d'utiliser des arcs comme éléments du cadre, les lettres dorées inscrites ici dans les tympans bleus ajoutent une autre signification. Les six lettres hébraïques, un acronyme du psaume 118, 20: « Voici la porte de l'Eternel: C'est par elle qu'entrent les justes. », signifie symboliquement que les époux entrent dans une nouvelle étape sacrée de leur vie, en passant sous la porte céleste. Une représentation du sacrifice d'Isaac, faisant allusion au deuxième prénom, Isaac, du marié, s'insère dans un cartouche, en haut au centre. Cette scène, symbole de la fidélité et de la promesse messianique qui apparaît dans plusieurs ketubot italiennes, a été l'histoire biblique la plus populaire dans l'art juif au cours du temps. La figure féminine placée à côté n'a pas encore été identifiée.
En ligne depuis: 22.03.2017
L'ornementation de cette ketubah, qui commémore un mariage entre deux importantes familles du ghetto romain, les Toscano et les Di Segni, reflète l'âge d'or de la décoration des ketubbot à Rome. La corniche décorative est divisée en deux cadres, l'un intérieur et l'autre extérieur. Les marges latérales du texte sont ornées de fleurs peintes sur un fond doré. Dans la corniche extérieure, des inscriptions micrographiques entrelacées forment des surfaces en forme de diamant, chacune contenant une grande fleur. Les dessins à l'intérieur et à l'extérieur des cadres sont entourés de minuscules lettres hébraïques carrées, qui toutes ensemble reproduisent le quatrième chapitre du livre de Ruth.
En ligne depuis: 22.03.2017
Les ketubot (sing. ketubah) romaines, contrats de mariage juifs, se distinguent en général par leur écriture élégante, leurs dessins décoratifs et leur présentation attrayante. Les thèmes décoratifs les plus populaires incluent des épisodes bibliques, des représentations allégoriques et des dessins raffinés micrographiques. Le texte du contrat de cette ketubah de la collection Braginsky est entouré d'un cadre architectural qui comprend des colonnes de marbre où s'enroulent des feuilles dorées et surmontées de chapiteaux corinthiens. Au-dessus de l'arc, soutenu par les colonnes, prend place un large cartouche, où est figuré un paysage pastoral avec un homme revêtu d'une longue robe et une femme aux seins nus, réunis par une longue chaîne de perles avec un pendentif en forme de coeur, attachée à leur cou. L'allusion à l'harmonie entre les familles est renforcée par les emblèmes des deux familles apparaissant dans des cartouches de part et d'autre au-desus de l'image allégorique centrale. L'emblème à droite représente un lion dressé en train de grimper sur un palmier; il s'agit de celui de la famille de l'époux, les Caiatte. A gauche, l'emblème représente un lion dressé à côté d'une colonne blanche et appartient à la famille de l'épouse, les De Castro. Finalement, l'influence de la culture itlalienne se manifeste de façon évidente dans le cartouche en bas où est peint Cupidon étendu, avec à ses côtés son arc et ses flèches.
En ligne depuis: 13.10.2016
Cette ketubah karaïte, contrairement aux contrats rabbiniques traditionnels, est écrite entièrement en hébreu et se compose de deux parties : shetar nissu'in et shetar ketubah. Le mariage karaïte consigné dans cette ketubah fut célébré dans l'importante communauté de Qirq-Yer, en Crimée (Ouest de l'Ukraine). Les deux parties du texte sont insérées dans des cadres dorés, entourés de fleurs. Dans la tradition de beaucoup de ketubot sépharades, italiennes et occidentales, les mots initiaux sont décorés et les passages bibliques appropriés sont inclus à l'intérieur du cadre. Dans cette ketubah, la liste de la dot est plus longue que le texte du contrat de mariage, dans la première partie. Conformément aux usages karaïtes, plusieurs témoins (ici 12) sont invités à signer le contrat.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le mariage entre Josua, fils d'Isaak Chajjim Recanati, et Dona Esther Sara, fille de Raphael Recanati, constituait une union à l'intérieur d'une riche et influente famille sépharade ramifiée. Copié sur un document peint de façon illusionniste, le texte même de la ketubah occupe la colonne de droite et les conditions celle de gauche. Le tout est encadré d'une architecture rococo à perspective centrée. L'emblème familial est flanqué par deux putti. Le nom de l'époux est mis en valeur par un médaillon dans lequel Josué ordonne au soleil de s'arrêter (Jos, 10:12-13). Deux figures féminines tiennent les deux bouts d'une banderole dorée où se lit l'inscription « Allez et multipliez-vous ».
