Pontificale pour Johannes Feierabend, abbé du cloître de Muri de 1500 à 1508. Le 12 juillet 1507, le Pape Jules II a accordé à l'abbé Johannes Feierabend et à ses successeurs les pontificaux.
En ligne depuis: 03.11.2009
Le grand antiphonaire avec un riche décor d'initiales filigranées du deuxième quart du XIVe siècle contient les chants de l'office de Pentecôte jusqu'au début de l'Avent. Il a été copié pour les chanoines réguliers de saint Augustin de Saint-Léonard à Bâle et arriva au monastère de Muri seulement à l'époque moderne.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit du XIIe siècle, avec des commentaires sur les quatre évangiles, provient probablement d'Alsace. En témoigne l'histoire de la fondation du monastère bénédictin de Sainte-Foy à Sélestat qui a été ajoutée sur les dernières pages. En 1530, il appartenait à Johannes Schornegg, prêtre à Muri.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le recueil de textes comprend un incunable imprimé à Fribourg-en-Brisgau en 1494 et deux parties manuscrites, copiées en 1498 et 1499 par le frère Johannes Bengel, un conventuel du monastère d'Alpirsbach dans la Forêt Noire. Les trois écrits sur la logique scolastique sont de Pierre d'Espagne et de Pierre Tartaret, un philosophe parisien contemporain dont la figure logique nommée le « pont de l'âne » (pons asinorum) a aussi été transcrite.
En ligne depuis: 14.12.2018
Premier volume (temporal) du graduel en deux tomes contenant les chants de la messe que l'abbé de Muri Laurentius de Heidegg acheta au chapitre des chanoinesses de Säckingen en 1532, après que le mobilier et les livres liturgiques du monastère de Muri eurent été détruits au cours de la seconde guerre de Kappel. La grande initiale filigranée en tête du manuscrit a été repeinte à la demande de l'abbé avec la crosse abbatiale, ses armes et celles du monastère.
En ligne depuis: 04.10.2018
Deuxième volume (sanctoral) du graduel en deux tomes contenant les chants de la messe, que l'abbé de Muri Laurentius de Heidegg acheta au chapitre des chanoinesses de Säckingen en 1532, après que le mobilier et les livres liturgiques du monastère de Muri eurent été détruits au cours de la seconde guerre de Kappel. La grande initiale filigranée en tête du manuscrit a été repeinte à la demande de l'abbé avec la mitre, la crosse abbatiale, ses armes et celles du monastère.
En ligne depuis: 04.10.2018
Premier volume (partie hivernale) de l'antiphonaire en deux volumes avec les chants de la liturgie des heures ; il était utilisé en alternance avec le manuscrit MsMurFm9. Ce manuscrit de grand format, du XVe siècle, est en grande partie sans décor. Sur la base des répons du temps de l'Avent, il peut être attribué à l'ordre cistercien.
En ligne depuis: 18.06.2020
Deuxième volume (partie estivale) de l'antiphonaire en deux volumes qui a été utilisé en alternance avec le manuscrit MsMurFm6. Ce manuscrit de grand format, du XVe siècle, est en grande partie sans décor. Sur la base des fêtes des saints (Bernard de Clairvaux, Edmond de Canterbury, Robert de Molesme), il peut être attribué à l'ordre cistercien.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit appelé « Evangelia ad Missas » contient les lectures des évangiles de la messe pour toute l'année selon l'ordre de la liturgie cistercienne. Il fut copié pendant la seconde moitié du XIIe siècle et il est donc plus ancien que le couvent de Wettingen fondé en 1227. On ne sait pas pour quel monastère il avait été copié. Il est décoré de nombreuses initiales avec des rinceaux de diverses couleurs.
En ligne depuis: 10.12.2020
Premier des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du premier volume sont l'oeuvre du Maître du Graduel l'Ancien (Willehalm-Meister).
En ligne depuis: 04.11.2010
Deuxième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du deuxième volume sont l'oeuvre du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 17.12.2015
Troisième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du troisième volume sont l'oeuvre, comme celles du second (MsWettFm 2), du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 04.11.2010
Copies et régestes des privilèges et documents relatifs au domaine (Meierhof) de Erlinsbach du XIVe au XVIe siècle. Commencé vers 1525 au moment de la dissolution du couvent. Une notation carrée figure sur la reliure en parchemin.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce missel représente le plus ancien document conservé jusqu'à nos jours dans le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures et se trouve en possession de la paroisse de Saint-Maurice d'Appenzell. Il a probablement été réalisé pour une église située dans le diocèse de Constance, mais son origine exacte reste pourtant inconnue. L'importance du missel pour l'histoire du territoire d'Appenzell vient aussi du fait qu'il contient la seule copie connue de l'acte de fondation de la paroisse d'Appenzell en 1071. Le volume contient des parties séparées (calendrier, graduel, séquentiaire, sacramentaire, lectionnaire). Le calendrier est richement pourvu en fêtes des saints, dont aucune n'a été rubriquée en tant que fête patronale.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit, daté en partie, provient du couvent augustinien de Saint-Léonard et contient principalement des textes patristiques et liturgiques. Le volume fut utilisé pendant un certain temps comme modèle par l'imprimeur bâlois Michael Furter qui publia en 1496 l'Expositio super cantica canticorum, sous le nom de Grégoire le Grand – un texte qui est aujourd'hui attribué à Robertus de Tumbalena – et qui laissa des corrections dans le manuscrit. Un exemplaire de l'édition a peut-être été retourné au couvent avec le manuscrit ; en tout cas il s'y conserve un exemplaire imprimé avec la note de possession correspondante.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le volume provenant de la chartreuse de Bâle contient des textes manuscrits et d'autres imprimés sur des questions de l'histoire de l'ordre, de la vie spirituelle et d'interprétations théologiques, par exemple le commentaire sur l'Ecclésiaste de Denys le Chartreux (1402-1471). Les parties manuscrites sont de diverses mains, dont celle du chartreux bâlois Johannes Gipsmüller (1439-1484).
