Pontificale pour Johannes Feierabend, abbé du cloître de Muri de 1500 à 1508. Le 12 juillet 1507, le Pape Jules II a accordé à l'abbé Johannes Feierabend et à ses successeurs les pontificaux.
En ligne depuis: 03.11.2009
Le manuscrit contient un recueil de prières en langue bohème; huit prières sont attribuées à Johannes de Neumarkt (vers 1310-1380), un des premiers représentants de l'humanisme en Bohème. Le manuscrit est orné de quelques initiales en rouge et bleu; au f. 39r était collée à l'origine une image des Arma Christi, dont il ne reste à présent que des traces de colle.
En ligne depuis: 18.12.2014
Seconde partie d'une Bible (Nouveau Testament) enluminée en trois volumes (dont ont subsisté les codices MsWettF 1 et MsWett F2), que Rudolf Schwerz, chanoine du Grossmünster de Zürich et prévôt de Altdorf, a probablement légué par testament au monastère de Wettingen. L'origine de la Biblia sacra n'est pas documentée, mais on peut supposer qu'elle a été réalisée dans la région zurichoise. Le découpage de quelques initiales enluminées a causé des pertes dans le texte.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le grand antiphonaire avec un riche décor d'initiales filigranées du deuxième quart du XIVe siècle contient les chants de l'office de Pentecôte jusqu'au début de l'Avent. Il a été copié pour les chanoines réguliers de saint Augustin de Saint-Léonard à Bâle et arriva au monastère de Muri seulement à l'époque moderne.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le dominicain italien Jacques de Voragine, connu comme l'auteur de la Legenda aurea, composa à côté des vies de saints, de longs cycles de sermons. La présente collection, datant de la première moitié du XIVe siècle, contient environ 340 sermons pour tous les dimanches et jours de fêtes de l'année liturgique. Le manuscrit parvint à la bibliothèque du monastère de Muri en 1553.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le bréviaire, remontant à la seconde moitié du XIVe siècle, contient les textes de l'Office pour toute l'année liturgique. D'après les formules de prières et les rubriques en allemand, il était destiné à un monastère féminin de l'ordre bénédictin ; quelques antiennes renvoient aux alentours des monastères d'Engelberg et de Muri.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le volumineux bréviaire, avec des rubriques en allemand, fut réalisé vers 1300 pour un couvent de dominicaines. Au cours des deux siècles suivants, différentes mains ajoutèrent à la fin de nouveaux offices rimés, la plupart pour des saints dominicains. Au XVIIe siècle, le bréviaire appartenait au couvent de cisterciennes de Wurmsbach au bord du lac de Zurich.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le bréviaire monastique fut copié pendant la deuxième moitié du XIVe siècle pour un monastère bénédictin, d'après les antiennes peut-être pour le couvent de Muri. A la fin du manuscrit en parchemin, une main plus tardive a ajouté des feuilles de papier sur lesquelles il a transcrit les offices de la Vierge et de saint Martin. Au XVIe siècle, le bréviaire appartenait aux moines bénédictins de Muri.
En ligne depuis: 04.10.2018
Partie d'une Bible enluminée en trois volumes (Genèse-Esdras) (de laquelle sont conservés les codices MsWettF 1 et MsWettF 2), que Rudolf Schwerz, chanoine du Grossmünster de Zürich et prévot à Altdorf, a probablement léguée au couvent de Wettingen.
En ligne depuis: 04.11.2010
Manuscrit composite de la seconde moitié du XIVe siècle. La partie principale contient l'Historia scholastica de Petrus Comestor (1r-235v), complétée par divers textes concernant la généalogie du Christ. Le manuscrit contient de nombreuses représentations graphiques et des initiales enluminées qui laissent penser à une origine bâloise. Les nombreux trous du parchemin ont été rapiécés de façon artistique avec des broderies. Le codex provient du monastère cicstercien Maris Stella de Wettingen.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit appelé « Evangelia ad Missas » contient les lectures des évangiles de la messe pour toute l'année selon l'ordre de la liturgie cistercienne. Il fut copié pendant la seconde moitié du XIIe siècle et il est donc plus ancien que le couvent de Wettingen fondé en 1227. On ne sait pas pour quel monastère il avait été copié. Il est décoré de nombreuses initiales avec des rinceaux de diverses couleurs.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce manuscrit, probablement originaire d'une région germanophone, contient une Biblia sacra ornée de nombreuses initiales sur fond doré, ainsi qu'un bref traité intitulé De fructibus carnis et spiritus, attribué à Hugues de Saint-Victor ou à Conrad de Hirsau, avec deux dessins schématiques. Durant le XVIe s., ce manuscrit richement orné fut en possession de Christoph Silberysen, l'abbé du monastère cistercien de Wettigen.
En ligne depuis: 04.11.2010
Deuxième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du deuxième volume sont l'oeuvre du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 17.12.2015
Troisième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du troisième volume sont l'oeuvre, comme celles du second (MsWettFm 2), du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le volumineux bréviaire énumère les textes pour la liturgie des heures dans l'ordre cistercien durant toute l'année ecclésiastique. Le calendrier des saints et le rang des fêtes correspondent à la situation du dernier tiers du XIIIe siècle. Sur la base de l'écriture, ce bréviaire peut être daté du début du XIVe siècle. On ne sait pas depuis quand le manuscrit fut utilisé au couvent de Wettingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le Silbernes Landbuch (Code de 1585), composé de 86 feuilles de parchemin, contient les statuts de l'ensemble du territoire d'Appenzell. Il s'agit d'un recueil de textes juridiques plus anciens, complété, à une époque plus récente, par de nouveaux statuts. A la suite de la division d'Appenzell, survenue en 1597, le livre des statuts est devenu la propriété du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures et resta en vigueur jusqu'au XIXème s. La riche décoration, constituée de miniatures et d'initiales, témoigne de la grande valeur accordée à ce volume.
