Pontificale pour Johannes Feierabend, abbé du cloître de Muri de 1500 à 1508. Le 12 juillet 1507, le Pape Jules II a accordé à l'abbé Johannes Feierabend et à ses successeurs les pontificaux.
En ligne depuis: 03.11.2009
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière dans l'ordre chronologique des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le troisième et dernier de la chronique, contient les événements des guerres de Bourgogne et de Souabe et se termine avec les campagnes militaires d'Italie, entre autres la défaite de Marignan du 13 et 14 septembre 1515, à laquelle l'auteur a vraisemblablement lui-même pris part. Le volume est illustré de 196 dessins à la plume non colorés, réalisés par un artiste anonyme. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier dans la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second dans les Archives de la Ville de Bremgarten et le troisième dans la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Seconde partie d'une Bible (Nouveau Testament) enluminée en trois volumes (dont ont subsisté les codices MsWettF 1 et MsWett F2), que Rudolf Schwerz, chanoine du Grossmünster de Zürich et prévôt de Altdorf, a probablement légué par testament au monastère de Wettingen. L'origine de la Biblia sacra n'est pas documentée, mais on peut supposer qu'elle a été réalisée dans la région zurichoise. Le découpage de quelques initiales enluminées a causé des pertes dans le texte.
En ligne depuis: 19.12.2011
Partie d'une Bible enluminée en trois volumes (Genèse-Esdras) (de laquelle sont conservés les codices MsWettF 1 et MsWettF 2), que Rudolf Schwerz, chanoine du Grossmünster de Zürich et prévot à Altdorf, a probablement léguée au couvent de Wettingen.
En ligne depuis: 04.11.2010
Ce manuscrit, probablement originaire d'une région germanophone, contient une Biblia sacra ornée de nombreuses initiales sur fond doré, ainsi qu'un bref traité intitulé De fructibus carnis et spiritus, attribué à Hugues de Saint-Victor ou à Conrad de Hirsau, avec deux dessins schématiques. Durant le XVIe s., ce manuscrit richement orné fut en possession de Christoph Silberysen, l'abbé du monastère cistercien de Wettigen.
En ligne depuis: 04.11.2010
Deuxième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du deuxième volume sont l'oeuvre du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 17.12.2015
Troisième des trois volumes dudit Graduel de Wettingen, réalisé à Cologne pour un couvent d'Ermites de Saint Augustin et parvenu depuis Zurich au couvent cistercien de Wettingen, après la Réforme. Les initiales du troisième volume sont l'oeuvre, comme celles du second (MsWettFm 2), du Maître du Graduel le Jeune.
En ligne depuis: 04.11.2010
Le livre généalogique du pharmacien bâlois Hans Friedrich Eglinger (1608-1675) permet de jeter un regard sur l'existence quotidienne d'un pharmacien du XVIIe siècle et sur ses relations. S'y trouvent en grande partie des sentences en allemand, français et latin de divers auteurs qui se rapportent à Eglinger. Elles sont aussi en partie illustrées d'une façon somptueuse. Une illustration de Jacobus Mozes à la p. 53r montre, au centre, un énorme mortier. La page de titre est rehaussée d'une peinture baroque à tempera.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit de facture soignée contient la première partie de la Summa theologiae de Thomas d'Aquin, l'un des chefs-d'œuvre du théologien scolastique. Il provient de la bibliothèque du chartreux bâlois Johannes de Lapide. Les fascicules se composent d'une succession en alternance régulière de feuillets de parchemin et de papier ; le proemium commence par une page décorée avec de l'or, une initiale Q sur feuille d'or, un cadre à entrelacs avec des fleurs et des baies et un entrecolonne décoré.
En ligne depuis: 14.12.2017
Traduction en allemand de la Postilla sur les Psaumes de Nicolas de Lyre (mort en 1349), probablement encore réalisée de son vivant. Le commentaire sur les psaumes, d'abord attribué à Heinrich von Mügeln, est l'oeuvre d'un anonyme qui n'est pas encore attesté historiquement, ledit « Österreichischer Bibelübersetzer ». Celui-ci traduit le texte de base en l'abrégeant et en le munissant d'ajouts. L'exemplaire, provenant de la bibliothèque de la Chartreuse de Bâle, peut être daté du milieu du XVème siècle et ses miniatures appartiennent au groupe de Vullenhoe.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le manuscrit, d'origine inconnue et datant du début du XIIIème siècle, contient des écrits monastiques et canonistiques, parmi lesquels la règle monastique que Benoît de Nursie avait composée en 529 pour son monastère du Mont Cassin, la Regula pastoralis de Grégoire le Grand sur l'idéal du pasteur de l'âme (laïc) de la fin du VIème siècle ou la version brève d'une partie du Decretum Gratiani du XIIème siècle.
En ligne depuis: 26.09.2017
Célèbre pour les deux portraits initiaux de Grégoire de Nazianze et Elias de Crête, et pour son cycle unique de 19 miniatures en l'honneur de Grégoire (dont 5 sont perdues), ce codex est également remarquable pour son contenu (19 commentaires d'Elias de Crête, toujours inédits en grec) et pour son histoire constitutive. Les commentaires furent copiés à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, dans un projet qui ne prévoyait pas l'insertion de miniatures en frontispice. Celles-ci pourtant furent ajoutées, avec un prologue, peu de temps après la copie des textes. Le codex porte encore la reliure faite à Constantinople, entre 1435 et 1437, à l'occasion d'une restauration faite pour le Dominicain Jean Stojković de Raguse, son nouveau propriétaire, qui le ramena à Bâle en 1437.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le livre des matricules du rectorat de Bâle, rédigé sous forme manuscrite de 1460 à 2000, contient des données divisées par semestre et par année, relatives aux recteurs successifs, ainsi qu'une liste des étudiants inscrits. Il représente donc une importante source pour l'histoire de l'Université de Bâle. Dans le premier volume, est en outre racontée, sous forme de texte et d'images, la cérémonie d'ouverture de l'Université. La richesse du décor des trois premiers volumes, qui s'étendent sur une période de trois siècles, et qui peuvent être datés avec précision grâce à la structure chronologique des textes, est remarquable et offre un témoignage exceptionnel sur le développement de l'art de la miniature à Bâle.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le volume des matricules de la faculté des arts contient les statuts de la faculté, partie plus ancienne et à l'origine séparée. Ceux-ci furent reliés à la fin du XVème s. avec un calendrier académique et les noms des étudiants et des bacheliers immatriculés depuis 1461, en deux listes séparées. Dans les fascicules vides prévus à cet effet sont inscrits ceux qui ont obtenu le titre de magister et de baccalaureatus jusqu'en 1848.