En ligne depuis: 10.10.2019
Cette ketubah pour le couple d'époux Joseph Baruch, fils de R. Schabettai Moses Salman et Rachel, fille de R. Jom Tov Sanguinetti, témoigne du haut niveau atteint par les communautés piémontaises dans le domaine artistique hébraïque. Les dessins sont réalisés en vert et en or. Dans la partie centrale s'élève une architecture triomphale massive avec des doubles colonnes qui surmonte le champ du texte. Deux putti juchés sur des supports mobiles jouant de la trompette, les douze signes zodiacaux et les représentations d'oiseaux situés dans la partie supérieure ornée sont des découpes de gravures, collées sur la ketubah, et rehaussées d'un peu de couleur. Sur l'architrave de l'arc de triomphe est figurée la silhouette de Jérusalem reconstruite, laquelle est réalisée exclusivement en micrographie.
En ligne depuis: 10.10.2019
Petit livre d'heures en latin, très découpé, contenant les sept psaumes, le Cursus beate virginis Marie, l'office des défunts, le Cursus de passione Domini et diverses oraisons. La décoration se compose de diverses initiales avec des entrelacs végétaux et d'une miniature en pleine page (5v) - malheureusement en partie endommagée - représentant l'Ecce homo devant lequel est agenouillé le donateur, accompagné à droite de son armoirie. La mention des indulgences conférées par les papes Grégoire et Callixte III (1455-1458) (f. 139) permet de restreindre la datation à la seconde moitié du XVe siècle, tandis que le style de la décoration laisse penser à une origine de l'Allemagne du sud, peut-être Augsbourg, dans le cercle de l'enlumineur Johannes Bämler.
En ligne depuis: 23.06.2014
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
Bréviaire en deux volumes réalisé en 1493 pour Jost von Silenen († 1498), évêque de Sion depuis 1482 jusqu'à sa déposition en 1497. Richement décoré, les enluminures sont l'oeuvre d'un artiste itinérant actif dans les dernières décennies du XVème siècle à Fribourg, Berne et Sion, où il est connu sous le nom de Maître du bréviaire de Jost von Silenen, et au début du XVIème siècle à Aoste et Ivrea, où il prend le nom de Maître de Georges de Challant.
En ligne depuis: 20.12.2016
La première partie (1-XX) de ce manuscrit en papier illustré contient les représentations des membres de la famille des Habsbourg, agenouillés dans une attitude de dévotion, accompagnés de leurs armoiries respectives. Celles-ci reprennent les images présentes dans les vitraux de l'Eglise de Königsfelden (AG), fondée en l'honneur de Albert Ier de Habsbourg (assassiné en 1308) par sa veuve Elisabeth, et aujourd'hui partiellement détruite. L'Ehrenspiegel des Hauses Österreich est un prototype de ce cycle pictural dynastique, commandé à Augsbourg, entre 1555 et 1559, à Johann Jakob Fugger, dont il existe plusieurs autres copies, à Vienne (ÖNB, Cod. 8614), Munich (BSB Cgm 895, Cod. icon. 330) et Lucerne (ZHB Ms. 124 fol.). Dans la seconde partie (XXI-203) sont représentés, en armure et avec leurs blasons respectifs, les chevaliers tombés avec Léopold III, durant la bataille de Sempach (1386).