En ligne depuis: 17.12.2015
L'obituaire de la paroisse de Saint-Maurice d'Appenzell a été commencé après le grand incendie du village en 1560 et se substitue à un exemplaire plus ancien brûlé. Dans le prologue, sous la forme d'un poème, sont mentionnés l'époque de la rédaction, le copiste et le commanditaire de l'œuvre. Les indications sur les fondations annuelles, avant l'incendie, ont été reconstituées de mémoire ; les suivantes ont été ajoutées jusqu'en 1650.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit de facture soignée contient la première partie de la Summa theologiae de Thomas d'Aquin, l'un des chefs-d'œuvre du théologien scolastique. Il provient de la bibliothèque du chartreux bâlois Johannes de Lapide. Les fascicules se composent d'une succession en alternance régulière de feuillets de parchemin et de papier ; le proemium commence par une page décorée avec de l'or, une initiale Q sur feuille d'or, un cadre à entrelacs avec des fleurs et des baies et un entrecolonne décoré.
En ligne depuis: 14.12.2017
Annotations sur la Genèse et l'Exode. Écrit en 1396 par le prêtre fribourgeois Rüdiger Schopf, décoré de 52 dessins à la plume colorés qui occupent du quart à la moitié de la page, le manuscrit fait partie d'une copie, constituée de plusieurs volumes et richement illustrée, du commentaire de la Bible de Nicolas de Lyre Postilla super totam Bibliam, que le prêtre séculier Rüdiger Schopf de Memmingen a réalisée, entre 1392 et 1415, pour la chartreuse de Fribourg-en-Brisgau. En 1430, les volumes, dont font aussi partie A II 2-6 et 10-13, ont été vendus à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Annotations sur le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. Écrit en 1397 par le prêtre fribourgeois Rüdiger Schopf, décoré de 23 dessins à la plume colorés qui occupent la plupart du temps la moitié de la page, le manuscrit fait partie d'une copie, constituée de plusieurs volumes et richement illustrée, du commentaire de la Bible de Nicolas de Lyre Postilla super totam Bibliam, que le prêtre séculier Rüdiger Schopf de Memmingen a réalisée, entre 1392 et 1415, pour la chartreuse de Fribourg-en-Brisgau. En 1430, les volumes, dont font aussi partie A II 1, 3-6 et 10-13, ont été vendus à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Annotations sur les Livres de Josué, des Juges, de Ruth, d'Esdras et de Job. Écrit en 1401 par le prêtre fribourgeois Rüdiger Schopf, décoré de 58 dessins à la plume, en partie ou entièrement colorés, qui occupent la moitié de la page, le manuscrit fait partie d'une copie, constituée de plusieurs volumes et richement illustrée, du commentaire de la Bible de Nicolas de Lyre Postilla super totam Bibliam, que le prêtre séculier Rüdiger Schopf de Memmingen a réalisée, entre 1392 et 1415, pour la chartreuse de Fribourg-en-Brisgau. En 1430, les volumes, dont font aussi partie A II 1-2, 4-6 et 10-13, ont été vendus à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Annotations sur le Livre des Rois et d'Esther. Écrit en 1400-1401 par le prêtre fribourgeois Rüdiger Schopf, décoré de 52 dessins à la plume, insérés dans une colonne et en partie colorés, le manuscrit fait partie d'une copie, constituée de plusieurs volumes et richement illustrée, du commentaire de la Bible de Nicolas de Lyre Postilla super totam Bibliam, que le prêtre séculier Rüdiger Schopf de Memmingen a réalisée, entre 1392 et 1415, pour la chartreuse de Fribourg-en-Brisgau. En 1430, les volumes, dont font aussi partie A II 1-3, 5-6 et 10-13, ont été vendus à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, daté en partie, provient du couvent augustinien de Saint-Léonard et contient principalement des textes patristiques et liturgiques. Le volume fut utilisé pendant un certain temps comme modèle par l'imprimeur bâlois Michael Furter qui publia en 1496 l'Expositio super cantica canticorum, sous le nom de Grégoire le Grand – un texte qui est aujourd'hui attribué à Robertus de Tumbalena – et qui laissa des corrections dans le manuscrit. Un exemplaire de l'édition a peut-être été retourné au couvent avec le manuscrit ; en tout cas il s'y conserve un exemplaire imprimé avec la note de possession correspondante.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le libellus de Jean l'Evangéliste, provenant du monastère des clarisses de Gnadental, fut achevé en 1493. Le manuscrit contient des textes de et sur Jean l'Evangéliste, parmi lesquels des exempla, des sermons, des séquences, des leçons et l'Apocalypse en allemand. Au début du manuscrit, la vie de Jean est ornée d'un riche cycle iconographique avec des scènes de la vie de l'évangéliste.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit de petit format provient probablement de la chartreuse de Mayence, et de là il a rejoint celle de Bâle, où il a été pourvu de nombreuses notes de possession. Il contient une grande variété d'extraits de littérature religieuse, historique et autre, du Moyen Age et de l'Antiquité. La longueur des textes varie aussi considérablement : à côté de brefs extraits et de vers de deux ou quatre lignes sur différents thèmes comme les papes ou les abeilles, se trouvent des pièces plus longues comme le De rota verae et falsae religionis de Hugues de Fouilloy, ou la première partie du Paradisus Animae du pseudo-Albert le Grand.
