La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 22.03.2012
La Bible Historiale est la bible traduite en français et en prose par Guyart des Moulins à la fin du XIIIe siècle. Présentée sous la forme d'une Histoire sainte, elle marie la Vulgate de Jérôme et l'Historia Scholastica de Petrus Comestor. Elle fut rapidement complétée par le second tome de la Bible du XIIIe siècle. Largement diffusée aux XIVe et XVe siècles, on en recense actuellement 144 exemplaires complets ou fragmentaires.
En ligne depuis: 26.09.2017
La Bibliothèque de Genève conserve un troisième exemplaire en deux volumes de la Bible Historiale de Guyart des Moulins (en plus des ms. fr. 1/1-2 et ms. fr. 2). Malgré des peintures aux traits grossiers, cette copie plus tardive est remarquable pour sa provenance. Copiée par Jean Bagnel à la demande d'Hugonin Dupont, marchand et citoyen de Genève, elle est entrée à la Bibliothèque de Genève en 1603.
En ligne depuis: 18.06.2020
La Bibliothèque de Genève conserve un troisième exemplaire en deux volumes de la Bible Historiale de Guyart des Moulins (en plus des ms. fr. 1/1-2 et ms. fr. 2). Malgré des peintures aux traits grossiers, cette copie plus tardive est remarquable pour sa provenance. Copiée par Jean Bagnel à la demande d'Hugonin Dupont, marchand et citoyen de Genève, elle est entrée à la Bibliothèque de Genève en 1603.
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Dans cette œuvre, composée à la fin du XIVe siècle à Valence, l'auteur décrit l'univers angélique en s'inspirant du De triplici gerarchia de Denys l'Aréopagite. Largement diffusé dans la seconde moitié du XVe siècle, le texte est traduit en français et fait l'objet d'une première édition imprimée à Genève en 1478. Enluminé par le Maître du Boccace de Genève, le Ms. fr. 5 porte les armoiries de Jeanne de Laval, seconde femme du roi René d'Anjou.
En ligne depuis: 18.12.2014
En 1389, Jean de Souabe, frère franciscain, traduit en français l'Horologium sapientiae d'Henri Suso, un mystique rhénan (1295-1366). Dans ce traité de morale, Sagesse dialogue avec un disciple sur le chemin spirituel à suivre inspiré de la passion du Christ et l'invite à méditer sur le passage du temps. Plus d'une cinquantaine d'exemplaires sont répertoriés. Le manuscrit conservé à la Bibliothèque de Genève, daté de 1417, a probablement été écrit dans la cité épiscopale.
En ligne depuis: 04.10.2018
La Légende dorée est l'une des œuvres les plus copiées dans tout l'Occident médiéval. Présentée sous forme de textes courts, elle mêle les fêtes du temporal et du sanctoral célébrées au cours de l'année en suivant l'ordre du calendrier liturgique. Largement diffusée non seulement en latin mais également dans les langues vulgaires, elle a connu de multiples usages en tant qu'instrument de prédication et source d'édification morale par la lecture privée laïque ou religieuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Cette histoire universelle, l'une des plus vastes du Moyen Âge, est un condensé d'histoires bibliques et profanes. Daté du troisième quart du XVe siècle, décoré par un artiste flamand de grand renom, Guillaume Vrelant, ce manuscrit présente des miniatures de grande qualité.
En ligne depuis: 09.12.2008
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le premier volume contient les 3 premiers livres, soit l'histoire de la Grèce, de Troie et des Troyens échappés à la destruction de leur ville. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Jean de Courcy écrivit entre 1416 et 1422 une chronique intitulée la Bouquechardière, du nom de son fief. Compilation de récits mythologiques, bibliques et légendaires, la chronique s'étend dans 6 livres. Le second volume contient les 3 derniers livres, soit l'histoire des Assyriens, des Macédoniens et Alexandre, et des Macchabées. Le manuscrit de Genève sort de l'atelier lyonnais dit de Guillaume Lambert. Il présente de magnifiques enluminures frontispices au début de chacun des livres constituant l'œuvre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Cette compilation historique dont les récits s'étendent de la Genèse à Jules César connut un grand succès au Moyen Age. La première rédaction remonte au XIIIe siècle. Cette copie incomplète s'achève sur le retour triomphal de Pompée à Rome. Produit à Paris, le manuscrit présente 34 miniatures peintes en grisaille.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit du début du XVIe siècle contient le second livre des Illustrations de Gaule et singularitez de Troye de Jean Lemaire de Belges (1473-1524), suivi des XXIV coupletz de la valitude et convalescence de la royne trescrestienne et du virelai « Espritz haultains ». C'est le seul manuscrit connu pour ces trois textes. Il porte la signature autographe de Lemaire de Belges (f. 199v).
En ligne depuis: 14.06.2018
A la demande de Charles le Téméraire, Vasque de Lucène traduisit en 1470, sous le titre « Traitté des faiz et haultes prouesses de Cyrus », la Cyropédie de Xénophon d'après la version latine due à Poggio Bracciolini (Institutio Cyri, 1445). Enluminé par le « Maitre des prières de 1500 », le manuscrit présente sept miniatures racontant l'histoire de Cyrus propre à inspirer le duc de Bourgogne dans ses actions politiques et militaires.
En ligne depuis: 04.10.2018
Vasque de Lucène traduisit en français l'Histoire d'Alexandre de Quinte-Curce à la demande d'Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il compléta le texte lacunaire de l'écrivain romain en puisant principalement dans les textes de Plutarque et de Justin. Achevée en 1468, cette traduction, qui présente un Alexandre conquérant, dépouillé des légendes héritées de la littérature courtoise, est dédiée au fils d'Isabelle, Charles le Téméraire. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève a été enluminé par un artiste flamand, le Maître d'Edouard IV, actif à Bruges à la fin du XVe siècle, et par une seconde main dont l'identité n'est pas clairement établie.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande de Jean II de France, le dominicain Pierre Bersuire entreprit entre 1354 et 1356 la traduction des trois décades (I, III et IV) alors connues de l'Ab Urbe condita de Tite-Live. Cette histoire de Rome s'étend de la fondation de la ville jusqu'à la lutte des Romains contre les Celtibères. L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève date du début du XVe siècle et porte l'ex-libris du duc de Berry. Il a été peint par le «Maître des Cleres femmes» de Jean de Berry et par des artistes œuvrant dans la manière du «Maître du duc de Bedford».
En ligne depuis: 21.12.2010
Le Mignon est un recueil de divers récits historiques et textes moraux ou philosophiques. Henri Romain est l'auteur de l'abrégé des trois Décades de Tite-Live et du Compendium historial, une compilation d'histoires anciennes. Laurent de Premierfait est le traducteur De la vieillesse de Cicéron et enfin Jean Courtecuisse est le traducteur Des Quatre vertus cardinales de Sénèque. Sorti de l'atelier de Maître François, ce manuscrit présente sept belles enluminures frontispices.