En ligne depuis: 14.06.2018
Le petit et épais manuscrit en papier et en parchemin de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle doit avoir été beaucoup utilisé, comme le suggèrent les nombreuses traces de saleté et d'usage. La reliure originale en cuir rouge a été recouverte d'une autre couche de cuir qui dépasse la couverture du livre dans la partie inférieure et peut être repliée sur son bord inférieur pour la protéger. Le manuscrit contient des prières, des hymnes et des textes dévotionnels de différents auteurs – surtout de saints et de papes – comme Mechtilde de Magdebourg ou Bernard de Clairvaux. On y trouve aussi des auteurs chartreux comme Heinrich Arnoldi. Aux f. 4v et 316v sont collées plusieurs gravures sur bois et sur métal qui ont été coloriées.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit composite en deux parties contient des textes théologiques (troisième tiers du XVe s.) et provient de la Chartreuse de Bâle, où il a aussi probablement été réalisé. Ceci vaut en tout cas pour la seconde partie du manuscrit qui, en plus de la Vita et revelationes d'Agnes Blannbekin (Chap. 1-23), contient de nombreux extraits du Lux divinitatis, la traduction latine du Das fließende Licht der Gottheit de Mechthilds de Magdeburg qui, dès lors, fut copié à d'autres reprises dans la Chartreuse elle-même. Le manuscrit de la Bibliothèque universitaire de Bâle (Cod. B IX 11) servit de modèle pour la majeure partie des textes contenus dans la seconde partie du Cod. A VIII 6.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce Psalterium feriatum a été écrit en 1472 par le moine chartreux de Bâle Johannes Gipsmüller. Malgré l'absence d'une marque de possession, il fut certainement en usage dans son monastère. Dans le psautier se trouvent les hymnes, les antiphons etc., dont plusieurs sont accompagnés de notations musicales. Afin de retrouver plus rapidement les textes durant la prière des heures, ceux-ci ont été indiqués par des signets rouges et blancs placés sur la tranche extérieure.
En ligne depuis: 19.03.2015
A côté du Rosarium Jesu et Mariae du chartreux belge Jacobus van Gruitrode, ce manuscrit de petit format, provenant de la chartreuse de Bâle, contient des lettres de deux représentants de la Devotio moderna – Florens Radewijns et Geert Groote –, des extraits de la Bible et des commentaires, ainsi que diverses prières et des fragments plus ou moins longs de contenus variés.
En ligne depuis: 04.10.2018
L'obsequiale, copié par le prieur Jacob Lauber, règle l'office des morts à la chartreuse de Bâle. Les prières insérées (dont un Notre Père en latin et un en allemand), ainsi que des chants avec notation musicale, sont placées dans un contexte liturgique.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le recueil de textes, décoré simplement, provient de la chartreuse de Bâle. Il fut copié par diverses mains du XVe siècle. Il contient une enluminure, et seuls les restes d'une deuxième se devinent sur une page déchirée. Des notes de musique ont été ajoutées à deux endroits du texte. Ce volume contient presque exclusivement des prières. La majeure partie d'entre elles sont plutôt brèves, parfois elles n'occupent pas plus de la moitié d'une page de ce manuscrit de petit format. Quelques prières sont en prose, d'autres en vers.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le Sefer Nizzaḥon Yashan est le titre d'une anthologie anonyme d'arguments contre l'interprétation christologique des versets bibliques, augmentée d'une critique des Evangiles et des doctrines et morales chrétiennes. Composée en Allemagne ou en France, vers 1300, la plupart des réfutations sont basées sur des thèmes polémiques et des critiques de la foi chrétienne qui étaient disséminées dans les cercles juifs de l'Ashkénaze médiévale et du Nord de la France. Il existe peu d'éditions et de manuscrits complets de cette œuvre, dont celui-ci le Nizzaḥon de Bâle. Ce manuscrit, qui montre certaines ressemblances avec d'autres copies, doit toutefois être considéré comme un témoin indirect, mais important de l'apologétique juive venant de la région franco-germanique.
En ligne depuis: 19.03.2020
L'évêque Paul de Burgos, un converti du judaïsme au catholicisme à la fin du XIVème siècle, compile les Additiones à la Postilla de Nicolas de Lyre et le Scrutinium scripturarum confirmant que la croyance au Christ correspond à une compréhension littérale de l'Ancien Testament. Le manuscrit fut réalisé en 1436/37 et provient du couvent dominicain de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le livre d'évangiles, rédigé dans une écriture livresque caroline soignée, provient probablement de l'abbaye de Marmoutier près de Tours. Il se distingue par la riche décoration des initiales et par les élégantes arcatures surmontant les tables des canons. Le manuscrit fut donné aux chartreux bâlois en 1439 par le doyen de Rheinfeld Antonius Rüstmann.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le volume provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient la première partie des Collationes Patrum de Jean Cassien (360/365-432/435). En outre, s'y trouvent toutes sortes d'extraits sur la vie et les oeuvres de Cassien provenant de diverses sources ainsi qu'un écrit sur le style de vie dans le monastère du Mont-Cassin à l'époque de l'abbé Desiderius (1058-1087). Le manuscrit fut réalisé à Lorsch et constitue avec le B V 14 un ensemble. Il présente des ajouts et des traces d'usure jusqu'au XVème siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit de petit format est connu sous le nom de « Basler Liederhandschrift » et transmet des textes en latin et en allemand, en vers et en prose, en premier lieu de contenu spirituel, complétés en partie par une notation musicale. Figurent, entre autres, des textes de Konrad von Würzburg et de Walther von der Vogelweide. Le manuscrit a été écrit vers 1300; au XVe siècle, il se trouvait dans la chartreuse de Bâle et, au XVIIe siècle, en possession du collectionneur bâlois Remigius Fäsch.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le volume, écrit durant le XIIIème siècle, probablement par deux mains d'origine française en alternance, contient divers écrits au contenu astrologique d'origine hellénistique et arabe, dans la traduction latine de Jean de Séville: le Centiloquium Ptolemaei, des textes de Māšā'allāh, Alfraganus et Albumasar. Le manuscrit appartenait à la bibliothèque des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce manuscrit contient le texte français de la chanson de geste, Ami et Amile. La période de copie de l'ouvrage (du 16 mai au 23 juin 1425) nous est donnée par le colophon. Le texte écrit en cursive gothique est jalonné par de très nombreuses initiales rubriquées marquant le début de chaque strophe. La reliure moderne en carton (XIXe s.) est couverte d'un fragment de parchemin provenant d'un missel du XVe siècle. Une inscription sur un feuillet de garde indique que le volume fut donné en cadeau à la femme de lettres Anne de Graville (1490-1540). Il compta plus tard parmi les livres de la collection du gendre de cette dernière, le bibliophile Claude d'Urfé (1501-1558). Au XIXe s., l'ouvrage fut en la possession du philologue Wilhelm Wackernagel (1806-1869), qui en 1843 le donna à la Bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit de grand format de Martianus Capella, datant du XIème siècle, transmet les deux premiers livres du De nuptiis Philologiae et Mercurii, un des livres le plus souvent lu au Moyen Âge, accompagné du commentaire de Remi d'Auxerre, conçu pour l'enseignement. La reliure originale contemporaine, dans laquelle les fascicules sont brochés à la couverture en parchemin par de fines bandes de parchemin, est remarquable (cf. Szirmai).