En ligne depuis: 18.06.2020
Célèbre pour les deux portraits initiaux de Grégoire de Nazianze et Elias de Crête, et pour son cycle unique de 19 miniatures en l'honneur de Grégoire (dont 5 sont perdues), ce codex est également remarquable pour son contenu (19 commentaires d'Elias de Crête, toujours inédits en grec) et pour son histoire constitutive. Les commentaires furent copiés à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, dans un projet qui ne prévoyait pas l'insertion de miniatures en frontispice. Celles-ci pourtant furent ajoutées, avec un prologue, peu de temps après la copie des textes. Le codex porte encore la reliure faite à Constantinople, entre 1435 et 1437, à l'occasion d'une restauration faite pour le Dominicain Jean Stojković de Raguse, son nouveau propriétaire, qui le ramena à Bâle en 1437.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le volume des matricules de la faculté des arts contient les statuts de la faculté, partie plus ancienne et à l'origine séparée. Ceux-ci furent reliés à la fin du XVème s. avec un calendrier académique et les noms des étudiants et des bacheliers immatriculés depuis 1461, en deux listes séparées. Dans les fascicules vides prévus à cet effet sont inscrits ceux qui ont obtenu le titre de magister et de baccalaureatus jusqu'en 1848.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit richement enluminé est un tétraévangile grec d'origine italo-byzantine copié au VIIIe ou IXe siècle dans une écriture onciale biblique. Certains ont fait un rapprochement entre le style peu commun de sa décoration et l'art byzantin de la période iconoclaste d'une part, ainsi que l'esthétique d'églises et artéfacts de l'époque de l'exarchat byzantin de Ravenne d'autre part. Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce tétraévangile grec du XIIe siècle fut acquis au XVe siècle, peut-être à Bâle, par le théologien dominicain Jean de Raguse, qui le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Plus tard, Érasme l'emprunta aux dominicains pour l'utiliser pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516). Lors de son travail éditorial, l'humaniste inscrivit dans les marges de nombreux ajouts et corrections au texte. Il confia ensuite le codex à l'imprimeur bâlois Johannes Froben, qui laissa sur ses pages de nombreuses annotations.
En ligne depuis: 26.09.2024
Dans ce manuscrit grec du XIIe siècle du Nouveau Testament en deux parties (sans Apocalypse), les Epîtres et les Actes furent étonnamment placés avant les Évangiles. Magnifiquement enluminé, ce codex comprend des initiales représentant les épistoliers du Nouveau Testament ainsi qu'une miniature montrant Jean l'Evangéliste et la Descente de Jésus aux Enfers (f. 265v). Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Le codex passa entre les mains de Johannes Reuchlin, ainsi que celles d'Erasme pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
En ligne depuis: 26.09.2024
Psautier allemand, écrit en 1485 par Johannes Waltpurger, probablement à Augsbourg. La page initiale décorée d'entrelacs de végétaux, par laquelle commence le prologue, se rencontre presque identique dans un manuscrit de Cambridge du même copiste. La page de garde postérieure, encollée à l'intérieur de la couverture, montre un paysage plongé dans une pluie de sang. La manière dont le manuscrit est parvenu à Bâle n'est pas claire.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le livre d'heures fut probablement réalisé dans le troisième quart du XVème siècle dans le Nord de l'Italie. Le style des peintures et le choix des saints vénérés indiquent la région de Modène, Este et Ferrare. Les initiales historiées dans le calendrier illustrent les douze mois de l'année; au début des offices, les pages sont décorées principalement avec des scènes de la vie du Christ. Les miniatures et les initiales sont réalisées a tempera et en or. Le manuscrit est entré au XXème siècle dans la bibliothèque universitaire en provenance du Kunstmuseum de Bâle.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit du XIIIème siècle, contenant le commentaire sur les Psaumes de Pierre Lombard, rejoignit la chartreuse de Bâle par l'intermédiaire de son précédent propriétaire, Petrus Medicus. Le codex est disposé en trois colonnes, bien que la colonne extérieure près de la marge reste vide. Les deux colonnes avec le texte sont elles-mêmes partiellement divisées en deux, avec, dans la moitié gauche, le texte de la Bible, et dans la moitié droite, le commentaire, en lignes de la moitié de la hauteur du texte biblique. Les initiales figurées, de style français très raffiné, correspondent à la division du psautier en huit sections liturgiques. Dans la partie inférieure sans écriture, figurent des annotations presque illisibles, écrites avec une sorte de crayon à papier, peut-être un commentaire ultérieur.
En ligne depuis: 20.12.2016
Missel pour le diocèse de Bâle réalisé vers 1460. Le volume richement illustré faisait partie d'une donation de la veuve Margaretha Brand († 1474) à la chartreuse de Bâle. Il fut utilisé sur l'autel de la Vierge dans le petit cloître de la chartreuse. Du point de vue artistique, le manuscrit peut être attribué audit « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 26.09.2017
Seconde partie d'une édition en deux volumes des Moralia in Iob de Grégoire. Le volume de la fin du XIIème siècle, orné de riches initiales, fut acquis durant le concile de Bâle pour la chartreuse de Bâle et complété, dans la chartreuse elle-même, par le copiste Heinrich von Vullenhoe. L'origine du volume est incertaine. Une note de possession arasée du couvent de S. Maria in Insula pourrait se référer au monastère prémontré de Marienwerd in Goldern ou au monastère cistercien Notre-Dame de l'Ile-de-Ré, près de La Rochelle. Le premier volume (B I 12) a probablement la même origine.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit du couvent des dominicains de Bâle contient les Quodlibeta et les Quaestiones de Nicolas Trivet et de Thomas Sutton, deux figures importantes de l'école dominicaine d'Oxford à la fin du XIIIème et au début du XIVème siècle. Le parchemin, très fin, présente de nombreux petits défauts et des déchirures rapiécées en plusieurs endroits; le fascicule six a été relié au mauvais endroit. L'intérieur de la couverture en bois du volume à l'origine enchaîné, a été recouvert de fragments.
En ligne depuis: 20.12.2016
Manuscrit composite provenant du couvent des dominicains de Bâle, écrit au XIVème siècle par une seule main. Le volume à l'origine un liber catenatus, contient un commentaire du Cantique des Cantiques par l'élève de Thomas d'Aquin, Gilles de Rome (env. 1243-1316), un commentaire du dominicain Nicolaus de Gorran (1232-env. 1295) sur les lettres canoniques et la Postilla sur l'Ecclésiaste attribuée à Giovanni da San Geminiano (env. 1260-env 1332).