En ligne depuis: 08.10.2020
Cette œuvre, également connue sous le titre Livre de Jules César, est un recueil de textes de Jules César, Salluste, Suétone et Lucain composé dans les années 1211-1214. Son auteur, demeuré inconnu, avait pour intention de raconter l'histoire des douze premiers empereurs de Rome mais il mit fin à son entreprise à la fin de la narration de la vie de Jules César. L'exemplaire genevois a été enluminé par plusieurs mains dont la principale, attribuée au Maître de l'échevinage de Rouen, a peint le frontispice. Il porte les armes de Louis bâtard de Bourbon, fils illégitime de Charles Ier de Bourbon.
En ligne depuis: 08.10.2015
Notaire, secrétaire, puis conseiller du roi Charles VII, Noël de Fribois compose son Abrégé des chroniques de France qu'il présente au roi en juin 1459. Il débute sa chronique par le siège de Troie pour l'achever en 1383. L'exemplaire genevois présente deux continuations anonymes relatant les règnes de Charles VII et celui de Louis XI. Vingt-sept scènes enluminées ornent cette première partie du manuscrit. Le texte se poursuit avec le Mémoire sur les rois de Sicile de Jean de Candida, traduit en français par Charles Guillart, et enfin diverses chroniques, histoires et autres écrits ajoutés au XVIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
L'Histoire des croisades est une traduction en dialecte de la Flandre française de l'Historia rerum in partibus transmarinis gestarum de Guillaume de Tyr. Ce manuscrit a été décoré notamment pas l'un des plus grand enlumineur du XVe siècle, Simon Marmion.
En ligne depuis: 09.12.2008
Écrivain et notaire florentin, Brunetto Latini prit le chemin de l'exil en 1260 après la défaite des Guelfes à la bataille de Montaperti. Etabli en France jusqu'en 1266, il y rédigea le Trésor, une encyclopédie en prose, en français, largement diffusée jusqu'à la fin du XVe siècle. L'enlumineur qui a illustré l'exemplaire conservé à la Bibliothèque de Genève est connu sous le nom de convention « Master of the Geneva Latini » ou encore le « Maître de l'échevinage de Rouen ». Embelli à l'origine par quatre frontispices, le manuscrit n'en présente plus que deux dont une fameuse représentation d'un marché urbain médiéval.
En ligne depuis: 23.09.2014
A la demande du roi Philippe III le Hardi, le dominicain frère Laurent rédigea un livre d'instruction religieuse destiné aux laïcs. Dans les troisième et quatrième (f. 6r-33r) traités Il a été inspiré par le Miroir du monde, en compilant notamment deux traités de cette œuvre composée au XIIIe siècle et largement répandue dans le royaume. Le cinquième traité des vertus (f. 33r-99r) est la seule partie originale de frère Laurent. L'enlumineur qui a peint les 8 miniatures n'est pas identifié mais a probablement œuvré dans le nord de la France.
En ligne depuis: 10.10.2019
Dédié à Jean, duc de Berry, le Livre de bonnes meurs s'inspire du Sophilogium, du même auteur. Il s'agit d'une œuvre essentiellement morale et religieuse. Relevant des « miroirs des princes », il évoque les vertus et les qualités morales que devrait posséder un prince idéal. Le manuscrit de Genève présente la première rédaction, datée de 1404. Enluminé par le Maître du Froissart de Philippe de Commynes, il présente une seule et belle enluminure au frontispice.
En ligne depuis: 10.10.2019
Pierre le Fruitier, dit Salmon, secrétaire de Charles VI et agent d'influence auprès du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, écrivit en 1409 un texte composite qui tient à la fois du miroir du prince, du recueil épistolaire et de l'autobiographie. Salmon y expose les qualités nécessaires à son souverain pour bien gouverner (cf. Paris, BnF, fr. 23279). Suite à son retrait de la cour en 1411 et au changement de la politique royale envers Jean sans Peur, il présenta une seconde rédaction quelques années plus tard, vers 1412-1415, conservée aujourd'hui à Genève. Avec sa scène représentant Charles VI allongé sur un lit fleurdelisé dans un ton bleu profond, en discussion avec son secrétaire, ce manuscrit est l'un des fleurons de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 23.06.2014
Issu de la collection d'Alexandre Petau, ce manuscrit composite réunit quatre textes qui ont été assemblés à une date inconnue. Le premier, daté de 1464, et le plus long des quatre (f. 2r-81r), l'Enseignement de vraie noblesse, est attribué à Hugues de Lannoy, un membre de l'ordre de la Toison d'or, qui offre avec ce texte un miroir des princes propre à intéresser l'entourage ducal bourguignon. Il s'agit de l'unique partie de ce manuscrit qui soit illustrée par une seule grande enluminure (f. 3r), réalisée par l'assistant principal de l'enlumineur de Bruges Guillaume Vrelant, connu sous le nom de convention de Maître de la Vraie Cronicque descoce. Après ce texte viennent la Chronique d'Ecosse (f. 82r-90v) qui rapporte l'histoire de l'Ecosse des origines à 1463, un texte sur « Le droit que le roy Charles VIIIme pretend ou royaulme de Naples » (f. 91r) et, enfin, la Vie de sainte Hélène en latin (f. 91v-93r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit sur parchemin est une présentation du texte mystique de la cabale écrit en écriture cursive, illustré de nombreuses figures allégoriques, cosmologiques ou encore liturgiques peintes dans des couleurs vives et contrastées.
En ligne depuis: 09.12.2008
Cette œuvre contient deux traités : le Livre des deduis, un manuel de chasse et le Songe de Pestilence, un récit allégorique rapportant le combat des Vertus et des Vices. L'exemplaire genevois est attribué à l'enlumineur connu sous le nom du Maître de Robert Gaguin.
En ligne depuis: 26.09.2017
Gaston Phébus écrivit à la fin des années 1380 un traité de vénerie, en français et en prose, connu sous le nom de Livre de la chasse. Ce traité présente les différentes manières de chasser et capturer le gibier. Gaston Phébus dédia son ouvrage au duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, célèbre pour son goût pour la chasse. On recense à ce jour 44 manuscrits médiévaux de cette œuvre.
En ligne depuis: 22.03.2012
Frédéric II de Hohenstaufen écrivit dans les années 1240 un traité de fauconnerie en latin (De arte venandi cum avibus) pour initier son fils Manfred à la chasse aux oiseaux. Composé de 6 livres, ce traité fit l'objet d'une seconde rédaction par Manfred qui remania les deux seuls premiers livres. Il fut traduit en français au début du XIVe siècle d'après un manuscrit déposé aujourd'hui au Vatican et contenant les additions de Manfred, soit les deux premiers livres uniquement. La version française est conservée dans 4 manuscrits dont celui de Genève décoré par le Maître Brugeois de 1482 et ses associés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Philippe Prevost, seigneur du Plessis-Sohier-lez-Tours, conseiller et maître d'hôtel du roi Henri IV, est l'auteur et le copiste de ce texte d'art militaire, introduit par une dédicace au roi Henri IV (1591), une épître au même monarque, et accompagné de plusieurs sonnets, ainsi qu'un court traité sur la fortification. Manuscrit autographe, il contient également un court imprimé de Philippe Prevost, Himne de la guerre et de la paix, paru à Tours en 1590. Un certain nombre de dessins, dérivant probablement de gravures, ainsi que des plans de bataille, illustrent le texte de Mars qui n'a jamais été publié, alors qu'il paraît avoir été préparé dans ce but comme en témoignent les nombreuses ratures, additions et remarques.