En ligne depuis: 19.03.2015
Douze feuillets ayant survécu d'un graduel de grand format, réalisé vers 1460 dans la région du Haut-Rhin (probablement à Bâle), avec des chants pour la messe adaptés aux exigences de l'année liturgique. Les initiales et les miniatures (par exemple la naissance du Christ, l'entrée à Jérusalem ou la représentation de la résurrection) se rapportent au jour de fête correspondant, tandis que l'initiale pour l'Ecce advenit dominator dominus figure de manière fautive la présentation du Christ au temple. La décoration du livre permet de situer le graduel dans le cercle tardif du « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 14.06.2018
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
Le manuscrit contient l'œuvre hagiographique complète de Grégoire de Tours, consistant en 8 livres de descriptions des vies des saints. Il est très proche d'un autographe de Grégoire (classe 1a) et a été rédigé au IXème siècle dans l'entourage du scriptorium de Reims. Dans le codex, deux feuillets d'un Evangile de Saint Jean en écriture mérovingienne et une Vita de Paul de Thèbes ont été reliés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Guillaume de Machaut fait partie des plus célèbres poètes et compositeurs du Moyen Age français. Son œuvre est représentée dans la Burgerbibliothek de Berne par un manuscrit de haute qualité au point de vue de l'ornementation : de fait les 13 miniatures, qui occupent toute la largeur de la colonne, ainsi que de nombreuses initiales polychromes sont ornées à la feuille d'or. Ce manuscrit est aussi important au point de vue de l'histoire de la musique en raison de la présence d'un colophon du scribe qui est datable et de notes musicales accompagnant quelques-uns des chants.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient la seconde partie de la chronique d'Eusèbe en traduction latine et avec la continuation de Jérôme. Les tableaux, habituellement disposés sur deux pages, sont le plus souvent rassemblés sur une seule page. La décoration, témoin de la miniature pré-carolingienne du royaume franc, est de grande qualité. D'après les informations détaillées de la page du titre, peut se déduire la date de rédaction: en 699; la chronique d'Eusèbe de Berne est donc le plus ancien manuscrit daté conservé en Suisse.
En ligne depuis: 23.09.2014
Fragment d'un manuscrit de trouvères français de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, qui faisait probablement partie du même manuscrit que le français 765 de la Bibliothèque nationale à Paris. Il contient 20 chansons, dont 14 sont de Thibaut de Champagne; toutes les chansons sont les témoins d'une tradition parallèle. 14 chansons présentent une notation carrée.
En ligne depuis: 14.06.2018
L'Evangéliaire de Fleury contient les textes des quatre Evangiles précédés chacun de deux index des chapitres. Au début a été relié un quaternion avec des lettres de Jérôme au pape Damase et de Eusèbe à Cyprien. La décoration se compose de 15 tables des canons et de représentations de la main de Dieu avec les symboles des évangélistes.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le Sefer ha-Yashar est l'un des deux commentaires bibliques du grand R. Abraham Ibn Ezra (1089/92-1164/67). Ecrite à Lucques (Italie) vers 1142-45, cette oeuvre a acquis une grande reconnaissance et popularité pendant le Moyen Age et a été préservée dans de nombreux manuscrits et livres imprimés. Cette copie italienne du XVe siècle est d'un intérêt particulier parce qu'elle a appartenu, à un certain moment du XVIe siècle, à Théodore de Bèze (1519-1605), le célèbre théologien calviniste et professeur genevois, qui la donna ensuite à l'un de ses disciples et collègues, Antoine Chevalier (1507-1572), premier professeur de langue hébraïque à l'Académie de Genève.
En ligne depuis: 13.06.2019
Les deux fragments proviennent de la précédente reliure du Cod. 125, de laquelle ils ont été retirés lors de la restauration; ils contiennent probablement des parties d'un plenarium avec une notation musicale.
En ligne depuis: 23.06.2016
Fragment d'un livre de chœur neumé (Proprium Sanctorum) pour des bénédictins du diocèse de Constance avec une grande initiale H qui introduit les matines de la Chandeleur (f. 1vb). Le feuillet, peut-être réalisé à Engelberg pour le couvent des chanoines réguliers de saint Augustin d'Interlaken, a servi jusqu'à la fin du XVIe siècle de reliure à un livre de comptes à Meiringen et a été acheté en 1940 par la Stadtbibliothek de Berne dans le cadre d'un échange avec les Archives de l'Etat de Berne.