En ligne depuis: 20.12.2016
Le volume en parchemin de la chartreuse de Bâle, de petit format, est composé de trois fascicules séparés à l'origine. Le premier est décoré de trois initiales (1r, 53r, 58r) et contient le Stimulus dilectionis de Eckbert von Schönau, des prières, des psaumes pénitentiels et une litanie des saints. Suit un fragment d'un livre de prières dont il manque le début et la fin. La troisième partie contient une compilation du Soliloquium de Bonaventure et le De vanitate mundi de Hugues de Saint-Victor. Il est frappant de constater le fort degré de salissure des feuillets 24-53 (Agenda defunctorum et psaumes pénitentiels), qui fait penser à un usage intensif de cette partie du manuscrit.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit composite provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient, dans la première partie, les Orationes et meditationes de vita Christi du mystique Thomas a Kempis (1379-1471), un important représentant de la Devotio moderna. L'écriture et la décoration des fascicules rappellent l'école néerlandaise. La partie centrale imprimée est suivie d'un recueil de supplications et de prières en latin.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit de petit format, en latin, provenant de la chartreuse de Bâle, se concentre sur la Passion du Christ. L'image de dévotion sur le contreplat supérieur reprend ce thème tout comme les textes qui sont l'œuvre, entre autres, de Ludolphe le Chartreux, Bonaventure et Eckbert de Schönau. Le premier texte contenu dans le manuscrit, un long texte dévotionnel, le De vita et passione Iesu Christi, a probablement été rédigé par le chartreux bâlois Heinrich Arnoldi.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit en parchemin de petit format provient de la chartreuse de Bâle où il a été achevé en 1478 par le copiste Johannes Gipsmüller. Les nombreux textes dévotionnels dédiés à différentes saintes sont pour la plupart anonymes, et certains – comme ceux de Marguerite, la patronne de la chartreuse bâloise – peuvent être probablement attribués à Heinrich Arnoldi. Le manuscrit est décoré d'illustrations en pleine page représentant les saintes traitées dans le texte, ainsi que de nombreuses initiales, lesquelles sont réalisées dans des styles très différents.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce manuscrit, provenant de la chartreuse de Bâle, contient, dans la première partie, le traité aristotélicien De anima dans la traduction de Guillaume de Moerbeke, copié par l'érudit Johannes Heynlin en 1459 à Paris. Le texte principal, artistement décoré d'initiales dorées à la feuille et fleuries, est entouré de gloses de commentaire marginales et interlinélaires, écrites dans une semi-gothique serrée. L'absence inhabituelle de décoration de l'oeuvre De animalibus d'Aristote, imprimée à Venise en 1476 et qui appartenait également à la bibliothèque de Heynlin, ne permet pas de clarifier si elle était reliée à ce volume afin d'en constituer la seconde partie.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit juridique à l'origine en possession du jurisconsulte bâlois Arnold Zum Luft (1453-1517). Il fut réalisé dans la seconde moitié du XIIIème siècle à Bologne et contient le Digestum vetus, la première partie de la tradition tardo-gothique du droit en vigueur, avec les gloses de Franciscus Accursius. Le manuscrit présente une numération à la fois arabe et romaine, parfois vigésimale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Comme le C I 1, ce manuscrit, également juridique de Bologne du XIVème siècle, appartenait à Arnold Zum Luft (1453-1517). Il contient le Digestum novum avec les gloses d'Accurse, ainsi que la quatrième et dernière partie du corpus du Digeste avec la littérature juridique romaine. Le manuscrit est richement décoré, avec un titre enluminé et des initiales figurées.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit en parchemin du XIVème siècle contient les commentaires du jurisconsulte et canoniste Giovanni d'Andrea (env. 1270-1348) au Liber Sextus Decretalium Bonifacii, qui constitue la troisième partie du Corpus iuris canonici. Le volume entra en possession de la chartreuse de Bâle durant le concile (1431-1449).
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit canonistique contenant la Lectura super librum sextum Decretalium de Domenico da San Gimignano. Il fut rédigé à Bâle en 1439 par Johannes Berwenstein pour Peter Zum Luft, enseignant auprès de l'université du concile, et qui, plus tard, légua sa vaste collection de livres à son neveu Arnold Zum Luft.
En ligne depuis: 26.09.2017
Pour des raisons d'efficacité, les écrits juridiques et de droit canonique ont souvent été reproduits avec le système de la pecia, selon lequel un modèle est divisé en fascicules distribués à différents copistes. C'est le cas du présent commentaire des décrétales d'un certain « Abbas antiquus », identifié plus tard comme Bernardus de Montemirato, qui est constitué de trois parties. Le manuscrit avec une décoration parcimonieuse, écrit en littera bononiensis, appartint à la bibliothèque de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce psautier liturgique incomplet fut réalisé à Naples dans les années 1335-1350; son fabuleux décor est l'œuvre du peintre Cristoforo Orimina. La présence de trois armoiries différentes n'a pas permis d'identifier son premier destinataire, qui devait être un membre de la cour angevine de Naples. Mis en vente de nombreuses fois au XIXe et XXe s., il fut acheté en 1968 par le propriétaire de la collection des « Comites Latentes » déposée à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce livre d'heures fut réalisé à Florence aux alentours de 1470-1480; son riche et élégant décor est l'oeuvre de l'atelier de l'enlumineur le plus connu de Florence à cette époque, Francesco d'Antonio del Chierico, qui réalisa chaque enluminure au début des Offices ainsi que les initiales enluminées dans le texte. Les initiales en filigrane sont d'une grande élégance. Une armoirie, malheureusement partiellement effacée, nous informe que le manuscrit fut réalisé pour le mariage d'un membre de la famille Serristori. En 1970, le manuscrit fut acheté par un collectionneur privé qui a déposé à la Bibliothèque de Genève sa collection des Comites Latentes.