En ligne depuis: 08.10.2020
L'Ovide moralisé est un poème de 72'000 octosyllabes. L'auteur, anonyme, a traduit, entre la fin du XIIIe siècle et le premier quart du XIVe siècle environ, les 15 livres des Métamorphoses d'Ovide en se réappropriant les mythes antiques à des fins d'édification chrétienne. L'exemplaire de Genève, daté de la fin du XIVe siècle, a été enluminé par deux artistes, le Maître du Rational des divins offices et le Maître du Roman de la Rose.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le roman de la Rose est une œuvre poétique de près de 22'000 vers octosyllabiques. La première partie de ce roman allégorique (plus de 4000 vers) fut écrite par Guillaume de Lorris vers 1230 et fut achevée par Jean de Meun une quarantaine d'années plus tard. Conçue à l'origine comme un récit courtois, la seconde partie se perd en digressions sur des sujets variés, critiquant notamment le mythe de la rose de Guillaume de Lorris. Le testament est un poème de 544 quatrains en alexandrins monorimes retraçant le cheminement spirituel de Jean de Meun.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le bénédictin Jean d'Auton (v. 1466-1528), chroniqueur à la cour royale auprès de Louis XII, est le promoteur, en 1511, d'un concours d'épîtres fictives adressées au roi, pour lequel il rédige l'Epistre d'Hector au roy, à laquelle répond, entre autres, Jean Lemaire de Belges avec une Epistre du roy Loys à Hector. Le manuscrit de Genève s'ouvre par une enluminure en pleine page due à un artiste actif à Lyon, le Maître des Entrées, où Hector remet un livre à un satyre devant une armée de soldats en armure dont certains sont couronnés du laurier des poètes. Les références multiples à l'Antiquité, textuelles et visuelles, sont typiques du milieu humaniste lyonnais, milieu auquel appartient le possesseur de ce manuscrit, Jean Sala, demi-frère du célèbre auteur et amateur d'antiquités Pierre Sala.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce manuscrit est un recueil de textes en français, en vers ou en prose, principalement sous forme d'extraits. On y trouve entre autres des fabliaux, un poème religieux, un fragment du Roman de la Châtelaine de Vergi ou encore des proverbes. Véritable collection de textes, ce manuscrit a été copié sur papier, probablement pendant le premier quart du XVe siècle, en Savoie ou en Suisse Romande.
En ligne depuis: 08.10.2020
Ecrivain et poétesse de grande renommée, appréciée dans les cercles de la haute société, Christine de Pisan rédigea de nombreuses œuvres et en contrôla l'exécution iconographique comme dans ce manuscrit dont le texte présente une cité utopique édifiée par et à l'intention des femmes.
En ligne depuis: 09.12.2008
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. Entièrement et abondamment enluminé, le manuscrit date du troisième quart du XVe siècle.
En ligne depuis: 13.10.2016
À la demande de Jeanne de Laval, épouse du roi René d'Anjou, un clerc d'Angers achève en 1465 de mettre en prose la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville. Son travail anonyme respecte le texte d'origine et sa division en quatre livres. A sa suite figure la Danse aux aveugles (avant 1465) de Pierre Michault. Le Maître d'Antoine Rolin réalise pour ces deux textes un très riche décor enluminé, lequel n'est toutefois pas entièrement achevé.
En ligne depuis: 13.10.2016
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Philippe de Mézières (1327-1405) a composé en 1389 le Songe du viel pelerin, un récit de voyage allégorique et un miroir des princes exceptionnel, destiné au roi Charles VI. Seuls neuf exemplaires de ce texte sont conservés, dont cette copie en deux volumes. Manuscrit sur papier, il a vraisemblablement été réalisé à Lille, où il reçut une série de dessins aquarellés attribués au Maître du Livre d'Eracles, un enlumineur de l'entourage du Maître de Wavrin. Avant d'appartenir à la collection Petau, puis à Ami Lullin et enfin à la Bibliothèque de Genève, cet exemplaire était en possession de Jean V de Créquy, ainsi qu'en témoignent ses armes peintes dans l'initiale du premier livre (Ms. fr. 183/1, f. 36r).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce traité sous forme de dialogue entre un clerc et un chevalier a été commandité par le roi Charles V à Evrard de Tremaugon, maître des requêtes de l'Hôtel du roi. Les deux protagonistes débattent sur la Puissance ecclésiastique et la Puissance séculière à la fin du XIVe siècle, les relations entre le roi et le pape. L'auteur, impartial, défend finalement l'indépendance du roi au temporel qui demeure cependant le « vicaire de Dieu en la temporalité ». Ecrit tout d'abord en latin en 1376 sous le titre Somnium Viridarii, le texte fut rapidement traduit en français en 1378.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le Jouvencel narre les exploits d'un jeune noble qui, grâce à sa bravoure et à ses exploits militaires, épouse la fille du roi Amydas. Le texte s'inspire de la carrière militaire de Jean de Bueil qui a longuement servi Charles VII. Le manuscrit est orné de trois peintures attribuées au Maître du Mamerot de Vienne, proche de Jean Fouquet.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le Tristan en prose est un roman en prose du XIIIe s., constamment réécrit au cours du Moyen Age. De nature chevaleresque, l'œuvre est fortement influencée par le Lancelot en prose écrit à la fin du premier quart du XIIIe siècle. Dans cette compilation où mythes tristanien et arthurien se côtoient, Tristan devient le parfait amant, le parfait chevalier qui participe, en tant que chevalier de la Table Ronde, à la quête du Graal. Le manuscrit de Genève est incomplet. Il s'achève sur le tournoi entre le roi Arthur et Tristan, ce dernier désarçonnant le roi et Yvain qui retournent à Roche Dure (t. 3 de l'édition de Philippe Ménard, 1991). On connaît à ce jour 82 manuscrits ou fragments de manuscrits.
En ligne depuis: 22.03.2012
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Laurent de Premierfait traduit en français De casibus virorum illustrium de Giovanni Boccacio en 1400. Cette œuvre décrit les destins tragiques de personnages illustres de l'Antiquité principalement. Le traducteur présente une seconde version en 1409 au duc de Berry après l'avoir complétée de notes extraites d'historiens latins. L'exemplaire de Genève, qui porte l'ex-libris du duc bibliophile, présente la seconde version. Il est richement décoré de nombreuses vignettes historiées, attribuées principalement au Maître de Luçon.