En ligne depuis: 02.07.2020
Le fragment composé d'un folio contient un extrait d'un missel avec des neumes lequel, sur la base du contenu – la fête de saint Arbogast –, a probablement été réalisé dans la région de Strasbourg. Il fut réutilisé vers 1650, vraisemblablement à Berne comme jaquette de protection d'un cahier d'école de Niclaus Frisching (BBB Mss.h.h. XXIV.183), d'où il a été détaché en 1944.
En ligne depuis: 02.07.2020
Ancien feuillet de garde du Cod. 111 de la Burgerbibliothek de Berne, un recueil de vies de saints provenant du couvent cistercien de Pontiffroy (département de la Moselle). Le fragment parvint en 1632 à Berne dans le fonds de Jacques Bongars et fut détaché, probablement entre 1854 et 1875, de son volume hôte.
En ligne depuis: 12.07.2021
Le cantatorium de Beromünster contient les chants solistiques de la messe avec la notation et quelques tropes ajoutés au XIVe s. Parmi ces tropes, figurent ceux du Kyrie, le Kyrie fons bonitatis et le Cunctipotens. La version du conductus est remarquable. Le codex est relié dans une caissette de bois recouverte de deux tablettes d'ivoire du VIIIe-IXe s.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le CB 59 réunit sous une reliure contemporaine trois manuscrits copiés indépendamment l'un de l'autre. Marqués tous les trois par le dialecte alémanique, réalisés à la fin du XVe siècle, ils offrent un choix de sermons écrits par Maître Eckart ou par l'entourage du maître de la mystique rhénane. La première partie pourrait avoir été exécutée dans un atelier de Constance ou de Ravensburg, elle a appartenu à la Chartreuse de Buxheim. On remarquera les fils cousus dans les feuillets de papier, qui servent de marque-pages.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce graduel, copié en 1071 par l'archiprêtre Jean de l'église Sainte-Cécile du Transtévère, contient la notation musicale de différents chants de la messe. La version mélodique de ces textes fait de ce manuscrit le plus ancien témoin du «vieux chant romain».
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce manuscrit d'Italie centrale du XIIe siècle contient les œuvres musicologiques écrites en latin dont certains extraits sont à rapprocher de plusieurs passages de l'Institutio musica de Boèce. L'un des auteurs n'est autre que Gui d'Arezzo (Guido Aretinus), moine toscan de la fin du Xe siècle, à qui l'on attribue, sans doute avec quelque exagération, l'invention de l'harmonie, la « solmisation ».
En ligne depuis: 31.07.2007
Manuscrit composé de trois parties. La première (ff. 1r-20v) contient la plus ancienne version de l'Epistola ad Augienses de Gunzo et est datable du Xème siècle. La seconde (ff. 21r-27v), probablement le noyau originel du codex auquel ont été unies les deux autres parties, transmet l'autographe du texte de Lambert de Hersfeld de la Vita s. Lulli episcopi Moguntini et date du XIème siècle. Dans la troisième partie (ff. 28r-43v) du XIIIème siècle, sont transcrites les Constitutiones du Concile de Latran IV (1215). Le codex provient du monastère bénédictin de Tegernsee (la première partie du codex est mentionnée dans le catalogue de la bibliothèque de ce monastère), puis il rejoint la collection des princes Oettingen-Wallerstein et est ensuite vendu par les antiquaires Rosenthal, en 1948, à Martin Bodmer. Les anciennes pages de garde constituent des fragments d'un manuscrit liturgique provenant du diocèse de Freising.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le CB 83, copié sur parchemin à la fin du XIVe siècle, est un des sept manuscrits complets que l'on a conservés de l'Eneide de Heinrich von Veldeke. Adaptation du Roman d'Eneas français, ce texte est considéré comme le premier roman courtois de langue allemande.
En ligne depuis: 31.07.2007
Ce grand manuscrit incomplet, de format in-folio, contient la partie estivale et le Commune sanctorum de l'homiliaire de Paul Diacre. Il fut écrit par différentes mains dans une minuscule caroline du IXe siècle et contient des initiales ornées avec des entrelacs à l'encre rouge, qui témoignent d'une influence irlandaise, ainsi que quelques élégants incipit en lettres capitales. Le manuscrit provient probablement de Reichenau, mais avec certitude de la région du lac de Constance. Il appartenait à la collection Philipps, plus tard Chester Beatty, et fut acheté en 1968 par Martin Bodmer.
En ligne depuis: 23.06.2014
La majeure partie du manuscrit contient des œuvres de Marquart von Stadtkyll – Chirurgie (5r-50r) et Von den Zeichen des Todes (50v-58v) – ou qui lui sont attribuées (59r-109r prescriptions diverses pour des pansements, onguents, poudres, bains, etc.). Dans le reste du manuscrit (1v-4v, 109r-139r), 150 recettes médicales ont été transcrites par différents copistes entre le XVe et le XVIe siècle. Le type d'écriture et le dialecte utilisé renvoient à une provenance du sud-ouest de l'Allemagne. Au XIXe siècle, le manuscrit était en possession d'une famille Hegwein de Herrnsheim (en Basse-Franconie) dont les membres ont laissé les noms et plusieurs dates. En 1969, il est acheté par Martin Bodmer auprès de William H. Schab Gallery à New York.
En ligne depuis: 13.06.2019
Précurseur de la redécouverte de Stace à la Renaissance du XIIe siècle, ce manuscrit de la Thébaïde du XIe siècle a sans doute été copié en Allemagne. Il contient quelques gloses marginales tirées en partie du commentaire de Lactance et se distingue surtout par les neumes qui surmontent les vers aux ff. 46v, 80r et 81r. Ces notations marquant le rythme du texte mettent en valeur des passages particulièrement pathétiques : plainte d'Hypsipyle devant le cadavre de l'enfant Archémore, prière de Tydée au seuil de la mort, douleur de Polynice sur le corps de Tydée.