En ligne depuis: 23.06.2014
La haggadah manuscrite Comites Latentes 69 est une création viennoise de 1756, décorée à l'encre noire et imitant de manière magistrale la gravure sur cuivre. L'auteur est le célèbre scribe-illustrateur Zimmel ben Moïse de Polna (actif entre 1714 et 1756) qui a produit une trentaine de manuscrits datés et conservés, mais dont seulement 17, incluant le CL 69, sont autographes. Son œuvre s'insère parmi les spécimens les plus exceptionnels de la décoration manuscrite hébraïque d'Europe centrale du XVIIIe siècle. A la suite, un texte du Cantique des Cantiques, copié par des mains postérieures, vient clôturer ce manuscrit magnifique.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit est une compilation hagiographique en prose française narrant les vies des apôtres, des martyrs, des confesseurs et des saintes. Certains de ces récits sont attribués à Wauchier de Denain. Daté du premier quart du XIVe siècle, il a été peint par le Maître de Papeleu et l'enlumineur Mahiet et comporte notamment plus de quatre-vingt initiales historiées.
En ligne depuis: 17.03.2016
Ecrit à Naples en 1467 et 1468 pour Roberto da Sanseverino, prince de Salerne, ce recueil épistolaire rassemble des lettres de Diogène le cynique, de Brutus et d'Hippocrate, considérés au Moyen Age comme les véritables auteurs de ces lettres. Elles furent traduites en latin par Francesco Griffolini Aretino et Rinuccio d'Arezzo. Mis en vente plusieurs fois au cours du XXe siècle, ce volume fut acquis par de prestigieux collectionneurs.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le volume, copié en littera parisiensis au milieu du XIIIe siècle, contient le De anima d'Avicenne dans la traduction de Jean de Séville et des parties de la Métaphysique, traduite par Dominique Gundissalvi. Il comprend également les deux premiers livres de la deuxième partie des libri metafisici et physicae de Al-Gazali, toujours dans la traduction de Gundissalvi. Le texte est complété d'esquisses schématiques. Le manuscrit parvint à la chartreuse de Bâle avec la collection de livres de Johannes Heynlin, qui l'avait acheté en 1461.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le manuscrit, bien qu'incomplet suite à la perte de quelques feuillets, présente le Roman d'Alexandre du poète germano-bohème Ulrich von Etzenbach (ca. XIIIe siècle). Le texte a été copié en 1322, probablement en Bavière ou en Autriche comme le suggèrent certaines particularités dialectales. La décoration élaborée des initiales placées en tête de chaque livre montre des caractéristiques du Haut-Rhin, telles qu'elles apparaissent également en Basse-Autriche au début du XIVe siècle. Dans les marges se trouvent de nombreuses explications de mots remontant au XIXe siècle et des annotations de la main de Johann Jakob Sprengs (1699-1768), qui a copié ce manuscrit au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit d'origine française entra à la chartreuse de Bâle après avoir appartenu à Johannes Heynlin. L'ouvrage volumineux contient les six écrits sur la logique d'Aristote, certains avec des commentaires, qui ont été rassemblés à une époque post-aristotélicienne pour former ce que l'on appelle l'« Organon ». L'art libraire et la science se complètent : les livres du texte principal débutent chacun avec une initiale ornementale élaborée, et le commentaire, lorsqu'il existe, en grande partie sans décor, est étroitement regroupé autour du texte principal.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit du XIVème siècle, réalisé peut-être avec le système de la pecia, contient les oeuvres d'Albert le Grand Super ethica et De causis et processu universitatis. En ce qui concerne le système de la pecia, il s'agit d'une manière de multiplier un modèle manuscrit rapidement: de fait, au lieu de copier un texte entier, celui-ci était divisé en différents fascicules, de telle sorte que plusieurs copistes pouvaient travailler simultanément à sa transcription. Le volume appartenait au dominicain Johannes Tagstern, et rejoignit donc la bibliothèque du couvent des Prêcheurs de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 25.06.2015
Les Etymologies d'Isidore de Séville réunissent une vue d'ensemble du savoir à la description de l'univers. Le manuscrit de Bâle montre au début une division du texte différente de la division habituelle. Au lieu d'une division en livres, les textes sur les sept arts libéraux sont introduits chacun par un titre. Le manuscrit, provenant de France, appartenait au monastère de Fulda jusqu'au XVIème siècle, lorsqu'il parvint à Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit composite astronomique se compose de trois parties indépendantes les unes des autres, faites de feuilles de plusieurs tailles et avec des dispositions différentes. Elles ont été écrites par différents copistes des XIIIème et XIVème siècles. Les textes décrivent des instruments pour l'observation du ciel et traitent de l‘orbite des planètes, qui sont aussi représentées avec des dessins astronomiques. Le manuscrit composite faisait partie de la bibliothèque du couvent des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Plusieurs textes d'Aristote dans la traduction latine de Boèce et des traités de Boèce, écrits dans une petite écriture du XIIIème siècle ainsi que deux ajouts du XVème siècle, ont été reliés probablement pour l'érudit bâlois Johannes Heynlin, qui, à sa mort, légua le volume à la Chartreuse de Bâle. Au point de vue codicologique, la page de contre-garde postérieure et de garde postérieure, un feuillet de parchemin qui avait été préparé pour un livre de prière, sont remarquables. Il s'agit de deux bi-feuillets avec un texte du début, qui devaient être pliés avant la reliure, comme c'était habituel pour les feuilles imprimées. Or, les deux bi-feuillets ont ensuite été éliminés et n'ont pas servi pour le livre de prière. C'est pourquoi, ils ne présentent pas les trous du fascicule dans le pli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le recueil de textes du couvent des Dominicains de Bâle, relié à neuf en 1952, est l'un des nombreux manuscrits ayant appartenu à Johannes Tagstern. Il contient des textes sur l'optique et la géométrie, comme l'ouvrage de Dietrich von Freiberg sur l'arc-en-ciel, avec de nombreux schémas clairs construits au compas et à la règle. La première partie, en parchemin, a été copiée au XIVe siècle, tandis que les suivantes, plus récentes, peuvent être datées grâce aux filigranes du papier avec un peu plus de précision à la fin de ce siècle ou au début du siècle suivant, au moment où le propriétaire, mentionné à la dernière page (f. 157v), est attesté comme membre du couvent.