En ligne depuis: 25.06.2015
Dans ce manuscrit grec du XIIe siècle du Nouveau Testament en deux parties (sans Apocalypse), les Epîtres et les Actes furent étonnamment placés avant les Évangiles. Magnifiquement enluminé, ce codex comprend des initiales représentant les épistoliers du Nouveau Testament ainsi qu'une miniature montrant Jean l'Evangéliste et la Descente de Jésus aux Enfers (f. 265v). Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Le codex passa entre les mains de Johannes Reuchlin, ainsi que celles d'Erasme pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
En ligne depuis: 26.09.2024
Psautier allemand, écrit en 1485 par Johannes Waltpurger, probablement à Augsbourg. La page initiale décorée d'entrelacs de végétaux, par laquelle commence le prologue, se rencontre presque identique dans un manuscrit de Cambridge du même copiste. La page de garde postérieure, encollée à l'intérieur de la couverture, montre un paysage plongé dans une pluie de sang. La manière dont le manuscrit est parvenu à Bâle n'est pas claire.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le livre d'heures fut probablement réalisé dans le troisième quart du XVème siècle dans le Nord de l'Italie. Le style des peintures et le choix des saints vénérés indiquent la région de Modène, Este et Ferrare. Les initiales historiées dans le calendrier illustrent les douze mois de l'année; au début des offices, les pages sont décorées principalement avec des scènes de la vie du Christ. Les miniatures et les initiales sont réalisées a tempera et en or. Le manuscrit est entré au XXème siècle dans la bibliothèque universitaire en provenance du Kunstmuseum de Bâle.
En ligne depuis: 26.09.2017
Troisième volume d'une bible latine composée à l'origine de quatre volumes et réalisée dans les années 1435-1445 à Bâle. Illustrés par un artiste anonyme, l'ensemble de ces volumes ont été transcrits par Heinrich von Vullenhoe, l'un des plus célèbres calligraphes de la chartreuse de Bâle. L'ordonnance des livres bibliques suit les prescriptions de la liturgie. B I 2 et B I 3 font aussi partie de ce groupe.
En ligne depuis: 20.12.2016
Quatrième volume d'une bible latine composée à l'origine de quatre volumes et réalisée dans les années 1435-1445 à Bâle. Illustrés par un artiste anonyme, l'ensemble de ces volumes ont été transcrits par Heinrich von Vullenhoe, l'un des plus célèbres calligraphes de la chartreuse de Bâle. L'ordonnance des livres bibliques suit les prescriptions de la liturgie. B I 1 et B I 3 font aussi partie de ce groupe.
En ligne depuis: 20.12.2016
Missel pour le diocèse de Bâle réalisé vers 1460. Le volume richement illustré faisait partie d'une donation de la veuve Margaretha Brand († 1474) à la chartreuse de Bâle. Il fut utilisé sur l'autel de la Vierge dans le petit cloître de la chartreuse. Du point de vue artistique, le manuscrit peut être attribué audit « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit, peu décoré d'initiales historiées ou ornées avec des rinceaux, fut réalisé à la fin du XIIe siècle et appartenait à la bibliothèque des chartreux de Bâle. A côté des cantica ad laudes et ferialia glosés, il contient principalement le psautier avec la glossa ordinaria, le commentaire médiéval standard des textes bibliques. La disposition du texte a été conçue selon la manière habituelle du « commentaire en couronne » : le texte du psaume occupe le centre de la page, avec son interprétation située dans les marges et entre les lignes.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le livre d'évangiles, rédigé dans une écriture livresque caroline soignée, provient probablement de l'abbaye de Marmoutier près de Tours. Il se distingue par la riche décoration des initiales et par les élégantes arcatures surmontant les tables des canons. Le manuscrit fut donné aux chartreux bâlois en 1439 par le doyen de Rheinfeld Antonius Rüstmann.
En ligne depuis: 14.12.2017
La Legenda aurea du dominicain Jacques de Voragine (ca. 1228-1298) est certainement l'un des recueils spirituels les plus diffusés au Moyen Âge. Ce mansucrit d'origine bolonaise du XIVème siècle la transmet avec d'autres légendes de saints. Le codex a été écrit dans une gothique italienne régulière et décorée avec soin routinier; une grande lacune dans le chapitre 145 (légende de saint Michel), fut complétée par une main du XVème siècle. Le volume appartenait à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le volume en parchemin de la chartreuse de Bâle, de petit format, est composé de trois fascicules séparés à l'origine. Le premier est décoré de trois initiales (1r, 53r, 58r) et contient le Stimulus dilectionis de Eckbert von Schönau, des prières, des psaumes pénitentiels et une litanie des saints. Suit un fragment d'un livre de prières dont il manque le début et la fin. La troisième partie contient une compilation du Soliloquium de Bonaventure et le De vanitate mundi de Hugues de Saint-Victor. Il est frappant de constater le fort degré de salissure des feuillets 24-53 (Agenda defunctorum et psaumes pénitentiels), qui fait penser à un usage intensif de cette partie du manuscrit.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit composite provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient, dans la première partie, les Orationes et meditationes de vita Christi du mystique Thomas a Kempis (1379-1471), un important représentant de la Devotio moderna. L'écriture et la décoration des fascicules rappellent l'école néerlandaise. La partie centrale imprimée est suivie d'un recueil de supplications et de prières en latin.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit en parchemin de petit format provient de la chartreuse de Bâle où il a été achevé en 1478 par le copiste Johannes Gipsmüller. Les nombreux textes dévotionnels dédiés à différentes saintes sont pour la plupart anonymes, et certains – comme ceux de Marguerite, la patronne de la chartreuse bâloise – peuvent être probablement attribués à Heinrich Arnoldi. Le manuscrit est décoré d'illustrations en pleine page représentant les saintes traitées dans le texte, ainsi que de nombreuses initiales, lesquelles sont réalisées dans des styles très différents.