En ligne depuis: 21.12.2009
« Il est plus beau d'éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu'on a contemplé que de contempler seulement ». Œuvre magistrale de Thomas d'Aquin, la Somme de théologie est l'ouvrage emblématique de la scolastique chrétienne. Composée à la fin de la vie du dominicain, elle est restée inachevée, interrompue par la mort de son auteur. Rédigée sous la forme de questions (quaestiones) divisées en articles, elle présente la théologie de façon organique. Le CB 161 a été exécuté en France, sans doute à Paris, peu après la mort du philosophe ; il est conservé dans une reliure ancienne. La souscription de la fin du XIIIe siècle que l'on peut lire au verso du plat inférieur signale que le manuscrit avait été laissé en gage par Jean de Paris lors de l'emprunt d'un autre ouvrage.
En ligne depuis: 21.12.2009
Selon Beethoven, il s'agit de son « œuvre la plus accomplie ». Elle célèbre l'intronisation au siège archiépiscopal d'Olmütz, en 1818, de l'archiduc Rodolphe, son élève et son protecteur. La Messe a été commencée en 1818 et terminée trois ans après cette cérémonie et envoyée au cardinal-archiduc le 19 mars 1823. La Messe en ré veut exprimer et communiquer un état d'âme, une Stimmung religieuse, ce sont les propres mots du compositeur. Ecrite pour grand orchestre, elle comprend cinq rythmes (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei). Les divisions du Gloria, imposées par le sens du texte, forment une sonate en une partie : allegro en ré, Gratias en si bémol, et retour à l'allegro ; puis le larghetto et, comme troisième mouvement, l'allegro, Quoniam, la fugue, In gloria Dei Patris, avec retour cyclique au thème du Gloria dans le ton principal. La musique commente le texte : acclamation royale, gratitude émue, Toute-puissance divine ; puis, en contraste : prière, cri et murmure des suppliants d'ici-bas (misere nobis). Acheté à Sotheby's, Londres, 4 février 1952.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le cahier de parchemin des archives paroissiales de Dalpe (Leventine) contient l'histoire de la passion du saint de Disentis, Placide. Bien que le texte soit incomplet, il contient le passage relatif au martyre du saint, absent dans le manuscrit principal qui transmet ce texte, le Ms. Rh. 5 de la Zentralbibliothek de Zurich. La communauté de Dalpe se procura cette Passio probablement afin de pouvoir célébrer chaque année une messe dédiée au saint de la nouvelle chapelle du village, à l'origine dédiée à la Vierge Marie, mais qui, comme l'attestent les sources documentaires, connut un changement de patronage, certainement entre 1370 et 1426, et fut vouée à Placide.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit contient le commentaire sur les 70 premiers Psaumes d'Adelpertus et, dans la partie finale, un choix de dictons des Pères de l'Eglise. Il fut rédigé à la fin du VIIIe s. probablement en Italie du Nord, en minuscule pré-caroline. Les deux feuillets manquants à la fin sont conservés dans un recueil de fragments d'Einsiedeln 370, IV, Bl. 18-19.
En ligne depuis: 13.12.2013
La plus grande partie du contenu se compose d'un commentaire anonyme sur l'Evangile de Matthieu attribué à Godefridus de Babion, suivi d'autres courts textes, qui n'ont pas tous été identifiés. Probablement réalisé à Einsiedeln, le manuscrit y était certainement présent depuis le XIXe siècle, comme l'atteste la présence d'annotations et de marque-pages de Heinrich von Ligerz.
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce codex, datable du Xème siècle, contient le Musica enchiriadis (2-27), un traité de théorie musicale datant du IXème siècle, qui s'efforce d'élaborer une série de règles pour la composition polyphonique, et les notes du commentaire Scolica enchiriadis (27-45, 66-102). Pour illustrer graphiquement la musique, l'on a utilisé la notation dasienne. Pendant longtemps attribué à Hucbald, ce traité est aujourd'hui considéré comme l'oeuvre d'un auteur anonyme.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le manuscrit 83 est un bréviaire complet composé des parties suivantes: calendrier, antiphonaire avec notation neumatique, lectionnaire avec les lectures bibliques, homiliaire avec les lectures de Pères de l'Eglise, hymnaire, Cantiques de l'Ancien et du Nouveau Testament, psautier, lectures brèves, oraisons, prières et bénédictions. Il convient surtout de relever la plus ancienne version conservée de l'office en l'honneur de Meinrad, qui n'est plus utilisée aujourd'hui. Les mélodies de l'antiphonaire se rattachent à l'ancien dialecte choral alémanique, tel qu'il est encore chanté de nos jours à Einsiedeln dans la liturgie des Heures.
En ligne depuis: 04.11.2010
Il s'agit du plus ancien graduel complet neumé conservé, contenant divers ajouts (comme les versets de l'Alleluia, les antiphons et les versets psalmodiés des antiphons de la communion). Etant donné que le graduel est complet, ce manuscrit revêt encore aujourd'hui une grande importance pour la recherche sur le chant grégorien. La seconde partie est composée du Libyer Ymnorum, les séquences de Notker de Saint-Gall. Des recherches récentes ont confirmé que le codex a été écrit à Einsiedeln vers 960-970, certainement pour le troisième abbé du monastère, l'Anglais Gregor.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit contient entre autres textes une collection de canons de droit ecclésiastique, appelée Collectio Quesnelliana. Il fut probablement réalisé dans un scriptorium du nord de la France et appartint plus tard à la bibliothèque de la cour de Charlemagne. Au XIe s. sa présence est attestée dans la bibliothèque de la cathédrale de Cologne où il fut annoté par Bernold de Constance. Il appartint ensuite à l'évêque auxiliaire de Constance Jakob Johann Mirgel (1559-1629), pour ensuite rejoindre l'Abbaye d'Einsiedeln, avec une partie de ses livres.