En ligne depuis: 21.12.2010
Le manuscrit est composite et comporte 3 tomes et 7 unités codicologiques différentes. Il transmet plus de 30 œuvres, athanasiennes ou ps-athanasiennes, souvent en plusieurs exemplaires. Les textes ont été écrits au XVIe siècle en Italie du Nord, Suisse ou Allemagne, peut-être à l'initiative de Théodore de Bèze, pour préparer la première édition des œuvres d'Athanase en grec, due à Peter Felckmann et parue en 1600-1601 à Heidelberg chez Commelin. Le manuscrit ne transmet que des textes tardifs, mais revêt une importance historique exceptionnelle par son statut d'exemplaire d'impression pour l'édition princeps d'Athanase. C'est la source de toutes les variantes textuelles relevées par Felckmann, reprises par B. de Montfaucon en 1686 et passées dans Migne.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit est composite et comporte 3 tomes et 7 unités codicologiques différentes. Il transmet plus de 30 œuvres, athanasiennes ou ps-athanasiennes, souvent en plusieurs exemplaires. Les textes ont été écrits au XVIe siècle en Italie du Nord, Suisse ou Allemagne, peut-être à l'initiative de Théodore de Bèze, pour préparer la première édition des œuvres d'Athanase en grec, due à Peter Felckmann et parue en 1600-1601 à Heidelberg chez Commelin. Le manuscrit ne transmet que des textes tardifs, mais revêt une importance historique exceptionnelle par son statut d'exemplaire d'impression pour l'édition princeps d'Athanase. C'est la source de toutes les variantes textuelles relevées par Felckmann, reprises par B. de Montfaucon en 1686 et passées dans Migne.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit est composite et comporte 3 tomes et 7 unités codicologiques différentes. Il transmet plus de 30 œuvres, athanasiennes ou ps-athanasiennes, souvent en plusieurs exemplaires. Les textes ont été écrits au XVIe siècle en Italie du Nord, Suisse ou Allemagne, peut-être à l'initiative de Théodore de Bèze, pour préparer la première édition des œuvres d'Athanase en grec, due à Peter Felckmann et parue en 1600-1601 à Heidelberg chez Commelin. Le manuscrit ne transmet que des textes tardifs, mais revêt une importance historique exceptionnelle par son statut d'exemplaire d'impression pour l'édition princeps d'Athanase. C'est la source de toutes les variantes textuelles relevées par Felckmann, reprises par B. de Montfaucon en 1686 et passées dans Migne.
En ligne depuis: 13.06.2019
Manuscrit en papier filigrané remontant au XVIe siècle. Texte médical, il contient les onze livres du De simplicium medicamentorum [temperamentis ac] facultatibus de Galien. L'écriture étroite et « pointue » rappelle celle de Demetrius Moschus, un humaniste grec actif à Venise et à Ferrare (milieu du XVe – après 1519). La copie est inachevée comme en témoigne la présence d'espaces laissés blancs qui étaient destinés à recevoir des initiales enluminées. Le codex fut acheté par Alexandre Petau en 1655. Passé dans les mains du pasteur et théologien Ami Lullin, il fut légué à sa mort à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Ce manuscrit byzantin du XIIIe siècle est riche d'un grand nombre de scholies qui complètent parfois celles des manuscrits plus anciens et qui témoignent de son milieu de production et des habitudes de ses annotateurs et possesseurs successifs. Parmi ceux-ci, on citera Théodore Meliteniôtes, qui restaurera et complétera le volume déjà abîmé au XIVe siècle, puis Henri II Estienne, son possesseur dans la seconde moitié du XVIe siècle, qui a mis à profit ce manuscrit pour son édition des poèmes homériques de 1566, restée le texte standard jusqu'au XVIIIe siècle. Le manuscrit contient une Iliade complète, à part des lacunes accidentelles peu étendues, pourvue d'une paraphrase interlinéaire des 12 premiers chants.
En ligne depuis: 13.12.2013
Cette bible massorétique italienne du XIIIe siècle, parfaitement conservée, était utilisée comme manuel d'étude pour apprendre la cantillation des lectures de la Torah. Son importance tient toutefois à sa provenance. Elle semble avoir été achetée au milieu du XVe siècle par Solomon Finzi, un célèbre banquier juif de Mantoue qui possédait une importante bibliothèque de manuscrits hébreux. Enfin, une lettre insérée au début du manuscrit atteste l'usage de cette bible comme l'un des 615 manuscrits bibliques collationnés pour le Vetus Testamentum hebraicum variis lectionibus (1776-1780) de Benjamin Kennicott.
En ligne depuis: 12.12.2019
La bible de moyen format est entrée à la Bibliothèque de Genève entre 1667 et 1701 et constitue l'une des plus anciennes donations à cette bibliothèque, autrefois appelée Académie de Genève. En outre, cette bible a été utilisée comme l'un des 615 manuscrits bibliques collationnés pour le Vetus testamentum hebraicum variis lectionibus de Benjamin Kennicott (1776-1780).
En ligne depuis: 14.12.2018
Cette megillah est constituée de trente médaillons circulaires de texte, entourés par une décoration gravée et polychrome de type floral, animal et architectural baroque. Ce rouleau peu connu est l'un des six rouleaux complets composé du motif « lion, agneau et ours », produit par le célèbre graveur Shalom Italia (c. 1619-1664). Ce dernier a aussi gravé de nombreux rouleaux d'Esther de différents motifs qui sont toujours conservés dans des collections particulières, musées et bibliothèques du monde entier.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce magnifique Mahzor pour les fêtes solennelles (Rosh ha-Shana et Yom Kippur) de l'année liturgique juive, selon le rite de la France du nord (Nussaḥ Tsarfat), est accompagné par un grand nombre de poèmes liturgiques (piyyutim), récités dans les communautés autrefois florissantes de la France du nord médiévale. Plusieurs réclames sont encadrées par des dessins figuratifs à l'encre. Ce volume entra à la Bibliothèque de Genève à une date inconnue entre 1667 et la fin du XVIIe siècle, après avoir appartenu au médecin d'Andrea Doria, Condottiere de Charles Quint (1500-1558).
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit en papier, daté grâce aux filigranes, est divisé en deux unités textuelles reliées ensemble. Le premier texte est une copie ashkénaze du XIVe siècle de la remarquable œuvre légale de Maïmonide (1135-1204), Mishneh Torah - livres 1, 2 et 5. Le second texte est un lapidaire italien anonyme du XVe siècle intitulé Inian ha-Avanim, suivi par un texte énumérant les carats des perles et des spinelles, ainsi que la valeur de l'argent et de l'or dans différentes villes et régions, comme Paris, Venise, Gênes et la Sicile. Ce recueil est entré à la Bibliothèque de Genève à une date inconnue entre 1667 et la fin du XVIIe siècle.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit est constitué de quatre textes : d'un traité arithmétique et astronomique anonyme, d'un commentaire anonyme sur le Sefer ha-Mispar par R. Abraham Ibn Ezra (c.1092-1167), du traité She'elot Tiviot (Problemata Physica) attribué à Pseudo-Aristote et du poème éthique et didactique Musar Haskel par R. Hai ben Sherira Gaon (c. 939-1038). Les She'elot Tiviot, traduites de l'arabe en hébreu par Moïse Ibn Tibbon (mort c. 1283) sont particulièrement importantes car le Ms. heb.10 contient une version en quatre chapitres. Il n'existe que trois autres manuscrits renfermant ces quatre chapitres sur une totalité de sept manuscrits connus et préservés des She'elot Tiviot dans le monde.