En ligne depuis: 09.04.2014
Fragment d'un document officiel de la République de Venise, contenant une page enluminée et une partie de l'index de la Commission de Cristoforo Duodo, procureur de Saint-Marc de ultra de 1491 à 1496. Procureur était la plus haute charge de la Sérénissime après le doge, et au moment de leur nomination, les procureurs faisaient rédiger les chapitres, en général enluminés, contenant leur serment et la liste des commissions, c'est-à-dire des devoirs spécifiques auxquels ils ont juré d'obéir. Ce fragment s'ajoute aux 21 commissions des procureurs vénitiens datant du XVème siècle, parmi lesquels il se distingue par l'enluminure attribuée à un maître vénitien de bon niveau, formé dans l'entourage de Leonardo Bellini, et par la présence peu fréquente du saint patron non seulement du procureur, mais aussi de son épouse.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le livre de la maison des von Hallwil, aussi connu sous le nom de Turnierbuch, est un mélange de chronique familiale, de livre de tournoi et d'armorial. Ce manuscrit sur papier de la seconde moitié du XVIème siècle remplace probablement un exemplaire plus ancien. Sur la page intérieure de la couverture se trouvent les grandes armoiries de Burkhardt von Hallwil et de ses deux épouses Judith von Anwil et Margaretha von Löwenberg. Sur les p. 4-10 est transcrite une version tardive du poème du Ring von Hallwil, une légende sur les dangers encourus par l'héritage des Hallwil et sa sauvegarde. Sur les p. 11-17 suivent des textes sur l'histoire familiale et une seconde version, plus ancienne, du poème du Ring von Hallwil (p. 19-21). Après plusieurs pages vierges, suivent six écussons vides (p. 48-50), destinés aux trois frères Thüring I von Hallwil († 1386) et Katharina von Wolfurt, Walter V († après 1370) et Herzlaude von Tengen, "Hemann" (Johannes IV, † 1386) et Anna vom Hus. A la p. 51 est dessinée une vue de la maison familiale des von Hallwil. Suivent des représentations de Caspar (p. 54) et Burkhart von Hallwil (p. 55), des scènes de tournoi (p. 56-59) et des illustrations du Ring von Hallwil (p. 60-66). A la fin du manuscrit, les armoiries des seigneurs von Hallwil et de leurs épouses ont été insérées (pp. 68-96), les dernières seulement préparées, mais non réalisées (pp. 97-118). Le manuscrit fut offert au Musée national suisse, en 1907, par le comte Walther von Hallwil, dernier habitant du château, et son épouse Wilhelmine. Une deuxième version se trouve dans la bibliothèque universitaire de Bâle (Ms. H I 10).
En ligne depuis: 09.04.2014
La « Historienbibel », richement illustrée, provient de l'atelier de Diebold Lauber et appartient à la rédaction IIa du texte (selon Vollmer). Elle contient pour l'Ancien Testament, une version en prose de la Weltchronik de Rudolf von Ems (avec la suite vétérotestamentaire) et pour le Nouveau Testament une version en prose de la Marienlebens du frère Philipp. Le cycle pictural, plus riche en comparaison de celui des autres manuscrits similiaires, doit être attribué au miniaturiste du groupe A, actif dans l'atelier de Lauber vers 1430.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le psautier, surnommé « Zürcher Psalter » ou « St. Galler Psalter », a été écrit et orné de nombreuses initiales et des plus anciennes miniatures conservées dans les manuscrits de Saint-Gall, vers 820/830, dans le scriptorium même de l'Abbaye. Il contient, en plus des psaumes, des litanies de tous les saints, des tables de comput et des diagrammes. Il était utilisé quotidiennement par les moines pour la liturgie des heures.
En ligne depuis: 26.04.2007
Dans l'édition fac-similé, les éditeurs ont choisi le titre de Vom Einfluß der Gestirne auf die Gesundheit und den Charakter des Menschen, qui permet de mettre en évidence l'essentiel, les aspects astrologiques, de l'oeuvre. L'homme et le cosmos sont en étroite relation ; les sept planètes – saturne, jupiter, mars, le soleil, vénus, mercure et la lune – exercent une influence directe sur les hommes. Le manuscrit richement orné d'illustrations fut commandité par Erasme et Dorothée Schurstab de Nuremberg (1v, image de donation avec les armoiries et une représentation de la crucifixion sur fond doré). En 1774, Johann Jakob Zoller de Baden offrit le manuscrit à la Bibliothèque de Zurich, fondée en 1629.
En ligne depuis: 09.06.2011
Manuscrit composite avec des textes du IXe jusqu'au XIIIe siècle de l'Abbaye de Saint-Gall. Il contient d'importantes copies des oeuvres d'Alcuin d'York († 804): le De dialectica et le De rhetorica et virtutibus. Entre ces deux textes d'Alcuin se trouve une illustration du Christ en majesté, dessinée à la plume vers 850/875, que l'historien de l'art Anton von Euw a interprétée comme une représentation de la mosaïque perdue de la coupole de l'église d'Aix-la-Chapelle. Précédant ces textes: une copie du XIIIe siècle du Super decreta, un texte canonique de l'évêque Sicardus Cremonensis (vers 1150-1215).