En ligne depuis: 19.12.2011
La Panormia contient une collection de textes de droit canon, attribués à Ivo de Chartres, de toute évidence rédigés après 1095. Le manuscrit a probablement été réalisé à Einsiedeln et écrit par un seul copiste, qui utilisait une minuscule carolingienne régulière et calligraphique. Le texte se divise en livres, au nombre de 8, chacun introduit par une initiale, dont une seule a été réalisée avec une couleur rouge (p. 78), tandis que, pour les autres, seuls les dessins préparatoires sont visibles.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit contient entre autres, les actes de divers conciles (pp. 1-41) et la Collectio vetus gallica (pp. 41-166), le plus ancien recueil de canons de la Gaule à l'époque franque. Dans la première partie, des gloses en ancien allemand sont datables du Xème siècle. Le codex se trouvait à Constance au XVIIème siècle, comme on peut le déduire d'après la présence à l'intérieur de la couverture antérieure de l'ex-libris de l'évêque Johann Jakob Mirgel (1598-1644), pour rejoindre aussitôt après Einsiedeln (ex-libris du XVIIème siècle à la p. 1).
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit constitue, avec les 247(379), 248(380) et 249(381), le dernier des quatre tomes d'une collection de vies de saints et de passions de martyrs, réparties selon l'année liturgique. Les quatre volumes furent sans doute utilisés à Einsiedeln, où ils furent aussi probablement réalisés. Chaque vie est introduite par une grande initiale rubriquée et le long des marges sont insérées de nombreuses gloses et manicules de Heinrich von Ligerz. Les anciennes pages de garde, aujourd'hui détachées, ont laissé à l'intérieur des couvertures les traces d'un texte liturgique avec des neumes et, dans celle de l'arrière, d'une initiale enluminée.
En ligne depuis: 22.03.2017
Traité mystique en allemand de Rudolf von Biberach, Maître Eckhart, Johannes von Sterngassen, Albert le Grand etc. Le manuscrit fut offert avec le Cod. 277(1014), sur ordre de Margarete zum Goldenen Ring, par Heinrich Rumersheim, à Bâle, aux quatre maisons maisons de soeurs in der Au près de Einsiedeln.
En ligne depuis: 26.04.2007
Le manuscrit contient plusieurs œuvres de Prudence et est écrit par différents copistes. Le texte est entouré de gloses essentiellement interlinéaires ; la plus grande partie d'entre elles en langue latine, quelques-unes en dialecte alémanique.
En ligne depuis: 22.03.2017
Manuscrit contenant des traités d'Hippocrate et son œuvre De urinis, écrit dans la première moitié du Xe siècle à Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit en deux parties, contenant le De consolatione philosphiae de Boèce et la Vie de Saint Wolfgang de Otloh de Saint-Emmeram; la première partie du manuscrit a été écrite à Einsiedeln, la deuxième probablement à Strasbourg.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit contient des fragments des comédies de Térence provenant de deux manuscrits perdus du Xème siècle (ff. 3r-26v et ff. 28r-55v, indiqués dans les éditions par les sigles ε et η), ainsi que quelques fragments d'un troisième manuscrit (ff. 56r-57v) avec des parties du Phormio de Térence et un hymne à Saint Nicolas. La dimension, la lisibilité et l'état de conservation varient selon les fragments. Quelques feuillets manquants du second codex (η) sont conservés dans un recueil de fragments de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall, Cod. Sang. 1394 (pp. 115-120).
En ligne depuis: 17.12.2015
Les fragments rassemblés dans ce recueil ont été décollés, avant 1858, de couvertures de livres par le p. Gall Morel et réunis en un volume, vers 1860. Il s'agit de fragments de séquences (deux collections), de mélodies d'hymnes (comme ils sont encore aujourd'hui chantés à Einsiedeln), de trois mélodies pour le Gloria (la troisième attribuée au pape Léon IX), trois drames liturgiques et le Novem modi de Hermannus. Le codex est important pour l'histoire de la musique puisque c'est la première fois à Einsiedeln que les neumes ont été répartis sur quatre lignes musicales (gravés) ; il s'agit de dialecte choral alémanique.
En ligne depuis: 04.11.2010
Cet antiphonaire fut écrit à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden pour les offices des heures de la communauté monastique de Einsiedeln. Avec les Cod. 611-613, il atteste l'introduction du système de la notation carrée de Guido Monaco.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce codex représente probablement la transcription originale du manuscrit neumé dans la notation de Guido d'Arezzo, réalisée peu avant 1314 à la demande de l'abbé Jean I de Schwanden. Sur la base de ce modèle ont été réalisées dans d'autres „Schwanden codices“ des copies calligraphiées. D'importantes traces de leur usage confirment que ces manuscrits ont été utilisés jusqu'à la fin du XVIIe s., c'est-à-dire jusqu'à la réforme liturgique qui a suivi le Concile de Trente. Il s'agit de dialecte choral alémanique, comme il est encore aujourd'hui chanté à Einsiedeln.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le manuscrit de très petit format contient des traités musicaux de divers auteurs aussi bien italiens que français, parmi lesquels Marchettus de Padoue (f. 1-44), Johannes de Muris (f. 83-104v) et Prosdocimus de Beldomandi (f. 51-55, 75-82). Il fut rédigé en Italie du Nord au début du XVe s.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le codex 67 contient le De mirabilibus mundi, un recueil de textes de l'Antiquité tardive sur des curiosités, rassemblés par le grammairien latin Julius Solinus, connu aussi sous le titre de Polyhistor et de Collectanea rerum memorabilium. Le texte est rédigé dans une écriture uniforme, décoré de titres et d'initiales, dont quelques-unes avec filigrane (par ex. 2r et 6r) à l'encre rouge. Les trous et les déchirures du parchemin ont été réparés, avec art, par des coutures en fils colorés (par ex. 23-25, 34, 62). Selon le poème de dédicace, la copie a été réalisée à l'époque de l'abbé Heinrich von Buochs (1197-1223).