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le manuscrit, achevé par Heinricus de Bacharach en 1474, contient principalement une copie du Vocabularius Ex quo latin-allemand, une œuvre très diffusée et appréciée jusqu'à la fin du XVIe siècle. En outre y figurent un calendrier, une table astrologique et quelques textes brefs d'autres mains. Le texte principal est décoré par le copiste lui-même avec des initiales et des dessins inexpérimentés, mais parfois très imaginatifs. Le manuscrit en papier rejoignit l'Universitätsbibliothek avec le fond de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce manuscrit composite à caractère philosophique appartenait à Jakob Lauber et fut aussi en partie écrit par lui. Jakob Lauber de Lindau étudia de 1466 à 1475 dans l'université de Bâle tout récemment fondée, d'abord dans la faculté des Arts, puis le droit canonique dans la faculté de Droit. Après avoir été recteur pendant peu de temps, en 1477, il entra, en qualité de prieur, dans la chartreuse de Bâle, qu'il réaménagea de façon significative, à partir de 1480, et dont il réorganisa la bibliothèque. Lors de son entrée dans le couvent, la bibliothèque constituée durant ses études entra en possession de la chartreuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Recueil de prières sous forme de litanie (awrād), attribuées à un certain Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit doit avoir été achevé avant 1746, car cette année là, il fut confié à une fondation religieuse par Bašīr Āġā, un dignitaire de la cour ottomane. L'auteur ne peut être clairement identifié, car plusieurs personnes sont connues comme Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit appartient probablement au contexte du mysticisme islamique (soufisme), qui était à l'époque fermement établi comme une institution dans la société ottomano-turque. Provient de la collection du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Bifolio provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de décembre). Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendaire, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (une introduction rédactionnelle et un index des mois de novembre et décembre). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Bible du XIIIe s. en ancien français a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe s. à Paris. Les deux exemplaires conservés à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 27/28) font partie des plus anciens exemplaires conservés de ce texte, sont indépendants l'un de l'autre et proviennent probablement du sud de la France. Le Cod. 28, dont les traces d'usure du XIVe s. renvoient à Valence, contenait à l'origine 52 miniatures de grande qualité, dont six sont aujourd'hui perdues.
En ligne depuis: 07.10.2013
Les Aratea traduits en latin par Germanicus décrivent les 48 antiques signes du zodiaque et les mythes relatifs à leur naissance. Ils font partie des cycles iconographiques les plus appréciés dans les écoles monastiques médiévales. Le codex bernois réalisé à Saint-Bertin descend du manuscrit des Aratea de Leiden et contient des scholies conservées uniquement dans ce codex.
En ligne depuis: 23.09.2014
Manuscrit composite constitué de trois parties qui rassemblent des traductions en français de récits de voyages classiques vers l'Extrême Orient. Le manuscrit, surtout dans la première et la troisième partie, est richement illustré avec des décors dorés et une ornementation marginale raffinée constituée d'entrelacs végétaux ; il ne contient pourtant pas d'illustrations à proprement parler. La présence d'armoiries peintes permet d'identifier les précédents propriétaires, la famille de Pons de Saint-Maurice du Périgord ; plus tard, le codex fut acquis par Jacques Bongars, qui, à la fin de sa vie, était en train de préparer un volume réunissant des sources relatives aux voyages en Asie.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce recueil médiéval, lexicographique et scientifique, rédigé en hébreu, date de 1290 et comprend trois textes très importants, utilisés comme base pour des éditions publiées et des études. Il s'agit de : Maḥberet Menahem par Menahem ben Jacob Ibn Saruq (m. vers 970), une traduction anonyme en prose et en hébreu de la version en ancien français très populaire du lapidaire de Marbode de Rennes (XIIe siècle), et enfin, une version anonyme abrégée du lexique talmudique et midrashique intitulé Sefer ha-Arukh, par Natan ben Yehiel Anav de Rome (1035-1110), appelé le Berner Kleiner Arukh. La particularité de cette copie est la présence de gloses en vieux yiddish de l'ouest et en ancien français. En outre, parmi les nombreuses notes postérieures, des ajouts significatifs abondent sur les pages blanches et les marges du manuscrit. Le plus surprenant d'entre eux est un charme en moyen haut allemand écrit en caractères hébreux, relatif à Hulda, une déesse germanique comparable à Vénus, qui provient des Tannhäuserlied. Ce manuscrit a appartenu à plusieurs possesseurs célèbres, juifs ou chrétiens, dont les notes attestent l'importance en tant que source précieuse sur les connaissances au temps de sa compilation à la fin du XIIIe siècle, jusqu'à sa possession par des hébraïstes chrétiens en Suisse aux XVIe et XVIIe siècles.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit se compose de deux parties déjà réunies au IXe siècle. La première partie écrite à Mayence (ff. 1-110) contient le second livre des Institutiones de Cassiodore dédié au savoir profane dans une version interpolée transmise dans plusieurs manuscrits dès le IXe siècle, qui complète les explications de Cassiodore sur la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie par des extraits de Quintilien, Boèce, Augustin et autres. La deuxième partie, copiée à Mayence ou à Saint-Amand (ff. 111-126), contient les carmina figurata de Publilius Optatianus Porfirius, ainsi que ceux du début du règne de Charlemagne. Une note manuscrite de Jacques Bongars indique que ce manuscrit – comme beaucoup d'autres – lui est parvenu de la bibliothèque capitulaire de la Cathédrale de Strasbourg.