En ligne depuis: 10.12.2020
Ce manuscrit, provenant de la chartreuse de Bâle, contient, dans la première partie, le traité aristotélicien De anima dans la traduction de Guillaume de Moerbeke, copié par l'érudit Johannes Heynlin en 1459 à Paris. Le texte principal, artistement décoré d'initiales dorées à la feuille et fleuries, est entouré de gloses de commentaire marginales et interlinélaires, écrites dans une semi-gothique serrée. L'absence inhabituelle de décoration de l'oeuvre De animalibus d'Aristote, imprimée à Venise en 1476 et qui appartenait également à la bibliothèque de Heynlin, ne permet pas de clarifier si elle était reliée à ce volume afin d'en constituer la seconde partie.
En ligne depuis: 25.06.2015
Manuscrit juridique à l'origine en possession du jurisconsulte bâlois Arnold Zum Luft (1453-1517). Il fut réalisé dans la seconde moitié du XIIIème siècle à Bologne et contient le Digestum vetus, la première partie de la tradition tardo-gothique du droit en vigueur, avec les gloses de Franciscus Accursius. Le manuscrit présente une numération à la fois arabe et romaine, parfois vigésimale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Comme le C I 1, ce manuscrit, également juridique de Bologne du XIVème siècle, appartenait à Arnold Zum Luft (1453-1517). Il contient le Digestum novum avec les gloses d'Accurse, ainsi que la quatrième et dernière partie du corpus du Digeste avec la littérature juridique romaine. Le manuscrit est richement décoré, avec un titre enluminé et des initiales figurées.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit en parchemin du XIVème siècle contient les commentaires du jurisconsulte et canoniste Giovanni d'Andrea (env. 1270-1348) au Liber Sextus Decretalium Bonifacii, qui constitue la troisième partie du Corpus iuris canonici. Le volume entra en possession de la chartreuse de Bâle durant le concile (1431-1449).
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit canonistique contenant la Lectura super librum sextum Decretalium de Domenico da San Gimignano. Il fut rédigé à Bâle en 1439 par Johannes Berwenstein pour Peter Zum Luft, enseignant auprès de l'université du concile, et qui, plus tard, légua sa vaste collection de livres à son neveu Arnold Zum Luft.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit du second quart du XVème siècle contient la Lectura super Clementinas de Giovanni da Imola et provient de la riche bibliothèque du juriste bâlois Arnold Zum Luft (1453-1517). Le volume, à l'origine catenatus, contient des initiales de la même main qui a travaillé dans le C I 21.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit, un recueil de textes à caractère juridique, contient comme texte principal la Summa super rubricis decretalium du juriste italien Goffredo da Trani (mort en 1245). Il s'agit d'un manuel sur le recueil des décrets commandé par le pape Grégoire IX, qui a connu une ample diffusion. Le texte est décoré et complété par cinq petites initiales figurées, probablement d'origine française.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce psautier liturgique incomplet fut réalisé à Naples dans les années 1335-1350; son fabuleux décor est l'œuvre du peintre Cristoforo Orimina. La présence de trois armoiries différentes n'a pas permis d'identifier son premier destinataire, qui devait être un membre de la cour angevine de Naples. Mis en vente de nombreuses fois au XIXe et XXe s., il fut acheté en 1968 par le propriétaire de la collection des « Comites Latentes » déposée à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Cet élégant livre d'heures au format de poche fut enluminé à Tours autour des années 1480 par le Maître des camaïeux d'or Le Bigot, actif dans l'entourage du peintre Jean Bourdichon. Les seize minuscules initiales historiées en camaïeu d'or qu'il recèle font succéder au répertoire des épisodes attendus un cycle original dédié aux sept jours de la Création. L'artiste démontre une maîtrise technique hors pair en conférant aux panses des initiales un caractère évanescent particulièrement séduisant. La subtile ordonnance des lettres qui les enserrent devait inviter son commanditaire anonyme à apprécier en détail l'alliance minutieuse de l'or et des couleurs.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce livre d'heures fut réalisé à Florence aux alentours de 1470-1480; son riche et élégant décor est l'oeuvre de l'atelier de l'enlumineur le plus connu de Florence à cette époque, Francesco d'Antonio del Chierico, qui réalisa chaque enluminure au début des Offices ainsi que les initiales enluminées dans le texte. Les initiales en filigrane sont d'une grande élégance. Une armoirie, malheureusement partiellement effacée, nous informe que le manuscrit fut réalisé pour le mariage d'un membre de la famille Serristori. En 1970, le manuscrit fut acheté par un collectionneur privé qui a déposé à la Bibliothèque de Genève sa collection des Comites Latentes.
En ligne depuis: 23.06.2014
La haggadah manuscrite Comites Latentes 69 est une création viennoise de 1756, décorée à l'encre noire et imitant de manière magistrale la gravure sur cuivre. L'auteur est le célèbre scribe-illustrateur Zimmel ben Moïse de Polna (actif entre 1714 et 1756) qui a produit une trentaine de manuscrits datés et conservés, mais dont seulement 17, incluant le CL 69, sont autographes. Son œuvre s'insère parmi les spécimens les plus exceptionnels de la décoration manuscrite hébraïque d'Europe centrale du XVIIIe siècle. A la suite, un texte du Cantique des Cantiques, copié par des mains postérieures, vient clôturer ce manuscrit magnifique.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce livre d'heures richement décoré fut enluminé à Tours dans les années 1500, pour un propriétaire d'origine toulousaine. La ville de Tours et leVal de Loire devinrent au XVe siècle des lieux de résidence pour la cour des rois de France, et ce manuscrit est lié à ce passé prestigieux. En effet, le nom de Jean Bourdichon (vers 1457 – 1521), peintre de la cour, est associé à ce livre d'heures pour deux miniatures. Les 35 autres miniatures sont dues à trois enlumineurs de l'atelier de Jean Poyer († avant 1504), également établi à Tours.