En ligne depuis: 13.12.2013
Le codex 102 est un livre choral avec des neumes du XIIe s. Les chants sont écrits en deux colonnes et abondamment rubriqués. Les ff. 3v-11v contiennent un calendrier des saints et des tabelles relatives à l'année liturgique; les ff. 1r-3r et 141v-151v présentent uniquement des chants neumés, mais écrits par diverses mains plus tardives. Sur le f. 3r peut se lire un poème de dédicace sous la forme d'une note qui se retrouve dans de nombreux manuscrits copiés à l'époque de l'abbé Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit composite contentant les textes et la musique pour les célébrations de l'office bénédictin, comprenant un antiphonaire neumé (non diastématique). La présence de fêtes pour les saints locaux (Disibor, Afra, Albano) et un répertoire complet pour Martin aident à déterminer une possible provenance.
En ligne depuis: 21.12.2010
La partie principale du manuscrit se compose de l'Antiphonale. Les chants de la messe pour l'année liturgique et les fêtes des saints (ff. 3v-83v), en grande partie avec des neumes, ont été complétés avec des chants pour les processions, les litanies et un séquentiaire (ff. 83v-109r). Des ajouts du XIIIe siècle ont été reliés au début (ff. 1r-2v) et à la fin (ff. 109r-122v), parmi lesquels une séquence neumée en langue allemande dédiée à Marie (fol. 115r) et une élégie sur la mort du roi Hohenstaufen Philippe de Souabe assassiné en 1208 (fol. 117v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, peu après sa fondation en 1484/85. Il contient toute la partie hivernale du temporal, du sanctoral et du commun des saints, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, composée de diverses initiales enluminées, est attribuée au Maître du bréviaire de Jost von Silenen, un enlumineur itinérant qui travailla à Fribourg, Berne, Sion, puis à Ivrea et Aoste, et qui doit son nom au bréviaire en deux volumes réalisé vers 1493 pour l'évêque de Sion Jost von Silenen (1482-1496). Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume – parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient le Proprium de sanctis et le Commune de sanctis pour la partie estivale (25 mars-25 novembre), selon la liturgie du diocèse de Lausanne. La décoration, analogue à celle du volume I, est toutefois attribuable à un autre enlumineur anonyme et de moindre qualité. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres – parmi lesquels le pendant de ce volume - parvinrent, dans des circonstances non encore élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce troisième volume est le dernier d'un antiphonaire réalisé en trois volumes en double exemplaire pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. IV en est le pendant. La décoration se compose de cinq initiales enluminées, initiales fleuronnées et à cadeaux, de la main du même artiste qui a décoré le volume I. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528, et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530 : quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce volume fait partie d'un antiphonaire en trois volumes, réalisé en double exemplaire, pour la liturgie du Chapitre collégial de Saint-Vincent dans la ville de Berne, fondé en 1484/85. Il contient la partie estivale du De Tempore, selon la liturgie du diocèse de Lausanne. Le vol. III en est le pendant. La décoration se compose de cadelures, initiales fleuronnées et d'une seule initiales enluminées avec une bordure au f. 1r par un enlumineur anonyme. Suite à l'arrivée de la Réforme en 1528 et à la sécularisation consécutive du chapitre, tous les antiphonaires de cet ensemble ont été dispersés en 1530: quatre furent vendus à la ville d'Estavayer-le-Lac qui les utilisa pour la liturgie de la Collégiale Saint-Laurent, tandis que deux autres parvinrent, dans des circonstances encore non élucidées, à Vevey, où il est conservé encore aujourd'hui, dans le Musée historique.
En ligne depuis: 18.12.2014
La 'Offnung' (Coutume) de Flawil de 1471, scellée le 21 janvier 1472, est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était, au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. Le document donne un aperçu de la situation judiciaire et économique dans le XVe siècle finissant/à la fin du XVe siècle. A l'origine, les Coutumes de Flawil étaient réunies dans un seul volume avec les Coutumes de Burgau, de Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen (Aufhofen et Rudeln). Plus tard, elles furent séparées. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, les Coutumes de Flawil entrèrent en possession de la corporation bourgeoisiale, aujourd'hui la commune de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Enluminure découpée d'un luxueux manuscrit. L'Annonciation est représentée dans l'initiale M au début du texte Missus est Gabriel (Gabriel a été envoyé) célébré le 25 mars. Dans un haut cadre rectangulaire orné de motifs géométriques, l'archange Gabriel et Marie se tiennent face à face, chacun placé sous l'une des arcades formées par la lettre M. Gabriel tient un phylactère avec sa salutation AVE GRACIA PLENA (Je te salue, pleine de grâce), devant Marie qui l'écoute. Les hastes verticales de la lettre M se terminent par des feuilles à palmettes qui débordent sur l'espace entourant l'initiale et qui ont été précisément découpées. Sur les feuilles de palmettes à droite se voient les lignes rouges pour la musique, ainsi qu'une seule note. Il s'agit de l'illustration d'un livre de grand format et de haute qualité picturale, avec des couleurs claires et opaques dans des tons roses, verts et bleus finement dégradés. Le texte musical du verso peut se rapporter aux versets 2.2, 4.11 et 4.13 du Cantique des Cantiques. Ce fragment provient du même ouvrage de chœur que l'initiale représentant la mort de la Vierge. Les deux fragments figurent des stations du cycle marial, où T09393 illustre la première phase, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Miniature particulièrement grande découpée d'un manuscrit magnifique. Dans l'initiale V du texte Vidi speciosam dédié à la fête de l'Assomption du 15 août, la Mère de Dieu gît sur son lit de mort, entourée par trois apôtres et Jésus qui reçoit son âme sous la forme d'une petite figure féminine. La scène est insérée dans un cadre rectangulaire orné d'un motif géométrique répétitif. De l'initiale V sur la gauche partent trois rinceaux avec des petites feuilles et des rosettes qui sont découpées. La peinture avec des tons bleu et rouge brillants atteint un haut niveau pictural. Le texte du chant sur le verso vient des versets biblique 26-32 de la Lectio prima de l'Evangile de Luc. Le fragment provient du même livre de chœur que la miniature représentant l'Annonciation. Tous deux figurent des stations du cycle marial, où T 9393 illustre la première étape, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