En ligne depuis: 20.12.2007
Recueil de textes bibliques et éthiques enluminé et produit en Italie en 1322. Ce manuscrit de petit format, avec une très belle reliure en cuir blanc du XVIe siècle estampillée des armes de la ville de Zurich, est divisé en deux groupes de textes. La première section se compose des textes bibliques des Cinq Megillot, accompagnés de trois commentaires à leur sujet composés par les grands exégètes médiévaux, Salomon ben Isaac (Rashi), Abraham ibn Ezra et Joseph Kara. La deuxième section est de nature éthique et contient le traité de la Mishna du Pirqei Avot ou « Ethique des Pères » et ses commentaires. Le premier est anonyme, le deuxième de Maïmonide est intitulé Shemonah Peraqim suivant la traduction de Samuel ibn Tibbon, et le troisième est un commentaire de Rashi placé dans les marges de ce dernier. En outre, ce manuel est parsemé de matière haggadique, midrashique, mystique et philosophique.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le manuscrit richement illustré de la « Weltchronik » (Chronique du monde) de Rudolf von Ems fut copié dans les années 1340, probablement à Zurich (dans le même atelier de copiste que le livre des statuts du Grossmünster de Zurich de 1346). Le programme iconographique est étroitement lié à l'exemplaire de la Chronique universelle conservé à Saint-Gall (Vadianische Sammlung Ms 302), lui aussi produit à Zurich une quarantaine d'années plus tôt. Le manuscrit Ms. Rh. 15 parvint à Zurich en 1863 après l'abolition de la bibliothèque du couvent de Rheinau.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le psautier de Rheinau, Ms. Rh. 167, compte parmi les trésors les plus extraordinaires de la Bibliothèque centrale de Zurich. Les miniatures atteignent le plus haut niveau de qualité de la peinture gothique des années 1260, ce qui vaut aussi pour l'usage d'une technique raffinée de préparation et d'application des couleurs. L'écriture, au contraire, est certes de bonne qualité, mais ne saurait égaler le plus haut niveau de l'art calligraphique. Le commanditaire doit être recherché dans la région du Lac de Constance, probablement dans la ville de Constance même, très importante au point de vue de la politique et de la politique ecclésiastique, à l'époque de l'Interrègne. Le manuscrit fut acquis en 1817 à Schaffhouse par Melchior Kirchhofer pour le monastère bénédictin de Rheinau et rejoignit, en 1863, avec l'ensemble de la bibliothèque de ce monastère, la Bibliothèque Cantonale (aujourd'hui Centrale) de Zurich.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit sur parchemin transmet dans sa première partie ladite Aurora consurgens, exceptionnelle pour son cycle d'illustrations, et contient de nombreux autres traités d'alchimie allant d'Albert le Grand sur la Secreta Hermetis philosophi, Johannes de Garlandia, extraits de Geber (Jabir ibn Hayyan) jusqu'au Thesaurus philosophiae et à la Visio Arislei. Seuls neuf autres manuscrits de l'Aurora sont connus à ce jour : à Berlin Die uffgehnde Morgenrödte, à Bologne, Glasgow, Leyde, Vienne, Paris, Prague et Venise. Parmi eux, le manuscrit berlinois, daté du début du XVIe s., est étroitement apparenté avec le codex zurichois non seulement pour ce qui est des illustrations mais aussi des textes, traduits en allemand.
En ligne depuis: 09.06.2011
Il s'agit de l'un des rares manuscrits illustrés, qui se compose de pages entièrement couvertes d'images, auxquelles ne sont jointes que de rares explications – la plupart du temps un texte d'une ligne au maximum – et qui, pour cette raison, constitue une source iconographique et historique exceptionnelle dans de nombreux domaines. Les représentations des métiers de la guerre étaient peut-être à l'origine une partie d'un manuel médiéval. Comme objet typique de collection, ce manuscrit illustré souligne le caractère de collection que revêtait la bibliothèque de l'Abbaye de Rheinau, dont les bibliothécaires et les abbés recherchaient à dessein des livres rares.
En ligne depuis: 09.06.2011