En ligne depuis: 13.10.2016
Ce manuscrit contient une paraphrase hébraïque anonyme des cinq premiers livres du Commentaire Moyen d'Averroès (Abu al Walid Muhammed Ibn Rushd, c.1126-1198) sur l'Organon attribué à Aristote. A partir du XIIIe siècle, des intellectuels juifs de Provence produisent des paraphrases et compilations hébraïques de certains livres de l'Organon, tels que Jacob Anatolio Abba Mari (c. 1194-1256), dont plus de cinquante manuscrits de cette oeuvre sont préservés. La paraphrase anonyme trouvée dans le Ms. heb. 12 de la Bibliothèque de Genève s'inscrit alors dans cette même lignée.
En ligne depuis: 13.10.2016
Issu de la région rhénane au IXe siècle, ce remarquable manuscrit contient le texte des quatre Evangiles, dans leur version latine, écrit en minuscule caroline. Il est orné, entre autres, de deux grandes initiales décorées d'entrelacs et des Canons de concordance présentés dans des arcades vivement colorées.
En ligne depuis: 23.06.2014
Mise en place dans le milieu des dominicains de Saint-Jacques à Paris, les concordances verbales de la bible constituent des ouvrages autonomes permettant le repérage de toutes les occurrences d'un terme dans la bible. Arrangé suivant l'ordre l'alphabétique, chaque mot est renvoyé au nom abrégé du livre biblique où il apparaît, suivi du numéro de chapitre – la division en chapitres est définitivement établie vers 1200 – et d'une lettre allant de A à G (chaque chapitre étant arbitrairement divisé en sept parties à une époque où la numérotation des versets n'existe pas encore). L'exemplaire de la Bibliothèque de Genève appartient à la quatrième version des concordances dominicaines, une version qui divise les chapitres en quatre parties (de A à D) au lieu de sept. Datée de 1308, cette copie a été offerte au couvent des Dominicains de Plainpalais à Genève au début du XVe siècle (f. 394v).
En ligne depuis: 08.10.2020
Au premier folio du manuscrit, une note latine, contemporaine de la réalisation du manuscrit au cours du XIIe siècle, énumère les six textes contenu dans ce volume. Elle identifie quatre traités de saint Augustin – De doctrina christiana, Contra Felicianum arrianum, Explanatio epistolae ad Galatas, De consensu quatuor evangelistarum – et annonce ne pas savoir « nescitur » de qui sont les deux derniers textes. La critique moderne y a reconnu le De vita christiana attribué à Fastidius (IVe-Ve siècle) et un traité sur la trinité, identifié depuis au Pro fide catholica, attribué à Fulgence de Ruspe (467-532). Cette copie a été très soigneusement exécutée, le texte revu et corrigé et les principales divisions sont marquées par d'élégantes initiales ornementales en rouge et bleu. La provenance du manuscrit est inconnue avant son apparition en 1620 dans le catalogue des livres imprimés et manuscrits de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce manuscrit contient des sermons d'Augustin d'Hippone en écriture onciale, rédigés par une main de la fin du VIIe ou du début du VIIIe s. Le feuillet extérieur de chaque cahier (quinion) se compose d'un folio de parchemin, tandis que les autres feuillets sont en papyrus. Les 53 feuillets (8 cahiers) ont été tirés d'un manuscrit qui, à l'origine, contenait 30 cahiers (entre 304 et 308 feuillets). Les 63 autres feuillets, respectivement 8 cahiers, sont conservés à Paris (Paris, BnF, lat. 11641). Un autre feuillet, qui s'insérait dans le manuscrit de Paris entre les f. 26 et 27, est conservé à Saint-Petersbourg, NLR, Lat.F.papyr.I.1; tous les autres ont disparu. Au IXe s., le manuscrit faisait partie de la bibliothèque de Florus de Lyon qui y ajouta, de sa propre main, de nombreuses annotations marginales.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce manuscrit du XVe ou XVIe siècle regroupe des textes provenant de divers auteurs: Isidore de Séville, saint Jérôme, Eusèbe de Césarée traduit par Rufin d'Aquilée, Paul Orose et saint Bernard, dans un volume qui semble homogène au niveau codicologique.
En ligne depuis: 15.04.2010
Ce manuscrit du XVe siècle comprend 137 lettres du pape Grégoire le Grand, principalement connu au Moyen Age pour ses Moralia in Job. Ces lettres écrites pendant son pontificat (590-604) constituent une source capitale pour l'histoire du Haut Moyen Age et sont copiées sans discontinuer pendant toute la période médiévale. Présente dans le fonds de la Bibliothèque de Genève à la fin du XVIIe siècle, cette copie sur papier, soigneusement transcrite dans une petite cursive, est demeurée inachevée comme en témoignent le fait que les grandes initiales ouvrant chacune des lettres n'ont pas été exécutées et la dizaine de feuillets vierges finaux.
En ligne depuis: 08.10.2020
Copié dans l'abbaye de Murbach (France, Haut-Rhin) vers 830, ce manuscrit contient le commentaire biblique rédigé par Raban Maur sur les livres de Judith, d'Esther et des Maccabées. Outre son ancienneté, ce manuscrit est précieux par le poème calligramme inséré dans le commentaire du livre de Judith, représentant l'impératrice Judith, épouse de Louis le Pieux, bénie par la main de Dieu.
En ligne depuis: 22.03.2012
Copié au début du XIIe siècle, au prieuré du Mont-Saint-Michel en Tarentaise, le missel suit un modèle du Mont-Saint-Michel en Normandie. Le calendrier comprend presque tous les saints honorés en Normandie, et l'ordinaire de la messe suit la tradition montoise. Le missel semble avoir été en usage au moins jusqu'en 1233, au moment de l'ajout de la dernière mention nécrologique dans le calendrier. Acheté par l'abbé Claude Vittoz, curé de La Giettaz (Savoie), qui le céda à la Bibliothèque de Genève en 1750.
En ligne depuis: 14.06.2018
D'après le calendrier et le sanctoral, le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Réalisé au XIVe siècle, le manuscrit a été restauré et augmenté de quelques feuillets vers 1500, signe qu'il était toujours en usage à ce moment là. De même, une peinture représentant des anges portant les armes de Genève a été surpeinte sur une ancienne enluminure dans la marge de la page canon de la messe (f. 95r), qui présente en outre une Crucifixion et une initiale historiée avec la Pentecôte lesquelles sont toutes deux d'origine. Suite à la Réforme, le missel est conservé avec les autres livres du chapitre cathédral à l'Hôtel de Ville, pour être finalement transféré à la Bibliothèque de Genève en 1714.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le missel est à l'usage de la cathédrale Saint-Pierre de Genève comme l'indique l'incipit du temporal (f. 1r : Incipit missale secundum usum maioris ecclesie gebennensis). Sans calendrier, ni sanctoral, ni commun des saints – à l'exception d'une colonne biffée (f. 145v) – cette copie très soignée est probablement réalisée à Genève au cours du XVe siècle. D'après Huot, il s'agit du plus ancien manuscrit liturgique étant entré dans le fonds de la Bibliothèque de Genève, à la fin du XVIIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce missel fut réalisé à Genève vers 1460 pour Urbain Bonivard, qui fut prieur de Saint-Victor de Genève de 1458 à 1483 ; l'usage liturgique est celui de Cluny ; les miniatures sont l'œuvre de Janin Luysel et de Guillaume Coquin. Au moment de la Réforme, ce manuscrit disparut de Genève ; il ne revint dans sa ville d'origine qu'en 1912 lorsqu'il fut acheté par la ville lors d'une vente aux enchères à Munich.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le livre d'heures de petit format, à l'usage de Paris, comprend en plus des offices habituels quelques textes en français (une prière à saint Roch, Les quinze joies de Notre-Dame et Les sept requêtes à Notre Seigneur). Il est richement enluminé de pleines pages et de miniatures plus petites attribuées (Gagnebin, 1976) à l'atelier du Maître de Coëtivy (identifié depuis à Colin d'Amiens). Même si quelques enluminures sont légèrement endommagées, elles témoignent d'une haute qualité d'exécution, particulièrement dans les suffrages des saints (ff. 201r-220v). Ces heures étaient destinées à un homme (adresses des prières au masculin, f. 21r et 25v), peut-être à un certain Jean Novelli, dont la reliure du XVIIIe siècle rappelle le nom associé à la date de 1460.