En ligne depuis: 04.07.2012
Ecrit à Naples en 1467 et 1468 pour Roberto da Sanseverino, prince de Salerne, ce recueil épistolaire rassemble des lettres de Diogène le cynique, de Brutus et d'Hippocrate, considérés au Moyen Age comme les véritables auteurs de ces lettres. Elles furent traduites en latin par Francesco Griffolini Aretino et Rinuccio d'Arezzo. Mis en vente plusieurs fois au cours du XXe siècle, ce volume fut acquis par de prestigieux collectionneurs.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit d'origine française entra à la chartreuse de Bâle après avoir appartenu à Johannes Heynlin. L'ouvrage volumineux contient les six écrits sur la logique d'Aristote, certains avec des commentaires, qui ont été rassemblés à une époque post-aristotélicienne pour former ce que l'on appelle l'« Organon ». L'art libraire et la science se complètent : les livres du texte principal débutent chacun avec une initiale ornementale élaborée, et le commentaire, lorsqu'il existe, en grande partie sans décor, est étroitement regroupé autour du texte principal.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit du XIVème siècle, réalisé peut-être avec le système de la pecia, contient les oeuvres d'Albert le Grand Super ethica et De causis et processu universitatis. En ce qui concerne le système de la pecia, il s'agit d'une manière de multiplier un modèle manuscrit rapidement: de fait, au lieu de copier un texte entier, celui-ci était divisé en différents fascicules, de telle sorte que plusieurs copistes pouvaient travailler simultanément à sa transcription. Le volume appartenait au dominicain Johannes Tagstern, et rejoignit donc la bibliothèque du couvent des Prêcheurs de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 25.06.2015
Depuis le IXe siècle, la Historia animalium d'Aristote, une description ordonnée des différents êtres vivants, était disponible dans une traduction arabe, que Michael Scot traduisit en latin vers 1220. La décoration des initiales de ce manuscrit, acheté à Paris par Johannes Heynlin et légué à la chartreuse de Bâle, est riche de drôleries. Dans l'ensemble du volume se trouvent des annotations de différentes mains.
En ligne depuis: 14.12.2017
Les parties réunies dans ce volume de la bibliothèque des Franciscains de Bâle, autrefois reliées séparément et contenant différentes œuvres de Cicéron, ainsi que la Poetria novella de l'Anglais Geoffroy de Vinsauf, proviennent clairement d'Italie. Il existe plusieurs indices sur ses précédents possesseurs, mais aucun n'a encore été identifié avec certitude. L'une des parties a appartenu à Niccolò dei Salimbeni – probablement pas le riche jeune homme de L'Enfer de Dante, mais peut-être l'un de ses descendants à Sienne. Une autre partie a coûté 5 ducats et 30 schillings au père d'un certain Nicholaus de Monleone. La valeur de l'ensemble du volume a finalement été estimée à 320 francs suisses par les experts zurichois nommés après la séparation du canton de Bâle en 1833 afin de préparer un partage des biens.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le manuscrit du troisième quart du XVème siècle, d'origine française, contient deux oeuvres d'auteurs antiques: Nonius Marcellus (IV-Vème siècle) offre des explications linguistiques et concrètes sur les auteurs latins principalement de l'époque républicaine, classées partiellement par ordre alphabétique d'après les lemmes; M. Terentius Varro († 27 av. JC.) étudie des questions linguistiques de la langue latine.
En ligne depuis: 25.06.2015
Célèbre recueil de dictons de sagesse attribués au calife ʿAlī Ibn Abī Ṭālib (mort en 661). Chaque proverbe arabe est suivi d'une traduction persane en Maṯnawī (poème rimé) rédigée en ramal (métrique). Ces sentences sont aussi connues sous le titre de Ṣad kalima ou Miʾat kalima et ont été traduites en persan à plusieurs reprises. Dans cette version, le traducteur n'est pas nommé. La signature est celle d'un calligraphe célèbre de Chiraz, Ḥusayn al-Faḫḫār, laquelle est complétée de la date « Rabīʿ II 952 h. » [= juin-juillet 1545], qui situe l'achèvement de cette copie. Le manuscrit provient du legs de l'orientaliste Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Recueil de prières sous forme de litanie (awrād), attribuées à un certain Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit doit avoir été achevé avant 1746, car cette année là, il fut confié à une fondation religieuse par Bašīr Āġā, un dignitaire de la cour ottomane. L'auteur ne peut être clairement identifié, car plusieurs personnes sont connues comme Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit appartient probablement au contexte du mysticisme islamique (soufisme), qui était à l'époque fermement établi comme une institution dans la société ottomano-turque. Provient de la collection du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Douze feuillets ayant survécu d'un graduel de grand format, réalisé vers 1460 dans la région du Haut-Rhin (probablement à Bâle), avec des chants pour la messe adaptés aux exigences de l'année liturgique. Les initiales et les miniatures (par exemple la naissance du Christ, l'entrée à Jérusalem ou la représentation de la résurrection) se rapportent au jour de fête correspondant, tandis que l'initiale pour l'Ecce advenit dominator dominus figure de manière fautive la présentation du Christ au temple. La décoration du livre permet de situer le graduel dans le cercle tardif du « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit composite à caractère théologique provient à l'origine de la famille patricienne Gossembrot d'Augsbourg (fin du XVème siècle). Il fut ensuite en possession de Jean Oporin († 1568), d'Eusebius Merz († 1616) et de Remigius Faesch († 1667), pour ensuite rejoindre, en 1823, la bibliothèque universitaire de Bâle. A part une seule gravure, les autres enluminures et gravures encollées dans le mansucrit ont été arrachées.
En ligne depuis: 22.06.2017
Ce manuscrit copié au Xe siècle au monastère de la Lavra de Stylos sur le mont Latmos en Carie par le scribe « Michael », contient le commentaire de Victor d'Antioche sur Marc ainsi que la chaîne d'André sur les Epîtres Catholiques. On y trouve deux miniatures inachevées, l'une représentant la Vierge sur son trône avec l'enfant Jésus (V3v), et l'autre le Christ en gloire (V4r). Lors de l'invasion de la Carie par les Turcs vers 1079, le codex fut transféré par Christodoulos de Patmos d'abord à Constantinople, puis sur l'île de Patmos. À la Renaissance, le manuscrit se trouve à Worms chez Johannes Camerarius, puis à Bâle chez Nicolaus Episcopius.