Grâce au colophon (Finitus est liber Iste feria secunda Post festum Concepcionis virginis Marie. Anno domini 1498. Per fratrem iohannem Coci Conuentualem huius monastery. Iiij ydus decembris Laus deo, f. 186r), on déduit que le psautier fut copié par Johannes Koch (il apparaît dans l'obituaire de Fischingen et est documenté entre 1498 et 1514, curé à Bichelsee (TG) dès 1483) et achevé en 1498. Il est à noter que le texte des ff. 98r-110r a été copié par une main successive à l'encre noire. Les pages en papier avec l'hymne (ff. 187r-188v) ont probablement été reliées dans le volume dans un second temps. Les chants sont indiqués suivant la notation allemande de plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes rouges. Le manuscrit débute par un simple titre rubriqué (f. 1r) : Incipit psalterium in nomine domini, suivi de l'indication des jours de la semaine. Les autres titres sont aussi rubriqués. Sur les contregardes antérieure et postérieure, on distingue l'empreinte en négatif d'anciennes feuilles de garde. La reliure en cuir jaune avec des motifs renaissants des XVe ou XVIe siècles estampés à froid possède deux fermoirs et des écoinçons métalliques. Sur le plat supérieur se trouve une étiquette en papier du XVIIIe siècle avec la cote C:XV. S:13. Notat: 10 qui renvoie sans aucun doute au monastère bénédictin de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'œuvre, écrite en allemand, contient la vie de Thomas d'Aquin, composée par Guillaume de Tocco (1240-1323). Au f. 106v se lit une note relative au copiste et à la possible commanditaire du manuscrit : Dis buoch hat ze tùtsche bracht gemachet vnd geschriben pfaff Eberhard von Rapreswil kilcherr zu Jonen (ajout anno 1418 d'une main du XVIe ou XVIIe siècle). Dem sol Got vnsri frow sant Thoman der heilig lerer vnd die erwirdig frow die Stoeklerin ze Toess wol lonen. Selon cette entrée, la main du XVe siècle est celle de Eberhard von Rapperswil, curé à Jona, dans le canton de Saint-Gall. On y apprend aussi que l'œuvre a été commandée par la nonne Stöklerin de Töss (probablement Elsbeth Stükler). Les initiales sont non seulement mises en évidence en rouge, mais aussi ornées. Le manuscrit possède une reliure en cuir de couleur rouge framboise avec des fermoirs, qui a été restaurée au XXe siècle. Les feuilles de garde antérieure et postérieure proviennent d'un manuscrit neumé (probablement un kyriale) du XIIIe siècle. Dans le manuscrit se trouvent deux marques de possession : Dijs buoch ist erhart blarer von Wartensee zuo Kemten, guothsher zuo kemtem vnd zuo Werdeg (f. 106v) et Monasterij apud D.[ivam] Yddam in Visch.[ingen] (f. 1r). Il a donc appartenu successivement au prince abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee de Kempten, dont les activités sont documentées pour la période allant de 1587 à 1594, et au monastère de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le contenu liturgique de ce manuscrit correspond à ce qui était en usage dans les chartreuses. La mention de la fête de dédicace de l'église dans le Proprium de Sanctis entre les deux fêtes du 4 et du 23 avril, laisse supposer qu'il a été réalisé pour la chartreuse de La Lance (canton de Vaud), dont la fête tombe le 18 avril. Plusieurs ex-libris datables des alentours de 1500 confirment la conservation du codex dans cette chartreuse au plus tard jusqu'à sa suppression en l'an 1538. Le manuscrit fut ensuite remis à la chartreuse de la Part-Dieu dans le canton de Fribourg. Il fut récemment restauré et l'ancienne reliure remplacée.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce recueil de textes hagiographiques a été copié par plusieurs mains dans le deuxième tiers du XIIIe siècle, probablement à Hauterive. La présence de certains textes plaident en effet en faveur d'une origine cistercienne (Vie de S. Robert de Molesme, l'auteur Geoffroy de Hautecombe) et régionale conforme à ce que l'on sait du Hauterive médiéval (Vie de S. Théodule, évêque de Sion, Vie et Miracles de S. Nicolas de Myre, Vie de Ste Élisabeth de Thuringe, Passion de S. Maurice et de ses compagnons par Eucher de Lyon). La fin du livre est occupée par un ensemble de textes ayant trait à la confession. Le dernier de ceux-ci apporte un témoignage sur une activité des moines encore mal connue : l'encadrement pastoral des moniales cisterciennes. Le manuscrit est toujours revêtu de sa reliure d'origine, certes mutilée, mais encore parfaitement reconnaissable : une reliure sous forme de portefeuille avec de larges rabats recouvrant les tranches du livre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit contient, en plus de diverses Formulae epistolarum, la Summa dictaminis de Johannes Wrantz (ff. 1r-126r), des extraits du Viaticus dictandi de Nicolaus de Dybin (ff. 138v-140r) et une chanson en allemand, avec une notation musicale partielle, peut-être composée par Neidhart von Reuental (ff. 144v-145r), un des plus célèbres chanteurs de Minne (Minnesänger) allemands. Le manuscrit est entré à la BCUF à une date inconnue, probablement à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le Liber ordinarius est une œuvre liturgique, dans laquelle sont décrites les cérémonies quotidiennes et festives propres à une cathédrale, à une église collégiale ou conventuelle. Dans ce cas, il s'agit d'un Liber à l'usage des ermites de Saint-Augustin, selon une annotation au f. 63v-64r écrite par le frère Georius Vituli du couvent des ermites de Saint-Augustin de Fribourg-en-Brisgau. Celui-ci contient aussi diverses prières, enseignements et un traité sur les dix commandements en allemand. De Fribourg-en-Brisgau, il rejoignit, à une date inconnue, le couvent des Augustins de Fribourg (Suisse).
En ligne depuis: 19.03.2015