En ligne depuis: 13.06.2019
Datant du XVe siècle, ce Livre d'Heures selon l'usage de Paris comprend également un psautier biblique complet. Ses miniatures ont été attribuées à l'atelier du duc de Bedford dans sa période terminale (vers 1435-1460). Chaque mois du calendrier est précédé d'un vers hexamètre latin qui indique les deux jours néfastes mensuels (1er et 25 janvier, 4 et 26 février, 1er et 28 mars, 10 et 20 avril, 3 et 25 mai, 10 et 16 juin, 13 et 22 juillet, 1er et 30 août, 3 et 21 septembre, 3 et 22 octobre, 5 et 28 novembre, 7 et 22 décembre). Entré dans la « collection Petau », constituée par deux conseillers au Parlement de Paris : Paul Petau († 1614) et son fils Alexandre Petau († 1672), ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin (1695-1756) et légué par lui à la Bibliothèque de Genève après son décès.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le livre d'heures à l'usage de Rome présente dans le calendrier des dévotions à saint Clair (2 janvier) ou à la dédicace de l'église Saint-Pierre de Genève (8 octobre) qui sont spécifiques au diocèse de cette ville. Le manuscrit a subi à une période indéterminée de nombreux dommages : arrachage et lacération de pages, découpage d'initiales enluminées. Sur les cinq enluminures d'origine, il n'en subsiste que deux, placées respectivement en tête des heures de la Croix (fol. 15r) et des psaumes pénitentiels (fol. 74v), lesquelles ont probablement été exécutées à Genève ou dans ses environs immédiats, vers le milieu du XVe siècle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce livre d'heures à l'usage de Paris, richement illustré, fut copié pour le diocèse de Nantes dans le troisième quart du XVe siècle. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Ce manuscrit de la seconde moitié du XVe siècle est un livre d'heures à l'usage de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Il subsiste six grandes peintures, deux relatives à la vie du Christ, deux consacrées à l'Annonciation, une pour saint Joseph et l'autre pour sainte Barbe. Le calendrier signale les treize jours néfastes (dies eger) de l'année. Avec sa couvrure ancienne en velours cramoisi, son décor peint et son écriture soignée, ce manuscrit a enrichi la collection de la famille Petau avant d'arriver à Genève.
En ligne depuis: 18.12.2014
L'élégant petit livre d'heures enluminé, à l'usage de Rome, a probablement été produit dans l'atelier de Jean Colombe, le célèbre enlumineur berruyer, actif au cours du dernier tiers du XVe siècle. Certaines des 14 miniatures l'ornant se retrouvent en effet dans d'autres livres d'heures illustrés par le maître de Bourges, tout comme la cordelière placée sur les marges ornées encadrant les enluminures (Paris, BnF, n.a. lat. 3181). Ce dernier motif a été diversement interprété, soit comme un signe d'appartenance à l'ordre des tertiaires franciscains, soit comme une marque de veuvage, auquel cas le destinataire serait une femme – ce que contredisent toutefois les adresses masculines des prières. Ce manuscrit appartint par la suite à Paul Petau, et il rejoignit les collections de la Bibliothèque de Genève, au moment du legs de la collection d'Ami Lullin en 1756.
En ligne depuis: 14.06.2018
Enluminé dans un atelier vénitien, ce Rituel romain fut copié pour l'archevêque Philippe de Lévis au cours de la deuxième moitié du XVe siècle. Il contient les paroles prononcées selon l'usage de la Curie romaine lors de diverses cérémonies, tels le baptême, les relevailles, le mariage, la communion des malades, l'extrême-onction, les funérailles. Soigneusement calligraphié, orné de bordures florales vivement colorées et de fines miniatures, et enrichi à la feuille d'or, ce manuscrit est d'une grande qualité.
En ligne depuis: 13.12.2013
Réalisé à l'abbaye de Saint-Gall, cet épistolier était utilisé pendant la messe pour la lecture de l'épître du jour. Ecrit en minuscule caroline et orné d'initiales peintes en or, argent et minium, il peut avoir été copié et enluminé par Sintram au début du Xe siècle. Il était autrefois recouvert de deux plaques d'ivoire sculpté. On ignore le parcours qui a amené ce manuscrit de Saint-Gall à Genève ; on suppose qu'il a quitté l'abbaye à la fin du XVIIIe s. après avoir été mis en vente ; il réapparaît dans les années 1863-1864 lorsqu'il fut remis à la Bibliothèque de Genève par les héritiers du médecin genevois Jean-Jacques de Roches-Lombard.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le manuscrit contient plusieurs textes copiés entre le XIIIe et le XVIe siècle. Le plus ancien est l'évangéliaire festif de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (ff. 5-28v), lequel est vraisemblablement produit à Paris à en juger par son décor enluminé (en particulier, au folio 5r), même si les péricopes correspondent aux fêtes propres à Genève. Viennent ensuite des extraits des évangiles chantés notés sur des portées, remontant aux XIVe et XVe siècle, dont un intéressant témoignage liturgique de la fin du XVe pour la fête de l'Epiphanie (ff. 37v-40r).
En ligne depuis: 13.06.2019
Hugues d'Amiens, archevêque de Rouen (1130-1164), est l'auteur des deux traités théologiques, Sur la foi catholique et Sur l'oraison dominicale, copiés dans ce manuscrit. Selon l'inscription figurant sur la page de garde antérieure, il a été offert à la cathédrale de Rouen par l'archevêque Rotrou de Warwick, le successeur immédiat de Hugues d'Amiens à la tête de l'archevêché (1165-1183). Avant de rejoindre les collections de la Bibliothèque de Genève, il appartenait à Alexandre Petau comme en témoigne une inscription sur le premier feuillet du manuscrit (f. 1r).
En ligne depuis: 04.10.2018
Manuscrit somptueux contenant la Chronique d'Eusèbe de Césarée traduite par saint Jérôme, présentée en colonnes, avec les continuations de saint Jérôme et de Prosper d'Aquitaine. Réalisé vers 1480 à Padoue ou Venise, il fut enluminé par Petrus V… qui créa un majestueux décor en pleine page au f. 10r. Une erreur de montage nuit malheureusement au bel aspect du volume : le 1er cahier devrait être à la place du second, et inversement.