En ligne depuis: 26.09.2024
La Bible du XIIIe siècle en ancien français a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe s. à Paris. Les deux exemplaires conservés à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 27/28) font partie des plus anciens exemplaires conservés de ce texte, sont indépendants l'un de l'autre et proviennent probablement du sud de la France. Le Cod. 27, en partie glosé, contenait à l'origine 31 miniatures de grande qualité, dont vingt sont aujourd'hui perdues.
En ligne depuis: 07.10.2013
La Bible du XIIIe s. en ancien français a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe s. à Paris. Les deux exemplaires conservés à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 27/28) font partie des plus anciens exemplaires conservés de ce texte, sont indépendants l'un de l'autre et proviennent probablement du sud de la France. Le Cod. 28, dont les traces d'usure du XIVe s. renvoient à Valence, contenait à l'origine 52 miniatures de grande qualité, dont six sont aujourd'hui perdues.
En ligne depuis: 07.10.2013
Manuscrit réalisé en plusieurs étapes : les deux premiers tiers, remontant à la première décennie du XIVe siècle, comprennent une partie de la Chronique universelle attribuée à Baudouin d'Avesnes, dont les enluminures sont dues à un peintre du cercle de Renaud de Bar à Metz ; le dernier tiers se compose de différents textes de dévotion, copiés jusqu'au milieu du XIVe siècle, d'un corpus encore peu étudié. Plusieurs de ces textes se trouvent dans d'autres manuscrits, conservés aujourd'hui à Berne, Paris et Metz, qui peuvent être associés au couvent des Célestins de Metz. En mains privées messines jusqu'en 1570, le volume parvint à Berne en 1632 par l'intermédiaire de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 26.09.2024
Manuscrit composite constitué de trois parties qui rassemblent des traductions en français de récits de voyages classiques vers l'Extrême Orient. Le manuscrit, surtout dans la première et la troisième partie, est richement illustré avec des décors dorés et une ornementation marginale raffinée constituée d'entrelacs végétaux ; il ne contient pourtant pas d'illustrations à proprement parler. La présence d'armoiries peintes permet d'identifier les précédents propriétaires, la famille de Pons de Saint-Maurice du Périgord ; plus tard, le codex fut acquis par Jacques Bongars, qui, à la fin de sa vie, était en train de préparer un volume réunissant des sources relatives aux voyages en Asie.
En ligne depuis: 13.10.2016
Magnifique édition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide), offerte en cadeau par le lévite Berno au monastère bénédictin de Saint-Martin de Tours (annotation et invective contre les voleurs au f. 1v). Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires (scholies) de l'Antiquité tardive de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 165 n'offre cependant pas les authentiques Scholia Bernensia comme les Cod. 167 et Cod. 172, mais un recueil de divers scholiastes manifestement réalisé à Tours, d‘où leur nom de Scholia Turonensia.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit de Prudence, richement illustré et réalisé vers 900 dans la région du Lac de Constance, compte parmi les chefs-d'œuvre de la miniature carolingienne. Il contient les sept poèmes publiés par Prudence en 405 ainsi que huit œuvres ajoutées plus tard. Le codex fut donné par l'évêque Erchenbald de Strasbourg (965-991) à l'église épiscopale de Strasbourg et entre plus tard en possession de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 07.10.2013
Le manuscrit est célèbre en premier lieu pour son riche fonds de fabliaux en ancien français, parmi lesquels un nombre considérable est transmis uniquement par ce codex : également dans le cas du fragment des Sept sages de Rome et de Perceval il s'agit d'un important témoin textuel. En raison de sa grande valeur pour la poésie française, il fut envoyé en prêt à Paris déjà au début du XIXème, où il fut momentanément perdu avant d'être ensuite racheté en 1836 par la bibliothèque de la ville de Berne moyennant une grande somme d'argent.
En ligne depuis: 08.10.2015
Manuscrit constitué de trois unités de production. Les deux premières ont été copiées à Paris, probablement à la fin du XVe siècle, par le célèbre professeur de grec Georges Hermonyme de Sparte (†1511-1516). Elles contiennent des prières et des pièces liturgiques, notamment de l'abbaye de Saint-Denis en France, y compris une traduction en grec, apparemment inédite, du formulaire de la messe des ss. Denys, Rustique et Eleuthère. La dernière unité, adventice, est l'œuvre d'une main proche de celle d'Hermonyme, peut-être d'un élève.
En ligne depuis: 04.11.2010
Recueil composé de quatre parties très différentes qui arriva probablement à Berne en 1632 avec les biens de Jacques Bongars ; les parties B et C proviennent du Collège de Navarre à Paris. Tous les fragments sont enluminés au moins en partie. On trouve des parties connexes de tous ces fragments, soit pour A : Paris, BN lat. 7709, ff. 1-4 ; pour B : Paris, BN lat. 17566, ff. 1-40 ; pour C : Paris, BN lat. 17092, ff. 1-85 et pour D : Leyde, UB, Voss. Q 2 IX (f. 60).
En ligne depuis: 10.10.2019
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le deuxième volume contient les événements des années 1421 à 1466 et se fonde en grande partie sur la révision de Benedicht Tchachtlan de l'oeuvre de Fründ. Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui en 1762 offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Amtliche Berner Chronik (Chronique officielle de Berne) fut commanditée en 1474 par le Conseil de la ville de Berne. Exactement dix ans plus tard, Diebold Schilling put remettre au Conseil l'œuvre en trois volumes, ornée de pages de titre colorées, d'initiales et de plus de 600 grandes illustrations. Le troisième volume, le plus riche au point de vue artistique, contient la description de Schilling lui-même des guerres de Bourgogne, ainsi que des événements précédents jusqu'à l'année 1480. Le volume est en étroite relation avec la Grosse Burgunderchronik aujourd'hui conservée dans la Zentralbibliothek de Zürich (Ms. A 5). Par la suite, l'œuvre fut conservée durant trois siècles dans la chancellerie bernoise qui, en 1762, offrit les volumes à la bibliothèque de la ville.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Spiezer Chronik du chroniqueur Diebold Schilling, ainsi nommée d'après le lieu où elle fut longtemps conservée, est une œuvre commanditée par Rudolf von Erlach. Elle est aussi connue sous le nom de Privater Schilling. Elle contient les débuts de l'histoire bernoise, de la fondation de la ville jusqu'aux événements du milieu du XVe s. et, contrairement à la chronique officielle en trois volumes de Diebold Schilling (Bern, Burgerbibliothek Mss.h.h.I.1-3), est restée incomplète (les guerres de Bourgogne n'y figurent pas).