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit constitué de trois unités de production. Les deux premières ont été copiées à Paris, probablement à la fin du XVe siècle, par le célèbre professeur de grec Georges Hermonyme de Sparte (†1511-1516). Elles contiennent des prières et des pièces liturgiques, notamment de l'abbaye de Saint-Denis en France, y compris une traduction en grec, apparemment inédite, du formulaire de la messe des ss. Denys, Rustique et Eleuthère. La dernière unité, adventice, est l'œuvre d'une main proche de celle d'Hermonyme, peut-être d'un élève.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le manuscrit, un « petit livre de médecine pour les pauvres » en caractères arabes et hébreux, a probablement été copié dans la région de Venise/mer Adriatique septentrionale et, d'après une annotation, achevé le 19 mai 1413. Il faisait vraisemblablement partie d'une bibliothèque juive qui ne peut plus être localisée et fut transféré à la bibliothèque de Berne à la fin du XVIIIe/début du XIXe siècle, où il fut étudié par le professeur bernois de théologie Gottlieb Studer (1801-1889).
En ligne depuis: 18.06.2020
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le deuxième des trois volumes de la chronique, contient principalement le récit des anciennes guerres de Zurich et est illustré de 130 dessins à la plume. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second aux Archives de la ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église Saint-Georges a été composé en 1554 à la demande des vicini (communiers) de Castro et Marolta dans le val Blenio (Tessin), afin de remplacer l'ancien exemplaire, détruit par un incendie. Il contient la liste des obligations envers la paroisse et la communauté pour les legs et les anniversaires. Dans la marge inférieure de la première page, décorée d'une initiale enluminée, a été peinte l'armoirie d'Uri, l'un des cantons avec Schwyz et Nidwald, dont le val Blenio était à l'époque un bailliage commun.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce livre d'heures à l'usage de Paris contient une grande quantité de prières privées en latin et en français, pour la plupart inédites. Comme nous l'apprend le colophon au f. 193r, il a été exécuté à Paris en 1421 chez le libraire Jacquet Lescuier. Jean II de Gingins, né vers 1385 et mort vers la fin de 1461 ou au début de 1462, fut le commanditaire ou du moins l'acheteur de ce livre, en effet il fit peindre ses armoiries au f. 193v. Les miniatures ont été exécutées par plusieurs enlumineurs, entre autres le « Maître de Guise », le « Maître de Bedfort » et un disciple de l'entourage du « Maitre de Boucicaut ». La dernière représentante de la famille de Gingins-La Sarraz légua le château à son beau-frère, Henri de Mandrot, qui à son tour, en 1920, donna le manuscrit et les archives familiales aux Archives cantonales vaudoises.
En ligne depuis: 19.03.2015
Manuscrit latin d'astronomie, le CB 7 contient des écrits de Germanicus, Pline l'Ancien et Hygin. Il est illustré par de nombreuses peintures au lavis, dont un planisphère de cinq cercles d'or concentriques contenant les constellations figurées par des personnages ou des animaux, qui auraient été réalisées au XVe siècle par Antonio di Mario dans la région napolitaine.
En ligne depuis: 31.07.2007
Plusieurs traités d'Archimède, notamment La sphère et le cylindre et La quadrature de la parabole, sont réunis dans le Codex Bodmer 8. Les commentaires de l'œuvre du célèbre mathématicien par le géomètre grec Eutocius précèdent le traité sur les instruments de mesure de Héron d'Alexandrie dans ce manuscrit copié sur papier vers 1541.
En ligne depuis: 02.06.2010
Du De civitate Dei d'Augustin, une imposante oeuvre apologétique en vingt-deux livres, il n'existe qu'une seule traduction médiévale en italien, composée entre la fin du XIVème et les premières années du XVème siècle. La traduction en langue vulgaire de cette oeuvre a été, de façon conventionnelle, attribuée au dominicain florentin Jacopo Passavanti (env. 1302-1357), mais cette attribution ne repose sur aucun fondement. Le frontispice du manuscrit est richement illustré avec des rinceaux sur quatre côtés et des initiales avec des motifs végétaux au début du chaque livre.
En ligne depuis: 17.12.2015
Manuscrit latin sur parchemin du XIVe siècle, le CB 14 offre un commentaire complet établi par des juristes bolonais sur des œuvres de droit civil telles que le « Code » de Justinien ou le « Digeste ».
En ligne depuis: 31.07.2007
Manuscrit copié en 1480 à l'abbaye cistercienne de Maulbronn (Diocèse de Spire, Wurtemberg, cf. f° 44), le CB 19 rassemble le traité de Egbert de Schönau, frère de sainte Elisabeth de Schönau, et des prières mariales copiées par une deuxième main.
En ligne depuis: 25.03.2009
Remarquable manuscrit de la fin du Xe siècle, réalisé sans doute à Constantinople ou à Smyrne, le CB 25 réunit les quatre Evangiles en langue grecque. Le texte biblique est entouré du commentaire de Pierre de Laodicée (chaîne exégétique) écrit en lettres cursives. Le volume est orné de deux précieuses miniatures à pleine page représentant Luc et Marc sur fond d'or.
En ligne depuis: 21.12.2009
Copiée au XIIIe siècle, peut-être dans le Nord de la France, cette Bible latine réunit en un seul volume les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament précédés pour la plupart d'un prologue. Elle transcrit le texte standard de la Vulgate dite parisienne, dans la répartition des chapitres attribuée à Etienne Langton, et ajoute dans ses trente derniers feuillets l'interprétation des noms hébreux. Des initiales historiées ouvrent les différents livres bibliques et structurent le volume. Une écriture plus petite que celle du reste du texte a ajouté au f° 1 le Commentaire de l'Arbre de la consanguinité, texte transmis usuellement dans les ouvrages juridiques, renforcé ici par une représentation de l'arbre.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit arménien fut écrit en 1606 dans l'église de St. Nikoghayos à Istanbul. Il contient les quatre Evangiles, l'Apocalypse de saint Jean et un index des Evangiles écrit pour un usage liturgique par un autre copiste du même siècle. La reliure en argent fut peut-être réalisée un siècle après la copie du manuscrit. Les miniatures des tables des canons, méritent une attention particulière. Elles ont été peintes conformément au texte du “Commentaire des tables des canons” de Stepanos Syunetsi (VIIIème s.), dans lequel l'auteur expose en détail les motifs animaux, floraux et géométriques, ainsi que le symbolisme des chiffres et des couleurs de chacune des tables des canons. Le peintre a interprété les symboles et les motifs utilisés dans chacune des dix tables des canons, en plaçant en perspective les explications correspondantes dans la partie inférieure.