En ligne depuis: 15.04.2010
"Vénérable" est le qualificatif qui s'impose pour désigner ce manuscrit. En effet, on peut le considérer comme "vénérable" du fait de son grand âge, puisqu'il est daté d'environ 825. De plus, l'auteur des principaux textes qui y furent copiés est Beda Venerabilis ou Bède le Vénérable (672/674, † 735), lequel fut moine au monastère de Jarrow en Angleterre. Copié dans l'abbaye bénédictine de Massay (France, Cher, près de Bourges), ce manuscrit contient plusieurs œuvres scientifiques de Bède le Vénérable, comme les Cycles de Pâques dits Cycles de Bède, le De natura rerum, le De temporibus et le De temporum ratione. Divers autres textes ont également été insérés : les Annales Petaviani et les Annales de l'abbaye de Massay, des calendriers, des fragments relatifs au comput, des lettres.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le manuscrit contient la traduction latine du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure réalisée en 1287 par Guido de Columnis. Le texte se divise en 35 livres, dont neuf seulement sont introduits par une miniature, pour la plupart en pleine page (f. 1r, 5v, 16v, 46r, 72v, 83v, 89v, 107v, 124v). Insérées dans un cadre de style renaissance, les peintures illustrent différents moments importants de la destruction de la ville de Troie. Le manuscrit appartenait à la collection de Paul et Alexandre Petau, avant d'entrer en possession d'Ami Lullin, pasteur et théologien genevois, qui en fît don à la Bibliothèque de Genève en 1756.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit copié vers 1420 est un livre d'histoire romaine contenant deux œuvres de Salluste : la « Conjuration de Catilina » et la « Guerre de Jugurtha ». Il fut enluminé par le Maître du duc de Bedford et son atelier ; les miniatures en grisaille offrent non seulement le plaisir de leur beauté mais présentent également l'intérêt d'avoir été effectuées selon les consignes de Jean Lebègue, qui avait rédigé en 1417 un « Guide » sur la manière d'illustrer les scènes historiques de ces deux œuvres. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, il fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Le Ms. lat. 55 de la Bibliothèque de Genève constitue un document exceptionnel, puisqu'il s'agit de six tablettes de cire sur lesquelles furent notés des comptes de la maison du roi de France Philippe IV le Bel, concernant les dépenses des années 1306-1309. Au cours du temps, la cire est devenue noire et s'est durcie. La lecture en est difficile, mais les photographies des tablettes sont accompagnées de la transcription et du fac-similé réalisés dans les années 1720-1742 par le genevois Gabriel Cramer. Conservé sous la cote "Ms. lat. 55 bis", ce travail manuscrit permet d'accéder au contenu des tablettes et permet de constater la perte de morceaux de cire entre l'état des années 1720-1742 et leur état actuel.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le Ms. lat. 55 de la Bibliothèque de Genève constitue un document exceptionnel, puisqu'il s'agit de six tablettes de cire sur lesquelles furent notés des comptes de la maison du roi de France Philippe IV le Bel, concernant les dépenses des années 1306-1309. Au cours du temps, la cire est devenue noire et s'est durcie. La lecture en est difficile, mais les photographies des tablettes sont accompagnées de la transcription et du fac-similé réalisés dans les années 1720-1742 par le genevois Gabriel Cramer. Conservé sous la cote "Ms. lat. 55 bis", ce travail manuscrit permet d'accéder au contenu des tablettes et permet de constater la perte de morceaux de cire entre l'état des années 1720-1742 et leur état actuel.
En ligne depuis: 17.03.2016
Les « vies de philosophes » constituent une sous-catégorie du genre antique des « Vies des hommes illustres », revisité dès le XIIe siècle. Le texte latin de ce manuscrit, attribué à Gautier Burley (en fait un auteur anonyme italien du début du XIVe siècle), le Liber de vita et moribus philosophorum veterum, est un recueil de maximes morales dues à différents philosophes, dont les noms sont indexés en fin d'ouvrage (f. 93r-94r). Cette copie datée de 1452 provient peut-être de l'abbaye de Saint-Denis, et a appartenu par la suite à Paul et Alexandre Petau, avant de rejoindre le fonds de la Bibliothèque de Genève, à l'occasion du legs d'Ami Lullin (1756).
En ligne depuis: 10.10.2019
Le manuscrit contient le Decretum Gratiani accompagné de la glose de Bartolomeo da Brescia. Il s'agit d'un témoin caractéristique de la virtuose mise en page des textes juridiques, où le texte principal est encadré, en général sur tous ses côtés, par son commentaire. Le scribe, le frère Adigherio, signe de son nom cette copie (fol. 341v). Elle est en outre somptueusement décorée de grandes miniatures introduisant soit les parties principales du texte, soit les différentes causes, ainsi que de très nombreuses initiales historiées, souvent pleines d'humour (par exemple f. 2r, 127v), et des initiales à personnages. Deux enlumineurs bolonais, le Maître de 1346 et l'Illustratore, sont les auteurs de ce décor réalisé dans les années 1340. Le Décret de Gratien entra en 1756 à la Bibliothèque de Genève à l'occasion du legs d'Ami Lullin qui avait acquis cette copie de la collection de Paul et Alexandre Petau.
En ligne depuis: 14.06.2018
Soigneusement calligraphié sur du parchemin dans les années 1483-1490, ce document contient les 148 articles définissant les Statuts de l'Eglise de Genève, lesquels furent approuvés par le pape Innocent VIII en 1484. On y découvre les prescriptions concernant le rituel des cérémonies religieuses célébrées par les chanoines dans la cathédrale Saint-Pierre de Genève, ainsi que les prescriptions relatives à leur vie canoniale.
En ligne depuis: 09.04.2014
Produit dans un atelier parisien au milieu du XIIIe siècle, ce manuscrit contient les livres I à XVIII du Digestum vetus de Justinien, avec un texte offrant des variantes par rapport à la « vulgate » du Digeste. Une peinture, sous forme de bande verticale, présente l'empereur Justinien surmontant les cinq principaux juristes du début du IIIe siècle, abondamment cités dans le Digeste.
En ligne depuis: 15.04.2010
L'humaniste Lazare de Baïf (1496-1547), ambassadeur de François Ier, est l'auteur du traité latin, De re vestiaria, qui constitue, en 1526, le premier texte monographique portant sur les costumes anciens. Participant du goût antiquaire, ce texte écrit en latin et parsemé de citations en grec – une langue que Baïf étudia auprès de Giovanni Lascaris à Rome – connut une large diffusion à travers les éditions imprimées par exemple à Bâle auprès de Froben (1537) ou à Paris chez Charles Estienne (1535). La copie manuscrite de la Bibliothèque de Genève présente le texte complet du De re vestiaria, divisé en 21 chapitres, avec de nombreuses annotations marginales, vraisemblablement de la main de Lazare de Baïf (f. 79v), ce qui en fait un témoin particulièrement précieux.
En ligne depuis: 18.06.2020
Ce manuscrit issu d'un atelier parisien de la fin du XIIIe siècle contient la version latine de treize traités rédigés par Aristote, ou considérés comme tels. Le volume se termine par un fragment du De uno deo benedicto, de Moïse Maïmonide. Quarante initiales embellissent le texte, et une grande peinture du Christ en croix avec Marie et Jean fut ajoutée au dernier folio.