En ligne depuis: 20.12.2012
L'épistolaire est le plus ancien manuscrit du chapitre collégial de Beromünster et fut, selon la tradition, offert par un membre de la famille du fondateur de Lenzbourg, le comte Ulrich († avant 1050). Le plat antérieur se compose d'une tablette d'ivoire de la seconde moitié ou de la fin du XIIIe s. ajoutée plus tard.
En ligne depuis: 21.12.2009
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le deuxième des trois volumes de la chronique, contient principalement le récit des anciennes guerres de Zurich et est illustré de 130 dessins à la plume. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sophien à Überlingen, le second aux Archives de la ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012
Petit livre liturgique en usage dans le monastère de San Michele di Campagna à Vérone au XVe siècle. L'ouvrage contient le rite de profession de foi et celui de consécration pratiqués lors de la prise d'habit d'une moniale bénédictine. C'est un témoignage précieux d'un rituel destiné aux femmes prononçant leurs vœux.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le martirologio-inventario (obituaire suivi d'un inventaire) de l'église Saint-Georges a été composé en 1554 à la demande des vicini (communiers) de Castro et Marolta dans le val Blenio (Tessin), afin de remplacer l'ancien exemplaire, détruit par un incendie. Il contient la liste des obligations envers la paroisse et la communauté pour les legs et les anniversaires. Dans la marge inférieure de la première page, décorée d'une initiale enluminée, a été peinte l'armoirie d'Uri, l'un des cantons avec Schwyz et Nidwald, dont le val Blenio était à l'époque un bailliage commun.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit contient les poèmes La satyre megere, un poème de circonstance sur la réconciliation du roi Louis XII avec l'empereur Maximilien Ier, Les quatres eages passees suivi d'une Ballade et de trois Rondeaux, et, à la fin, Le portail du temple, inspiré d'un traité inachevé de Boccace. Il s'agit d'un recueil factice de trois manuscrits originaux intitulé : « Satyre Megere, poème d'Antitus dédié à Aymon de Montfacon, evesque de Lausanne, l'an de grâce mille cinq cens ». L'auteur Antitus Faure était chapelain des ducs de Bourgogne et de Savoie et, dès 1499, à la cour du prince-évêque de Lausanne Aymon de Montfaucon († 1517), auquel il dédia ces trois œuvres. Ce manuscrit enluminé a été racheté par les Archives cantonales vaudoises en 1920.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce livre d'heures à l'usage de Paris contient une grande quantité de prières privées en latin et en français, pour la plupart inédites. Comme nous l'apprend le colophon au f. 193r, il a été exécuté à Paris en 1421 chez le libraire Jacquet Lescuier. Jean II de Gingins, né vers 1385 et mort vers la fin de 1461 ou au début de 1462, fut le commanditaire ou du moins l'acheteur de ce livre, en effet il fit peindre ses armoiries au f. 193v. Les miniatures ont été exécutées par plusieurs enlumineurs, entre autres le « Maître de Guise », le « Maître de Bedfort » et un disciple de l'entourage du « Maitre de Boucicaut ». La dernière représentante de la famille de Gingins-La Sarraz légua le château à son beau-frère, Henri de Mandrot, qui à son tour, en 1920, donna le manuscrit et les archives familiales aux Archives cantonales vaudoises.
En ligne depuis: 19.03.2015
Manuscrit latin d'astronomie, le CB 7 contient des écrits de Germanicus, Pline l'Ancien et Hygin. Il est illustré par de nombreuses peintures au lavis, dont un planisphère de cinq cercles d'or concentriques contenant les constellations figurées par des personnages ou des animaux, qui auraient été réalisées au XVe siècle par Antonio di Mario dans la région napolitaine.
En ligne depuis: 31.07.2007
Du De civitate Dei d'Augustin, une imposante oeuvre apologétique en vingt-deux livres, il n'existe qu'une seule traduction médiévale en italien, composée entre la fin du XIVème et les premières années du XVème siècle. La traduction en langue vulgaire de cette oeuvre a été, de façon conventionnelle, attribuée au dominicain florentin Jacopo Passavanti (env. 1302-1357), mais cette attribution ne repose sur aucun fondement. Le frontispice du manuscrit est richement illustré avec des rinceaux sur quatre côtés et des initiales avec des motifs végétaux au début du chaque livre.
En ligne depuis: 17.12.2015
Manuscrit latin sur parchemin du XIVe siècle, le CB 14 offre un commentaire complet établi par des juristes bolonais sur des œuvres de droit civil telles que le « Code » de Justinien ou le « Digeste ».
En ligne depuis: 31.07.2007
Au milieu du XIIème siècle, des clercs transposent en langue vernaculaire les textes latins de Stace et de Virgile ou les adaptations d'Homère : ils mettent les œuvres des maîtres antiques en langue romane. Fleurissent alors les premiers romans français. Manuscrit sur parchemin réalisé à la fin du XIIIème siècle, le CB 18 en réunit deux : le Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure et le Roman de Thèbes, anonyme.
En ligne depuis: 25.03.2009
Manuscrit copié en 1480 à l'abbaye cistercienne de Maulbronn (Diocèse de Spire, Wurtemberg, cf. f° 44), le CB 19 rassemble le traité de Egbert de Schönau, frère de sainte Elisabeth de Schönau, et des prières mariales copiées par une deuxième main.
En ligne depuis: 25.03.2009
Remarquable manuscrit de la fin du Xe siècle, réalisé sans doute à Constantinople ou à Smyrne, le CB 25 réunit les quatre Evangiles en langue grecque. Le texte biblique est entouré du commentaire de Pierre de Laodicée (chaîne exégétique) écrit en lettres cursives. Le volume est orné de deux précieuses miniatures à pleine page représentant Luc et Marc sur fond d'or.