En ligne depuis: 19.03.2015
Dédicacée aux « femmes amoureuses », l'Elegia di madonna Fiammetta évoque à la première personne les sentiments de la jeune Napolitaine Fiammetta, abandonnée par son amant Panfilo. Œuvre en prose de la jeunesse de Boccace, célébrée pour la subtilité de son approche psychologique, l'Elégie mêle éléments autobiographiques et références ostensibles à la littérature latine. Elle est conservée ici dans un manuscrit copié en 1467 par Giovanni Cardello da Imola, dont la caligraphie régulière est mise en lumière par une décoration à bianchi girari.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit sur parchemin de la fin du XVe siècle contient la « Chronique de Londres » et la version unique d'une paraphrase de la « Chronique en vers » de Robert de Gloucester. Il a été copié par un scribe dont le dialecte marque son origine du sud des Midlands.
En ligne depuis: 25.03.2009
Témoin de l'extraordinaire vitalité des Commentaires de César au début de la Renaissance (on en dénombre plus de 240 exemplaires au XVème siècle), le CB 44 a été réalisé vers 1480 à Naples, dans l'atelier de l'enlumineur Cola Rapicano. Son importante décoration à bianchi girari et les initiales ornées qui marquent l'ouverture des différents livres est courante dans les manuscrits classiques humanistes. L'initiale ornée du f° 1r, montrant un cavalier en armure, est par contre une représentation inhabituelle de l'empereur.
En ligne depuis: 25.03.2009
Codex élégant rédigé dans une écriture humanistique et commandité par le pape Léon X († 1521). L'armoirie des Medici occupe le centre des plats de la reliure originale, dans la riche frise qui orne le frontispice, et dans les initiales aux ff. 3v et 134v. Le décor est attribué au célèbre enlumineur florentin Attavante degli Attavanti († 1525) ou à son entourage. Il provient de la collection du Major J.R. Abbey.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le codex contient les carmina de Catulle et est rédigé dans une écriture cursive humanistique attribuée au copiste Ludovico Regio di Imola. Le frontispice, en grisaille rehaussée d'or, est entouré de motifs antiquisants, trophées, sphinx, mascarons, tandis que le titre se détache en lettres dorées sur un fond pourpre. L'armoirie au fond de la page, insérée dans un disque, soutenu par deux putti, a été recouverte par un fond de couleur pourpre.
En ligne depuis: 13.12.2013
Commandité vers 1460 par le grand bibliophile Antoine de Bourgogne, le CB 49 contient l'Epître d'Othea, texte écrit par la première femme à vivre de sa plume, Christine de Pisan. Il est orné par une centaine de magnifiques peintures (le cycle complet), dont l'enluminure de dédicace, où l'on voit quatre personnages que l'on a identifiés comme Philippe le Bon, Charles le Téméraire et les deux bâtards David et Antoine de Bourgogne.
En ligne depuis: 25.07.2006
Le codex contient les oeuvres De senectute, De amicitia et les Paradoxa ad Brutum de Ciceron, les Synonyma du Pseudo-Ciceron et le traité anonyme De punctorum ordine. Réalisé en Italie dans une écriture humanistique de la seconde moitié du XVe s., le frontispice et les initiales qui introduisent les divers textes sont décorés à bianchi girari; l'armoirie sur le f. 1r, représentant un lion d'or sur un fond rouge, encadrée d'une couronne de laurier, n'a pas été identifiée.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient les discours de Cicéron et a été rédigé en Italie au XVe s., dans une écriture humanistique. La décoration consiste en initiales à “bianchi girari” sur un plafond à caissons coloré, qui introduisent chacun des discours et un frontispice dont la décoration s'étend sur les quatre côtés du f. 1r. Au centre de la marge inférieure, encadrée par une couronne de laurier, se détache l'armoirie de la famille florentine des Médicis, qui en recouvre une plus ancienne. Le manuscrit appartint ensuite au cardinal Giovanni Salviati (1490-1553) de Florence, puis à l'abbé vénitien, devenu ensuite marchand de manuscrits, Luigi Celotti (1768-1846).
En ligne depuis: 13.12.2013
La traduction française de l'Histoire d'Alexandre, destinée au futur Charles le Téméraire, a été commandée à Vasque de Lucene, « Portugalois » attaché au service de l'Infante Isabelle, épouse de Philippe le Bon. Le recours à Quinte-Curce, complété par les textes de Plutarque, Valère-Maxime, Aulu-Gelle ou Justin, permet à l'auteur de débarrasser le conquérant macédonien des légendes héritées de la tradition médiévale. Miroir des princes offrant le héros antique en modèle, il s'inscrit dans le mouvement humaniste qui se développe autour des ducs de Bourgogne à la fin du Moyen-âge. Le CB 53 a été copié en Bourgogne, précisément, quelques années seulement après la composition du texte, il est orné de miniatures réalisées dans le cercle du maître de Marguerite d'York (ca 1470-1475).
En ligne depuis: 21.12.2009
Copié en 1378 par Francesco di maestro Tura de Cesena, qui appose date et signature à la fin de son volume, le Codice Severoli inaugure chacun des trois chants de la Commedia par une initiale historiée. Quelques gloses interlinéaires éclairent les vers du Paradis.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit du XIVe siècle réunit quatre traités sur la médecine. L'écriture en gothique arrondie est de plusieurs mains et les principaux incipit sont en capitales gothiques ornées de fins filigranes à la plume. On découvre différentes recettes médicales à la fin du manuscrit.
En ligne depuis: 02.06.2010
Le Sachsenspiegel d'Eike von Repgow est l'un des plus anciens livres de droit composés en allemand. Le CB 61, manuscrit copié sur parchemin dans les premières années du XVe siècle, traite ainsi du droit privé et pénal, du droit public et du droit de procédure.
En ligne depuis: 31.07.2007