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit comprend trois textes de médecine traduits de l'arabe et du grec en latin. Il débute par une petite encyclopédie médicale en dix livres, le Kitâb al-Mansuri de Rhazès (ff. 4-126) dans la traduction attribuée à Gérard de Crémone (m. 1187) ; immédiatement suivie par un traité sur les fièvres (ff. 126-144v), inspiré de Johannitius, qui est le nom latin du médecin et traducteur de Bagdad Hunain ben Ishāq al-Ibādī (808-873). Le recueil se termine par le texte du médecin byzantin Alexandre de Tralles, Les douze livres de médecine, réparti ici en trois livres, suivi du Traité des fièvres (ff. 146-289v). Abondamment annoté, il présente un décor d'initiales ornées d'où naissent de très beaux « prolongements à l'italienne » rouge et bleu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Datant de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, ce recueil contient dix traités scientifiques (astronomie, physique, mécanique, etc.) notés en latin ou en français et accompagnés de quelques dessins techniques. Si quatre textes demeurent anonymes, les autres sont l'œuvre de Christian de Prague, Pierre de Maricourt, Franco de Pologne, Filonius de Byzance, Marbode de Rennes et Jean Fusoris. Les sujets abordés concernent divers domaines, comme l'astrolabe, le magnétisme, les pierres précieuses, le clavicorde, etc.
En ligne depuis: 08.10.2015
Œuvre d'Andrea Benincasa, ce portulan est signé et daté de 1476 sur la dernière carte collée sur le contreplat inférieur du manuscrit. Les cinq cartes marines occupant chacune une double page de l'atlas décrivent la Méditerranée orientale et la mer Noire (carte 1), les côtes entre la Sicile et la mer Egée (carte 2), la mer Méditerranée de Gibraltar à Rome avec la Corse et la Sardaigne (carte 3), les côtes atlantique, de l'Angleterre et l'Irlande au détroit de Gibraltar (carte 4), et enfin les côtes atlantiques entre Gibraltar et le cap Bojador, avec les îles Canaries et d'autres îles (carte 5). Les lignes de rhumbs en étoile assorties de roses des vents indiquent les directions de la boussole tandis que les échelles graduées, inscrites ici dans les angles des feuillets, permettent d'évaluer les distances. Le tracé précis des côtes rehaussées de couleurs et l'élégance de l'écriture des toponymes sont caractéristiques des cartes de l'atelier des Benincasa, objets de bibliophiles et non destinés à la navigation. Parmi les nombreuses inscriptions présentes sur ces cartes, celles concernant les îles de l'Atlantique sont les plus étonnantes car elles semblent anticiper la découverte des archipels américains comme « Antilia », ou l'île de « Braçil », noms que Christophe Colomb et ses successeurs adoptèrent pour baptiser certains territoires du Nouveau Monde.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce manuscrit du IXe siècle contient le livre IV du De compendiosa doctrina de Nonius Marcellus, un grammairien latin ayant vécu au IVe siècle après J.-C. Les corrections qui accompagnent le texte sont attribuées à Loup de Ferrières. La présence d'un court texte écrit en notes tironiennes et d'un catalogue de livres (liste de 21 titres) a induit les premiers chercheurs à penser que ce manuscrit était originaire de Fleury-sur-Loire, mais les études actuelles le rattachent au monastère de Fulda, en Allemagne.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce manuscrit est remarquable par son contenu et son ancienneté. Il s'agit en effet d'un dictionnaire de notes tironiennes copié au IXe siècle. D'un abord énigmatique, ce dictionnaire se présente sous la forme de listes de signes, les « notes tironiennes », accompagnés de leur signification latine. Ce système d'écriture sténographique hérité de l'Antiquité aurait survécu jusqu'à l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le De officiis de Cicéron est un ouvrage politique traitant de l'éthique qui a été utilisé pendant tout le Moyen Age, déjà par saint Augustin, puis par les compilateurs de sentences morales, jusqu'à Christine de Pizan dans son Chemin de long estude. Il a fait l'objet de nombreux commentaires comme en témoigne ce manuscrit sur papier du XVe siècle. Sur la double page finale (f. 120v-121r), un schéma des vertus prolonge la thématique éthique du texte cicéronien. Ce manuscrit appartenait au régent du Collège de Genève, Hugues Lejeune (1634-1707), qui l'offrit à la Bibliothèque de sa ville.
En ligne depuis: 08.10.2020
Pourvu d'une belle reliure à la « Du Seuil », ce manuscrit du XVe siècle contient le Policraticus (Le gouvernement de la cité), une œuvre de réflexion sur les vanités des courtisans rédigée par Jean de Salisbury (1115/1120-1180). Copié dans une écriture soignée, le texte est orné d'une grande miniature représentant un auteur lisant son texte devant le roi de France.
En ligne depuis: 18.12.2014
Copié dans les années 1460-1480, ce manuscrit contient le De regimine principum de Gilles de Rome, orné d'une miniature représentant l'offrande du livre au seigneur. Les derniers folios sont occupés par une Vie d'Esope et des Fables de cet auteur, traduites en latin par Rinuccio d'Arezzo. Le manuscrit a appartenu à François Bonivard († 1570), qui fut prieur du prieuré clunisien de Saint-Victor de Genève.
En ligne depuis: 15.04.2010
Ce manuscrit du début du XVIe siècle est composé de deux poèmes de Raoul Bollart, l'un destiné à célébrer la victoire remportée par le roi de France Louis XII en 1509 contre les Vénitiens, l'autre à valeur morale présentant la requête de pauvres gens à un homme riche. Les miniatures exécutées à Rouen illustrent différentes scènes, et celles ornant le poème moral se succèdent comme dans une bande dessinée moderne. Propriété de la famille Petau au XVIIe siècle, ce manuscrit fut acquis en 1720 par le genevois Ami Lullin qui le légua à la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 09.12.2008
Daté des années 1170-1180, ce manuscrit conserve le texte de l'Alexandreis, une épopée latine versifiée rédigée par Gautier de Châtillon pour relater l'histoire d'Alexandre le Grand. Dédiée à l'archevêque de Reims, cette œuvre connut rapidement le succès et reste encore appréciée comme le « meilleur poème épique de la littérature du Moyen Age ». En outre, la version conservée dans ce manuscrit serait l'une des plus anciennes.
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C'est à la requête de son ami Othman Lillo Ferducci d'Ancône, que Gian Mario Filelfo aurait composé l'Amyris dans les années 1471-1476. Ce long poème latin était destiné à remercier le sultan Mehmet II d'avoir libéré le beau-frère de Ferducci, lequel avait été fait prisonnier par les Turcs lors de la prise de Constantinople en 1453. Gian Mario Filelfo aurait fait décorer ce manuscrit à Florence d'un décor à « bianchi girari », l'aurait fait relier à Urbino d'une très belle reliure de la Renaissance italienne, puis l'aurait offert au duc d'Urbino, Federico da Montefeltro, à la cour duquel il séjournait en 1477 et 1478.
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