En ligne depuis: 21.12.2009
Copiée au XIIIe siècle, peut-être dans le Nord de la France, cette Bible latine réunit en un seul volume les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament précédés pour la plupart d'un prologue. Elle transcrit le texte standard de la Vulgate dite parisienne, dans la répartition des chapitres attribuée à Etienne Langton, et ajoute dans ses trente derniers feuillets l'interprétation des noms hébreux. Des initiales historiées ouvrent les différents livres bibliques et structurent le volume. Une écriture plus petite que celle du reste du texte a ajouté au f° 1 le Commentaire de l'Arbre de la consanguinité, texte transmis usuellement dans les ouvrages juridiques, renforcé ici par une représentation de l'arbre.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le CB 30 réunit sous une reliure allemande datée de 1569, deux manuscrits latins d'Allemagne du Sud. Le premier, constitué d'une centaine de feuillets, date des XIIe-XIIIe siècles. Il s'ouvre par un calendrier pourvu de nombreux dessins de signes zodiacaux et de peintures à pleine page et s'achève par des prières ou des chants liturgiques. Les trente derniers feuillets, copiés au XIVème siècle dans une écriture gothique soignée, contiennent une suite de prières latines.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit arménien fut écrit en 1606 dans l'église de St. Nikoghayos à Istanbul. Il contient les quatre Evangiles, l'Apocalypse de saint Jean et un index des Evangiles écrit pour un usage liturgique par un autre copiste du même siècle. La reliure en argent fut peut-être réalisée un siècle après la copie du manuscrit. Les miniatures des tables des canons, méritent une attention particulière. Elles ont été peintes conformément au texte du “Commentaire des tables des canons” de Stepanos Syunetsi (VIIIème s.), dans lequel l'auteur expose en détail les motifs animaux, floraux et géométriques, ainsi que le symbolisme des chiffres et des couleurs de chacune des tables des canons. Le peintre a interprété les symboles et les motifs utilisés dans chacune des dix tables des canons, en plaçant en perspective les explications correspondantes dans la partie inférieure.
En ligne depuis: 19.03.2015
Dédicacée aux « femmes amoureuses », l'Elegia di madonna Fiammetta évoque à la première personne les sentiments de la jeune Napolitaine Fiammetta, abandonnée par son amant Panfilo. Œuvre en prose de la jeunesse de Boccace, célébrée pour la subtilité de son approche psychologique, l'Elégie mêle éléments autobiographiques et références ostensibles à la littérature latine. Elle est conservée ici dans un manuscrit copié en 1467 par Giovanni Cardello da Imola, dont la caligraphie régulière est mise en lumière par une décoration à bianchi girari.
En ligne depuis: 21.12.2009
Ce manuscrit sur parchemin de la fin du XVe siècle contient la « Chronique de Londres » et la version unique d'une paraphrase de la « Chronique en vers » de Robert de Gloucester. Il a été copié par un scribe dont le dialecte marque son origine du sud des Midlands.
En ligne depuis: 25.03.2009
Témoin de l'extraordinaire vitalité des Commentaires de César au début de la Renaissance (on en dénombre plus de 240 exemplaires au XVème siècle), le CB 44 a été réalisé vers 1480 à Naples, dans l'atelier de l'enlumineur Cola Rapicano. Son importante décoration à bianchi girari et les initiales ornées qui marquent l'ouverture des différents livres est courante dans les manuscrits classiques humanistes. L'initiale ornée du f° 1r, montrant un cavalier en armure, est par contre une représentation inhabituelle de l'empereur.
En ligne depuis: 25.03.2009
Codex élégant rédigé dans une écriture humanistique et commandité par le pape Léon X († 1521). L'armoirie des Medici occupe le centre des plats de la reliure originale, dans la riche frise qui orne le frontispice, et dans les initiales aux ff. 3v et 134v. Le décor est attribué au célèbre enlumineur florentin Attavante degli Attavanti († 1525) ou à son entourage. Il provient de la collection du Major J.R. Abbey.
En ligne depuis: 22.03.2017
Le codex contient les carmina de Catulle et est rédigé dans une écriture cursive humanistique attribuée au copiste Ludovico Regio di Imola. Le frontispice, en grisaille rehaussée d'or, est entouré de motifs antiquisants, trophées, sphinx, mascarons, tandis que le titre se détache en lettres dorées sur un fond pourpre. L'armoirie au fond de la page, insérée dans un disque, soutenu par deux putti, a été recouverte par un fond de couleur pourpre.
En ligne depuis: 13.12.2013
Commandité vers 1460 par le grand bibliophile Antoine de Bourgogne, le CB 49 contient l'Epître d'Othea, texte écrit par la première femme à vivre de sa plume, Christine de Pisan. Il est orné par une centaine de magnifiques peintures (le cycle complet), dont l'enluminure de dédicace, où l'on voit quatre personnages que l'on a identifiés comme Philippe le Bon, Charles le Téméraire et les deux bâtards David et Antoine de Bourgogne.
En ligne depuis: 25.07.2006
Le codex contient les oeuvres De senectute, De amicitia et les Paradoxa ad Brutum de Ciceron, les Synonyma du Pseudo-Ciceron et le traité anonyme De punctorum ordine. Réalisé en Italie dans une écriture humanistique de la seconde moitié du XVe s., le frontispice et les initiales qui introduisent les divers textes sont décorés à bianchi girari; l'armoirie sur le f. 1r, représentant un lion d'or sur un fond rouge, encadrée d'une couronne de laurier, n'a pas été identifiée.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit contient les discours de Cicéron et a été rédigé en Italie au XVe s., dans une écriture humanistique. La décoration consiste en initiales à “bianchi girari” sur un plafond à caissons coloré, qui introduisent chacun des discours et un frontispice dont la décoration s'étend sur les quatre côtés du f. 1r. Au centre de la marge inférieure, encadrée par une couronne de laurier, se détache l'armoirie de la famille florentine des Médicis, qui en recouvre une plus ancienne. Le manuscrit appartint ensuite au cardinal Giovanni Salviati (1490-1553) de Florence, puis à l'abbé vénitien, devenu ensuite marchand de manuscrits, Luigi Celotti (1768-1846).
En ligne depuis: 13.12.2013
La traduction française de l'Histoire d'Alexandre, destinée au futur Charles le Téméraire, a été commandée à Vasque de Lucene, « Portugalois » attaché au service de l'Infante Isabelle, épouse de Philippe le Bon. Le recours à Quinte-Curce, complété par les textes de Plutarque, Valère-Maxime, Aulu-Gelle ou Justin, permet à l'auteur de débarrasser le conquérant macédonien des légendes héritées de la tradition médiévale. Miroir des princes offrant le héros antique en modèle, il s'inscrit dans le mouvement humaniste qui se développe autour des ducs de Bourgogne à la fin du Moyen-âge. Le CB 53 a été copié en Bourgogne, précisément, quelques années seulement après la composition du texte, il est orné de miniatures réalisées dans le cercle du maître de Marguerite d'York (ca 1470-1475).
En ligne depuis: 21.12.2009
Copié en 1378 par Francesco di maestro Tura de Cesena, qui appose date et signature à la fin de son volume, le Codice Severoli inaugure chacun des trois chants de la Commedia par une initiale historiée. Quelques gloses interlinéaires éclairent les vers du Paradis.
En ligne depuis: 21.12.2009
Le Sachsenspiegel d'Eike von Repgow est l'un des plus anciens livres de droit composés en allemand. Le CB 61, manuscrit copié sur parchemin dans les premières années du XVe siècle, traite ainsi du droit privé et pénal, du droit public et du droit de procédure.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le CB 78, manuscrit sur parchemin du XIVe siècle, nous transmet l'« Histoire de la destruction de Troie » de Guido delle Colonne. Il est orné de cent quatre-vingt-sept miniatures exécutées par Giustino da Forlì, qui représentent, dans le cadre architectural de la Venise gothique, les principaux événements de la guerre de Troie. Fait rare : des traces de la collaboration entre le copiste et l'enlumineur se lisent dans les marges, le premier ayant décrit, en dialecte vénitien, le programme iconographique scrupuleusement suivi par le second.
En ligne depuis: 31.07.2007
Guillaume de Lorris et Jean de Meun sont les auteurs du Roman de la Rose, un des chefs-d'œuvre de la littérature courtoise du Moyen Age. Dans un cadre onirique et allégorique, l'amant tente de pénétrer dans un jardin fermé recelant une rose, image de son aimée. La seconde partie, par Jean de Meung, offre une lecture plus philosophique et moralisatrice. Ce manuscrit, copié sur parchemin au XIVe siècle, contient plusieurs peintures à encadrements dorés et rehaussés d'or ainsi que des initiales à prolongements bleues et rouges.
En ligne depuis: 02.06.2010
Ce manuscrit hébraïque du XVe siècle réunit les textes liturgiques et commente les rites qui scandent la cérémonie de la Pâque juive. La Haggadah de Pessah, richement illustrée et enluminée, contient la version liturgique intégrale du récit de l'Exode. La première partie du manuscrit présente le texte du rite italien, la seconde celui du rite ashkénaze. Il a été copié et enluminé par Joël ben Siméon, qui signe son ouvrage dans un colophon (f. 34r) : Je suis Joël ben Siméon – que sa mémoire soit une bénédiction – appelé Veibusch Ashkénazi, originaire de la ville de Cologne, sise sur les bords du Rhin.
En ligne depuis: 23.04.2013
Copiée sur papier au XIVe siècle, l'Ilias Latina est une adaptation latine du grand poème épique d'Homère, un des textes fondateurs de la Grèce antique. Il a été écrit en gothique semi-cursive, par un seul copiste, probablement dans la région de Naples, en Italie. Il convient de noter la présence de quelques initiales peintes, parfois figurées, notamment une Muse vêtue d'une robe parsemée d'étoiles d'or et tenant une épée à la main.
En ligne depuis: 02.06.2010
Prédicateur dominicain du début du XIVe siècle, Jacques de Cessoles utilise le jeu d'échecs comme support de son discours moral. Dans le CB 93, manuscrit sur parchemin de la fin du XIVe siècle, 16 miniatures illustrent le propos par l'image.
En ligne depuis: 20.12.2007
Roman de la génération des pères des héros de la Table Ronde, Guiron le Courtois est une œuvre-fleuve composée sans doute vers 1235. Dans une tradition manuscrite particulièrement touffue, le CB 96, magnifiquement enluminé et copié au début du XVème siècle, présente un arrangement unique des différents récits qu'il contient.
En ligne depuis: 25.03.2009
Roman de la génération des pères des héros de la Table Ronde, Guiron le Courtois est une œuvre-fleuve composée sans doute vers 1235. Dans une tradition manuscrite particulièrement touffue, le CB 96, magnifiquement enluminé et copié au début du XVème siècle, présente un arrangement unique des différents récits qu'il contient.
En ligne depuis: 25.03.2009
Ce manuscrit contient les œuvres de Lactance, copiées dans une écriture humaniste dans la seconde moitié du XVe s. La décoration se compose de nombreuses initiales avec des bianchi girari, des bordures latérales qui s'étendent dans les marges et d'un frontispice, décoré sur trois côtés de bianchi girari et d'éléments naturels : des oiseaux, des papillons et un âne. Dans la bordure inférieure deux putti tiennent une couronne de laurier qui entoure les armoiries du commanditaire. Elles appartiennent à un membre de la famille royale d'Aragon à Naples, probablement Ferdinand Ier, roi de Naples (1458-1494). Une ancienne cote confirme que le manuscrit provient de la bibliothèque aragonaise des rois de Naples.
En ligne depuis: 23.04.2013
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007
Ce manuscrit sur papier du XVe siècle en quatre volumes réunit les textes en prose du Lancelot Propre, de La Queste del saint Graal et de La Mort le roi Artu. Le premier volume est illustré de 42 peintures dessinées à la plume et aquarellées, alors que le quatrième est orné de deux grandes peintures à pleine page hors texte sur vélin.
En ligne depuis: 20.12.2007